Alec &
Sibbie

Ces derniers temps, je n'étais pas tellement dans mon assiette. Je me posais un tas de questions. Cette ville avait amené des réflexions dans mon esprit inédites et je n'étais pas prête pour ça. j'avais besoin encore de fuir mais... de façon différente des autres fois. j'avais besoin de prendre un temps, de prendre du recul un peu avant de revenir. Cette fois-ci, j'avais tout de même l'impression d'avoir trouvé ma place en ville. j'aimais vivre avec mon cousin et je ne voulais pas lui faire de mal. J'aimais cette ville, j'aimais sa dynamique et je ne comptais pas encore lui dire au revoir.

J'avais demandé la pire des affaires qu'on avait en ce moment : une secte. S'introduire dans leur rang pour les démanteler et les mettre à jour. Même dans les sectes, il y a une justice humaine. En tant que flics nous ne pouvons décemment pas leur laisser faire ce qu'ils veulent. Cette secte était dangereuse. Avant de me valider sur le dossier, mes supérieurs m'avaient mis en garde - ils connaissent mon côté pas froid aux yeux et pour qu'ils m'alertent comme ça, ce n'était pas de la tarte. Je décidais tout de même d'entreprendre la mission. Je me préparais ce matin là sans savoir ce qu'il m'arriverait. On m'avait filé un tas de gadgets d'infiltration, des vêtements, des mini-micros, des mini-caméras intraçables, des bippeurs en forme de rouge à lèvres nude bref... la totale. Ce type nommé Alec serait celui qui m'aiderait à entrer, et celui qu'il fallait aussi sauver. Il avait réussi à fuir cette secte et c'était le seul : il était prêt à nous aider car ils s'en prenaient à ses proches. Nous étions présentés ce matin-là, je le sentais bien tendu. Bonjour, Alec. Je suis Sibbie, nous allons nous tutoyer tout de suite, d'accord? lui fis-je alors en prenant sa main. je me montrais très attentionnée et je voyais dans le visage de mes collègues autour que ce n'était pas mon habitude. Je me râclais la gorge en les regardant mine de dire cassez vous. J'avais tout ce qu'il me fallait dans mon sac, j'étais habillée lambda. Je nous isolais vers la voiture que je lui ouvrais avant de me mettre face au volant. Je l'écoutais me demander si j'étais pas trop stressée d'aller dans l'antre du diable. Bon écoute, je vais avoir besoin que tu me redises tout ce que tu sais de cet endroit et de ses membres. Que j'ai le même discours que toi, que ça passe facilement. Je n'ai pas peur du diable, ça fait longtemps que j'ai signé pour l'Enfer. S'il seulement il savait qui il avait en face de lui. Il allait vite le savoir. On va dire que je suis ton admiratrice secrète depuis longtemps, que je t'observe et enquête sur toi comme une groupie depuis plusieurs mois et en me rendant compte de ton appartenance à la secte, je décide de t'amadouer et de te kidnapper pour t'y ramener et moi-même y entrer pour pouvoir t'avoir pour moi pour toujours. je suis une psychopathe, en gros. Comme eux. Ils vont avoir confiance en moi de cette manière là et avec ce qu'on a pu voir ils te mettront sous mon aile avant de décider de comment te tuer. C'est là que je les convaincs tout en les manipulant tous pour les séparer que je veux rester là toute ma vie avec toi et leur offrir pleins d'enfants pour la secte etc... lui fis-je rapidement en topo. évidemment, on va devoir être convaincant en tant que "couple", d'accord? On va peut-être devoir aller loin, très loin. Mais il faudra ce qu'il faudra pour les avoir, ça te va? moi je suis prête à tout pour tout, je le sais, mais je ne connais pas le jeune homme et je n'ai que la route jusque là bas pour le connaître suffisamment.

