Il n’était rien. Un homme brisé par la vie qui avait gâché toutes ses chances, qui avait été rejeté par tous et qui avait fini dans la rue comme on se débarrasse d’un vieil objet usagé dont on ne sait que faire.
Il n’était rien.
Mais là, entre ces draps, penché sur le corps puissant de cet homme, il arrivait à le rendre fou de désir et de plaisir, à lui arracher des frissons que nul autre n’aurait pu lui arracher, et à jouer de ses émotions comme on joue d’un instrument. Il se révéla sensuel lorsque sa langue effleura le membre gorgé, provocant quand il l’avala entièrement, indécent quand il joua avec, ses doigts venant masser ses bourses, et terriblement ensorceleur quand il refusa de le lâcher, continuant de le lécher sur toute la longueur, l’enfonçant profondément dans sa gorge comme s’il voulait se l’approprier.

Oui, il n’était rien. Mais avec cet homme, il redevenait quelqu’un. Derek savait-il ce que cela faisait lorsque personne ne vous appelait par votre prénom pendant des mois entiers ? Quand vous deveniez un parfait anonyme sur lequel aucun regard de tendresse ou d’amitié ne se posait ?
La faim, le froid et les coups n’avaient pas eu raison de lui, mais le manque de contacts humains avait failli le tuer. Non, plus exactement, l’absence de cet homme-là, tout simplement.
Il aimait lui donner du plaisir, et en tirait autant qu’il en donnait. Le seul fait de le voir prendre son pied entre les draps, son corps magnifique tendu par l’effort et crispé à la seule idée de jouir trop vite, lui donnait des sueurs froides et lui arrachait des sourires attendris.
Se comporter avec froideur et distance en-dehors de la chambre était une chose. Mais dans l’intimité et la chaleur du lit, Thompson s’autorisait quelques folies, comme s’avouer à lui-même qu’il était réellement et profondément amoureux de Derek. Cela ne faisait de mal à personne de se laisser aller à un peu de tendresse de temps en temps, n’est-ce pas ?

Il continua de le sucer comme lui seul savait le faire, l’amenant au bord du précipice avant de soudain s’écarter, abandonnant là le membre gorgé de plaisir et prêt à exploser. Du bout du doigt, il caressa l’extrémité de la hampe où perlait un peu de liquide séminal et il lui décocha un sourire de prédateur.

« Et voilà, tu es tout propre désormais. »

Remontant le long du corps du milliardaire qu’il parsemait de baisers sur son passage, il recouvrit son corps du sien, posant son poids plume sur les pectoraux impressionnants de Derek avant de venir finalement lover ses lèvres avides dans son cou, le mordillant avec tendresse :

« J’adore te faire hurler de plaisir… Te dévorer ainsi, poser mes lèvres sur toi… Te rendre fou en te murmurant toutes ces choses indécentes… »

Souriant, presque ivre de bonheur tellement le plaisir de se retrouver enfin dans les bras protecteurs de Derek le rendait heureux, il ajouta en riant à moitié :

« Mon tout beau, mon sexy Derek… »

Ses mains n’étaient pas restées inactives et elles avaient été récupérer le condom qu’il avait posé à côté sur le grand lit, pour l’ouvrir et à l’aveugle, venir le poser sur le sexe toujours aussi tendu du brun.

Derek n'avait jamais connu meilleur personne au lit, peut-être était-ce le fait de vraiment faire confiance à quelqu'un qui décuplait les sensations. Pourtant, n'est-ce pas une chose pour les femmes? N'était-ce pas elle qui pour prendre leur pied au lit, devait oublier tout le reste? Derek avait toujours la tête ailleurs, dans ses chiffres, à analyser les gens ou tout geste qui étaient portés, mais ici, avec Thompson, une simple caresse l'emmenait dans un autre univers. Calmait les tornades de son esprit, seul comptait les sensations, lui s'abandonnait et se livrait corps et âme. Sans prendre garde, il laissa Thompson joué de son corps comme nulle autre. Bien qu'il soit tendu comme jamais, ce n'était que la preuve qu'il se laissait complètement aller. Quelques soubresauts, des mouvements légers pour tenter de diminuer la pression de la bouche. Bien sûr, toute sa force ne semblait pas être en mesure de repousser cette vilaine bouche suçoteuse qui d'un moment à l'autre risquait de franchir la ligne de non retour. Lui, ne désirait pas que l'inévitable se produise. Pas maintenant, pas tout de suite, car il était beaucoup trop tôt.

