I'm Back darling

se quitter pour mieux se retrouver

☾☾ J’avais décidé de rentrer une semaine plus tôt de mon stage en France. J’avais assez accumulé de jours de congés au cours de ces trois mois pour pouvoir anticiper mon retour de quelques jours. Je devais dire que cela me faisait du bien de retrouver Miami. Mon expérience à la française avait été totalement géniale mais la maison me manquait. Enfin … maison … mon appartement n’était plus le mien. En partant j’avais laissé toutes mes affaires dans la nouvelle maison de William, notre maison devrais-je dire. Comme je n’avais pas prédis de rentrer plus tôt et de faire la surprise à mon petit-ami, je n’avais pas pris les clés de ce nouveau chez nous. J’avais donc dû trouver une solution pour récupérer les clés à mon arrivée aux Etats-Unis. J’avais demandé un coup de main à Nathaniel et Alexie. C’était adorable de leur part d’être même venus me chercher à l’aéroport pour m’amener jusqu’à cette nouvelle maison. Je fus un peu troublée de tourner la clé dans cette nouvelle serrure et de pénétrer dans ce lieu qui m’était quasi-inconnu. Lorsque nous avions visités la maison, j’étais vraiment tombé sous son charme. Elle était lumineuse, spacieuse et l’agencement des pièces étaient parfaites. Je posai mes valises dans l’entrée qui avait été légèrement décoré, sans aucun doute par les bons soins de mon petit-ami. La maison était silencieuse. J’étais presque gênée de rentrer ici toute seule. J’avais l’impression de commettre une effraction, mais j’étais aussi curieuse de savoir à quoi ressemblait la maison. William m’avait envoyé des photos mais c’était difficile de se projeter sur un écran. Je fis le tour des pièces, ouvrant les tiroirs et les placards de temps à autre. Tout était ordonné, rangé et pensé de manière à ce que ce soit fonctionnel. Il avait bien travaillé à faire de cette maison un petit nid douillet. Il avait même mis ici et là quelques-unes de mes affaires, faisant de cet espace le sien comme le mien. Il y avait plusieurs chambres, mais une avait été aménagé beaucoup plus à notre image. C’était la chambre avec la plus belle douche, une douche spacieuse, avec du carrelage à tomber par terre. Également, dans un coin, des cartons encore fermés par le scotch attendait qu’on les déballe. C’était les miens. Je m’en occuperais plus tard, pour l’instant j’avais seulement envie de m’allonger sur le lit et de me reposer avant que le propriétaire des lieux ne rentre …
 
Lorsque je me réveillai une tête toute souriante était penchée au-dessus de moi.  Mon visage s’illumina sans doute en le voyant, tellement j’étais contente de le revoir. Je me redressai très vite et sauta au cou de William pour l’embrasser. « T’es là ! » m’exclamai-je toute excitée. « J’ai réussi à rentrer plus tôt. Je t’ai rien dit parce que je voulais te faire la surprise. J’ai demandé à Nate de récupérer les clés. » Je me blottis contre mon amoureux pour chercher à avoir un autre câlin. Ses bras me manquaient tellement à Paris. J’arrivais pas tellement à réaliser encore que j’étais de retour pour de bon. Il y a de cela encore quelques heures j’étais encore sur un autre continent à dresser des assiettes dans un chic restaurant. Et là maintenant, j’étais chez nous, notre nouveau chez nous. « Je me suis permise de visiter. T’as bien agencé la maison, c’est vraiment bien ! J’ai vu que tu avais même rangé mes habits dans la penderie. Tu sais que j’aurais pu le faire ça. » Je souris un peu amusée. Au moins il m’avait laissé les cartons que je lui avais demandé de ne pas ranger. Dedans il y avait des affaires plus personnelles que j’avais envie de ranger moi-même, un petit jardin secret à planquer dans un fond de tiroir ou en dessous d’une pile de jeans. « Est-ce que je peux me permettre de demander au propriétaire des lieux de me faire un café ? Si tu vas me perdre … » Je me levai du lit et suivis le jeune homme jusque dans la cuisine. C’était bien agréable de marcher pied-nu sur ce petit parquet flottant. Je pris place sur un tabouret du bar de la cuisine avant que mes jambes ne flanchent sous le poids de mon corps sur le sol. Je le regardai me faire un café et me le tendre. Avec avidité je me jetai dessus pour prendre ma dose de caféine nécessaire à mon éveil. « Alors … Comment s’est de vivre dans cette nouvelle maison ? Bon elle est plus si nouvelle que ça pour toi … Mais tu t’y sens bien ? » lui demandai-je. Je pense que j’allais avoir un peu de mal à m’y faire de vivre ici. C’était nouveau et tout ce qui était nouveau pour moi, me fichait un peu la frousse. Mais j’étais avec William et quand j’étais avec lui je savais que les choses se passaient bien.
 

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☾☾ C’était la folie à l’hôpital depuis quelques temps. Un virus faisait des ravages et je devais faire continuellement des heures supplémentaires pour aider le personnel médical aux urgences. Au final, ce n’était pas trop un problème pour moi puisque ça me permettait de me changer les idées et ça occupait mon temps. Kathelyn arrivait dans quelques jours et les heures supplémentaires que je faisais allaient me permettre de pouvoir prendre congé et rester avec elle lorsqu’elle allait revenir en ville. On avait un déménagement à terminer puisque bien que nous avons la maison et que j’avais tenté de l’accomoder du mieux que je le pouvais, je voulais bien l’aider à vider ses boites et m’assurer que tout se passe bien aussi pour elle. D’autant plus qu’il y avait une salle dans la maison, dédié spécialement pour elle, pour qu’elle en fasse ce que bon lui semble et si elle avait besoin d’aide pour l'aménager, ça me ferait bien plaisir de lui venir en aide avec mes grands talents manuels  Cette journée là, ma journée à l’hôpital avait commencé à 6h du matin et ce n’est qu’à 18h que j’arrivai finalement chez moi, bien exténué par tout le boulot que j’avais fait. C’était motivant, inspirant de venir en aide aux gens dans le besoin mais parfois, travailler avec le public, ça avait son lot de difficulté, fallait pas s’en cacher. Travailler dans les hôpitaux, c’était loin des tout beau et tout rose, c’était vivre dans la maladie, les complications, la douleur… ça pesait sur le moral, même si on tentait de faire tout en notre pouvoir pour ne pas amener cette pesanteur là dans notre vie personnelle. C’est en soupirant que j’arrivai chez moi, laissant mes clés tomber sur la petite table à l’entrée ainsi que mon sac au sol. Je passai à la cuisine, ouvrant d’abord le frigo avant de me dire que j’allais me changer d’abord et avant tout. Je montai donc à l’étage d’un pas nonchalant, regardant au passage mon téléphone, aucun message de Kathelyn, ce qui était surprenant. J’avais toujours un petit mot de cette dernière…

