(#)Sujet: Re: dead and living (edward) | Jeu 9 Juil - 0:36
Edward + Charlie dead and living
C
harlie m'offrit un soda et un beignet pour m'aider à remonter la pente, car je dirais que j'avais vraiment le goût de vomir tellement ça m'avait tout retournée. C'était ma première séance après être sorti de l'asile, alors je dirais qu'il fallait que je m'adapte à nouveau. J'avais du mal avec ça et je devais trouvé un mentor pour m'aider à garder mon énergie, car je me sentais toujours vidé après. Heureusement pour moi que le sucre allait m'aider. Bien sûr, il se questionnait sur mon don et sur le comment ça fonctionne, mais il voyait bien que ça m'avait affaibli.
« C'est vrai que c'est un peu compliqué pour moi. Et est-ce que tu penses qu'un jour tu arriveras à le faire sans souffrir par la suite ? C'est comme une sorte de pouvoir que tu dois apprendre à maîtriser, non ? »
- En plein ça... je dois aider à gérer et vu que ça faisait longtemps que je n'avais pas fait de séance, je me retrouve un peu sur le dos là... Je dois pouvoir améliorer le tout... c'était comme si ta soeur m'avait vider de mon énergie vitale...
Sans le vouloir bien sûr et sans doute qu'il y avait un peu de Charlie qui m'avait gober de mon énergie quand je l'ai touché. Il était certain que Charlie avait été satisfait de la séance et il était content d'apprendre que sa sœur allait bien. J'étais aussi content qu'il soit satisfait de ce que j'avais fait pour lui, car j'avais utiliser toute mon énergie pour le faire. On me donna trois billets de 20 dollars pour me payer pour ce que je venais de faire. C'était plutôt bien, ça me faisait au moins ça de gagner pour aujourd'hui. Je lui avais mentionner que je trouvais bien chouette son appartement, bien qu'il soit un peu en désordre, mais j'en concluais qu'il habitait avec un autre mec.
« Ah, tu trouves ? Pourtant c'est le bordel. Mon coloc' et moi, on est pas très... ordonnés. Et pas vraiment fan de ménage non plus. J'espère que ce n'est pas trop sale »
Je ris légèrement à sa remarque... Bon, c'était pas le grand luxe, mais c'était bien.. Aussi bien que mon appartement quoi. Je rougis légèrement parce que je ne voulais pas non plus le vexé.
- Bah ça va! Je voulais plus parler de l'espace que vous avez! Je regarde pas le ménage...
Je terminai mon beignet et je continuai de boire mon soda. Je dirais que c'était en train de me requinquer comme il faut. Bon, j'en mettais un peu, mais ça me permettrait de reprendre des forces pour retourner chez moi et ensuite je pourrais me coucher pour dormir. Le silence s'installa entre nous deux et je dois dire que ça me gênait un peu de rester là. J'imagine qu'il voulait que je débarrasse, mais à ma grande surprise, il avait d'autres questions pour moi.
Est-ce que... Excuse-moi, c'est un peu indiscret, mais tu fais autre chose dans la vie, ou c'est ta seule source de revenue ? Je veux dire, ça doit être compliqué de mener de front deux activités. Tu habites à Miami, au fait ? Tu n'as pas vraiment le teint hâlé propre aux habitants de Floride »
-Merci ? répondis-je en rigolant... parce que celle-là on ne me l'avait jamais faite. Non... mais tu as vu juste, je suis originaire de Vancouver au Canada... Je pense que j'ai gardé mon teint de la neige... ou bien c'est plus parce que j'ai été vraiment malade dernièrement.
Ou bien parce que j'avais plutôt été interné pendant 3 mois dans un institut psychiatrique et qu'on avait pas vraiment la chance de voir le soleil à tous les jours.
- Sinon, je suis aussi cuisinier/plongeur dans un petit café et je suis détective privé à mes heures aussi... J'essaye de joindre les deux bouts... Disons que c'est pas facile!
Puis, je me souviens très bien ce que j'avais vu en touchant Charlie, je savais alors qu'il parlait français couramment. J'avais même quelques mots en tête.
