La soirée au club ne s'était pas très bien terminée. Un gros lourd était venu tout gâcher en posant ses sales pattes sur mes hanches. La réaction d'Alec m'avait grandement interpellée. Il voulait casser la gueule de ce pauvre type. Je ne le connaissais pas sous cet angle. Non pas que je n'aimerais pas qu'on se batte pour moi mais je ne voyais pas mon ami dans ce genre de situation. Une fois dans la voiture je lui demande ce qu'il s'est passé. Il me répond qu'il ne sait pas. Je fronce légèrement les sourcils alors qu'il s'arrête sur le bas côté derrière une voiture. Je le sens quelque peu crispé mais il m'avoue que ça l'a énervé de voir qu'un autre homme pose ses mains sur moi. Je reste sans voix un instant avant qu'un sourire se dessine sur mon visage. Ohhhh mais c'est qu'on serait pas un peu jaloux heiiiin !! Je le taquine en appuyant mon index sur sa joue. Oh oh ... Alec est jaloux ... Alec est jalouuuuux euhhhh !! Je le charie de plus belle et puis avec l'alcool je peux être vraiment lourde quand je m'y mets. Je lui pince la joue et j'essaie les chatouilles mais il n'y est pas vraiment sensible. T'aimes pas qu'on touche à ta partenaire de jeux heiiiiin ohhhh jaloux jaloux jalouuuux !! Je me mets à rire comme une débile mais je vois que ça ne le fait pas marrer. Ohhh maiiiis rigole !!! Pourquoi tu ris pas ?? Aleeeeeeeec ? Rigoles ! Alleeeeeez ! Rien y fait. Même pas un rictus. Ah ouais ... énervé énervé quoi ... Mais c'est pas graaave regarde il est pu laaa. Tu vois je suis venue avec toi pas lui. Allez rigole un peu pis c'est mignon d'être jaloux quand même. Je caresse doucement sa joue. T'es chou quand tu es jaloux... Je dis ça dans un souffle en le regardant. J'aime ça en fait qu'il soit jaloux ça prouve quelque part qu'il tient à moi et à notre relation même si elle n'est pas très...conventionnelle.

