(#)Sujet: Re: Paradise (Elizabeth & Edward) | Sam 17 Oct - 0:10
PARA-PARA PARAAAADISE!
C’était trop pour moi, je n’avais plus envie de rester là devant Edward après la gaffe monumentale que je venais de faire. Le pire dans tout ça, c’était que j’avais apprécié le baiser. S’il ne m’avait pas repoussé, probablement que j’aurais continué… ou peut-être même que je lui en aurais volé un autre, va savoir. Je n’aimais pas penser à ça car je me trouvais encore plus horrible. En voulant m’éloigner, je tombai au sol et me relevai aussitôt. J’avais fait comprendre à mon meilleur ami que je tenais à être seule. Il voulait que je rentre à la chambre avec lui, qu’on regarde la télévision qu’on parle ensemble. Et pourtant, tout ce qu’il me proposait ne me faisait pas envie du tout. Edward ne voulait pas me laisser ici seule sur la plage, il avait peur qu’il m’arrive quelque chose. On était sur un resort! C’était sécuritaire ici!
« Il ne va rien m’arriver. »
Mais ce n’était encore pas assez. Il opta pour une autre tactique. Ça me touchait qu’elle essaye autant de me consoler de tout ça. Mais j’étais dans le genre très difficilement consolable. Il allait vite s’en rendre compte. J’osais presque qu’il en perdre patience et qu’il me fiche la paix. Il voulait que je sourisse et moi, je regardais toujours le sol.
« Je n’ai pas envie de sourire » Un silence puis, je relevai la tête vers lui. « Mais c’est pas de ta faute. »
Je ne voulais pas qu’il pense qu’il en était responsable. Je voyais bien qu’il faisait des efforts pour me remettre de bonne humeur mais moi, je culpabilisais bien trop. Il ne me connaissait peut-être pas encore assez, mais j’étais très dure envers moi-même et un petit rien avait le don de m’atteindre beaucoup trop. Une grande sensible, que voulez-vous! Edward me tendait toujours sa main comme si il voulait que la prenne mais je secouai la tête négativement. Je tournai les talons comme pour partir mais on me retient de nouveau par le bras. Il était vraiment coriace et difficile à convaincre! Je me laissai alors emporter par l’émotion.
« C’était mon premier baiser, ok? Je… et je ne voulais pas que ça se passe ainsi. Je m’en veux… parce que à défaut de m’avoir fait voler ce que j’aurais aimé offrir à l’homme qui allait m’aimer un jour, eh bien au moins il me restait mon premier baiser et là… c’est foutu. » Je haussai les épaules. « J’ai l’air peut-être stupide de m’en faire avec ça… mais j’y peux rien. T’es en couple, t’es pas amoureux de moi! J’aurais juste aimé que ça signifie quelque chose. »
(#)Sujet: Re: Paradise (Elizabeth & Edward) | Sam 17 Oct - 3:56
Paradise is coming!
Je ne comprenais pas trop ce qui s'était passé, mais tout ce que je voulais c'est que mon amie ne se sente pas mal pour ce qu'elle avait fait. Elle m'avait embrassé, et alors? Elizabeth s'était aussi refermée comme une huitre et je dirais que ça me faisait peur parce que je ne voulais pas qu'elle se sauve de moi ou bien qu'elle m'ignore pour le reste du voyage. On s'entendait super bien et je dirais que notre amitié était bien trop importante pour être gâchée par un simple baiser. J'arrêtai ma meilleure amie de nouveau, car je ne voulais pas qu'elle se sauve et qu'elle soit seule. Puis, tout devint plus clair quand elle m'expliqua qu'elle avait gâché son premier baiser. Je me sentais cheap... J'aurais dû alors l'arrêter avant? Mais le fait est que je ne l'avais pas vu venir et maintenant je me sentais vraiment mal pour elle. Elle était sur le bord des larmes et je savais que je ne pourrais pas la consoler ou la faire changer d'idée après ses révélations. Je restai figé un instant et je ne savais pas quoi dire. C'était comme si l'alcool atténuait le tout. Mon amie semblait trouver mon silence plutôt long c'est pourquoi elle continua de marcher, mais sans moi. Elle aurait aimé que ça signifie quelque chose pour elle... Je pouvais comprendre, mais pourquoi m'avoir embrassé si elle avait déjà cette idée en tête. Je la laissai donc filer parce qu'elle avait envie d'être seule, d'être loin de moi.. je me sentais soudainement abandonné... et j'avais horreur de ça. Je mis mes mains dans mes poches pour prendre la direction opposée pour me rendre à l'hôtel. J'avais les larmes aux yeux parce que ça me faisait de la peine de savoir que mon amie était triste par ma faute. Une fois dans la chambre, je ne pouvais tout simplement pas dormir, j'étais encore saoul et je m'en faisais pour Elizabeth. J'allumai donc la télévision pour visionner des trucs de fou jusqu'à ce que je remarque qu'il était 4h00 du matin et que mon amie était toujours par rentré. L'attente était horrible. Je m'étais même décidé à partir à sa recherche, je m'en faisais pour elle jusqu'à ce qu'elle entre finalement dans la chambre.
