april & ugo

pourquoi c'est toujours moi?

April et moi c'est quand même du grand n'importe quoi. On venait de s'engueuler comme des malades à propos de la panne et de la route en elle-même. je lui en voulais d'avoir été collée à son téléphone et de me vautrer de reproches maintenant sans bouger le petit doigt. elle avait ce don pour m'énerver hyper facilement, c'était dingue. Et c'est en regardant le plafond de ma voiture, maintenant qu'on s'était résigné à attendre le lendemain dans la voiture, que je lui avais filé un pull, que j'avais fais une remarque sur son merci mâché, qu'elle l'avait hurlé... bref. On avait atteint l'ascension et là je faisais le vide, regard vers mon capot.

Elle avait mis son téléphone dans son sac et même si je le pensais, j'allais pas lui dire que j'aimais le geste. C'est vrai quoi, il l'avait pas lâché de toute la route, c'était hyper énervant pour le conducteur. Enfin... je finissais par rompre le silence en parlant de mon appréhension pour la route. Je savais que j'étais pas du genre locace alors faire toute la route, longue soit-elle avec April, ça m'avait un peu inquiété. Et puis vu comment ça finissait, y'avait eu de quoi. Elle me répondait qu'elle avait été collée à son téléphone avec cette pensée là aussi. Elle s'était enfermée dans sa carapace de peur de ce qui pourrait se passer à l'extérieur : une grosse dispute qui forcément au final, avait eu lieu. Je sentais son regard vers moi alors je tournais la tête vers elle aussi. je la regardais un petit moment avant de sourire. Je laissais encore un silence. Ce sourire était naturel. Pas mesquin, rien. La situation me faisait sourire, la façon dont la tension était retombée tout à coup comme si de rien était. Comme souvent avec nous, même tout le temps. D'une voix amusée, j'ajoutais après mon sourire : très sincèrement April, je pense que tu seras d'accord avec ça : on trouvera toujours une bonne raison de se disputer tous les deux. lui fis-je alors avant de me mettre à rire doucement. On était risible, carrément risible tous les deux. on sait comment ça va se passer et on tombe les deux pieds dedans... pour après si quelqu'un nous voyait il imaginerait jamais qu'on vient de se traiter de tous les noms... lui fis-je. C'est vrai, là on se regardait, dans une voiture, détendus... N'importe quoi. je préfère quand même avoir ton attention lui fis-je alors en la regardant dans les détails, intensément. ça va le boulot, sinon? ah ce fameux boulot qui nous avais fait nous rencontrer... et nous haïr la première fois. J'engageais la conversation comme je pouvais, profitant de la tension un peu moins palpable. Enfin, fallait vite profiter parce que ça pouvait dégénérer à tous moments. Enfin elle avait fait un pas vers moi en laissant son téléphone alors j'en faisais un vers elle. Je gardais une voix calme, limite douce pour moi.

@April Wilson

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pourquoi c'est toujours moi?

La tension était vite retombée entre les deux jeunes personnes dans la voiture et ceci était une drôle de situation. A les voir comme cela, assis tous les deux dans cette même voiture, à se regarder dans les yeux en discutant comme des gens civilisés, personne n’aurait parié qu’il y a quelques secondes, ils étaient en train d’en s'arracher les yeux et de crier comme des sauvages. C’était bizarre, on pouvait bien l’avouer, mais c’était eux, leur parfaite définition.

Ugo s’était retournée vers la brunette avec un petit sourire naturel, ce qui surprit la jeune femme. Sa remarque la fit d’ailleurs rire et elle hocha aussitôt la tête pour l’approuver. Oh oui ! Je crois même que les engueulades c'est un peu notre signature, ça complète notre duo on va dire. Ugo rigola et April s’y met à son tour. Faut croire que la situation entière était comique. Tu as raison, on ne peut pas s’empêcher de recommencer, à se demander pourquoi. La jeune femme bougea un peu mais resta dans sa position pour qu’elle puisse regarde le beau blond, être allongé dans une voiture n’était quand même pas le grand luxe, mais là ils n’avaient pas beaucoup d’autres choix. Par contre, la petite remarque du jeune homme la fit sourire, elle ne s’attendait pas à cela le connaissant mais comme quoi, tout le monde pouvait changer. On reste ici jusqu’à demain alors tu as mon attention toute la nuit.