Son corps se tendit encore de plus belle, il poussa un demi-cri avant de se mettre à papillonner. Son bras avait découvert ses yeux qui fixaient maintenant son amant, l'air de se demander pourquoi il avait arrêté. Il en était tout surprit, surtout qu'en fixant vers le bas, on pouvait apercevoir cette longue verge qui fendait l'air en puissant battement. « Et voilà, tu es tout propre désormais. » N'en fut-il pas bien certain, propre était un puissant mot quand on viendra essuyer cette petite larme sur le bout du membre. Preuve que cinq secondes de plus aurait pu être fatales. « J’adore te faire hurler de plaisir… Te dévorer ainsi, poser mes lèvres sur toi… Te rendre fou en te murmurant toutes ces choses indécentes… » Petit retroussement du nez, Derek n'était pas un homme des plus vocales, enfin outre qu'il avait découvert tout le contraire avec Thompson, qui avait le don de le faire hurler les pires paroles du monde quand il souhaitait le faire chanter de sa voix grave. Un petit mouvement de contraction au niveau des voies anales. Non, pour ce soir, nous n'avions pas cette envie, bien que les petits palpitations commençaient à se faire sentir. La chair avait envie de se souvenir de se toucher qui leur semblait si lointain.

Le baisé atténua ce surplus de plaisir et Derek entreprit plutôt de promener un doigt sur la colonne vertébrale, en dessina les petites bosses formés par les os. Petite montagne russe avant de venir se caler au creux des reins. Une main ferme et plate se posa sur le début des fesses et Derek afficha un air presque ravit, mais qui s'effaça à la minute où on présenta quelque chose à son membre. Lui, n'avait jamais été bien fanatique de ce genre de protection. Il en grimaça même quelque peu, y pouvait-il quelque chose? Nous devrions faire rapidement des tests, parce que là, il ne comptait pas se protéger éternellement. Détournant la tête, parce que ça l'ennuyait et lui rappelait aussi les soucis que pourrait apporter de ne pas se protéger. À croire qu'avec l'âge venait la raison. Dans un petit soupire, il se laissa recouvrir de la pellicule de plastique, en grognant quelque peu.

''- Tu aurais pu au moins, avoir l'amabilité de joindre ceci à un anneau.''

Les jouets emmenaient toujours un petit plus lors des relations, et faisaient souvent oublier les mauvais moments, bien qu'à cet instant, Derek repensa à quelque chose qui saurait être des plus merveilleux.Sa main descendit un peu plus, pour venir caresser la fine ouverture, brûlante et chaude. Elle ne semblait pas avoir été visité depuis des lustres. Se laissant porter par son désir et envie, il commença à le caresser et l'ouvrir du bout des doigts.

''- Touche-moi là aussi... mutuellement... les deux ensembles, en même temps.''

Ce qui était plaisant dans leur relation, s'était que les deux se montraient polyvalent et se laissait toucher sans la moindre hésitation. Ce qui pouvait emmener à des situations des plus érotiques quand tout les deux étaient lovés l'un contre l'autre à se caresser là où les hommes étaient des plus sensibles. Derek adorait cela, car s'était là, sa véritable forme de l'amour envers Thompson. On se livrait faible, l'un à l'autre, se murmurant bien souvent des gémissements aux creux de l'oreille.

Le sentir de nouveau vibrer sous ses mains devenues expertes uniquement pour lui berça son cœur comme nulle autre musique au monde. Il était de retour chez lui… A l’endroit qu’il n’aurait jamais dû quitter, là où était sa place.
Et il était heureux. Dans l’intimité et la chaleur de ces draps, il se sentait capable de tout, absolument tout. Comme de crier de bonheur ou encore couvrir Derek de baisers fiévreux, de lui murmurer des insanités au creux de l’oreille comme de chuchoter ces trois mots qu’il s’était interdit à tout jamais de prononcer une nouvelle fois.

Il les avait dit trois fois. Trois fois, il s’était marié. Trois fois, il avait lamentablement échoué, détruisant brique après brique de la maigre existence qu’il s’était forgé.
Il avait failli les dire à Derek, et ce dernier était parti, le laissant sur le trottoir où était peut-être sa place dans le fond. Alors les redire maintenant serait comme provoquer la malédiction : tomber amoureux à nouveau serait la pire erreur de sa vie. Et Thompson ne comptait pas la faire.
Pas avec cet homme-là, pas au risque de le perdre encore une fois.