Là fut bien une incroyable surprise lorsque je pénétrai dans ma chambre pour y trouver ma douce moitié, confortablement étendu sur le lit, les deux yeux fermées en train de faire une petite sieste comme si rien n’était. Mon coeur avait fait un bond énorme. Je pouvais pas croire qu’elle était là? Elle ne me l’avait pas dit!!!! J’aurais pu la laisser dormir mais c’était impossible, je voulais lui parler, je voulais des explications et je voulais juste profiter de son retour immédiatement. Je m’étais donc approché doucement d’elle, en espérant ne pas trop la faire sursauter. Ses yeux s’ouvrirent alors, laissant apparaître immédiatement sur son visage, un sourire qui je partageais déjà. « TOI T’ES LÀ! » lâchais-je en riant. Elle disait ça comme si c’était moi qui faisait la plus grande surprise entre les deux. Évidemment, on se serra, s’embrassa.. c’était un vrai moment de bonheur. « Comment est-ce que t’es arrivé jusqu’ici ? Tu devais arriver dans quelques jours… je suis trop heureux là!!!!! » Elle me fit comprendre son plan avec mon meilleur ami. Les petits cachotiers!!! « Eh bien la surprise est bien réussie! » J’enroulai mes bras autour de son corps que j’aimais tant, respirant son parfum qui m’avait tant manqué. Elle s’était permis de visiter un peu, ayant même remarqué que j’avais commencé à ranger un peu ses choses dans la penderie. « Je voulais que tu te sentes un peu chez toi en arrivant ici. » Parce que c’était bien le cas, on avait choisi cette maison tous les deux ensembles et à son retour, les plans étaient qu’elle vienne vivre ici avec moi, d’où la présence de toutes ses boites encore bien fermées. « Tu peux lui demander ce que tu veux! Viens! » Je lui fis un clin d’oeil avant de lui tendre ma main pour l’aider à se relever du lit.

On descendit jusqu’à la cuisine, je ne pouvais m’arrêter de sourire comme un con. Kathelyn était avec moi et elle n’allait plus repartir, on allait donc pouvoir commencer à vivre notre vie commune ensemble. C’était la première fois que j’allais vivre avec une petite-amie mais je me sens bien prêt, j’espérais que c’était son cas également. Une fois le café prêt - et j’avais prit la peine de m’en faire un également, avec la journée de dingue que j’avais eu - je m’installai de l’autre côté du comptoir de la cuisine alors que ma belle, était installé sur un petit tabouret de l’autre côté. « Je m’y sens bien, je l’adore, on est super bien situé et tu devrais voir à quel point le lever du soleil est magnifique de la chambre! Mais je suis certain que j’y serai encore mieux maintenant que t’es là! Il ne manquait que toi! » Je me penchai par-dessus le comptoir pour venir déposer un baiser sur ses lèvres. « Et toi, elle te plait encore autant?  » J’apportai mon café à mes lèvres tout en regardant Kath, j’avais du mal à croire qu’elle était belle et bien là!  « J’ai accumulé des journées de vacances que je vais prendre dans les prochains jours pour t’aider à t’installer et tout. Tu dois être fatiguée du voyagement donc on peut faire ça tranquillement aussi… et en profiter aussi pour se retrouver convenablement… Il se pourrait que Willy a beaucoup d’affection à rattraper... » lâchais-je à la blague, bien que c’était pas tout à fait faux....

 

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☾☾ Mon retour surprise eut l’effet escompté sur mon petit-ami. Je ne doutais pas que cela lui ferait plaisir de me revoir un peu plus tôt à Miami. En tout cas, de mon côté, moi j’étais super contente de rentrer, surtout que ce retour annonçait aussi un nouveau commencement pour notre couple. Ça me faisait bizarre de me retrouver dans cette nouvelle maison et de me dire que j’allais habiter sous le même toit que mon petit-ami, c’était à la fois excitant et angoissant. Autour d’un café je questionna William pour savoir comment il se sentait ici. Il semblait heureux de la maison mais plus encore que je vienne l’y rejoindre maintenant. « Elle est encore plus chouette que dans mes souvenirs ! Je pense qu’on va être bien ici. » Je souris à mon amoureux. J’avais eu le temps de penser à comment allait être notre vie dans cette maison, ensemble sous ce même toit. Trois mois à me demande si mes habitudes n’allaient pas l’ennuyer. Si j’allais pas être trop énervante avec mes petits défauts quotidiens. Mais finalement je m’étais rendu compte que je pouvais imaginer tous les scénarios possibles dans ma tête, aucun ne reflèterait certainement ce que nous allions vivre. William me dit qu’il avait quelques jours de congés à prendre et qu’il en profiterait pour m’aider à déballer les cartons qui trainaient ici et là. Il ajouta également qu’il avait aussi sans doute de l’affection à rattraper. Je ne pu m’empêcher de rire. « Il se pourrait bien que je partage ce sentiment là aussi … » Avec un sourire au coin de mes lèvres je bu une gorgée de mon café. Il m’avait manqué. Sa présence quotidienne dans ma vie avait été difficile au début, puis je m’étais habituée avant de ressentir de nouveau du manque. Même avec la tête bien occupée, je ne pouvais m’empêcher de penser à lui chaque jour. « Il me tardait de rentrer, le soleil de Miami me manquait trop. » Je le regardai avec un petit air amusé et cela me fit sourire encore plus quand je le fis légèrement froncer les sourcils. « Bon et peut-être que tu me manquais aussi un peu … ou beaucoup … » Je me levai de ma chaise et m’approcha de William. Dans son dos, j’enroulai mes bras autour de lui et lui déposai quelques baisers dans le cou. « Ou peut-être même énormément. » Je me redressai, rompant mon étreinte et m’appuya contre le comptoir de la cuisine juste à ses côtés. Mes yeux se perdirent sur les différents éléments présents dans la cuisine. J’avais difficilement du mal à me rendre compte que j’étais rentré pour de bon. Que mon stage à Paris était terminé et que j’allais devoir reprendre le cours de ma vie ici. « Il me reste trois mois de cours à faire avant d’essayer de décrocher ma certification. J’ai un peu de sous de côté mais je vais essayer de me trouver un job quand même pour t’aider dans les frais. Et ne proteste pas ça me tiens à cœur. » ajoutai-je précipitamment en le voyant ouvrir la bouche pour sans doute me dire de ne pas m’inquiéter. « Je tiens à payer ma part parce que je trouve ça normal et tu me feras pas changer d’avis. » C’était important pour moi. Cela me rendait fière de moi de pouvoir assumer moi aussi une partie de notre vie de couple. Je ne voulais pas être dépendante de William même si à présent on vivait ensemble. Je tenais à cette indépendance que j’avais. Trop longtemps je m’étais retrouvée à devoir dépendre d’un homme et je voulais pouvoir me prouver à moi-même que je pouvais aussi dépendre de moi-même. J’attrapai ma tasse de café pour boire une autre gorgée de ma boisson plus si chaude que ça maintenant. « Une fois qu’on aura aménager la maison, ce sera quoi le prochain projet ? On adopte un chien ? » proposai-je à la blague. Depuis un certain temps maintenant, on avançait ensemble avec des projets dans la tête. Je trouvais même ça plutôt bien. J’avais vraiment l’impression de construire quelque chose de sérieux avec William. Pas que je n’en penserais le contraire sans cela, mais je trouvais que ça nous rendait plus solide.

