Okay, j’avais donc une tête de gay. « Donc en fait, ne pas te sauter dessus de suite, fais de moi un gay c’est ça ? » Rapide comme lien, non ? Un comportement tel que le mien ne peux pas juste laisser penser que j’étais un mec bien. Ou alors, elle n’en rencontrait pas souvent !

Quoi qu’il en soit, nous nous retrouvions rapidement comme deux idiots. On n’était pas ensemble et on ne pouvait pas non plus s’ignorer comme le feraient deux inconnues. Autant dire que la situation venait de se compliquer encore un peu plus. Peut-être aurais-je du écouter un peu plus mon moi intérieur et stopper tout ça. Au pire, elle aurait définitivement cru que j’étais gay !

Je proposai de lui laisser le lit. Je pouvais très bien dormir sur le canapé si ça la dérangeait. Il n’était pas très confortable mais qu’importe. Finalement, il fut décider qu’on dorme ensemble. De toute façon, il ne pouvait rien arriver de pire, si ? La jeune femme se colla à moi et je passai tout naturellement mon bras autour d’elle. C’est là qu’elle prit la parole. Voilà qui était dit, il fallait s’en tenir à ce que nous étions… C’est ça qu’on appelle se faire friendzonner, non ? En tout cas c’était mon sentiment ! Je ne m’attendais pas à ce que nous soyons plus que ça se soir, mais, là, avec ces mots, j’avais l’impression, d’avoir été pris, utilisé puis jeter comme un mouchoir. C’était blessant, même si je savais à quoi m’attendre dès le début. Et puis, ces propos étaient totalement incohérents avec ses gestes. « Hum… je vais aller dormir sur le canapé. Je pense que c’est mieux. » dis-je simplement. Et sans lui laisser l’occasion de s’expliquer, je me dirigeai dans le salon où je passai la nuit.

Je fus le premier réveiller et pour cause, je travaillais. Je me préparai tranquillement et laissai un simple mot sur la table de la cuisine. « Je bosse, laissez les clés dans la boite aux lettres quand vous partez. Fouillez les placards pour le petit-déjeuner. Bises, Tim. » .

( Pando )