Il joua de ce corps qu’il avait appris à connaître par cœur, lui arrachant des cris et des frissons qui le faisaient sourire, qui lui donnaient envie de plus… Et quand enfin il l’abandonna, dressé et vibrant d’une passion contenue, il sut qu’il avait atteint son but au regard outré que Derek lui lança, visiblement outré d’être abandonné de la sorte.
Adorable…. Si adorable, son petit milliardaire qui ne savait décidément pas cacher ses sentiments avec lui.
Si adorable que même lorsqu’il ronchonna parce qu’il lui enfilait un condom, Thompson ne put s’empêcher de lui sourire et de venir lui voler un baiser :

« J’adore quand tu ronchonnes…. »

Il l’adorait ronchon, grognon, en rogne ou tout simplement déçu parce qu’il attendait davantage. Il adorait tout de lui, mais en cet instant, ses mimiques avaient un goût de nostalgie qu’il affectionnait particulièrement.
Et quand il sentit son amant aventurer sa main sur son corps, quand il le sentit enfin passer aux choses sérieuses, il lui décocha un sourire ravi. Le sourire d’un conquérant qui vient de découvrir les Amériques.

Et ses yeux plongeant toujours dans ceux de Derek, il répondit le plus simplement du monde à cet homme qui exigeait des caresses qu’il ne méritait sans doute pas :

« Non. »

Non. Hors de question. Pas les deux en même temps, pas ainsi. Il n’avait jamais été homme à obéir aux ordres après tout et il était temps que Derek s’en rappelle. Il lui vola un nouveau baiser, bougeant pour retirer sa main baladeuse et l’empêcher de le toucher. Mais son corps, loin de s’esquiver, se colla au sien et ses mains reprirent leur manège, revenant le toucher aux endroits sensibles, retrouvant avec bonheur des zones érogènes.
Et quand ses lèvres furent libérées, quand il put les approcher des oreilles de son amant, il lui susurra :

« Ce soir, c’est moi qui vais prendre soin de toi. Laisse-moi faire… »

Devant ses yeux, prenant garde à ce qu’il puisse bien le voir, il porta ses doigts à ses lèvres et les suça… Insistant suffisamment pour que Derek comprenne, juste avant qu’il ne lui murmure :

« Ecarte les cuisses. »

Et dès qu’il fut en position, dès qu’il lui eut obéi avec cette vitesse qui laissait sous-entendre à Thompson qu’il avait tout pouvoir sur cet homme, il vint positionner ses doigts à l’entrée de l’intimité du brun, titillant sa rondelle pour mieux l’exciter. D’abord doucement, puis en insistant de plus en plus, il finit par chercher à s’introduire en lui, faisant fi de son étroitesse et du fait qu’il n’avait pris personne depuis un moment.

Ce qui lui arracha un sourire attendri :

« Tu m’as attendu n’est-ce pas ? »

Dieu qu’il aimait le pouvoir qu’il avait sur cet homme !

Thompson et lui avait une proximité que bien peu de gens pouvaient rêver d'avoir, les sentiments qui les liaient l'un à l'autre pouvait paraître improbable, voir même impossible. Pourtant, ils étaient là, tout les deux à partager une intimité plus que mystérieuse. Les draps se promenaient au gré de leur mouvement et même le lit semblait ne faire qu'un avec eux. Les couvertures suivants les mouvements des membres, caressaient les chairs qui devenaient un peu plus moites.

Les rêves et les espoirs d'obtenir plus se firent, on passa ou plutôt espéra passer à quelque chose de plus physique. La pose de ce latex devait bien prouver que les préliminaires étaient terminés, pourtant, là ce n'était qu'un maigre espoir. Derek demanda avec la plus grande des tendresses et affection, si nous pouvions procéder à un échange mutuel. Lui, en avait tellement envie. Cela en était un pur fantasme. Ses doigts lui démangeaient, mais voilà, que Thompson le regarda avec cet air impérial qui lui était si propre. « Non. » Derek ouvrit la bouche pour répliquer, il trouvait que ce n'était que de l'injustice. Il avait pourtant demandé, avait-il oublier les mots magiques ou autre chose? Pourquoi lui refusait-on quelque chose qui aurait été si bon. Déçu, ses sourcils s'abaissèrent tel un gamin auquel on venait de retirer son jouet.

''- Hmmm....''