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☾☾ Kathou était de retour à la maison!!!!!!!!!!!!!!! J’étais un petit Willy bien content parce que en plus de ça, elle avait décidé de me faire une surprise en arrivant quelques jours d’avance. Je ne pensais pas du tout la voir en revenant de travailler, je pensais tomber dans ma petite solitude habituelle mais là non! Je l’avais dans mes bras à la serrer et profiter de nos retrouvailles. Du moins, le petit moment passa bien rapidement parce qu’une urgence caféine se fit sentir. J’aimais bien qu’elle me dise qu’elle aimait notre maison, parce que c’était dorénavant autant la sienne que la mienne. « J’ai essayé de la décorer comme je le pouvais mais je dirais pas non à quelques uns de tes conseils! » J’étais pas un pro en la matière mais j’étais tout de même assez fier de ce que j’avais pu faire. Ça n’avait rien d’extraordinaire, j’étais loin d’être un décorateur intérieur mais tout de même, c’était agréable d’y être, mais encore plus maintenant qu’elle était là. Je lui fis d’ailleurs signe que j’allais prendre les prochains jours de congé pour pouvoir l’aider dans son déménagement. On avait du pain sur la planche et j’avais justement, fait exprès pour faire du temps supplémentaire dans le but de pouvoir prendre ces journées pour venir en aide à ma très chère copine, d’autant plus que je voulais qu’on se garde du temps pour partager un peu - beaucoup - d’affection Madame était d’accord. « Je suis bien heureux que nous soyons sur la même longueur d’onde alors! » déclarais-je, accompagné d’un petit clin d’oeil complice.

On profitait de notre petit breuvage chaud tout en discutant, Kathelyn déclara que la ville lui avait manqué et moi, je jouai faussement les gros jaloux en espérant que ça soit de moi, qu’elle s’était le plus ennuyé. « Miami han? Je note! » Je fis une petite moue boudeuse avant de le voir se lever tout en déclarant ce que je voulais finalement entendre. Je me mit à sourire à pleine dent alors que ses bras s’enroulaient autour de moi. « Énormément même moi, je dis! » Elle répéta alors la même chose que moi, elle pouvait bien se dire que c’était parfaitement réciproque pour moi aussi mais ça, elle le savait, par le nombre infini de message texte que je lui envoyais. Ça avait été plusieurs mois assez difficiles mais derrière nous maintenant, on allait de l’avant! Kath avait pas totalement terminé avec ses formations, à ce que je pouvais comprendre mais au moins, elle restait en ville pour la suite des choses. Elle voulait d’ailleurs se trouver un emploi pour m’aider à payer la maison. J’ouvris la bouche, comme pour protester mais elle me le fit boucler assez rapidement. Je levai les yeux dans les airs. « D’accord d’accord! Mais je tiens quand même à te dire que si tu veux te concentrer sur tes cours, que je ne vois pas d’inconvénient à ce que tu t’y plonge complètement, sans distraction comme un petit boulot chiant! J’ai de quoi assurer les frais seul… je veux pas que tu te sentes mal. » Mais si ça lui tenait à coeur comme elle le disait, je pouvais pas aller à l’encontre de ça. Peut-être que j’allais un peu mentir sur le montant des factures par contre Ça, elle était pas obligé de le savoir! « T’as déjà une petite idée d’où tu aimerais aller bosser? » Peut-être retourner au snack? Ou bien peut-être qu’elle voulait faire autre chose complètement hors de tout ce qui avait rapport à la cuisine.

Cette dernière me demanda ensuite la suite de nos projets, après être complètement installé dans notre maison, tous les deux, ça me fit rire quelque peu. « Je pense que le chien est la suite logique en effet! Ça va nous permettre aussi de voir si on est capable d’en prendre suffisamment soin pour être en mesure d’avoir des enfants après. » lâchais-je, dans un petit rire. C’était pas obligatoire non plus mais si elle voulait un chien, on pouvait très bien en avoir un. « Enfin, j’viens de réaliser qu’on en a jamais parlé, je sais même pas si tu veux des enfants!? » Nous n’étions clairement pas rendu là tous les deux mais quand même, je trouvais important de savoir où elle se situait par rapport à ça. C’était un gros engagement de vivre ensemble et je comptais bien qu’on continue à s’engager de toutes les manières possibles ensemble tous les deux. À cette pensée, je me déplaçai à ma droite pour la soulever dans mes bras et l’asseoir directement sur le comptoir. Je me permis d’embrasser sa joue puis le dessus de son épaule. « Je suis pas capable de rester loin, je vais probablement être un vrai pot de colle pour les prochains 24h à 48h, je t’avertis! »


 

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☾☾ J’allais devoir trouvée mes repères ici et je savais qu’il me faudrait un peu de temps d’adaptation. J’avais envie de m’impliquer dans notre nouvelle vie de couple. J’insista sur le faite que je voulais participer aux frais. Je savais très bien que William serait du genre à me dire que je pouvais le laisser s’occuper de tout ce qui touchait au financier mais il en était hors de question. Il me questionna sur l’idée que j’avais d’où je souhaitais travailler. Je secouais la tête négativement. « Je sais pas. J’avais pensé essayer de me trouver un job dans un restau, afin de continuer sur ma lancée. Je vais voir. » Puis je dérivai la conversation sur de nouveaux projet une fois notre installation faite. Même si ce n’était qu’une blague de ma part, Will semblait bien partant pour que nous prenions un chien.
 