- "tu parles français" dis-je en prononçant doucement les mots. J'avais eu un cours de français au secondaire, mais c,était il y a longtemps. C'est ton métier... tu aimes?
Je bus à nouveau une gorgée de mon soda, ça faisait du bien à mon estomac. Il fallait que je m'en achète, mais là, je ne faisais que boire de l'eau pour économiser.
WILDBIRD
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(#)Sujet: Re: dead and living (edward) | Sam 11 Juil - 20:57
Edward + Charlie dead and living
C'
était presque si je ne me sentais pas coupable du malaise d'Edward ! Après tout, c'était moi qui avait insisté pour que l'on ait une séance et je l'avais pas mal sollicité pendant celle-ci. J'avais posé beaucoup de questions et pour y répondre, il avait dû dépenser une grande quantité d'énergie. Je savais que j'avais un peu tendance à culpabiliser pour tout et n'importe quoi, mais c'était de ma faute s'il était mal, aussi me précipitai-je pour lui donner à manger. Et puis, j'étais très satisfait de la séance, alors je lui devais bien ça. Sachant qu'il allait souffrir par la suite, il n'était pas obligé de faire ce qu'il avait fait ! C'était ma façon à moi de le remercier, en quelque sorte. Je me sentais assez bien, finalement. J'avais eu peur que revoir June ne me rende encore plus triste mais je ressentais un grand soulagement. Savoir qu'elle était « en paix », qu'elle pensait à moi et que ce que j'étais devenu ne la dégoûtait pas totalement me retirait un grand poids des épaules Je me sentais tout de même un peu gêné qu'Edward fut mêlé à nos histoires, quand même, bien qu'il devait avoir l'habitude. J'avais quand même dit des choses assez privée à l'intention de June et pour une raison que j'ignorais, j'avais l'impression qu'Edward en savait beaucoup sur moi. Comme si... Il avait pu lire dans mon esprit. Après tout, pourquoi pas ? S'il pouvait parler au mort, lire dans les pensées des gens ne me paraissait pas spécialement extraordinaire. Je lui posais ensuite des questions sur son pouvoir ; tout cela était nouveau pour moi et, curieux de nature, je me demandais une multitude de choses. « En plein ça... je dois aider à gérer et vu que ça faisait longtemps que je n'avais pas fait de séance, je me retrouve un peu sur le dos là... Je dois pouvoir améliorer le tout... c'était comme si ta soeur m'avait vider de mon énergie vitale... » Me répondit-il doucement. À vrai dire, tout cela ne faisait qu'accroïtre mon sentiment de culpabilité, et je me hâtais de déposer les trois billets sur la table. Une chance que j'aie pensé à faire de la monnaie avant la séance ! Je me doutais bien qu'il ne se baladait pas avec un lecteur de carte bleue.
Edward complimenta ensuite l'appartement, et cela m'étonna un peu. Ce n'était pas un appart spécialement beau ou bien décoré, non, au contraire ; les murs étaient blancs, sans décorations, à part quelques posters accroché ici et là. Les meubles étaient simples et aucune esthétique particulière ne se dégageait de l'ameublement. En vérité, la déco n'était pas notre objectif, ni à Blake ni à moi. L'appart se devait d'être fonctionnel avant tout, avec une table pour manger, un canapé pour se reposer et une télé pour... pour détruire nos neurones restants avec des conneries de télé-réalité ? Oui, c'est à peu près ça. « Bah ça va! Je voulais plus parler de l'espace que vous avez! Je regarde pas le ménage... » Il avait l'air gêné, et je trouvais ça assez drôle. Mais il avait raison, l'appartement avait une belle superficie. Pour deux, c'était amplement suffisant. En même temps, ici, c'était un peu le squat par moments. Nous recevions beaucoup, enfin... les gens s'invitaient beaucoup. « Et il vaut mieux que tu ne le regardes pas » conclus-je en souriant. Ce n'était pas non plus dégoûtant mais si on regardait précisément, il n'était pas difficile de trouver de la poussière. Je commençais à lui poser d'autres questions, cette fois un peu plus personnelle. Je ne pouvais pas m'en empêcher tant Edward m'intriguait. Et puis, j'étais d'un naturel relativmeent sociale et il avait sympathique. « Merci ? Non... mais tu as vu juste, je suis originaire de Vancouver au Canada... Je pense que j'ai gardé mon teint de la neige... ou bien c'est plus parce que j'ai été vraiment malade dernièrement. » Me dit-il. J'étais partagé entre la joie d'avoir trouvé un compatriote et la curiosité par rapport à sa maladie. Mais j'étais quand même assez courtois et décidai de ne pas l'interroger sur cela. Je me contentai d'un neutre « J'espère que ce n'était pas trop grave ».