Je ne sais pas pourquoi j'ai réagi comme ça. Cet homme violent, qui voulait frapper un gars qui dansait avec une belle jeune femme, ce n'est pas moi. Je ne me reconnais pas et je n'aime pas cela. Après tout, même si nous couchons ensemble et faisons des sorties totalement amusantes, nous n'avons pas cette étiquette de couple. Nous sommes amis. Amis avec des avantages comme aime le dire Eileen. Alors je n'avais pas le droit de réagir comme ça et je n'aime pas avoir réagi comme cela. C'est alors que la jeune femme dit que je suis jaloux. "Mais...ne...non!" Je dis pas sur de moi du tout. Elle essaye ensuite de me chatouiller et de pincer ma joue, mais je reste de marbre. Je suis encore sous le coup de mes émotions et des images qui tournent en boucle dans ma tête. T'aimes pas qu'on touche à ta partenaire de jeux heiiiiin ohhhh jaloux jaloux jalouuuux !! Ohhh maiiiis rigole !!! Pourquoi tu ris pas ?? Aleeeeeeeec ? Rigoles ! Alleeeeeez ! Ah ouais ... énervé énervé quoi ... Mais c'est pas graaave regarde il est pu laaa. Tu vois je suis venue avec toi pas lui. Allez rigole un peu pis c'est mignon d'être jaloux quand même. Dit-elle en caressant ma joue. T'es chou quand tu es jaloux... Je grogne alors et manœuvre pour sortir du stationnement. "Je ne suis pas jaloux." Je dis alors en regardant la route. Mais au feux rouge quand je m'arrête, je vois le regard de la jeune femme qui clairement signifie "Mais bien sûr!" Elle ne me croit pas. Je lui tire alors la langue comme un enfant en lui disant "Tu m'énerves !" j'esquisse ensuite un sourire. Je ne peu pas faire la tête fasse à ses petits yeux de chat poté. Elle est trop mignonne comme ça, elle me fait fondre. J'ai envie de l'embrasser quand elle fait cela. Nous arrivons ensuite chez elle. Une fois la voiture garée, nous rentrons et je lui demande "Bon, faudrait peut-être aller dodo maintenant! Mais avant, il va falloir que tu boives deux grands verres d'eau si tu ne veux pas avoir les cheveux qui poussent à l'intérieur de ta tête demain matin !" Je dis en riant. Parce que vu tout ce qu'elle a bu comme alcool, nul doute que ça va piquer pour elle demain ! Je lui sers un grand verre d'eau fraiche et le lui tend avant de rire devant sa moue boudeuse. "Allez mon petit chat sauvage, c'est pour ton bien! Après si tu veux avoir bien mal à la tête demain, c'est à toi de voir..." je dis en me pinçant les lèvres pour ne pas rire. Mais comme elle n'a pas l'air très motivé par se verre, je viens l'attraper en mode sac à patate, ses hanches sur mon épaule, sa tête dans mon dos. Je lui mets une petite tape sur les fesses et lui dis "Allez hop, je t'emmène au dodo moi, tu vas voir, petite fille pas sage du tout!" Je cours jusqu'à la chambre et la laisse ensuite tomber sur le lit avant de venir sur elle pour la chatouiller. Elle éclate de rire et je me rends compte que j'aime beaucoup entendre son rire. On se chamaille comme ça, s'envoyant des coussins, se chatouillant l'un et l'autre avant qu'ont ne finissent à bout de souffle sur le lit. Je me sens bien là avec Eileen dans mes bras, sa tête posée contre mon torse. Mes mains jouent avec ses cheveux et très vite, je sens qu'elle se détend. Nous finissons par nous endormir tous les deux, rejoignant des rêves plein de douceur et de joie.

J'adore taquiner Alec parce qu'il marche au quart de tour. Ça m'amuse beaucoup. Il essaye même de nier l'évidence mais je sais qu'il est jaloux et puis c'est tout. Il me tire la langue comme un gosse en me disant que je l'énerve et ça me fait rire. Il se déride enfin. Je retrouve mon ami. Il reprend la route et on rentre rapidement à la maison. De là il me dit que je dois prendre deux verres d'eau sous peine d'avoir un bon mal de tronche demain. Il me tend d'ailleurs le premier mais je fais la moue. Hors de question, j'ai pas envie de boire de l'eau. Têtue moi ? Noooon. Juste à peine. Et puis t'as pas fini de jouer à la nounou avec moi non ?? C'est moins sexy d'un coup ! J'ai pas le temps de dire autre chose qu'il m'attrape comme un vulgaire sac à patates pour me mettre sur son épaule et me forcer à aller au lit. Maiiiiiiiiis je veux pas aller au lit arrête !! A peine ma phrase finie qu'il me fait tomber sur mon lit et se met sur moi pour me chatouiller. Je suis trop sensible à ça et je ne peux m'empêcher de rire comme une folle. Ahhhh !! Hahaaa ! Arr...êtes ... haha !!! Aleeeec... Hihiiiii ! J'arrive à choper un coussin et lui donne un coup avec pour le faire stopper mais il prend le second et me renvoie mon coup. S'ensuit une belle bataille. J'oublie tout le temps de ce jeu simple mais ô combien amusant et destressant. On finit à bout de souffle et je me colle contre lui pour trouver enfin le sommeil. Je sens ses doigts dans mes cheveux et ça ma fait du bien. J'adore ça et ça me fait même frissonner. En moins de deux je rejoins Morphée aux pays des rêves.