Mon cœur bondit dans ma poitrine lorsque je l’entendis justifier son désir d’avoir un animal de compagnie. Je me raclai un peu la gorge alors qu’il me demandait précipitamment si je voulais des enfants. Est-ce que j’en voulais ? « Oui j’aimerais beaucoup. Deux ou trois je sais pas. » dis-je en haussant légèrement les épaules. Il se leva du tabouret de cuisine et me pris dans ses bras pour me soulever de quelques centimètres et m’assoir sur le comptoir. J’aimais quand il m’embrassait comme il le faisait en cet instant. Je fermai les yeux pour savourer cela alors qu’il me disait qu’il allait surement devenir un pot de colle. Je me mis à rire légèrement. « Mmmh… Ça me déplait pas. » Je posais mes lèvres sur les siennes pour lui voler in tendre baiser. J’étais curieuse de savoir ce qu’il pensait d’avoir des enfants. J’avais répondu à sa question mais lui ? Qu’en était-il pour lui ? Je passai une main dans ses cheveux. « Et toi ? Tu veux des enfants je suppose ? » Vu ce qu’il venait de dire ça me paraissait plus qu’évident que oui. « Tu te sens prêt à être père ? » Je le regardai. William avait eu une vie différente de la mienne. Il avait une situation, il venait d’acquérir une maison, il voulait un chien, je comprendrais qu’il songe à devenir papa, même à se sentir capable d’assumer une paternité. J’espérais juste qu’il me réponde sincèrement sans crainte de me mettre la pression. « Je pense que tu ferais un chouette papa. Tu es vraiment bien avec Liam à chaque fois, je trouve ça trop mignon. » Je lui souris en repensant aux quelques fois que je l’avais vu s’occuper de son filleul. C’était pas son fils certes, c’était pas la même chose, mais je trouvais qu’il s’en sortait plutôt pas mal avec le petit bout de ses meilleurs amis.
 
L’imaginer pouvoir être un jour le père de mes enfants ça me mettait la pression mais plus encore ça le rendait terriblement sexy et j’avais soudain envie de lui. Bon j’avais envie de lui depuis l’instant où j’avais franchi le pas de la porte et même bien avant ça, mais là c’était comme si ça m’excitait plus encore. J’avançai ma tête vers la sienne pour embrasser ses lèvres. Je le rapprochai de moi en le tirant doucement par sa chemise. « Et si on commençait par s’entrainer à faire des bébés, t’en dis quoi ? » Je lui souris malicieusement en le regardant dans les yeux. Il était clair que mon idée lui plaisait plutôt bien. L’avantage d’habiter ensemble c’est qu’on allait pouvoir faire l’amour quand on voulait, plus besoin d’attendre le moment de se voir chez l’un ou chez l’autre. J’enroulais mes jambes autour de sa taille. J’avais terriblement envie de mon petit-ami, trop envie pour attendre plus longtemps. Je me dévêtis de mon t-shirt que je laissais tomber sur le sol de la cuisine, à nos pieds. « Je veux faire l’amour et si ça te dérange pas, zappe les préliminaires. Tu m’as tellement manqué que j’ai juste besoin de te regarder pour être prête. » lui dis-je en soutenant son regard. Je vis que mes paroles l’avaient un peu surpris mais au moins le message était bien passé. Je collai à nouveau mes lèvres sur les siennes et on échangea un baiser passionné qui n’arrangea rien au désir brulant que je ressentais entre mes cuisses. Je lui retirai son t-shirt et puis très vite mon pantalon glissa en bas de mes jambes, me laissant juste en sous-vêtement sur le plan de travail. Je sentais les yeux de mon petit-ami me détailler sans aucune gêne. Je me sentais désirée, c’était si bon. « On devrait peut-être aller dans la chambre non ? » Il me semblait un peu inconfortable de faire l’amour dans la cuisine, mais j’avais aussi pas tellement envie de traverser le couloir pour rejoindre la chambre… Ça me paraissait si loin par rapport à mon petit appart.
 

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☾☾ De fils en aiguilles, notre conversation se dirigea vers le sujet des enfants que nous n’avions jamais réellement abordé tous les deux. Chose assez surprenante en deux ans de fréquentation. Maintenant, j’étais au moins heureux d’apprendre que nous étions tous les deux sur la même longueur d’onde concernant nos envies de bâtir une famille. « J’ai toujours voulu des enfants oui, un grande famille et tout! Et oui, je me sens prêt à devenir père. Je suis à une bonne place dans ma vie présentement pour en avoir mais je peux tout à fait comprendre que ce n’est pas tout à fait ton cas également! » Elle était toujours aux études, elle avait encore des projets avant de tomber enceinte et je pouvais me montrer patient. C’était avec elle que j’en voulais, je savais qu’elle et moi, c’était fait pour durer et pour la toute première fois dans ma vie, je voyais vraiment cette femme comme étant la mère de mes futurs enfants. Ce qu’elle me dit par la suite par rapport à ma relation avec mon neveux me fit sourire. « Je l’aime tellement ce petit. Je crois qu’il est pas mal aussi la cause de mon envie à en avoir un à moi aussi! » J’avais toujours voulu avoir des enfants oui, mais ma fibre paternel c’était surtout développé en prenant soin du garçon de mon meilleur-ami. Il était toujours souriant et du haut de ses 18 mois, déjà un vrai petit clown comme son père! Je voulais bien avoir mon mini-moi, moi aussi!

Assise sur le comptoir ainsi, facilitait beaucoup l’échange de baiser entre Kathelyn et moi. Je m’étais glissée entre ses jambes pour la serrer contre moi et sentir son petit corps que j’aimais tant contre le mien. Madame voulait donc commencer à s'entraîner à faire des bébés, sa petite demande me fit bien rire. « Je pense que c’est une proposition bien intéressante, oui! » Tout doucement, ses jambes s'enroulent autour de mon corps alors qu’on s’embrassait de plus en plus intensément. Nos vêtements quittèrent nos corps à tour de rôle, la voir en sous-vêtement ainsi me rendait bien coincé dans mon boxer. J’avais une envie incontrôlable d’elle et lorsqu’elle me balança qu’elle voulait qu’on se fasse l’amour dès maintenant, sans préliminaire, je déglutis. Elle était le genre de fille tellement douce et adorable mais quand il était question de sexe, elle était toujours tellement surprenante! Je n’ajoutai rien, je préférais agir en l’embrassant et la déshabillant de nouveau, Kath proposa de passer à la chambre et me réponse fut assez clair : « Non. »