« Sinon, je suis aussi cuisinier/plongeur dans un petit café et je suis détective privé à mes heures aussi... J'essaye de joindre les deux bouts... Disons que c'est pas facile! » Ah oui, effectivement ! J'aurais pensé que son activité de médium était inconciliable avait un quelconque autre métier, mais je me trompais. Enfin, il devait plutôt faire cela pour gagner un peu d'argent. Je me demandais alors pourquoi il n'avait pas un métier plus stable. Peut-être était-ce sa maladie qui l'en avait empêché ? Je n'avais pas envie de me perdre dans des suppositions sur un sujet qui, de plus, ne me regardais pas du tout, mais j'étais intrigué. Enfin, je ne voulais pas paraître indiscret non plus. « Détective privé, c'est classe ! Tu bosses avec la police, comme Sherlock Holmes, ou pour des particuliers ? » Oui, j'étais fan de l'adaptation télévisé anglaise des aventures du célèbre détective, et j'avais ainsi appris que peu de détectives privés travaillaient en collaboration avec la police officielle. Seuls les meilleurs, en fait. « tu parles français ? C'est ton métier... tu aimes? » me demanda-t-il dans un français plutôt correct. J'étais surpris qu'il sache ce détail. Enfin, je n'étais pas à ma première surprise de la journée et j'aurais du être habitué au fait qu'Edward sache des trucs qu'il n'avait aucune raison de connaître. Je lui souris. « Oui » répondis-je en français, avec cet accent prononcé du québec qui faisait tant rires nos cousins français. Je repassais en anglais car j'ignorais ces compétences dans la langue de Molière. « Je n'aime pas vraiment. Pour tout te dire, si j'ai choisi de faire une formation d'interprète c'est juste parce que June le faisait... J'étais un gamin et je ne savais pas quoi faire. Et puis c'était une solution de facilité pour moi » Je marquais une pause. « Je viens de Québec, enfin, mes parents y sont originaires. Du coup, le français est une deuxième langue maternelle si je puis dire. Mais j'imagine que tu le sais déjà n'est-ce pas ? » Je me demandais jusqu'où allait ses connaissances sur moi. « Est-ce que tu... tu me connais ? Enfin, est-ce que cet entretien t'a permis de tout savoir sur moi ? » Je ne savais pas si l'idée qu'Edward puisse connaître tout de moi me plaisait ou non, à vrai dire.
WILDBIRD
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(#)Sujet: Re: dead and living (edward) | Mar 14 Juil - 13:43
Edward + Charlie dead and living
J
e dois bien l'avouer, j'étais un peu gêné de me commentaire sur son appartement parce que Charlie ne voyait pas trop mon intérêt... C'était peut-être juste parce que je n'avais pas trouvé autre chose à dire maintenant que je me trouvais seul avec lui. Je ne le connaissais pas si bien que ça même si je savais beaucoup de choses sur lui maintenant. J'avais du mal pour socialiser et c'est pourquoi la plupart des gens préférais écourter le bavardage. Je ne leur en voulais pas au contraire, j'étais du genre solitaire. Je sentais que Charlie se sentait légèrement coupable pour mon mal physique, mais ça, il n'y pouvait rien, c'était les risques du métier après tout, je savais à quoi m'attendre à chaque fois. Et puis, je dois bien le dire, je n'ai pas la bonne technique parce que ce n'est pas supposé m'affecter autant. D'ailleurs son commentaire sur mon teint me fit légèrement sourire parce qu'il avait bien deviné que je n'étais pas originaire de Miami. Je dû donc lui avouer que j'avais été malade il a peu de temps, ce qui était un mensonge quand même....
