Le Week-end, quell Bonheur que le Week end, malgré l’hiver qui arrive, la douceur est au rendez vous, je suis assis au bord de l’eau, nu pied, dans un débardeur et un collant noir, a quelques pas de la magnifique villa de ma famille, je prends les quelques rayons du soleil qui rechauffe ma peau, j’attends mon meilleur ami, je lui ai promis de passer la journée avec lui, profitant qu’il n’ai pas de cours et moi non plus, il est en art dramatique et moi je suis en danse dans la prestigieuse école de Miami,
Marko est encore entrain de ronflé avec une charmande brunette sous la couette, haha, sacré frangin, il ne changera jamais, je suis donc seul, j’ai les écouteurs sur les oreilles, la musique hurlant dans mes oreilles, après tout sois on est passionné de musique, sois on ne l’ai pas et moi…je le suis. Il ne manque plus que mon ami que j’ai hate de voir, ca fait un bail que je ne l’ai pas vu, a vrai dire, je ne l’ai pas depuis que j’ai subi ce cyclone lors de cette fête au château il y a un mois qui me cause encore tant de soucis mais oublions ca.

Avec Andy, le courant à tout de suite passé, c’était comme evidence, il était le noir et j’étais le blanc, un peu comme Marko et moi, c’est d’ailleurs avec lui qu’on forme un trio de l’impossible, l’ange avec les deux demons que sont Marko et Andy, lui et moi sommes le ying et le yang, notre seul point commun, notre homosexualité, je l’adoucie autant qu’il me renforce, nous sommes compatibles et c’est ce qui fait la force de notre amitié.
Mais depuis le cyclone, j’ai cessé de voir pas mal de monde, en dehors de mon jumeau, je ne vais plus en cours car je ne tiens pas plus de 5min debout sans avoir des vertiges, j’ai oublié certaines personnes, certaines de mes souvenirs les plus chers et rapidement j’ai des maux de tête affreux, me rendant des plus instables. Par exemple la dernière chose que je me souviens c’est la blague de Sara lorsque je suis arrivée vers elle et Emily par rapport à Marko et moi, le reste je ne m’en souviens absolument pas, même l’hôpital est flou pour moi, par moment j’oublie des choses qu’on vient de me dire, ou quelque chose que je dois faire, je sais que je dois faire quelque chose mais j’ignore quoi. Tel est ma vie à présent, prions pour que cela ne soit que temporaire.
Deux paluches délicates se posent sur mes yeux et Andy prend une voix qu’il veut viril sauf que la virilité chez Andy c’est comme la féminité chez Marko une grosse blague. Je ris car rien qu’à l’odeur il est cramé.
« Hum…je ne sais pas, je dirais une espèce de folle que j’adore plus que tout ! »

Je ris de bon coeur avant de faire basculer Andy et de lui grimper dessus pour le smacker, c’est mon meilleur ami, malgré toute l’ambiguité qui peut y avoir, je sais que jamais rien ne se passera. Nous sommes comme Brian et Micheal de Queer As Folk, les meilleurs amis du monde, deux homosexuels qui s’assume, l’un ange, l’autre démon et pourtant, notre amitié est plus forte que tout. Je ris avant de m’asseoir a coté de lui, le libérant du poids de mon frêle corps.
« Je suis tellement content de te revoir Andy, pardonne moi pour ne pas avoir donné de nouvelle, j’ai eu un mois très difficile »

J’éclate de rire quand Andy me dit que j’ai gagné avant que je le bascule pour lui dire bonjour comme il faut. Si seulement il savait tout ce que j’ai vécu mais n’en parlons pas pour le moment, je profite de son ami contre moi, retrouver cette odeur familière qui avait toujours eu le don de m’apaiser, encore d’avantage aujourd’hui que je suis instable physiquement, pourquoi croyez vous que je l’ai attendu assis ? car debout je n’aurai pas pu tenir bien longtemps, je me sens fatigué aujourd’hui, j’ai eu mal au crâne toute la semaine, j’ai peu dormi mais j’essaie pour le monde de rester fidèle a moi-même, le petit prince plein d’énergie rayonnant comme un soleil d’été.
J’explose de rire quand il me parle de ses cheveux, il est pire que moi, déjà que moi je suis un maniaque de ma mèche, mais depuis l’incident je n’ai pas l’esprit a penser a celle-ci, je ris en voulant le recoiffer mais ma main reste au dessus de ses cheveux une fois redressé, je ne sais plus comment il est coiffé habituellement, je baisse ma main et je détourne les yeux quelques secondes. Ce n’est que lorsqu’il empoigne mon genoux que je repose mes yeux sur lui, lentement, essayant de ne pas montrer mon trouble alors qu’il me fait un monologue alors qu’il me dit que c’est à lui de s’excuser.
« Je n’ai vu quasiment personne depuis le Cyclone…je ne vais plus en cours…Marko essaie de me refaire sortir mais c’est dur, j’ai de lourdes séquelles qui me pourrisse la vie Andy…mes parents ont voulu venir, j’ai refusé, je ne veux pas qu’ils me voient ainsi, si…instable, si fragile »