Sans plus attendre, je lui retirai sa petite culotte pour la balancer plus loin. Sa demande venait de m’exciter comme jamais et je comptais bien lui donner exactement ce qu’elle voulait, ici, maintenant. Je descendis mon pantalon ainsi que mon boxer jusqu’à mes chevilles puis c’est en venant plaquer mes lèvres contre les siennes que j’attirai à moi afin qu’elle se retrouve sur le bord du comptoir dans le but de la pénétrer d’un coup. Un petit cri s’échappa de ses lèvres, ce qui m’arracha un petit sourire en coin avant de commencer à lui donner des coups de bassin de plus en plus rapidement. J’aggripai fortement ses fesses avec aucun intention de m’arrêter. C’était un vrai moment de bonheur et un vrai moment d’extase de l’entendre gémir comme elle le faisait. Elle mouillait à fond et son bassin répondait magnifiquement aux mouvements du mien. C’était excitant de la prendre ainsi dans notre nouvelle cuisine mais au final, excitant de partager un tel moment avec elle après tout ce temps séparés. Puis d’un coup, je me retirai d’elle, la laissant bien surprise. Je plaquai mes lèvres sur les siennes. « J’ai pas fini avec toi. » chuchotais-je en la soulevant alors pour la remettre sur pieds et la tourner dos à moi et la pencher vers l’avant sur le comptoir. J’en profitai pour claquer ma main contre ses fesses si bien rebondies et diriger mon sexe de nouveau en elle. Mes deux mains reposaient sur ses hanches pour continuer mes vas-et vient. Nos respirations se faisaient de plus en plus saccadées alors sur nos deux corps entraient si bien en contact. C’était rapide, c’était vraiment fort, tellement que si je savais pas qu’elle aimait ça ainsi, j’aurais probablement eu peur de lui faire mal mais à l’entendre gémir autant, ça ne m’encourageait qu’à continuer jusqu’à ce que ce tout complètement top, nous transporte tous les deux vers un orgasme des plus satisfaisants. Je m’arrêtai alors, le coeur qui voulait littéralement me sortir de la poitrine. J’enveloppai ma petite amie de mes bras pour lui déposer des baisers à la nuque. « Gosh, je pourrais faire ça toute la nuit tellement tu m’excites! Je t’aime! »

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☾☾ William voulait des enfants, il était prêt à assumer une paternité. Je pouvais comprendre cela même si je n’en étais pas du tout là pour l’instant. Il avait toujours été patient avec moi, dans n’importe quel domaine de notre couple et je savais qu’il ne me mettrait pas la pression. D’ailleurs, il me le fit bien savoir et je lui offris un sourire compatissant. Je sais pas trop pour quelle raison, mais parler d’enfants, d’avenir cela m’excitait légèrement et je le fis savoir à mon petit-ami qui s’empressa d’acquiescer. Un baiser suffit à m’enflammer plus intensément encore et rapidement nos vêtements jonchèrent le sol à nos pieds. Je ne voulais pas attendre pour faire l’amour, je ne voulais pas passer par les préliminaires. J’avais pas besoin de ça et j’espérais bien que ce soit la même chose pour mon partenaire. Celui-ci désapprouva mon idée de rejoindre la chambre pour pratiquer la conception d’un enfant. Je le regardai. « Non ? » Pour réponse, j’eu le droit de me retrouver complètement nu sur le plan de travail. Un sourire satisfait se glissa sur mes lèvres. Rester dans la cuisine pouvait être aussi une option intéressante. Je le regardai se dévêtir du restant de ses habits, me délectant à la vue de son corps si parfait.
 
Il s’approcha de moi pour m’embrasser sans retenue alors que je me sentis glisser au plus près de son corps. Et puis soudain il s’enfonça en moi. Agréablement surprise par son acte un cri de plaisir s’échappa d’entre mes lèvres. Mes mains s’agrippèrent au bord du plan de travail. J’appréciais la manière dont il me pénétrait. Le rythme de ses coups de bassins étaient justes parfaits. Ma respiration s’accéléra assez rapidement et mes gémissements de plaisir à chaque fois que je le sentais s’enfoncer toujours plus loin en moi trahissait clairement l’excitation que je ressentais. J’aimais faire l’amour William, il savait s’y prendre, il savait comment me donner un maximum de plaisir à chaque fois. Et puis soudain, il s’arrêta, me laissant sur un sentiment de frustration. « Mais pourquoi … » commençai-je sur un ton plaintif. Ses lèvres interrompirent mes paroles, mais je ne voulais pas d’un baiser, je voulais plus que ça. Je voulais arriver au plus haut de mon plaisir. Il me descendit du plan de travail en me disant qu’il n’en avait pas finis tandis qu’il me retournait dos à lui. Ses mains glissèrent sur moi pour me pencher en avant, sur le comptoir. Je le sentis me frapper la fesse ce qui me procura un sentiment d’excitation que je n’arrivais jamais à trop bien comprendre. Mais je savais que j’adorais ça. Je le sentis entrer de nouveau en moi. Je ne pouvais pas retenir mes gémissements de plaisir. La puissance de ses coups de reins prenait possession de moi et c’était vraiment une sensation exquise. Plus je prenais mon pied, moins j’avais l’impression que William se ménageait ce qui n’était vraiment pas pour me déplaire et il le savait bien. J’adorais le sentir prendre le contrôle sur moi, me sentir soumise à son désir. L’intensité de mon désir atteint son maximum. Je sens mon orgasme arriver. Je sens comme une vague de frissons me parcourir et mon corps se contracte sous l’effet de cette vague de sensation si intense. Je sens mon petit-ami arriver au même point que moi.
 