Un couinement de tristesse, et il sentit le serpent lui échapper, se dandinant contre lui pour échapper à ses mains. Derek combattit pour tenter de l'empêcher de fuir, mais Thompson n'eut qu'à caresser quelques endroits bien sensibles sur le ventre pour que les défenses ne tombent. Haletant, pour échapper à ses frissons qui le gagnèrent, il grogna même de plus belle, bien que sa frustration fut avalé par un baisé, lequel, il dû rendre avec cette puissante rage qui l'animait. Il était fâché, frustré qu'on lui interdisse son petit moment de bonheur. Cela se sentait dans l'échange, il mordilla les chairs, sans aucune tendresse et avec toute la fougue d'un animal sauvage. Il lui fallut un moment avant de se calmer sous l'échange que contrôla Thompson en quelques instants. On apaisa la vilaine bête qui se retrouva a fermé les yeux, sa peine quelque peu passé. « Ce soir, c’est moi qui vais prendre soin de toi. Laisse-moi faire… » Avait-il le choix? Sa langue se mouilla les lèvres et il eut un gros soupire qui ne pouvait que signifier qu'il rendait les armes. Ouvrant les yeux pour admirer Thomp, se mouillé les doigts. Là, il déglutit sachant fort bien ce que cela allait signifié. Quelques mouvements négatifs de la tête. Il voulait jouer les fins rebelles. « Ecarte les cuisses. » Il se croyait où l'ex SDF? Derek avait sa fierté masculine, pas question d'ouvrir les cuisses à la seule demande, presque platonique, comme si on donnait des ordres à un robot qui allait simplement devoir obéir. Pourtant, cela ne fut que ses genoux qui vibrèrent et il s'écarta. Ouvrant les deux genoux pour les poser bien à plat sur le lit. La vision que devait avoir son amant, le fait de l'avoir là, complètement soumis à la moindre demande. Fermant, les yeux par la honte, on détourna même la tête. Un sentiment de tristesse et de dégoût contre lui-même l'envahissait. Sauf que Derek connaissait fort bien les effets bienfaiteur qu'il allait ressentir à un tel attouchement. Savait que c'était la seule forme de sexe qui pouvait véritablement le satisfaire. Un sexe, qu'il n'avait jamais offert à un autre homme que Thompson. Ou plutôt, il avait bien tenté, mais sa fierté avait reprit le dessus. Derek n'était pas homme qui se donnait facilement. Thompson, lui savait le faire chanter. Bien que parfois récalcitrant comme maintenant, car nous n'avions pas eut notre fantasme, bien qu'il savait, si on refusait la moindre chose, soit il allait se voir complètement refuser ou alors il allait payé cher pour sa rébellion. Utilisant les bases, Derek calma sa respiration pour se détendre, faisant disparaître sa colère mal placé. On se mordit malgré tout les lèvres, étroit il l'était, n'ayant pas pratiqué depuis un long moment. « Tu m’as attendu n’est-ce pas ? »

''- Tu crois tout de même pas... que je m'offre au premier mec venu...''

Respirant longuement, avant que son corps n'en viennent de lui-même à montrer toute son envie. Les chairs pulsaient fortement et chaudement sur le doigt qui se glissait lentement en lui. Derek poussa un petit grognement. Les premiers moments étaient souvent les pires, mais il n'était pas du genre à se plaindre, bien qu'il se promit de payer une manucure a Thompson dès le lendemain. Lui détestait vraiment sentir les ongles se promener sur sa peau.

''- Tu... vas... pas... me faire... attendre... ''

Thompson allait-il se montrer cruel? Voir joueur? Tant de possibilité, des idées parfois folle.

''- Ne le fait pas... je... touche-moi... s'il te plaît...''

Le regard beaucoup plus tendre maintenant, Derek priait pour qu'on n'en vienne à le toucher, là où seul un homme pouvait ressentir du plaisir. Nous savions que Thompson n'aurait pas perdu la main, il l'avait prouvé en ayant retracé les zones de son corps. Alors retrouvé une petite perle ne serait rien pour lui. Sauf s'il jouait les cruels. Sûrement trop impatient, Derek se mit à bouger sur le doigt, s'essayant malgré tout, car il avait vraiment envie de sentir ce plaisir. Qu'elle fasse disparaître l'inconfort que le doigt lui procurait.