« J'espère que ce n'était pas trop grave ».
- Non... ça va! Je me sens mieux là! Mais je dirais que ce n'était pas la joie!
Il n'y avait aucune joie à être interner pendant 3 mois parce qu'on me croit fou. Bon, je n'allais pas lui dévoiler ça, car il risquait de me flanquer à la porte assez vite merci. La réaction des gens étaient toujours surprenantes bien que Eli et Lys l'ont plutôt bien pris. Puis, Charlie fut intéressé à mon travail de détective privé comme la majorité des gens.
Détective privé, c'est classe ! Tu bosses avec la police, comme Sherlock Holmes, ou pour des particuliers ? »
- Bien en fait, on ne m'a jamais demandé pour travailler pour la police, mais j'ai des contacts... Sinon la majorité du temps ce sont avec des particuliers que j'ai affaire.
Je repris une gorgée de soda tout en regardant Charlie. J'avais vu juste pour ce qui était du français parce que Charlie était interprète. Il me mentionna qu'il venait de la ville de Québec ce qui m'étonnait un peu. J'avais eu mon histoire du Canada et je savais que la Colombie-Britannique et le Québec étaient opposés, mais je trouvais ça bien de me retrouver en compagnie d'un américain d'origine canadienne.
« Je n'aime pas vraiment. Pour tout te dire, si j'ai choisi de faire une formation d'interprète c'est juste parce que June le faisait... J'étais un gamin et je ne savais pas quoi faire. Et puis c'était une solution de facilité pour moi. Je viens de Québec, enfin, mes parents y sont originaires. Du coup, le français est une deuxième langue maternelle si je puis dire. Mais j'imagine que tu le sais déjà n'est-ce pas ? Est-ce que tu... tu me connais ? Enfin, est-ce que cet entretien t'a permis de tout savoir sur moi ? »
Charlie venait de me poser beaucoup de questions c'est pourquoi j'essayais de me repasser ses questions en tête pour ne pas en oublier une. Donc, je pris quelques secondes pour analyser le tout avant d'ouvrir la bouche.
- Je connais des petits bouts de ta vie, mais je ne sais pas tout de toi, loin de là même. Je connais ta personnalité, des petits faits vécus, mais ça ne va jamais plus loin que ça, à moins de me concentrer sur des détails précis. Sinon... pour ton métier, tu devrais changer pour quelque chose que tu aimes vraiment... pour toi, pas pour personne d'autre...
Parce que faire quelque chose que nous aimons pas, ça nous détruit à petits feux. J'espère que je ne faisais pas peur à Charlie, ce n'était vraiment pas mon intention... mais il avait été curieux sur mon don et surtout bien aimable avec moi. Il était de bonne compagnie même si je devais avoir l'air un peu mort à l'heure qu'il est. Je n'allais pas tardé à partir parce que je ne voulais pas le déranger plus longtemps.
- Je suis content d'avoir fait ta connaissance Charlie.
J'avais terminé mon soda pour le déposa doucement sur la table avant de me lever.