Je desserre lentement mon étreinte autour du plan de travail de la cuisine, que j’avais serrer de plus en plus au fur et à mesure et laisse tomber ma tête entre me bras. La fraicheur du meuble sur mon front me fait du bien. Je sens les lèvres de William se promener sur ma nuque. Je frissonne à son contact. « Laisse-moi juste reprendre un peu de force. » J’inspirai et me retournai vers le jeune homme au regard pétillant. J’aimais son visage après qu’on ait fait l’amour. Il était si beau. Bon il l’était tout le temps mais ce petit sourire qui s’affichait sur ses lèvres était vraiment irrésistible. Je posai mes lèvres sur les siennes tout en accrochant mes bras à son cou. La sensation de nos corps brulant l’un contre l’autre, j’adorais ça. Je profitais de cette étreinte pendant quelques instants avant de me détacher et de ramasser mes vêtements qui trainaient sur le sol. « Tu as faim ? » demandai-je alors que j’enfilais mon t-shirt. Le sexe ça me donnait souvent très faim. En même temps c’était assez sport ce qu’on faisait la plupart du temps, normal que ça me creuse l’estomac. « Ça te dis qu’on commande un truc ? Sushis ? J’ai envie de sushis ! » Je le regardai en souriant espérant qu’il accepte ma proposition. Au pire je pouvais aussi m’adapter à ses envies mais cela me plairait sans doute moins. Il accepta et on passa rapidement commande. En petite culotte, je me trainais jusqu’au salon pour me laisser tomber dans le canapé. Je sentis mon corps me remercier de me laisser tomber dans quelque chose d’aussi molletonné. Je passai mes jambes sur celles de William et le regarda. Ça me faisait plaisir de me dire que je n’avais pas à devoir penser au moment où j’allais le quitter pour rentrer chez moi. Mon chez moi c’était aussi son chez lui maintenant. Notre conversation précédente me revint alors en mémoire. « Tu penses quoi du mariage ? » lui demandai-je. Si je posais cette question c’était pas pour rien, c’était lié au faite d’avoir des enfants. « Je sais que tu aimes pas trop quand je parle de ma foi, mais je pense que c’est important que tu saches que … » Je savais pas trop comment dire ça sans lui mettre la pression, sans qu’il sente obligé. « Et bien … on m’a inculqué un certains nombres de choses et pour moi il est important que j’en respecte quelques-unes, même si d’autres je les ai un peu abandonnées … Et l’un d’elle c’est le respect de l’ordre dans lequel les choses doivent se faire. Se marier et ensuite avoir des enfants … On repassera sur le faite de rester vierge … » je me mis à rire doucement avant de continuer «  … mais je tiens à respecter ça. C’est important pour moi. Je suis pas entrain de te demander quoi ce soit. T’imagines pas que c’est une demande en mariage surtout … » Je me sentis soudain un peu mal à l’aise. Le rouge me monta aux joues et mes mains devinrent moites. Punaise j’avais l’impression de m’y prendre carrément mal. Il allait sans doute me prendre pour une folle. Déjà qu’il comprenait pas pourquoi je croyais en quelque chose dont personne n’avait de preuves réelles, c’est sur que là je m’enfonçais …
 

I'm Back darling

se quitter pour mieux se retrouver

☾☾ Il était question de bébé pendant un certain moment de notre conversation mais ce moment se transforma bien rapidement en une simple pratique dans l’éventualité de prendre la décision d’en avoir réellement. Disons qu’après tout ce temps loin de l’autre, ça me faisait bien plaisir de pouvoir partager un petit moment d’amour et de tendresse avec la femme que j’aime. Elle me voulait, là maintenant, sans fleur ni flafla...du sexe direct et clairement, sa demande m’avait excité au plus haut point. Je ne me fis pas prier pour lui débarrasser de ses derniers morceaux de vêtement et des miens également avant de faire le grand saut et balancer mon corps merveilleusement bien contre le sien. Au bout d’un petit moment, j’avais changé de position pour retrouver un maximum de plaisir. On était là, tous les deux à vivre du sexe incroyable dans notre nouvelle cuisine, j’étais 100% un homme heureux Je pourrais recommencer le tout encore et encore mais madame avait besoin d’un peu de répit et honnêtement, moi aussi!  

Je me penchai pour récupérer mon boxer et mon jeans, ne voyant pas l’intérêt d’enfiler de nouveau mon t-shirt. Kathelyn s’occupa également de cacher sa nudité, bien malheureusement, j’aurais pas eu d’inconvénient à la voir se balader ici complètement nue « J’ai très faim mais bon, j’ai toujours faim tu me diras! » lâchais-je, bien souriant. À vrai dire, après autant d’effort physique, il faut dire que ça ouvrait bien l’appétit aussi. « Si t’as envie de sushis, ça sera des sushis! Je m’en occupe. Tu prends comme d’habitude? » J’avais sorti mon téléphone de la poche arrière de mon jeans, au moins, il n’avait pas été brisé dans ma hâte de retirer mon pantalon plus tôt. C’était assez simple avec les applications maintenant : en quelques clics seulement, j’avais commandé et payé et je pouvais même suivre l’avancement de la livraison. Ça me disait qu’on allait recevoir le tout dans une vingtaine de minutes, j’en informai ma petite-amie, alors que je la suivais jusqu’au salon pour s’y installer un peu.

Ses jambes par-dessus les miennes, je lui caressai doucement avant qu’elle ne me déstabilise complètement par sa question concernant le mariage. « Je euh… » Qu’est-ce que je pensais du mariage? C’était large comme question, en général? De l’éventualité de se marier tous les deux? Du mariage religieux? Je soupirai quelque peu avant qu’elle ne reprenne parole pour m’éclairer un peu vers où elle allait avec cette question. Je n’aimais pas particulièrement parler de sa foi, en effet, parce que à mes yeux, la religion n’était qu’une invention pour contrôler les gens. Je ne croyais pas à des miracles, à des Dieu ou à tout ce qui avait rapport à l’église, spécialement catholique. Kathelyn connaissait mon avis là-dessus et j’avais été plutôt clair avec elle lorsque j’avais su qu’elle continuait à fréquenter l’église le dimanche. Je ne voulais pas qu’elle s’attende à ce que j'adhère à tout ça un jour, ça n’arriverait pas. Je pouvais toutefois pas aller à l’encontre de comment elle imaginait que les choses iraient, le mariage avant les bébés. « QUOI? C’est pas une mariage? Tu ne vas donc pas te mettre à genoux pour me demander ma main? » lui demandais-je, faussement choqué avec bien sûr, bien du sarcasme. Je ricanai un peu avec elle. « Je comprends ton désir de faire les choses ainsi et je les respectes. Ce n’est pas tomber dans l’oreille d’un sourd. » Je me redressai pour venir déposer un baiser sur ses lèvres. « Tu connais mon avis sur le mariage, j’aimerais bien me marier… mais toi, est-ce que c’est aussi dans tes plans de faire un mariage typiquement religieux? »  Parce que là, ça pourrait poser un problème avec moi. Je savais que sur certaines sphères de notre vie de couple, tout ça allait interférer, même chose pour l’éducation aux enfants…  Je ne voulais toutefois pas gâcher nos retrouvailles en entrant dans un débat non plus. « On en a jamais réellement parlé mais qu’est-ce qui a fait en sorte que tu gardes plusieurs croyances et aspects de la religion dans ta vie mais que l’abstinence avant le mariage n’en soit pas une? J’aurais pensé que ça aurait été l’une des premières choses que tu aurais aimé conserver… » Elle s’était toujours montré bien vague avec moi concernant ses autres partenaires, je ne savais pas il y en avait eu combien ni dans quelles circonstances ça s’était produit. Elle m’avait dit dans nos premiers temps ensemble, qu’elle n’avait pas beaucoup d’expérience mais plus ça allait, plus ça m’intriguait. « Tu sembles pas vouloir parler de tes relations avant moi... je me trompe? » 