S'il s'offrait au premier venu ? Non ce n'était pas le genre de Derek, absolument pas. Lui était plutôt du genre à prendre le premier venu : dans ce sens-là, oui. Rien qu'à voir la délicieuse brunette qu'il avait abandonné en bas des escaliers de l'hôtel, ou les innombrables maîtresses qu'il avait pris quand ils étaient encore ensemble. D'une peur d'abord à l'idée que le milliardaire l'abandonne pour une de ces femmes, Thompson était ensuite passé à la colère de ne pas le satisfaire et lui suffire, puis à la jalousie mordante, celle des amants qui aiment trop et avec trop de possessivité.
Il avait fini par en concevoir une certaine déception aussi, qui rejaillissait parfois dans leurs ébats où il aimait alors prendre la main pour écraser Derek et lui prouver que seul lui serait jamais capable de le faire vibrer.
Alors non, il savait pertinemment que le brun ne s'était pas offert à quelqu'un d'autre, et ce seul fait lui gonflait le coeur de fierté. Une fierté peut-être mal placée : ne disait-on pas que la priorité d'un amant était de rendre l'être aimé heureux ? Pas chez Thompson. Ce qu'il désirait plus que tout, c'était s'en nourrir, s'en imprégner jusqu'à ce qu'il soit totalement et entièrement à lui. C'était sans doute un peu trop excessif, mais Thompson n'avait jamais su se restreindre, surtout avec Derek. Découvrir à son âge qu'on aimait les hommes était une chose : découvrir qu'on ne voulait que CET homme-là en était une autre. Et il avait tenté de supporter le choc comme il avait pu.

Les chairs se contractaient autour de son doigt et il sourit d'un air possessif en regardant Derek se tordre sur les draps, réclamant une satisfaction immédiate. Il se montrait bien empressé alors que Thompson avait encore envie de jouer... Et il comptait bien le faire. Se venger à sa manière et lui rappeler, jusqu'au tréfonds de ses cellules, qu'il était le seul à pouvoir le faire jouir de la sorte.... Et serait à tout jamais le seul homme capable de l'amener sur ce plaisir interdit.

"Oh que si... Te faire attendre des heures ce plaisir si simple que tu m'as ôté pendant des mois. Chéri chéri chéri..."

Il donna un coup de langue sur les lèvres du brun, jouant comme un chat avec une souris, ses yeux pétillant d'une lueur grivoise et machiavélique.

"T'amener au bord du précipice et te lâcher. T'empêcher de jouir, encore et encore, jusqu'à ce que tu me supplies à genoux de te pardonner. Et là, peut-être que je me montrerais magnanime... Peut-être, qui sait ?"

Il ne comptait pas le faire mais voir la surprise se peindre sur le visage de Derek l'amusa au plus haut point. Et alors que le milliardaire s'y attendait le moins, il enfonça son doigt et appuya juste là où il savait que le brun déconnecterait. Sur ce petit bouton qui rendait les hommes fous et qui inonderait les veines de Derek d’un plaisir tel qu’il lui obéirait sans broncher.
Ses yeux ne le quittèrent pas un instant alors qu’il le regardait perdre pied, se régalant du spectacle de cet homme qui lui appartenait, et lui appartiendrait à jamais, corps et âme.
Et son doigt s’activa, revenant effleurer la petite boule de chair, jouant avec elle pour rendre Derek totalement fou. Son grand corps amaigri se lova contre le sien, puissant et solide, et il vint murmurer à son oreille, laissant parfois un petit coup de langue sur le lobe :

« J’adore t’avoir à ma merci. »

Derek n'était genre d'homme à se laisser mettre sur le dos, pas sans combattre, mais avec Thompson était née une relation plutôt étrange, dont les débuts n'avaient pas toujours été du pure accalmie comme maintenant. Nous savions de quoi notre amant était capable pour nous faire plier. À maintes reprises, il l'avait apprit à la dure, bien des moments, il avait dû prendre cher sur sa fierté. Les souvenirs ne pouvaient que resurgir et c'est cela qui parfois le maintenait bien calme. La peur qui naissant cher lui de savoir que nous pourrions être priver de ce plaisir si Thompson le désirait réellement. Et que peu importe le nombre de cadeau, les pleurnicheries qu'on pouvait faire et pire bassesse encore, Thompson n'était pas homme qu'il avait pu acheté. L'amant était trop fier, savait démontrer et mener le bal avec une main de fer. Peut-être Derek avait-il peur de lui. Une crainte à la fois remplit d'un puissant respect. "Oh que si... Te faire attendre des heures ce plaisir si simple que tu m'as ôté pendant des mois. Chéri chéri chéri..." Un couinement assez puissant choisira du torse de Derek, il savait, jamais ce soir, il n'aurait la possibilité de pouvoir ressentir ce plaisir si intense. Se mordant la lèvre, se demandant même combien de jour devrait-il attendre avant de se faire pardonner. Qu'allait-il devoir faire pour obtenir sa rédemption? Crédule, car il croyait la moindre parole de Thompson, le PDG afficha un air des plus déçus, voir complètement triste.