WILDBIRD
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(#)Sujet: Re: dead and living (edward) | Mer 22 Juil - 0:12
Edward + Charlie dead and living
J
e sentais bien qu'Edward n'était pas très à l'aise. Il avait l'air d'être un garçon très timid et j'avais presque l'impression qu'il pensait que je le jugeais ou quelque chose de la sorte. J'essayais pourtant de le mettre à l'aise en lui posant des questions ; mais peut-être que cela ne faisait qu'amplifier sa gêne, au final. En tout cas, il n'avait pas de soucis à se faire avec moi. Il n'avait pas besoin d'être timide ou quoi, je n'allais certainement pas le manger ! Je ne jugeais pas les gens et je ne pensais rien de spécial sur lui, si ce n'était qu'il avait l'air gentil et timide. Il devait le savoir, vu ses dons de clairvoyance, mais cela ne changeait pas grand chose. Enfin, moi je l'appréciais. J'avais presque l'impression qu'un lien s'était crée entre nous —après tout, il avait lu dans mon esprit et cela n'aurait pas été étonnant qu'il connaisse chaque détail de ma vie. Cette pensée me gênait un peu, mais Edward devait en avoir l'habitude et puis, la plupart des choses devaient paraître assez inintéressantes. Et puis, il m'avait aidé. Il m'avait permis d'avoir une conversation avec June, ce qui était sûrement le plus beau cadeau que l'on puisse me faire. Un cadeau que j'avais toujours cru impossible à réaliser, mais là, le jeune homme m'avait bluffé. Toujours dans cette idée de le mettre à l'aise le temps qu'il recouvre ses forces (et aussi pour assouvir ma curiosité débordante), je lui posais des questions sur son travail et il me répondit qu'il était détective privé, ce qui était vraiment stylé. "Bien en fait, on ne m'a jamais demandé pour travailler pour la police, mais j'ai des contacts... Sinon la majorité du temps ce sont avec des particuliers que j'ai affaire". me répondit-il. Je trouvais cela réellement fascinant. Ce type était à la fois médium et détective privé, deux professions originales et intéressantes.
Edward me demanda ensuite si mon métier d'interprète me plaisait, me confortant dans l'idée qu'il savait désormais beaucoup de choses sur moi. Je lui répondis honnêtement. Je détestais mon job ; enfin, ce n'était pas cela en soit que je n'aimais pas, c'était plutôt le fait d'être cloîtré dans un bureau déprimant avec des collègues tout aussi déprimants et d'avoir l'impression d'être contre-productif malgré le travail fourni. Et puis, si j'avais choisi cela, c'était une solution de facilité. En sortant du lycée, j'étais encore un gosse immature qui ne savait pas du tout quoi faire de la vie. J'avais des bonnes notes à peu près partout et donc, une multitude de possibilités s'étaient offertes à moi. Mais j'ai choisi l'interprétariat par paresse, parce que c'était chose simple pour moi. Maintenant, je le regrettais car j'étais même en train d'envisager une réorientation professionnelle. Edward parut décontenancé par le nombre d'informations et de questions que je venais de lui balancer, aussi prit-il un peu de temps avant de répondre. "Je connais des petits bouts de ta vie, mais je ne sais pas tout de toi, loin de là même. Je connais ta personnalité, des petits faits vécus, mais ça ne va jamais plus loin que ça, à moins de me concentrer sur des détails précis. Sinon... pour ton métier, tu devrais changer pour quelque chose que tu aimes vraiment... pour toi, pas pour personne d'autre…" J'écoutais attentivement. En réalité, je ne perdais pas une miette de chacun de ses paroles tant ce type me fascinait. Je le voyais un peu comme si c'était un être surnaturel, une sorte de… créature clairvoyante. J'hochais la tête. « Ça doit être… bizarre de faire ça avec tant de gens différents. Comme si tu connais parfaitement des inconnus… » marmonnai-je plus pour moi que pour lui. « Mais sinon, pour mon métier, tu as raison. J'y pense, en ce moment. Mais rien n'est décidé encore » souris-je.
Puis, Edward se leva et je compris que notre discussion s'arrêtait là. Cela devait faire près de deux heures que nous étions assis-là et je cmmençais à avoir chaud. De plus, Blake n'allait pas tarder à rentrer et je n'avais guère envie de lui expliquer la présence d'Edward. Il me prendrait pour un taré. Je songeais vaguement qu'Ed aurait pu l'aider à retrouver son père, mais je chassais rapidement ces idées de ma tête. Blake était beaucoup trop terre-à-terre que moi et il n'y croirait jamais. "Je suis content d'avoir fait ta connaissance Charlie". me dit-il d'un ton amical. Je lui souris. « Moi de même ». Je l'accompagnais jusqu'à la porte et ouvrit celle-ci. « Merci encore pour cette séance. Et pour la discussion ». Après ces belles paroles, nous nous serrâmes la main et Edward s'en alla. Je le regardais s'éloigner pendant quelques instants. Ce type, c'était toute une histoire. Un médium! Et un vrai! Je n'en revenais toujours pas.