Le lendemain, au réveil, je me tiens le front. Aouh ... J'ai un sacré mal de tête. Je me relève tout doucement et m'assois. Je sens le regard d'Alec sur moi. Oh ça va ... je sais ce que tu vas dire tais-toi ... j'ai l'impression d'avoir le crâne dans le tambour de la machine à laver ! C'est horrible. Tu veux pas aller me chercher un petit médoc steuplaiiiit ?? Je lui fais mes petits yeux irrésistibles. Il le fait non sans me sermonner. J'ai dis non pas la morale. Bouhhhh t'es pas mon p... Mon père ... je repense à l'annonce de sa mort ainsi que celle de ma mère au téléphone par leur conseiller. Mon regard se perd dans le vide si bien que je n'entends pas Alec revenir. Ils sont morts et j'en prends peu à peu conscience. Les larmes viennent toutes seules sans que je puisse les contrôler.

Cette nuit-là, je dors comme un enfant. Le corps d'Eileen contre le mien agit comme un calmant. Quand je suis avec elle, je ne fais pas, ou peu de cauchemars, et cette nuit fait partie de celle ou je rêve. Lorsque je me réveille, la belle au bois dormant est toujours plongée dans un profond sommeil. Je la regarde pendant plus d'une heure dormir paisiblement. Elle est belle, les cheveux désordonner sur l'oreiller, sa bouche faisant une moue adorable. Lorsqu'elle se réveille, le soleil est déjà haut dans le ciel et la première chose qu'elle fait, c'est de se plaindre de son mal de tête. Je la regarde avec un petit air de "je te l'avais dit"  lorsqu'elle me dit être consciente de ce que j'allais dire avant de me demander une aspirine. "Je t'avais dit de boire ces verres d'eau! Tu n'aurais pas mal si tu m'avais écouté!" Je dis en me levant pour aller lui chercher ce qu'elle m'a demander. Je l'entends me dire qu'elle ne veut pas la morale puis sa vois se perd. Je lui prends un verre d'eau fraîche et mets un médicament pour la douleur dedans. Lorsque je reviens, je la trouve en train de pleurer, le regard dans le vide. "Merde, je pensais pas que tu avais autant mal à la tête." Je dis en me dépêchant. Je lui donne le verre et me place près d'elle. "Tu veux que je t'emmène à l'hôpital ? C'est pas normal que tu es mal à pleurer..." Je m'inquiète alors. Je ne l'avais jamais vu dans cet état. Je la prends alors dans mes bras une fois qu'elle à bu son verre. Ses sanglots la secouent violemment. Je suis de plus en plus inquiet pour elle. " Hey... dis moi ce qui va pas... tu me fait peur..." Je dis en essayant de cacher ma panique. Je ne sais pas si je dois la porter jusqu'à la voiture ou bien appeler le 911.

Le regard toujours perdu dans le vide je saisis le verre que me tend Alec. J'entends maintenant ses paroles. Je bois d'une traite l'eau contenue dans le verre avant de recommencer à pleurer de plus belle. Les vannes sont ouvertes et ça sera difficile de les fermer ce coup-ci. Je sens les bras d'Alec se refermer sur moi. Il me demande ce qui ne va pas mais je ne peux pas parler. Les sanglots étouffent ma voix. Je me colle encore plus contre lui et il resserre son étreinte. Malgré mes pleurs je me sens bien là, en sécurité. Ça fait du bien de se laisser aller comme ça de ne plus retenir ce qui me faisait souffrir. Je peux être totalement moi-même avec lui je n'ai pas besoin de me cacher ou de faire semblant d'être quelqu'un d'autre. Ça fait un bien fou. Je pense bien pouvoir lui révéler ce qui m'arrive. J'essaie d'arrêter mes pleurs et, progressivement, j'y parviens. Je lève mon regard vers celui d'Alec. Mes ... parents. Ils ... sont morts. Ça y est c'est dit. Il sait. Mais le truc c'est que je m'en fous. Je me sens mal de ressentir ça. C'était plus des géniteurs que de vrais parents pour moi. Petite ils me traînaient partout comme leur petite poupée, leur faire valoir et en grandissant ça ne s'est pas arrangé. Ils ne voulaient même pas que je fasse des études, tu imagines ? Quel genre de parents font ça ? Ah non il fallait que je reprenne les rênes de leur entreprise de merde ! Ils m'ont coupé les vivres quand je leur ai dit que je voulais partir autour du monde pour réaliser mon rêve. Et maintenant ... Ils sont morts et j'hérite de tout ! De leur fortune et ... tout !! Y a de quoi péter un gros câble pire que ça même ! J'étais pas prête et ça va me monter à la tête je le sais ... Je vais pouvoir faire tout ce que je veux ! M'acheter tout ce que je veux et faire un putain de tour du monde sans me préoccuper de rien !! J'ai commencé à parler en ayant les larmes aux yeux et maintenant j'ai un énorme sourire. Alec doit me prendre pour une psychopathe mais la réalité est là. Je me sens coupable de ressentir ça, ça m'attriste mais en même temps je suis libre maintenant.