Alec &
Sibbie

Je ne sais pas si elle me dit la vérité ou si elle cache son stresse en tout cas je suis stressé pour deux. Nous jouons nos vies dans cette histoire et si jamais ils découvrent notre plan, nous sommes morts sans aucune chance de leur échapper. En tout cas, la policière à l’air très confiante et ça me plait, elle aura de la confiance pour nous deux. Elle m’expose son côté du plan qui me semble tout à fait le genre de pratique qu’aime la secte. Elle me demande ensuite de lui expliquer tout ce que je sais sur la secte et si je dois vraiment tout lui dire, il va bien nous falloir toutes les 22h que va durer le trajet. « Pas mal comme plan mais il y a quelques failles. Me donner à eux ne te donneras pas leur confiance. Ils sont très méfiants. Tu devrais prouver ton obéissance et ton attachement à la secte par tes actes. Mais tu auras le temps puisque je risque d’être enfermé à la cave pendant quelques temps. » Je soupire tristement. Je vais prendre cher, entre les viols, les sales besognes à faire et les tortures psychologiques. Pour ma trahison, si Sibbie joue bien les psychopathes je peu espérer n’y passer que deux semaines. S’ils n’ont pas confiance en elle, elle sera renvoyée et moi je serais mort. « Pour ce qui est des infos, il y a Joseph, le grand manitou de la secte puis David et Richard ses bras droits. Ils y a douze règles à apprendre par cœur, tu ne peu pas les connaitre maintenant puisque qu’ils vont te les apprendre, c’est un rite de passage. Ils vont te tester d’abord en te mettant quelqu’un coller H24 avec toi les premiers jours, ils vont épier le moindre de tes faits et gestes. Ensuite ils te donneront des taches pas cool a faire, comme laver les toilettes et les douches collectives, ramasser les légumes dans les potagers ou même tuer les cochons, lapin et poule. Après, tu seras testé réellement. Tu devras prouver ton appartenance à la secte par des actes bien précis. Ils chercheront tout sur toi, ils ont des contacts dans la police, les agents de mari, partout. Quand ils auront trouvé ton point faible, ils te demanderont quelque chose d’horrible. Moi ils m’ont demander d’empoisonner ma famille. Je ne l’ai pas fait, ils les ont tués et m’ont puni. C’est pour te détacher des gens impures comme ils disent. Mais tu peux tomber sur autre chose comme participé à leur viol collectif de punition, tuer un bébé malade ou plein d’autre chose horrible du genre. » Je la regarde et je la vois un peu pâlir. J’espère qu’elle s’est fait une couverture en or comme dans les films parce que sinon, elle devra vraiment tuer quelqu’un de sa famille ou d’autre bêtise du genre. Et encore, là je n’ai fait qu’énoncer ce qu’elle allait faire, quand je vais la mettre au parfum de ce que je vais subir, peut-être qu’elle va faire demi-tour et annulé l’opération.

Alec &
Sibbie

J'écoutais les informations d'Alec attentivement, j'avoue que ça faisait un peu froid dans le dos. Mais bon, je savais dans quoi je m'embarquais et j'étais le profil parfait pour cette mission : je n'ai pas d'attaches. Je n'ai rien à perdre. Les exemples qu'il me donnait n'étaient pas insignifiants. Mais il faisait bien de me dire tout ça. Il fallait qu'on échange librement maintenant, car là-bas ce serait bien plus difficile. Il faudrait jouer un rôle de A à Z.