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se quitter pour mieux se retrouver

☾☾ Je revins sur notre conversation précédente avec le sentiment qu’il fallait que je lui parle la manière dont je voyais le déroulé de ma vie, de notre vie. William voulait des enfants, moi aussi un jour, mais en respectant un certain ordre établit. La manière dont j’aborda la chose fut peut-être un peu maladroite et j’espérais qu’il ne croit pas que c’était une demande dissimulée de se marier. Cela le fit bien rire et je me joignis à lui. J’étais contente qu’il accepte ma vision des choses, même si je doutais qu’il comprenne. « Merci. » dis-je avec un sourire alors que ses lèvres venaient me voler un baiser. Mon petit-ami me questionna ensuite sur le type de mariage que je souhaitais faire. Religieux ou non ?  La réponse était évidente au fond de moi. « Oui mais ce sera pas le cas je suppose. On pourrait, je suis baptisée et ça suffit mais je peux pas te demander ça. J’ai dit que je respecterai le fait que tu ne veux rien avoir avec la religion alors je pense que je peux me contenter d’un mariage civil… » J’esquissai un léger sourire. J’y avais pensé quelques fois au faite de laisser de côté l’idée de me marier dans la maison de Dieu. C’était un sacrifice pour moi mais la vie de couple n’était-elle pas fait de concessions après-tout ? C’est ce que j’essayais de me dire même si ça me peinait parfois de pas vivre totalement ma foi comme je le voudrais. Et puis même sans ça, je ne savais pas si j’aurais pu en faite me présenter devant Dieu pour me marier à William. Et puis vint une question plus intime, plus personnelle. Celle de mon choix d’offrir ma virginité à un homme avant le mariage. Je sentis mon cœur accélérer d’une petite cadence dans ma poitrine. Je passai une main dans mes cheveux en réfléchissant à la réponse que je pouvais bien lui apporter. « Il y a certaines valeurs de la religion chrétienne dont je comprends plus le sens que d’autres. Certains propos dans les textes me semblent si dénués de sens. Tout ce qui rapport à la sexualité c’est … je sais pas … extrême ? Je fais pas n’importe quoi avec n’importe qui. Ce qu’on vit ça compte pour moi. Tu n’es pas juste un garçon de passage dans ma vie, tu es bien plus que ça. Si j’étais pas certaine de mes sentiments pour toi je me serais pas donnée corps et âme pour toi. » Je regardai William en soutenant son regard. Je sais que c’était pas approuvé par l’église cette façon de penser, mais au moins je pensais par moi-même. J’avais la foi mais pas aveuglément. Je faisais encore mes propres choix concernant ma vie même si ma vie était pas mal guidée par la religion. J’aimais William, bien plus que quiconque dans toute ma vie. Je remarquai soudain que mes doigts s’étaient nerveusement accrochés au bas de mon t-shirt.
 
Je fronçais légèrement les sourcils quand il me parla de mes anciennes relations. « Parce qu’il n’y a rien à en dire. » répondis-je sur un ton qui se voulut peut-être un peu plus ferme que je ne l’avais pensé. La dernière fois qu’il avait abordé ce sujet, j’avais plutôt répondu évasivement à la question, mais quelque chose me disait que je n’allais pas y échapper aussi facilement cette fois. Je me disais qu’il avait le droit de savoir mais j’avais peur de ce qu’il penserait de moi ? Je me redressai dans le canapé et ramena mes jambes vers ma poitrine. Mon menton se posa sur mon genou et je baissai le regard. « D’ordre général je n’aime juste pas parler de ma vie d’avant c’est tout. Il n’y a pas eu un grand nombre d’hommes qui a compté dans ma vie, en faite il n’y en a eu qu’un avant toi. » Je levai les yeux furtivement en sa direction. Je ne savais pas comment lui parler de cet homme, celui qui m’avait tant donné et je n’avais jamais su le lui rendre à sa hauteur. J’aurais toujours une dette envers lui. « Je le connaissais depuis que j’étais petite, nos familles étaient proches. D’aussi loin que je me souvienne il a toujours fait partie de ma vie. C’est grâce à lui que je suis là aujourd’hui, il m’a aidé à m’enfuir. C’est la personne en qui j’avais le plus confiance car je savais qu’il aurait donné sa vie pour moi. Mais je n’ai jamais éprouvé ce que je ressens pour toi aujourd’hui. C’est avec toi que j’ai vraiment découvert ce que c’était que d’aimer une personne. C’était juste un ami, mon meilleur ami. » Je sentais que l’émotion me gagnait. Cela faisait maintenant quatre ans que j’avais quitté le complexe et que j’étais sans nouvelle de lui. Ma gorge se noua. « Je n’aime pas en parler car à chaque fois que je pense à lui je me sens coupable de l’avoir laissé alors qu’il méritait tellement mieux comme vie. Il méritait de sortir mais il a fait le choix de me couvrir et de rester auprès de sa famille. Je me sens égoïste quand je pense à ce que je fais, ou ce que je n’ai pas fait … » Je sentais des larmes me monter aux yeux. Je gardai la tête baissée, je ne voulais pas que William me voie verser des larmes pour un autre homme. C’était pas correct. J’avais pas envie qu’il pense que j’en aimais finalement un autre ou que je me servais de lui pour combler une absence dans mon cœur. Ce n’était pas le cas. Je fus sauvée par la sonnette de la porte d’entrée et je me relevai du canapé à toute hâte. J’essuyai mes yeux humides et ouvrit la porte sur le livreur de sushis. Il resta stoïque quelques secondes et je vis ses yeux me détailler en dessous de ma taille. Je baissais les yeux et me rendis compte que j’avais pas de pantalon. Dans la précipitation j’avais oublié ce détail. « Votre commande. » me dit-il d’une voix que je trouvais faussement naturelle. Il me regarda avec un sourire et son regarda un peu insistant me mit mal à l’aise. Le jeune homme se reprit, perdant son sourire et détournant le regard, au même moment où je sentis William arriver sur le pas de la porte. Je récupérai la commande et referma la porte. « Oh mon dieu … la gêne. Je crois que tu lui as fait peur. » Je me mis à rire de bon cœur. Pourtant William était loin d’être un méchant, mais faut croire qu’il pouvait effrayer les hommes qui marchait sur ses plates-bandes.
 