Je ne savais pas qu'elle avait autant mal à la tête. Elle avait beaucoup bu, mais j'étais loin d'imaginer que cela lui donnerait autant mal! Je me dépêche de revenir avec un verre et de l'aspirine. Elle le boit rapidement et se met à pleurer. Je la prends dans mes bras et elle s'accroche à moi comme un petit koala à sa branche. Elle me fait un peu peur. Je ne sais pas si je dois appeler les secours ou autre chose. Mais doucement, elle se laisse aller à la confidence et je me retrouve un peu comme une andouille quand j'entends son récit. Je savais qu'il y avait quelque chose de pas normal dans son comportement. Eileen était une fille qui aimait la vie et toutes ses bonnes choses, mais j'avais remarqué que quelque chose lui tracassait l'esprit. En revanche, jamais je n'aurais imaginé que c'était parce que ses parents venaient de mourrir! Je savais ce qu'elle pouvait ressentir au début de son récit. J'avais perdu mes parents au début de ma majorité. J'avais eu mal, j'avais souffert pendant des semaines, des mois, avant que je n'apprenne à vivre avec cette douleur. La secte ne m'avait pas vraiment aidé, me disant que c'était le cycle de la vie, que je n'y pouvais rien, qu'il était bien là-haut, avec les anges. Mais je redescends vite de mes réflexions quad Eileen termine son récit en riant. Je fronce les sourcils, ne comprenant pas trop sa réaction. "Hey... Je serai là si tu as besoin." Je dis alors en passant ma main sur sa joue. "Mais avant de penser à tout ça... Il va falloir... Comment dire... Organisé les obsèques et tout..." Je dis en baissant la tête. C'était quelque chose d'important et il allait falloir qu'elle le gère avant de partir en vacances.

Je viens juste de révéler à Alec que mes parents sont morts et que je suis enfin libérée de leur emprise. Mais oui me parle de leurs obsèques. J'avais même pas pensé à ça. Ils vont le faire. Je ne pourrais pas jouer les filles effondrées c'est même pas la peine ça ne sera pas crédible. Je ... non. Je ne sais même pas s'ils vont rapatrier les corps ici. A mon avis ils vont être enterrés là-bas avec leurs diamants ... Attends que je réfléchisse... ils vont être inhumés au Brésil... au Brésil ... Je regarde mon ami dans les yeux avec un petit air malicieux. Tu vois ce que ça veut dire ?? COPACABANAAAAA !!! Les plages de sable blanc, le soleil, la sambaaaaa !! Je m'exclame comme une débile avant de reprendre un air tristounet. En fait tu as raison oui. Il va falloir que je vois ça... c'était mes parents après tout ... Je fais une petite moue. Tu veux venir avec moi ? Je dis ça d'une petite voix qui veut tout dire. Je sais qu'il ne peut rien me refuser et puis s'il résiste je saurais quoi faire pour le faire plier.