Sous la langue qui se promena sur ses lèvres, Derek déglutit,l'inquiétude le rongeait de plus en plus. "T'amener au bord du précipice et te lâcher. T'empêcher de jouir, encore et encore, jusqu'à ce que tu me supplies à genoux de te pardonner. Et là, peut-être que je me montrerais magnanime... Peut-être, qui sait ?" Se mordant les lèvres, au fond, le peut-être était fort inquiétant, combien de fois l'avait-il emmener sur le bord de la jouissance, arrêtant tout? Et quand il s'était montré trop colérique, il avait été privé des jeux. Maintenant, Derek savait qu'il ne devait pas énervé Thomp. Surtout, qu'il ne savait toujours pas où était la limite, jusqu'où pouvait-il l'énervé et l'agacer pour que malgré tout, on lui accorde la délivrance. Derek n'avait pas encore trouvé, un jour peut-être aurait-il décortiqué l'homme complexe que son amant était. On le regarda avec un calme, une patience qu'on lui avait apprit à tenir. L'attente fut plutôt longue, incalculable tellement, qu'au fond de lui, il désirait de plus en plus Thompson. Tenant la position ouverte, sans bronché ou seulement de l'intérieur qui était de plus en plus comme un sable mouvant qui tentait d'aspirer ce doigt en lui. L'avaler par petites contractions que Derek ne pouvait même pas contrôlé, il en avait trop envie.

''- Tu sais bien que..... QQQQQUUUUUAAAAAHHHHHHHH...''

Que Thompson savait fort bien choisir son moment, et dès que Derek ouvrit la bouche pour lui avouer qu'il ferait tout ce que l'on pourrait lui demander. Il était prêt à n'importe quoi, pour justement avoir cette délivrance. Sentant le doigt si fin arrivé sur la petite tache, un mouvement qui avait visiblement été des plus calculé.

''- Dééééé....déééé... ddddiiiii... ahhh... le salaud...''

Se tordant de plaisir, ce pure plaisir qui le faisait monté dans les rideaux, ou plutôt ici dans les draps. Son corps venait de prendre une extension complète. Ses fesses musclés ne touchaient plus les draps, ses cuisses surélevée de plusieurs centimètres. Derek tremblait comme une petite feuille. Son crâne était posé sur le matelas et il avait le menton bien relevés vers le haut. Les doigts emprisonnant la couette, il était là, hurlant presque de plaisir, en fait, ses gémissements étaient des plus graves et présent et il bougeait les hanches sans arrêt.

Le pire était qu'il se sentait maintenant tout fiévreux et il était devenu l'objet de Thompson, un pure instrument de musique que de simple et courte pression pouvait en faire varier les intonations. Un appui plus importants faisait sortir des graves et un petit doigté, plus fin, pouvait le faire couiné, presque comme des miaulements de bébé chat.

Il s’amusa comme un fou de voir Derek prendre son pied à ce point : le désir bouillonnait en lui aussi, mais pour l’instant il voulait juste savourer le bonheur d’avoir retrouvé le brun et de pouvoir à nouveau jouer de son corps à volonté.
Cela lui avait terriblement manqué, si on ajoutait au fait que pour la première fois depuis longtemps, il avait l’impression de redevenir humain à part entière. De ne plus être ce corps abandonné là au milieu de la rue, et que personne ne regardait, personne ne considérait comme une créature vivante. Là, sous les yeux de Derek, contre lui, il avait l’impression de renaître à la vie et d’être enfin… tout simplement apprécié. Estimé pour ce qu’il était, même si ce n’était dans le fond qu’un gigolo.