Rien que le faite de savoir que je ne vais plus en cours doit faire comprendre mon état a Andy, il sait que la danse c’est ma vie, que sans la danse je ne suis rien, et que donc ne pas aller en cours demontre un vrai souci. Mais je garde le sourire, comme toujours, même dans ce moment difficile, Marko a raison, je ne peux pas m’en sortir seul. Mais passons, j’en reviens a Andy en lui demandant avec bonne humeur.
« Et toi ma diva, tu en es ou depuis tout ce temps ? »

Le bon côté était que avec son monologue, Andy avait sollicité le regard fuyant du jeune homme. Il remarquait que Maxxie semblait plus soucieux que d'habitude, mais il se gardait de préserver sa forme. Personne ne sortait indemne d'un tel accident naturel. Andy se demandait bien où se trouvait-il ce jour là d'ailleurs. Cependant, si d'apparence, Maxxie tentait de maintenir son humeur joyeuse, Andy appris rapidement qu'intérieurement, le moral ne suivait pas. Notamment lorsqu'il évoqua son incapacité à assister aux cours, sachant tout l'amour, la passion et le dévouement qu'accordait Maxxie à la danse. Là, on faisait face à un réel problème de taille majeure. Andy en avait bien conscience.
Dans ces instants là, Andy ne savait jamais où se placer, il se sentait si inutile. Il aimerait tant balayer le traumatisme du châtain en un claquement de doigts, qu'un cyclone emporte son tracas aussi aisément qu'il lui avait inculqué. S'il en avait le pouvoir, Andy aiderait son ami, mais malheureusement, il n'était qu'un simple animal pourvu de bras, de jambes et d'un cerveau. Dans ces attributs, rien n'était en mesure de réconforter cet adorable petit prince, si fortement apprécié du jeune Bridgestone. Il se contenta lamentablement de lui distribuer un regard empli de compassion, et il espérait que Maxxie n'attendait pas de mots de sa part, car Andy ne trouva rien de mieux que de répondre par un geste. Un geste significatif ; il attrapa la main glacée du bel homme qu'il serra entre les deux siennes. Parfois, un geste était bien plus éloquent et efficace que n'importe quel mot.

Fidèle à lui-même, Maxxie détestait lorsque l'on s'attardait sur sa personne alors comme à son habitude, il détourna l'attention sur Andy, qui surpris par ce retournement aussi brusque, lâcha subitement la main de son ami. Il frotta alors ses mains sur ses cuisses comme pour se les réchauffer après la froideur de celle de son ami. Comment pouvait-on avoir une main aussi gelée ? Comme si le sang ne circulait plus dans son corps, et pourtant le soleil était bel et bien présent. Parler de lui était quelque peu déplacé, même si en temps normal, Andy adorait discuter de lui. Mais là, il ne parvenait pas à trouver la situation appropriée pour raconter sa vie, qui de son côté, se déroulait à merveille. Cracher son bonheur à la figure d'un ami dérouté n'était pas ce que Andy préconisait. Il lui arrivait de ménager les personnes qu'il aimait.

-Oh.. Euh .. J'en suis à... Là ... ! Là avec toi !

Il ne parvint pas à trouver mieux que cela, c'était que Maxxie l'avait pris au dépourvu avec sa question impromptue. Pour la peine, il se recoiffa, et une pensée lui vint à l'esprit. Maxxie avait prononcé un prénom avec qui Andy était très familiarisé ; Marko. Il n'était pas là ! Andy le réalisait seulement maintenant. Alors, il s'agita soudainement, tournant le visage à droite, et à gauche avant de s'abattre sur le prince d'un air interrogateur

-Mais au fait, où est Marko ? Je m'attendais à qu'il soit ici, avec nous.