Je soufflais légèrement et je le regardais. de vrais grands malades, hein. Faut transformer cette peur en un objectif : c'est pour ça qu'il faut qu'on les ait et qu'on ne lâche pas. Personne d'autre que nous, à la limite, n'auront de répercussions. lui fis-je alors. Il fallait rester fort, transformer la peur en quelque chose d'enrichissant. Ne t'inquiètes pas pour ce qu'il me feront faire pendant qu'ils t'enferment. Je ne ferais que leur prouver que je suis folle amoureuse de toi et que je voulais la meilleure vie pour toi : la vie dans cette secte. lui fis-je alors. Il fallait que je lui parle de moi, qu'il me connaisse un peu afin de comprendre pourquoi je m'embarquais là dedans. Je m'appelle Sibbie, enfin on m'appelle comme ça. Dans la secte, je prendrais mon nom originel, Cybèle. C'est moche, hein? Mais bon, why not. Je suis bisexuelle donc les femmes nues, les hommes nus, ça m'fait pas peur. J'suis flic, j'l'ai été au Mexique, j'ai vu un taaaaas de choses et j'ai pas peur de ça. Des faiblesses? Je suis venu à Miami sur un pari pour un an. Je suis attaché à personne, j'avais pas d'adresse à Miami donc intraçable , j'suis tellement insupportable que même mes collègues me détestent. Je suis du genre à faire ce qu'il me passe par la tête sans réfléchir. Bon, j'ai réfléchi pour celle-là. Je vais prendre mon plus bel accent "méjikin" pour me faire passer pour une ressortissante tombée folle amoureuse d'un américain. lui fis-je alors. c'est surtout entre nous, comme on ne se connait pas de base, il faut qu'on soit clair. Ils vont sûrement nous demander de coucher ensemble, là-bas, voire d'autres choses que j'imagine même pas. On est d'accord qu'il ne doit y avoir aucune hésitation, car je sais que toi par contre tu as une copine sur Miami. Je respecte énormément les couples et je suis désolée pour elle, malheureusement là pour nous sortir de là, on va pas pouvoir faire de chichi. Je regardais la route, il ne nous restait pas énormément de chemin. C'était la dernière ligne droite.

Alec &
Sibbie

J’avais, même si je ne le montrais pas trop, peur de retourner là-bas. Je sais ce qui m’attend, je l’ai déjà vécu et je sais que ma vie, je vais la devoir au jeu de ma complice. Si elle se rate, je suis mort. Mais quand je l’écoute, je vois qu’elle a travailler son sujet a fond et qu’elle est déterminé. Ce qui me rassure un peu. J’aimerais revenir pour reprendre là où je l’avais laissé, mon amour avec Eileen. Je pense qu’elle souffre. Je l’ai laissé comme un lâche avec une simple lettre. J’aurais voulu lui dire en face. Lui avouer que je partais pour elle et pour mes amis. Mais je n’ai pas pu. Parce que si elle m’avait demandé de rester tout comme Lina l’a fait, je serais resté et nous aurions perdu gros. « Je suis quelqu’un de timide. Comme je l’ai dit, ma famille a été tuer, empoisonné par la secte. Ma meilleure amie, qui vient de Toronto, c’est Lina. Elle vient d’avoir une petite fille, Zoé et elle n’est pas bien en se moment parce que son petit ami est dans le coma. Mon meilleur ami, c’est Khiran, il travail à l’hôpital. Il m’a beaucoup aidé dans ma reconstruction.  Kathy, une autre de mes meilleures amies, est sortie d’une secte elle aussi, mais pas aussi pire que la mienne. Elle m’a aidé aussi en échangeant sur nos passer. C’est quelqu’un de très gentil et elle va se marier. Voilà, j’ai fait un peu près le tour. Maintenant Eileen, ma petite amie. Ça été long avant qu’on se déclare notre amour mais maintenant, elle est tout pour moi. Ensuite j’étais mécanicien dans un garage qui a brulé le jour de l’an, tu sais, ce gros incendie. Du coup, depuis, je travail dans les docs pour payer les factures. » Je réfléchis ensuite à ce que je peu bien lui dire de plus. Ce que j’aurais pu oublier et qui serait primordiale. Parce que si elle joue l’accro qui sait tout, elle doit absolument tout savoir de moi tout comme la secte sait tout de moi ou presque. « Humm, glace menthe chocolat j’adore ça, les pizzas mon plat préféré. Sinon je ne suis pas très sociable, j’ai du mal à m’ouvrir, là je parle beaucoup mais c’est parce que je suis stressé, je reconnais cette route, je sais qu’on est plus très loin. Faudra que tu me frappe d’ailleurs, parce qu’ils savent maintenant que je suis très doué pour m’échapper, mais je te fais confiance pour la mise en scène. Si tu vois quelque chose que j’aurais oublié, je t’écoute. » Je pensais avoir été assez complet. Je sais que nous ne sommes plus qu’a quelques minutes de mon enfer personnelle. Je vais prendre cher, très cher, je ne sais pas ce qu’ils me réservent exactement, mais j’en ai une vague idée déjà. Les images que j’avais réussi a occulté de mon esprit reviennent en force. Je ne suis pas dans le caca…