Après la pluie le beau temps, un beau proverbe qui les définis. April était contente qu’il s’intéresse vraiment à elle et demande auprès de son boulot même si c’était une question banale. Pour elle, ce n’était pas si anodin que ça car Ugo n’était pas le genre à s’intéresser à quiconque. Oui et non. J’adore mon boulot mais dernièrement j’ai eu quelques soucis perso avec mon associée Sky et je t’avoue que l’idée de finir cette association et ouvrir mon propre studio me trotte énormément dans la tête. Mais je ne sais pas trop ce qu’il faut que je fasse...et toi sinon ? Tu es toujours aussi doué ? C’était bien évidemment pour rire qu’elle lui disait cela, elle savait qu’il était le meilleur et que son boulot était toute sa vie. A les voir tous les deux comme ça, qui aurait cru qu’ils étaient censés se rendre à un boulot commun ? Mais pourtant, April se disait que c’était peut être une bonne chose cette panne, au moins ça leur permet de se retrouver vraiment et de discuter comme des gens normaux.

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pourquoi c'est toujours moi?

On ne peut jamais prévoir ce qu'il se passera, entre April et moi. Il y a deux secondes nous étions en train de nous prendre le chou à propos de cette panne, du fait qu'elle ne lâchait pas son téléphone et de mon mauvais caractère, et maintenant on se retrouvait allongés dans la voiture à se regarder dans le blanc des yeux et à raconter nos mésaventures.

Ce n'était pas tellement mon style d'être comme ça, à rire, à sourire et à analyser une relation à haute voix. Je m'étais toujours dis que notre relation était dingue. On se prenait systématiquement le chou pour après finir littéralement à poil. C'était nous, et elle le confirmait. On avait l'habitude, certes, mais c'était toujours surprenant. Il y a quelques minutes je l'aurais abandonné sur le bas côté de la route et là je riais avec elle. et on le sait en plus! Mais on tombe toujours dans le panneau. on est intraitable. lui fis-je alors en riant avec elle, dans la voiture. On aurait pu avoir de meilleures conditions, c'est vrai. Une voiture en panne en plein milieu de la nuit, c'était pas hyper sensass. N'empêche que finalement, ça nous permettait de nous obliger à nous parler correctement, en adultes. Alors après qu'elle m'ait dit que je l'avais pour toute la nuit et que je lui avais souris, je lui demandais des nouvelles de son boulot. Alors oui, certains diront "question basique", mais venant de moi c'était quand même assez fou. Je ne suis pas du genre à m'intéresser à qui que ce soit à par à moi-même et à mon job. Le reste, ce n'était que futilité à mes yeux. Mais le boulot d'April je le connaissais bien, on se retrouvait la plupart du temps dans ce cadre-là. Je l'écoutais attentivement quant à sa réponse. bah fais le. tu as peur de quoi? lui dis-je alors sans retenue. C'est vrai, je suis la personne bien placée pour dire que seul on s'en sort mieux. Aujourd'hui, dans mon cabinet, tout le monde travaille pour moi. Je suis solo, et je suis très bien. Personne pour me dire de faire comme si ou comme ça. tu es comme moi dans ton domaine. tu sais ce que tu fais. il n'y a aucune raison que tu te plantes. retiens bien ça parce que je te le dirais pas deux fois. lui fis-je avant de rire. Moi qui donne des compliments, c'est vraiment parce qu'il faisait nuit et qu'on serait là pendant plusieurs heures. Quand elle me retournait la question sur le boulot, je levais un sourcil genre "tu sais la réponse". tout va bien au cabinet. lui répondis-je alors. Bon, pour le développement sur ma vie personnelle, on reviendra. Mais déjà lui avoir demandé elle comment ça allait, c'était limite un exploit.