Il laissa échapper un petit rire quand Derek l’insulta et continua ses caresses indécentes, jouant à volonté du plaisir qui se distillait dans le corps du brun et s’amusant à le précipiter vers la folie. Contrairement à ce que semblait penser Derek, Thompson avait souvent été un amant généreux : certes, il n’avait jamais été d’humeur joueuse quand il voyait le brun rentrer, le col encore salie par le rouge à lèvre d’une de ses conquêtes féminines d’un soir ! Cela l’avait souvent poussé dans des extrémités pour se venger de ce qu’il estimait être une trahison, ni plus ni moins. Mais en temps normal, il n’était pas homme à abuser de la patience de ses partenaires, et encore moins à pousser la torture jusqu’à leur refuser la moindre parcelle de plaisir.
Auparavant, avec ses épouses, il avait adoré recevoir. Mais avec Derek, il se surprenait à aimer autant donner que recevoir : le voir avec ce visage transfiguré par le plaisir était le meilleur des aphrodisiaques pour lui !

Se décalant, il ondula pour revenir se positionner au-dessus de la verge gonflée de plaisir, et enfonçant son doigt jusqu’à la garde en Derek, il vint alors la caresser avec sa main dans un mouvement de va-et-vient malgré le condom, pendant qu’il se penchait pour venir embrasser ses bourses remplies, soufflant et mordillant très délicatement cet endroit si sensible.
Il lui avait mis le préservatif dans l’intention évidente d’être pris, mais il se rendait compte que Derek était dans d’autres dispositions ce soir, et il comprit qu’il allait devoir aller en chercher un autre…. Et donc abandonner le brun en proie à la fièvre sur le lit.

Un sourire canaille lui échappa et il retira soudain son doigt en Derek pour venir attraper la main du milliardaire, dont il lécha avec gourmandise deux doigts avant de murmurer :

« Caresse-toi pendant que je vais chercher un condom… Prépare-toi pour me recevoir. »

Et sans attendre, il se releva entre les draps.

Derek était un homme à l'imagination bien trop fertile, combien de fois avait-il imaginé Thompson se mettre en colère contre lui? Bien trop souvent, et sans raison. Était-ce de la paranoïa ou simplement la crainte qu'il n'ait vraiment franchit la ligne où il se serait jamais pardonner. Une ligne qu'il aura cru dépasser quand il l'avait quitté, délaissé et sans le sous, car le père fut trop inquiet pour sa jeune Arielle qui avait eut un accident et ainsi perdu la mémoire. La père n'avait pas mine de s'intéresser à son amant avant de rentrer tout bonnement. Délaissant tout derrière lui, cette vie de débauche qu'il avait longtemps cacher aux gens de son entourage, mais qui pour ce soir, semblait le rattraper. En fait, pas seulement ce soir, même avec son retour à Miami, il ne pouvait plus cacher l'homme qu'il avait devenu après la perte de sa femme et de son fils, o combien chéri. C'est quand son fils était mort que Derek avait changé, que toute sa vie avait prit un tournant vers la débauche et l'alcoolisme. Des excès que sa richesse amassé lui avaient permis d'avoir, mais qui au fond ne lui avait rien apporter de bon. Il lui avait fallut tomber sur Thom, pour retrouver un semblant de stabilité, bien que précaire. Car le voilà de retour, vers sa famille, cette source d'ennui qui l'avait tant fait souffrir. Des pertes si profondes que rien ne pourrait jamais les guérir, peut-être un jour parviendra-t-il à les remplacer ou connaître un amour si profond, que tout le reste pourrait bien devenir qu'un ancien rêve.

Serait-ce Thompson? Cette idylle et ce dieu sur pieds qui pourraient enfin remplacer tout ce qui lui manquait. Déjà, à de nombreuses reprises, Derek s'était montré sous un bien meilleur jour auprès de lui, enjoué, amusé et partageant de si bon moment. Thom pourrait se montrer bien plus salvateur qu'on ne pourrait le croire. Et pas seulement parce qu'il savait baisé au lit, oh, oui cela il savait faire. Pour preuve, Derek était là, cambré comme une planche, simplement tenue par ce doigt qui venait d'entrer encore plus loin.

''- Ne... neee... ahhhh... tooooooohmmmmm...''

Une masse tomba sur le lit, la bouche qui venait de toucher une zone bien sensible, faisant ainsi se détendre Derek qui frissonna de toute sa chair. La main qui venait de commencé de lent mouvement y était aussi pour quelque chose. Là, il était détendu, prêt à vivre un moment d'extase. Respirant à fond, les yeux humides et à demi-fermés, un brouillard s'était formé mais il distinguait encore parfaitement le corps de son amant. Bien qu'il n'en voyait que les contours, tellement ses yeux étaient humides d'eau. Puis, plus rien, un vide, qui le fit bouger. Il tenta de retrouver la présence du doigt, ravoir la main posé sur la partie sensible de son corps.