Alec &
Sibbie

Comme je disais, dernière ligne droite. On était plus près de là-bas que de Miami, à présent et c'était étrange. Alec me racontait sa vie comme je lui avais demandé. Il fallait que je sois accro à lui alors je dois savoir sa vie, comme eux le savent de toute façon. S'ils ont attaqués sa famille, c'est qu'ils sont au courant de tout donc je dois être pareille. Il me racontait toutes ses amitiés avec précision, les prénoms, leur relation etc. Il était hyper sincère avec moi, il jouait le jeu. tant mieux. C'est comme ça qu'on y arriverait. J'enregistrais bien tout, heureusement que ma mémoire était bonne. Il avait pas mal d'entourage. Je le regardais entre deux, me disant mais pourquoi il s'entourait tant alors que c'était dangereux? Mais qu'est-ce qui était normal? De penser ça, ou de vivre comme bon lui semblait et être heureux? Il le méritait d'être si entouré, non? C'était moi qui avait un problème. Je l'écoutais me parler de ses goûts puis il me disait reconnaître la route et que je devrais le frapper. je soupirais un bon coup.

Bon OK Alec laisse moi être un petit plus sincère avec toi. Mais juste avec toi. Tu t'en ai pas douté donc je sais que j'arriverai à faire ce qu'il faut pour qu'ils ne sachent rien sur moi non plus. Mais tu as raison faut que tu saches tout sur moi. Il faut jouer franc jeu, parce que c'est main dans la main qu'on risque nos vies. OK je me lance mais crois-moi que ça m'arrache un rein d'avouer ça à voix haute alors y'a intérêt à ce que quoiqu'il arrive ça reste entre nous. Et tu peux avoir autant peur de moi que de ces gens-là, OK? lâchais-je alors d'un coup, en parlant vite d'un coup. Je soupirais encore un bon coup. J'ai un cousin à Miami. C'est toute ma vie, d'accord? J'étais en coloc avec lui, c'est pour ça que y'a aucune trace de logement à mon nom là-bas. J'ai bien fais un pari pour vivre un an là-bas par contre, ça j'ai pas menti. C'est juste par hasard que c'est tombé dans une ville où y'a la seule personne à qui j'suis attachée dans ce bas monde. OK. Une partie sur deux. Plus simple que la seconde mais faut lui dire, Sibbie. je lui jetais un dernier coup d'oeil, il savait qu'il y avait autre chose maintenant. Si j'ai choisi de faire cette mission, c'est pour prendre une "pause" sur cette vie à Miami qui s'est rendue plus compliquée que ce que je ne le pensais. Je suis quelqu'un d'hyper volage, vois-tu? Je m'attache à rien, je fais des trucs sur des coups de têtes, je réfléchis jamais. les gens m'adorent pour ça parce qu'on s'ennuie jamais avec moi. je suis marrante, j'ai peur de rien, et j'aime personne. Sauf que quelqu'un a changé ça, à Miami. Je suis accro à elle, obsédée. Le truc c'est que j'suis pas quelqu'un qui a une relation sérieuse. Je suis trop instable, comme j'ai pu te décrire là. Je ne pourrais pas avoir une petite vie rangée dans une petite maison bien décorée avec ma petite femme magnifique un petit chien et une petite envie d'avoir un enfant. Même cette dernière partie, je commence à y penser maintenant. Oh putin c'était.... j'ai pas de mots pour décrire ce que ça faisait d'en parler. Bref, j'avais besoin d'une pause et le boulot m'a offert cette possibilité. Mais comme je t'ai dis, j'ai peur de rien et je suis prête à tout. Alors me voilà amoureuse de toi, Alec Kinley, je t'ai kidnappé pour t'amener à ta meilleure vie. On était tout proche quand je lui foutais un bon coup sur la gueule en étant au volant. Bon, la discussion avait pas mal aidé et il m'avait demandé une blessure, non? Heureusement pour lui que j'étais en couv' de flic aussi. J'suis désolée mon amour mais il faut qu'on y aille. une meilleure vie nous attends là-bas c'était parti, je jouais déjà.