Tout à coup, je me redressais. Un pull c'était bien mais je sentais que les minutes passantes, la température chuterait. On avait déjà une panne alors je n'allais pas ajouter la batterie pour le chauffage en plus de ça. Je laissais un peu mais il faudrait que je l'éteigne dans pas longtemps. Alors je relevais mon siège et je me faufilais à l'arrière en passant par l'intérieur. Non sans rire de l'attitude débile que je devais avoir là, à escalader ma voiture en costume. J'atteignais l'arrière et je baissais les sièges en organisant nos sacs dans le coffre. J'improvisais un truc un peu plus sympa que les sièges avants. à ton tour fis-je en lui tendant la main alors que tout était prêt. Pas question de passer par l'extérieur et de se re-geler les nouilles. Je profitais de la tension qui redescendait pour lui offrir un petit cocoon. Une fois qu'elle était à l'arrière avec moi, je me mettais derrière elle pour la prendre dans mes bras en cuillère, simplement pour partager notre température corporelle. C'est pas comme si je l'avais déjà eu nue contre moi, je ne voyais pas trop le problème à ça. Encore heureux que c'était avec elle, d'ailleurs, et pas avec une "inconnue". on est prêt pour des nuits à la belle étoile à Miami, maintenant. On était déjà plus loin et la température n'était pas la même la nuit. A Miami, on pouvait rester longtemps en petite tenue quand il ne faisait plus jour. je ne savais pas que tu étais amie avec lui. je soufflais à présent dans son oreille, elle était près de moi je ne voulais pas la rendre sourde. je parlais de la personne qu'on allait aider, le but de ce voyage. On en avait même pas parlé, au final, alors que c'était le sujet principal. On s'était contenté de se dire "on ira ensemble" et rien d'autre. On était encore une fois bien incorrigibles. et je t'aiderai, avec ce studio. que tu sois en sécurité peu importe la situation. du coup, je ne serai plus contre toi dans quelconques affaires, par contre. peut-être était-ce un peu tristement que j'ajoutais ça, mais si elle avait besoin d'aide quelque part je voulais être la personne qui serait là pour elle, alors, je devais faire quelques concessions.

@April Wilson

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pourquoi c'est toujours moi?

Ugo avait raison, leur situation avait tendance à se recommencer à chaque fois qu’ils se voyaient. Comme si leur rencontre était comme une boucle de temps. Il y avait toujours ses hauts et bas, et le fait de réaliser tout cela, les faisaient bien rire. Maintenant, ils avaient laissé ses troubles de côtés et étaient en train de discuter calmement et avec raison. On pouvait enfin dire qu’ils se comportaient tels de vrais adultes. Ugo, à la grande surprise de la brunette, demanda des nouvelles du travail d’April. Cette dernière cacha tout de même sa surprise de peur qu’il se braque d’un seul coup et répondit calmement. Son travail était d’ailleurs un sujet qui la préoccupait en ce moment. Après ce qui c’était passé avec Sky et Justin, April s’était comportée en adulte et avait tout de même continuer son association avec Sky, mais dernièrement, l’idée d’être indépendante lui plaisait bien. Elle avait envie d’être tranquille, elle voulait gérer son boulot comme ça lui plaisait et elle aimait bien ne pas avoir d’altercation avec quiconque. Tout ceci, elle l’avait expliqué au jeune blond et d’ailleurs sa réponse la fit sourire. Je n’ai peur de personne tu me connais, mais c’est juste qu’on travaille ensemble depuis très longtemps et j’ai besoin de temps pour réfléchir et me demander si c’est vraiment la bonne solution. Elle ne savait pas trop si c’était assez clair ce qu’elle disait, mais à vrai dire, cette histoire entière n’était plus claire dans son cerveau. Elle avait besoin d’être conseillée et Ugo était de bon conseil. Ce dernier la complimenta même et ça faisait bien plaisir à la brunette, c’était sûrement la première fois qu’il lui disait cela aussi sincèrement. Ne t’inquiète pas je ne pourrai jamais oublier que le jour où nous sommes tombés en panne en plein milieu de nulle part, tu m’as fait un vrai compliment. C’est vrai quoi, ce n’était pas habituel du tout. Et comme il le disait bien, elle savait qu’il ne le redirait plus, même si elle aurait bien aimé entendre d’autres compliments de sa part. Comme quoi on ne pouvait pas tout avoir d’un seul coup. A son tour, April retourna la question mais d’une façon taquine, car elle savait bien que le jeune homme était bien doué et sérieux dans ce qu’il entretenait. Mais pourtant, elle aurait aimé qu’il lui dise autre chose, qu’il lui raconte une anecdote d’un de ses procès mais rien, elle eut une simple réponse claire et net. April hocha la tête, autant ne pas essayer d’autres questions de ce genre alors.