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se quitter pour mieux se retrouver

☾☾ En m'engageant ainsi dans une relation avec Kathelyn, il avait fallu que je comprenne que ne nous venions pas du tout du même endroit. Elle avait un passé beaucoup plus complexe que le mien, sa vie ici à Miami était comme un nouveau départ, une nouvelle chance pour elle de vivre enfin la vie qu’elle méritait, sans se sentir encabanée  et prises par des manières de pensées strictes et arriérées. Je comprenais toutefois, qu’au fond d’elle, il y a une manière de faire les choses et le mariage avant les bébés, en était une d’elle. Elle était toujours croyante, toujours même pratiquante. Je ne pouvais pas dire que ça me faisait particulièrement plaisir mais ça faisait partie d’elle et je l’aimais donc je devais accepter le tout et essayer aussi de comprendre. Ce n’était pas ma manière de penser mais j’avais tout de même des intérêts à me marier et surtout, à avoir des enfants aussi. Kath comprenait que dans l’éventualité où on se mariait ensemble, je ne voulais pas faire ça typiquement religieux et elle était prête à mettre ça de côté. « Non… tu ne devrais pas être la seule à faire des concessions je crois qu’on pourrait trouver un heureux mélange entre le mariage catholique et civil, tu crois pas? » lui dis-je en souriant doucement. Ça pouvait être quelque part d’autre que dans une églises mais avec quelques passages bibliques et la présence de certains symboles religieux? Je ne savais pas trop, j’y avais pensé une ou deux fois et je trouvais que c’était une idée pas mal…

Notre conversation prit ensuite une toute autre tournure, j’avais quelques questionnements concernant ses autres fréquentations avant moi et sa manière de pensée concernant le sexe avant le mariage, des questions que j’avais pu avoir dans le passé qui n’avait jamais été réellement répondu. J’avais cru comprendre qu’il était peut-être un peu trop tôt dans notre relation pour qu’elle m’en parle mais maintenant, après deux ans, je me permis de nouveau de tâter le terrain à ce sujet et de voir ce qu’elle voulait bien me dire concernant tout ça. Sa réponse me fit plaisir en entendre, concernant sa vision de la sexualité avec moi et du fait qu’elle ne faisait pas ça avec n’importe qui non plus. « Je comprends...  et ça me fait plaisir à entendre ce que tu dis là et je savais depuis le début que ça allait prendre plus de temps pour en arriver là et je ne regrette pas d’avoir cheminé comme ça avec toi parce que ça nous a permis de laisser les choses les plus importantes se fonder entre nous, avant d’en arriver au sexe. » C’était pas commun maintenant, les gens couchaient ensemble les premiers soirs et voyaient ensuite si les sentiments pouvaient se développer ensuite. C’était deux manières de faire, j’avais expérimenté les deux mais je n’avais jamais ressentie quelque chose d’aussi fort que pour Kathelyn. La preuve : nous vivions ensemble maintenant tous les deux.

Pour ce qui est du sujet des autres hommes avant moi, je vis bien que le sujet semblait particulièrement la stresser. Je la regardai, en attendant de voir ce qui pouvait bien la rendre mal à ce point. « Rien à dire? Pourquoi t’es bizarre alors soudainement? » Je fronçai les sourcils en soutenant son regard, je voulais pas qu’elle se sente obligée… mais le moment était devenu rapidement étrange donc ça sous-entendait bien quelque chose. Elle se résigna finalement à me balancer le tout, je l’écoutai attentivement parce que malgré que j’étais souvent frustrée par les révélations de ce qui se passait dans la secte, il s’agissait de son histoire, de son passé et ça m’intéressait. Il avait donc eu un seul homme avant moi, ça… je savais… mais qu’il avait aidé à ce qu’elle quitte cet endroit, ça, c’était nouveau. Je pris une grande respiration en voyant les larmes coulées sur ses joues, elle était émotive et la voir comme ça, c’était tout sauf plaisant. Je m’étais approché pour caresser son dos doucement. « Tu n’as pas à te sentir égoïste si tu dis toi-même qu’il a fait le choix de rester là-bas. Je ne sais pas ça ressemble à quoi là-bas et je trouve vraiment dommage que certaines personnes qui n’y sont pas heureux soient encore là mais dis-toi que s’il l’a fait pour toi, il arrivera à le faire pour lui aussi. Tout est une question de temps dans la vie! » C’était mon devoir d’essayer de le faire sentir mieux même si on final, je ne savais tellement pas ce qui se passait. « Saches que cet homme - qule que soit son nom - a tout mon respect pour ce qu’il a fait pour toi! » J’en étais pas du tout jaloux, ça serait ridicule, j'avais eu des histoires avec Kath et c’était le présent qui comptait maintenant. On sonna à la porte, d’un coup, Kath se leva en séchant ses larmes pour aller répondre. J’aurais pu le faire… c’est pourquoi je m’étais aussi levée pour aller la rejoindre, c’était nos sushis. Je me retrouvai devant un jeune homme qui reluquait un peu trop ma copine mais qui fit le saut en me voyant arriver. La porte se ferma rapidement, je trouvais ça drôle. « Peur? Moi je pense simplement qu’il s’est sentit intimité et complexé par ma musculature de Dieu! » dis-je en lui montrant mes muscles de bras en forçant un peu. C’était des blagues, elle le savait bien! Kathelyn passa au salon et je m’occupai de la rejoindre avec des breuvages. Je m’installai près d’elle sur le canapé alors qu’elle ouvrait les boîtes à sushis. Je déposai quelques baisers à son épaule tout en lui caressant le dos d’une main. « Mhmm t’es belle! Je sais pas ce qui est le plus appétissant là! » Et pourtant, elle me la fit boucler assez rapidement en se tournant pour me foutre un sushi dans la bouche en riant. Booooon, mes avances n’avaient pas lieu d’être quand il était question de bouffe, c’était bien noté! On se mit à manger doucement en regardant la télévision… et malgré le fait que notre sujet de plus tôt n’avait pas été repris depuis l’arrivé de notre repas, j’avais juste…. envie d’en parler encore un peu. « Kath? » Elle se tourna vers moi en terminant sa bouchée, me questionnant du regard. Je soupirai. « Écoute… j’ai aucune idée de comment ça se passait là-bas et je ne veux pas te froisser mais… est-ce que cet homme, c’était un truc comme un engagement arrangé entre vos deux familles? » Comme on pouvait le voir dans certains pays… et dans certaines religions aussi. Je connaissais pas ça mais les non-dit de Kathelyn me laissait penser que oui.