Alec &
Sibbie

J’avais joué le jeu, je lui avais raconter le principal de ma vie en quelques phrases. Je ne lui avais pas parler plus de mes sentiments que cela pour Eileen. C’était quelque chose de perso, je voulais garder se petit truc juste pour moi. Si je revenais, j’avais prévu les choses en grand. J’avais économisé assez pour lui offrir un voyage dont elle allait se souvenir toute sa vie, du moins je l’espérais. Je me voyais posé un genou à terre et lui demander de devenir ma femme. Mais pour le moment, ceci n’en était qu’au stade de rêve. Nous allions bientôt arriver et c’est la seule chose qui allait m’aider à tenir dans cet enfer. Parce que c’est la que nous nous rendions littéralement. J’écoute Sibbie me parler de sa vie et j’avoue que je ne comprends pas trop certaine de ses paroles. « Pourtant, l’amour c’est la pus belle chose qui soit. » Et s’était ce que je pensais, Eileen était la plus belle personne au monde pour moi. J’espère qu’elle ne m’en voulait pas trop, même si j’en doutais fortement, elle avait un fort caractère et même si dans le fond elle comprenait je suis sur qu’elle m’en voulait aussi énormément. « Je vois que tu n’as peur de rien, parce que pour venir ici, faut pas avoir froid aux yeux. » Il fallait être aussi un peu fou, mais bon, ne l’étions-nous tous pas un peu ? Si je n’avais pas reçu ses menaces de morts sur ma petite amie et mes amis, jamais je ne serais revenu ici. Comme demander, elle me met un pain dans la tête si violent que je percute la vitre avec ma tête. On peu dire qu’elle a une sacrée force. Elle stoppe ensuite la voiture et ouvre le coffre ou elle a sorti de son sac des liens en plastique. Elle me demande de mettre les mains jointe devant et me ligote. Elle fait de même avec mes pieds et je me retrouve dans le coffre. J’essaye de ne pas paniquer quand elle referme le coffre, mais s’est compliqué. Je déteste les endroit sombre. Même avec Eileen, il me faut une veilleuse pour pouvoir dormir sans crise d’angoisse. Je sens alors cette douleur familière qui me vrille la poitrine. Je suis en train d’en faire une. Je sens la sueur perlée sur mon front, mes mains et mes jambes tremblés quand la voiture se stop. « Pitié non… » Nous y étions. Très vite du bruit s’installe autour de la voiture. Je pris pour qu’elle s’en sorte bien et qu’il la laisse continuer son plan. Cela prend un temps phénoménal quand soudain, je suis de nouveau à la lumière. J’essaye de me redresser et me prend la tête dans le coffre. Je retombe aussitôt allonger dans se dernier. Puis, une voit que je reconnaitrais entre mille m’attrape par les pieds pour me faire sortir et tomber au sol. « Tiens tiens tiens, Kinley ! On dirait finalement que je ne vais pas tuer ta petite amie à la bouche si pulpeuse ! » Je ne dis rien et regarde le sol comme au bon vieux temps. « Bien, mademoiselle, on dirait que vous ne m’avez pas menti. Mais voyez-vous, j’ai quelques comptes à régler avec se jeune homme. Ici, il y a des règles et l’une d’entre elle n’est autre que ??? » Je soupire et me prends un coup de pieds dans l’estomac. Je tousse et recite la règles en même temps. « Chaque individu qui se rebellera *tousse* ou qui trahira la secte d’une façon inconcevable *tousse* paiera le prix fort de sa vie. » Voilà, encore une fois, s’était à Sibbie de jouer maintenant. Si elle ne s’en sortait pas bien, ils allaient me tuer dans les heures qui venaient.