Je pouvais maintenant comprendre pourquoi elle avait l'air ailleurs et si triste. Elle venait de perdre ses parents. Seulement, son récit, ensuite, n'était pas vraiment ce à quoi, je m'attendais. Elle n'avait pas ce sentiment de peine profonde, pas de grand cri avec des "comment je vais faire sans eux? C'est impossible !" Non, elle avait juste envie que cela se termine, qu'on gère à sa place les funérailles. Enfin, jusqu'à ce qu'elle réalise que c'était au Brésil. Après, se fut la joie qui l'anima. Elle fut comme une enfant le jour de Noël qui découvrait ses cadeaux. Elle voyait le soleil, la plage, les vacances. "Eileen..." Je soupire alors me demandant comment je pouvais bien lui faire entendre raison. "On n'enterre pas les patriotes à l'autre bout du monde.... et puis..." Je continue doucement cherchant bien mes mots. "Même si c'était le cas... Je travail, je ne peu pas lâcher mon boulot comme ça, il y a un gros client qui attend sa voiture pour le  24 décembre et je ne suis pas en avance, il me reste 15 jours seulement pour vingts jours de travail..." Je lui dit désolé. Elle ne pourra pas faire sa petite moue pour me faire craquer. J'aimais beaucoup mon travail et en plus, j'avais repéré un petit cadeau pour elle qui coûtait quand même 150$, je devais absolument finir ce projet. "Mais on pourra y aller après si tu veux, en attendant, il faut choisir le cercueil, les fleurs et tout... Tu sais, ils ne te demanderont pas de pleurer à chaude larme, juste d'être présente, par respect pour tes parents, le jour où on va mettre leurs corps ou juste les cercueils dans leur dernière demeure." Je finis en haussant doucement les épaules.

Finis les pleurs, j'étais de nouveau en joie d'aller découvrir un autre pays. Voyager enfin ! Mais c'était sans compter rabat-joie Alec et son travail. Oui je comprends le travail passe avant tout même moi... pfff. Je me lève du lit d'un bond. C'est pas comme si tu tenais vraiment à moi de toute manière. J'irais seule parce qu'à mon avis mes parents seront inhumés là-bas. Ils vivaient au Brésil ces derniers temps. Ils étaient obnubilés par leurs diamants. Ils ne seront sûrement pas enterrés ici. Et puis faut retrouver leurs corps aussi. Ils doivent être sérieusement ensevelis. M'enfin. Reste ici et travaille je partirais toute seule. Je pars de ma chambre et je prends mon téléphone pour envoyer un mail au conseiller financier. Je lui demande comment vont se passer les obsèques. En attendant sa réponse je vais me prendre une bonne douche. Je fais couler l'eau chaude sur ma peau et après quelques instants je sens un regard posé sur moi. Qu'est ce que j'ai dis de mal encore ? Si tu ne peux pas m'accompagner je m'y rendrais seule et je ferais bonne figure une bonne fois pour toute. Et je m'amuserai ensuite. Y a de quoi de mal ? Tu veux me refaire la morale ? Je dis tout ça à Alec sèchement. Je n'ai plus envie qu'il me dise quoi faire. Je comprends ta bienveillance mais là je me sens lâchée. Tu ne pourras pas venir avec moi même pour un enterrement, tu es bloqué là. Et je ne peux pas reporter les obsèques jusqu'à ce que tu sois libre. Je vais être seule. Dans un pays inconnu et tu ne sembles pas très stressé ni préoccupé. Tu gardes ton discours comme si tout allait bien. Je sors de la douche après m'être bien lavée. J'entends la sonnerie de mon tél. Un message. Je regarde vite fait et effectivement l'enterrement sera là bas. Là où mes parents ont "tant apporté". Je soupire. J'ai une semaine pour m'y préparer. Voilà, tu as la réponse. Je lui montre le mail. Je partirais donc seule et il ne semble pas bien perturbé par ça. Tant pis.