Andy me prend la main, alors que je lui avoue combine ma vie est instable en ce moment, je lui serre la main, ma main est glacée, et cela depuis le cyclone, j’essaye de changer le sujet de conversation pour ne pas a avoir a lui avouer tout mes problemes, tous mes blocages, mes pertes de memoires, mes crises de migraines chronique, mes problems d’équilibres provoquant mes absences en cours et le faite d’avoir ses problèmes de mémoires fait que je ne voyais pas plus grande, de peur de ne pas reconnaitre les gens, peut d’avoir oublié quelque chose de cruciale, peur qu’on me comprenne pas et qu’on me prenne pour un de ses princes qui ne prend pas la peine de retenir les gens et les choses, alors que je suis un prince exemplaire, aimé de son peuple et qui est un ami hors du commun qui fait passer ses amis avant lui-même qui protège les siens avec hardeur.
Alors que je lui retourne la question, il semble troublé, et ce qu’il me répond est étrange, comme s’il ne voulait pas me dire quelque chose, ou comme s’il ne voulait pas me faire de la peine, je ne comprends pas, je le regarde avec le regarde interrogateur mais il détourne mon esprit sur Marko, mon jumeau. Je ne peux me retenir de rire en regardant la plage devant nous.
« Marko, a mon avis il est encore sous la coquette avec la charmante brunette qu’il a accroché hier à la soirée qu’il a organizer, tu le connais Andy, un vrai tombeur ce Marko »

Je lui adresse un immense sourire, essayant de lui faire oublier ce que j’ai pu dire avant sur ma condition, non je ne peux pas lui dire la verité, je tourne la tête vers la magnifique villa a quelques pas de nous dans lequel je vis a présent, puis je repose mon regard sur la plage, puis sur Andy, je vais avec enthousiasme lui parler de quelque chose mais je reste muet…je viens d’oublier ce que j’avais en tête a lui dire, ma mémoire fait vraiment défaut ses derniers temps, au moins, je me souviens d’Andy…mais ne me demandez pas comment je l’ai rencontré…je sais juste qu’il s’appelle Andy et qu’il est mon meilleur ami, pourquoi ? j’en ai plus le moindre souvenir.

La reaction de mon meilleur ami ne m’étonne même pas, je vis avec mon frère depuis ma naissance, nous sommes une seule et même âme dans deux corps différents, nous sommes uniques tout simplement, j’ai essayé déjà de lui faire comprendre qu’il ne sera pas heureux en continuant ainsi mais il m’a fait comprendre que pour l’instant c’était la vie dont il rêvait et il avait même rajouter qu’être prince ca excite les filles comme il dit. Je dis a Andy avec amusement
« Comme il dit, être prince ca excite les petites demoiselles, sacré Marko, il est jeune, il veut profiter de la vie, il se calmera un jour j’en suis sur »

Mais rapidement le ton change du tout au tout, on passé de la bonne humeur du sujet de Marko au sujet lourd de mes souvenirs lors du cyclone. Je détourne mes yeux a cette question, mon visage est tiré d’une émotion sans nom, mes yeux sont un peu dans le vide, mais je ne peux mentir a Andy, c’est mon ami et je sais que je suis un piètre menteur. Alors je lui dis la vérité.
« Sara et Emily…ce sont mes derniers souvenirs de ce soir là…nous venions de les rejoindre avec Marko, Emily a fait une plaisanterie sur notre gémélité et…après plus rien…mon souvenir suivant est quand j’étais dans ma chambre ici…je n’ai plus de souvenir précis de ce qui s’est passé et de l’hôpital… »

Je ferme les yeux et je baisse un peu la tête pour soulager les maux qui prennent possession de moi, j’ai l’impression que la terre vascille sous moi, et ma tête est a deux doigts d’exploser. Si je garde les yeux ouverts, je sens que mon corps va s’écrouler dans le sable, autant avouer que si Andy n’était pas la j’aurai déjà basculé. J’ai ma tête contre son épaule ce qui m’empêche de perdre l’équilibre. Il doit sentir mon corps ne tenir que par la force de son épaule qui me soutiens. Je prie pour qu’il ne bouge pas, je souffle silencieusement pour espérer que la crise de vertige cesse vite. Je fais mine de me blottir contre lui, pour ne pas attirer ses soupçons mais mon corps pèse comme un poids mort contre lui. J’ouvre les yeux lentement, ca tourne toujours d’avantage alors je reste immobile, attendant que cela se stabilité, la gorge nouée, incapable de parler par la douleur de mon crâne et les vertiges violents.