Alec &
Sibbie

On était arrivés et c'était parti. Je jouais déjà mon rôle et eux n'attendaient pas pour venir à notre rencontre. A partir de maintenant, il faudrait garder son sang froid et ne penser à rien d'autre que : je suis accro à ce mec tellement que je l'ai kidnappé pour le torturer dans une secte. Tout en restant la flic qui, à tout moment possible, les détruira.

Ils sortaient Alec par le pied et je me mis à sourire comme une psychopathe face à cette scène : fallait que je sois crédible et heureusement que je ne m'étais pas trop attaché à lui, d'ailleurs. n'empêche qu'il ne fallait pas qu'il meure. Il se prenait pas mal de coups alors que ça faisait même pas une minute que nous étions arrivés. Outch. Il m'avait prévenu. Il se mit à réciter une règle et je regardais l'homme qui avait sorti Alec du coffre. je voulais l'amener ici pour le purifier de tout ces mensonges là-bas et l'amener à la raison... par n'importe quel moyen. fis-je avec un grand sourire sur les lèvres. Je m'approchais du membre de la secte. la torture. je suis prête à le torturer pour qu'il voit l'évidence : il a sa place ici, pas ailleurs. Il finira par me croire, on usera de tous les moyens. Mais avant. Je retirais mes chaussures. emmenez moi sur le chemin fis-je alors. je savais que je devrais traverser un chemin de braise enflammées pour leur prouver ma volonté de les rejoindre. Enfin, ce serait la première étape. voilà quelqu'un qui a du bon sens. allez, on va te montrer ce que c'est d'avoir du bon sens fit il en lui donnant un bon coup et en le traînant jusque l'intérieur, où attendaient tous les participants à la secte, nous regardant entrer. Je les observais tous sans sourciller j'avançais dans le feu, pas après pas, sans grimacer.