Plus tard, la température commençait doucement à baisser et il faisait de plus en plus froid dans la voiture. Ugo se leva alors, quitta son siège et essaya de rejoindre les sièges de derrière. April le regarda faire avant de lâcher un petit rire, elle s’était pourtant retenue de ne pas s’esclaffer mais le voir escalader les sièges de cette façon était bien drôle. Tu es tellement sexy dans cette position ! Ugo répondit avec une petite remarque avant de l’aider à son tour pour le rejoindre. Celle-ci prit alors sa main et s’allongea à ses côtés. C’était quand même beaucoup mieux que de dormir assis sur les sièges avant. April était très touchée par cette attention et était contente de retrouver ce corps contre elle, ce corps qu’elle connaissait plutôt bien d’ailleurs. Moi, en tout cas, je suis prête à tout après cette soirée dingue. La jeune brune sourit avant de prendre ses mains, qu’il avait mises autour de sa taille, dans les siennes. Il lui demanda ensuite concernant leur ami commun. Tu parles de Dave ? Oui on se connaît depuis bien longtemps maintenant, on a travaillé ensemble et on s’entraide lorsqu’il le faut; c’est pour ça que je n’ai pas hésité une seule seconde pour lui venir en aide. Et toi ? Tu le connais comment ? Elle était intéressée par savoir, après tout elle ne connaissait pas grand chose sur cet homme mystérieux, et pourtant, ils étaient venus ensemble dans une même voiture, sans rien connaître et sans trop poser de question. Mais cet homme l’impressionnerai toujours, ce qu’il venait de dire maintenant la surprit énormément. Elle se demandait si elle avait bien entendu ou pas du tout. Instinctivement, elle se retourna vers lui et le regarda dans les yeux avec un sourire tendre. Elle passa également ses bras autour de son cou avant de le répondre. C'est vrai ? Tu ferais vraiment ça pour moi ? Dans ce cas, si on est pas l’un contre l’autre, on pourra toujours travailler ensemble. Peut être que cette fois-ci on s’engueulera moins. Elle sourit et le regarda, il était bien beau lorsqu’il ne lui gueulait pas dessus et cette proximité lui donnait énormément envie de l’embrasser.

april & ugo

pourquoi c'est toujours moi?

Cette soirée tournait à quelque chose de totalement inattendu. Qui aurait pu croire que nous aurions pu avoir une conversation comme celle-ci, carrément saine et dépourvue de tout profit ou arrière pensée quelconque. Je lui demandais pour son boulot. Cela faisait longtemps qu'on ne s'était pas croisé grâce à ce dernier, c'était comme ça qu'habituellement indirectement je savais comment elle se portait au travail. Là, j'avais un trou noir dans le sujet et pour une fois, c'est à elle que je demandais.