- Eliii t'étais où? Je me faisais du souci... tu vas mieux?
Elle aurait certainement voulu que je sois endormi et qu'elle n'ait pas besoin de me parler, mais moi, j'avais besoin de lui parler. J'avais les idées plus claires et j'avais des choses à lui dire.
- Écoute, je suis désolé Elizabeth de t'avoir gâché ce que tu voulais... mais en même temps je me dis qu'embrasser son meilleur ami c'est pas un vrai baiser... Je sais pas... Je ne suis pas toi, mais je ne veux pas que tu t'en fasses pour ça, pour moi ou pour Lys. On avait bu tous les deux et on s'est laissé emporté parce qu'on a pas la chance de toucher les gens comme tout le monde peuve le faire. Et tu sais quoi, c'est une de mes plus belle soirées de ma vie. Je me suis bien amusé et je suis avec toi! C'est tout ce qui compte!
J'aurais voulu la prendre dans mes bras, mais ce n'était plus possible pour moi. J'avais hâte de voir sa réaction parce que ça me tenait à coeur de lui dire ça et c'était la vérité.
(#)Sujet: Re: Paradise (Elizabeth & Edward) | Mar 20 Oct - 23:21
PARA-PARA PARAAAADISE!
Edward n’avait rien répondu. J’avais donc tourné les talons pour partir plus loin. J’avais réellement besoin de me retrouver et ça, il le comprit puisqu’il me laissa faire et j’appréciais ça. J’étais le genre de fille qui avait constamment besoin de temps pour elle seule et de voyager, de me retrouver avec quelqu’un sur une aussi longue période de temps, c’était vraiment particulier pour moi. J’adorais la compagnie de mon ami, vraiment… mais là après ce que je venais de faire, j’avais besoin d’un petit moment solitaire pour reprendre sur moi. C’est quelques heures plus tard, après avoir marché sur la plage et dans les environs que je retournai à la chambre. Je fus surprise de constater qu’Edward était toujours debout et semblait bien soulagé de me voir. C’était quand même gentil de sa part de s’en faire pour moi. Je n’avais pas l’habitude de ce genre de chose. J’hochai simplement de la tête à sa question, je m’étais calmée… j’allais mieux. Je l’écoutai me parler car je savais bien que notre conversation n’était pas entièrement terminée.
« C’est correct Edward. Je me suis laissé emporter par l’émotion car je ne pensais pas être capable de faire ça un jour. C’était tout nouveau pour moi d’avoir la capacité de pouvoir toucher sans me sentir mal. C’était imprévisible et encore plus le fait que j’ai apprécié le faire. C’est surtout ça… qui me fait sentir réellement mal. »
Je regardai Edward avant de secouer la tête. Je n’en revenais pas que je venais de lui dire ça en plus. Je me penchai vers ma valise et c’est sans rien dire que j’allai prendre ma douche et me changer dans la salle de bain. En sortant, mon meilleur ami était de nouveau couché dans le lit, les oreillers parfaitement placés pour éviter qu’on se touche. Disons que nous n’en avions plus du tout envie ni l’un, ni l’autre. L’alcool n’était plus là et même si ça avait été le cas, ça ne me disait plus du tout.
« Allez, pas la peine de continuer sur cette conversation. On laisse ça derrière nous. C’est oublié. Demain est une autre journée. »
Et c’était notre dernière. Dans un sens, j’avais beau me dire que je pouvais réellement tout mettre de côté, ça continuait à me trotter dans la tête et je n’étais pas prête à tout oublier. J’eus du mal d’ailleurs à tomber endormie cette nuit-là. Notre dernière journée et le retour à Miami fut bien tranquille. Je tentais de faire des efforts pour sembler le plus « normale » possible mais c’était impossible pour moi. Le voyage avait été trop court… j’aurais aimé y rester plus longtemps. Ça avait été parfait jusqu’à ce que je gâche tout en l’embrassant et puis là, on devait revenir à la réalité. Edward m’avait raccompagné jusqu’à chez moi et nous nous étions dit au revoir pour finalement conclure qu’on allait se revoir de toute manière au boulot deux jours plus tard.
J’étais maintenant de retour à Miami, chez moi… et je ne savais plus quoi faire.