Alec &
Sibbie

On y était, s’était enfin le moment de commencer à tout supporter, de subir l’inimaginable, de penser fort à Eileen. Je laissai l’inspectrice faire son show. Elle était plutôt convaincante, même si je doutais qu’il me mette directement avec elle. Pour l’heure, il était temps de passer sur le chemin de la foi. Sibbie passa en première, arrivant sans problème au bout. On me redressa, on m’enleva les chaussures, et on me poussa directement sur le brasier. S’était chaud, très chaud même et je me brûlais les pieds en avançant trop lentement. Arriver au bout, je tombais à genoux. On me ramassa alors et on m’emmena dans cette pièce que je connaissais trop. La cave, cet endroit horrible ou j’allais subir toutes les horreurs du monde. On me déshabilla et je vis du coin de l’œil que Sibbie était présente elle aussi. J’espérais qu’elle avait le cœur bien accrocher, parce que, ce qu’elle allait voire allait être horrible. Une fois nu, on m’attacha les pieds et les mains a des chaines. Je me sentais mal, et il me fallu toute la force du monde pour penser et garder l’image d’Eileen dans ma tête. Au coin, je vis la cheminée avec un feu bien brûlant, ils allaient commencer fort. Le chef ordonna quelque chose puis, un homme que je ne connaissais pas, sorti un tisonnier du feu et s’approcha de moi. « Bien, Alec, il est temps de te reconditionner, commence par réciter à la demoiselle toutes les règles de la secte. »  Je les connaissais bien sûr, mais cela n’empêcha pas l’homme de me bruler la peau à plusieurs endroits avant même que je ne commence. Ça faisait un mal de chien, il me brulait l’épaule, le flanc, la cuisse et même les pieds. Je hurlais comme un malade sous la douleur. « Tu resteras fidèle à la secte quoi qu’il t’en coute. » s’était la troisième règle. Mon cerveau commençait déjà à cafouiller. Je me pris plusieurs coups de pieds bien placer. « Obéissant tu seras. » Première règle. Mais cela n’évita pas les brulures sur mon corps. « Tu feras tout ce qu’il faut pour le bien de la secte. » Je récitais ensuite la troisième règle sous les coups de tisonnier de l’homme. S’était douloureux, mais j’avais vécu bien pire pour le moment. Mes hurlements commençaient déjà à se calmer, je grognais maintenant, pensant fort à ma petite amie pour tenir le coup. Mais c’était une erreur que je commettais, puisqu’ils rangeaient déjà le tisonnier pour sortir les pinces électriques. « Le pire tu subiras si tu ne respectes pas la loi. » Quatrième règle et bonne décharge électrique qui passa par les tétons. Je récitais ensuite les trois autres règles sous le coup des décharges. Mes grognements refirent place à mes hurlements. Je ne regardais même plus Sibbie, ne pensant qu’à Eileen. « Et as-tu respecter ses règles Alec ? » Je soupirais tristement. « Non monsieur. » C’est là que commença alors le déchainement. En plus des coups de jus, on me fouetta et on me cassa la figure. J’en prit pour mon grade à telle point que mon visage, qui me faisait tellement mal, suintait le sang. Je sentais aussi que sous les coups, j’avais au moins une côte casser. Mais pour le moment, ils n’avaient pas mis en pratique les viols et sa m’allait très bien. « Alors que mérites-tu Alec ? » Je baissais la tête pour mettre mon visage sur le sol. Maintenant allonger, le frais du béton me faisait un bien fou. « La mort Monsieur. » C’était la règles numéro six. Tout manquement grave au règlement était passible de peine de mort. Mais Sibbie avait su dire les bons mots, même si je savais qu’ils allaient d’abord la tester, pour être sur qu’elle était bien là pour les bonnes raisons. Mais qu’allaient-ils lui demander ? Dans leurs esprits tordus, tout était envisageable.

Alec &
Sibbie

C'était horrible, mais il fallait que je garde la tête haute. j'avais traversé les braises sans sourciller. Faut dire, en Amérique Latine, c'est une vieille croyance. J'en avais fais des rites et des tests de cultes là-bas et c'est pour ça aussi que j'avais pas mal d'avantages dans cette mission. Je me retournais pour regarder Alec s'y mettre, hâletant, tombant à mes pieds à l'arrivée. je ne bougeais pas alors qu'ils venaient le ramasser comme la merde qu'il était avant de lui faire réciter les règles en le tapant, en plus des brûlures qu'il venait de se faire. je regardais, les yeux bien grands ouverts, toujours sans sourciller et même un mini sourire apparent. je voulais qu'ils me fassent confiance, c'était la clé et j'y arriverais. Une fois qu'Alec avait tout récité, ils l'enfermèrent et se tournaient vers moi. C'était à mon tour. J'allais sûrement subir toutes sortes de rites de passage, maintenant. Trois choses, m'avait-on dit. D'abord, les morsures de sangsues. On m'en déposait sur le corps et je devais réciter, comme Alec précédemment, les règles de la secte. Obéissante tu seras. je ne sourcillais pas, même si ces conneries me piquaient et que j'aurais de sacrées traces. Tiens bon, Sib. Tu feras tout ce qu’il faut pour le bien de la secte. continuais-je. Tu resteras fidèle à la secte quoi qu’il t’en coute. respire sans que ça se voit. Le pire tu subiras si tu ne respectes pas la loi. c'était fini. Mais ce n'était que le début.