Je savais que ça la surprenait, quelque part, que je m'intéresse à elle. Je suis connu pour être le type qui ne pense qu'à lui, qui ne pose pas de questions, qui reste autour de son nombril. Et pourtant, j'aimais savoir comment elle allait. Ce qui se passait dans sa vie. Qu'elle me le dise en hurlant ou pas, ou que je le sache autrement. Mais là, nous étions tout à fait calme et nous parlions assez naturellement. et... il s'est passé quoi pour que tu finisses par se poser cette question? elle va faire une syncope avec mes questions. Je venais de lui dire que c'était mieux de bosser seul ou en tout cas à son compte et j'en étais toujours convaincu enfin, j'étais curieux de savoir ce qui l'avait fait s'en rendre compte. On ne peut compter que sur soi-même. Je savais qu'elle avait été surprise par ma question et surtout par mon récent compliment car elle m'en parlait encore. Elle me disait qu'elle se souviendrait de cette soirée et surtout de ce compliment. Je riais légèrement. tu m'étonnes. j'espère que tu as profité parce que ça arrivera pas d'ici peu. lui fis-je alors pour l'embêter avant de rire de plus belle en voyant sa tête. C'était fou comme les gens me connaissaient peu, finalement. Et tant mieux. Je réussissais ce que je voulais faire, me cacher derrière mon costume et ma carrière qui était toute ma vie. Je faisais peu confiance aux gens pour m'ouvrir vraiment à eux. Au moins, j'installais un climat de respect absolu autour de moi. N'empêche que là, tout de suite, à cet instant précis, je n'avais plus tellement envie qu'April me voit du même oeil que les autres.

Je commençais à remarquer la température baissante et je réfléchissais à une solution pour ne pas qu'April congèle sur place, outre mon pull sur elle. Alors je me mettais à me faufiler à l'arrière sans ouvrir la portière (éviter de faire entrer le froid) et elle fit une remarque là dessus. Je riais en me tordant pour m'y mettre, ce qui rendait la tâche encore moins évidente. roh taie toi fis-je pour la taquiner avant de l'aider à son tour à venir me rejoindre. Allongés à l'arrière, on serait sans doute mieux. Elle m'attrapait la main pour venir contre moi alors que je faisais une remarque sur les nuits à la belle étoile. Elle me disait être prête à tout après cette soirée. Je fis une moue genre mmmh peut être pas à tout avant de sourire. Puis je lui parlais de notre ami/collègue en comment, Dave. On devait y aller et on ne savait même pas pourquoi il nous avait appelé tous les deux. Non, on avait été bien trop occupés à se chamailler. Elle m'expliquait qu'ils avaient déjà bossés ensemble et qu'elle hésiterai pas à l'aider. Puis elle me retournait la question. Quand je vivais à New York j'ai eu l'occasion de le représenter. Et comme je fais mon boulot comme personne, il ne voulait voir personne d'autre que moi cette fois-ci. bon, fallait bien que je me lance dans fleurs à un moment donné. Je reste moi-même. D'ailleurs, en parlant de boulot et entraide, me vint une idée. Je repensais à son envie de se lancer dans son propre studio et je lui proposais alors tout à coup de l'aider avec la le côté juridique de son entreprise. Je ferais en sorte qu'il ne puisse rien lui arriver. Je glissais au passage que du coup, on ne pourrait plus être l'un contre l'autre. Elle se retournait alors. Encore une fois, je la surprenais, apparemment, vu son petit sourire. Elle passait ses bras autour de mon cou avant de me demander confirmation et elle ajoutait que peut-être on s'engueulerait moins. bien sûr que je le ferais. mais je suis pas persuadé qu'on ne trouvera pas de sujet pour lever la voix, par contre. fis-je en plissant les yeux, pleins de réflexions, avant de sourire doucement. je ne peux pas te le garantir. par contre il y a autre chose qu'on sera sûrement amené à faire de temps à autre. lui soufflais-je alors en lui souriant doucement en retour et en m'approchant doucement d'elle pour poser mes lèvres contre les siennes. La proximité était trop dure pour ne pas céder à la tentation. Nos corps s'appelaient mutuellement, je le sentais. Je la serrais un peu plus contre moi sans lâcher ses lèvres. Je passais mes mains pour les mettre exactement au même endroit mais sous son haut, histoire de toucher sa peau avec la mienne.

@April Wilson