Après m'avoir retiré les sangsues, ils me déshabillaient devant tout le monde. Encore une fois, heureusement que je n'étais pas pudique. mais ils me dégouttaient tous. C'est une grande force encore une fois que je dû rassembler pour ne pas montrer de faille. Ensuite, on me fit marcher au milieu de la foule. J'en voyais certains se toucher l'engin. Je tournais le regard, gardant la tête haute et on me fit enfermer dans un espèce... d'enclos? il est malade et menace la secte. tu dois le tuer. entendis-je alors qu'un chien enragé entrait. Oh mon dieu. Alors là s'il me mord, c'est la mort assurée. Tu sais te battre, Sibbie, garde la tête froide. Tu es rapide. Attrape ce bout de fer et défonce le. Oui c'est un animal mais il est malade et il mourra. C'est lui ou vous deux. Délivre-le. C'était parti pour une danse sans fin d'esquive envers le chien. Il m'attaquait toujours, forcément et il fallait que je trouve comment faire. Il sauta sur moi une énième fois et sa gueule se retrouvait au dessus de ma tête, la barre de fer l'empêchant d'approcher. Tiens bon Sibbie, réfléchis. Un coup dans le flanc et il lâcha un cri, tombant en arrière et il fallait agir. Je le transperçais directement de mon baton, il tournait encore la tête vers moi alors un deuxième dans le crâne et on m'applaudit. Des grands malades, putin. Taie-toi, Sibbie. Oh je crois que je viens de m'inventer un ami dans ma tête pour m'en sortir. Je sortais et on me donnait des tenues de chez eux. Ta mission, maintenant, c'est de torturer Alec. et on m'expliquait. On me donnait une photo entre les mains. Oh putin Alec avait raison, ils savent tout. Eileen était sur cette photo. Il fallait que je le torture, c'était à moi de le faire, ils ne feraient rien. il est destiné à vivre avec moi, ici. je ferais tout pour ça. répondis-je alors en serrant la photo entre mes doigts comme si je haissais la personne dessus.

Il m'amenait à la prison d'Alec et me firent entrer, la photo et une seringue à la main. Ce dernier était encore par terre, à moitié dans les vappes. On m'avait donné des instructions claires. Pleines de coups, de bleus à cause du chien qu'on voyait malgré la tenue atroce qu'ils m'avaient filés, j'avançais vers lui. Ils me regardaient tous. J'attrapais Alec vivement et le fit asseoir, je l'attachais à la chaise. mon chéri, c'est l'heure de ton activité du jour. ou peut-être de la nuit, ou la semaine. On ne bougera pas tant que je ne serais pas sûre que tu sois purgé. et j'attachais la photo d'Eileen au mur, face à lui. Je me retournais, le regard vif, un sourire mesquin au visage. J'espérais vraiment qu'il savait que tout ça n'était que de la comédie et que j'étais désolée d'avance mais que je le devais. Je m'approchais vivement et lui injectais le produit. Un produit pour vomir. Je tapais une bassine du pied sous la chaise pour qu'il n'en foute pas trop partout non plus. Essaie de bien viser ou tu dormiras dedans. je me mettais derrière et le forçais à regarder la photo. Alors, qu'est-ce qu'elle te fait ressentir, cette femme-là? Tu l'aimes? Tu la trouves belle? Tu lui fais "l'amour", c'est ça? et hop, le produit le fit vomir. hmm oui, c'est bien ce qu'il me semblait. je réveillais la psychopathe qui était en moi. Il fallait qu'il soit physiquement dégoûté d'Eileen. C'était le but. La prochaine étape? Je n'osais même pas l'imaginer.