Impossible, car Thompson s'était reculé et voilà qu'il lui suça les doigts. Derek le fixa, l'incompréhension se lisait dans son regard. N'avait-il pas été parfait? L'aurait-il troublé? Dit quelque chose de déplacer? Non, il ne lui semblait pas, alors pourquoi s'arrêter maintenant. « Caresse-toi pendant que je vais chercher un condom… Prépare-toi pour me recevoir. » Les lèvres eurent un mouvement vers le bas, puis vers le haut, incrédule mais obéissant, il porta les doigts finement humide pour les remplacer par celui qu'on venait d'enlever. La sensation était bien différente, désagréable même, mais nous n'étions pas là pour se faire plaisir, mais surtout pour agrandir ce petit trou et y accueillir son amant. D'ailleurs, Derek le regarda avec passion.

''- T'es.... siiii... siiii... beauuuu... ahhhh Thompsonnnn....''

Telle une muse fière de se présenter pour la peinture, Derek s'installa sur le lit, bien ouvert, tout en se touchant, autant entre ses petites fesses que l'autre main qui le maintenait bien ferme. Il s'assurait de se garder bien ferme, mais peut-être n'en aurait-il pas eut besoin.

''- T'es vachement beau... tu … ahhhh... TOMM..... HMMM HMMM MM HHMMMMMM AHHH AHHH AAAAAAAHHH AH AH....''

Le corps remplit de sursaut bien rapide, voilà que le condom qu'il portait regorgeait d'un liquide blanc, pendant que Derek avait la voix des plus gémissantes. Son ventre s'était d'un coup contracté et voilà que sous la vision du corps de Thompson complètement étiré, plus sexy que jamais, Derek eut ce petit ''accident'' qui fut loin de le prendre bien fier. Tout le contraire, et il eut un petit instant d'inconfort, avant de retirer l'objet en latex qui était maintenant usagé. Derek y fit un nœud, avant de faire un ''panier de basket'' en direction de la poubelle.

''- T'a raison, il m'en fallait un second.''

Souriant à demi, question de ne pas perdre la face à cause de son soucis, parce qu'avoir jouit sous le regard de son amant, il n'avait pas de quoi en être bien fier. Mais qu'y pouvait-il, Thompson avait le physique d'un dieu et la seule vision pouvait suffire à le faire jouir de la sorte.

Il se leva, entièrement nu, et se dirigea vers la commode où il avait laissé la boîte de condom commandée à la réception. A vrai dire, avec sa carrure de poids plume, sa maigreur accentuée par ces semaines passées dans la rue et les bleus qui parsemaient sa peau, il doutait d’être beau. Il avait préféré ne pas se regarder dans la glace de peur de se souvenir de l’horreur passée et de ne plus avoir le courage de se regarder lui-même.
Il ne savait pas s’il pouvait aimer ce corps qui l’avait tant fait souffrir, et même s’il était beau à regarder…. Mais quand Derek lui cria qu’il était beau, entièrement dominé par le plaisir qu’il se donnait à lui-même, le brun eut envie de le croire. Si fort, si puissamment qu’il en eut le souffle coupé. Se dire qu’il n’était pas le monstre qu’il avait cru, qu’il pouvait encore plaire, qu’il n’était pas le vilain petit canard qu’il s’imaginait parfois, même si on l’avait rejeté bien des fois…

Il saisit un condom et revint vers le lit, souriant à l’homme qui s’agitait entre les draps, avant de s’arrêter quand il le vit jouir.
Oh bon sang, il était peut-être beau, mais Derek était sublime quand il jouissait. Quand il s’abandonnait enfin entièrement et se perdait dans le plaisir. Son propre regard se voila d’un puissant désir quand il le posa sur le corps essoufflé de son amant : il ignora totalement le lancer de latex pour ne se concentrer que sur Derek…. Sur sa poitrine qui se soulevait en rythme saccadé, sur le souffle qui s’échappait de ses lèvres entrouvertes et ses yeux encore troublés de plaisir, même s’il tentait de le cacher.
Il était adorable… Adorable et sexy à mourir.

Il sauta sur le lit plus qu’il n’y revint et recouvrit aussitôt le corps de Derek du sien, impatient de lui voler un baiser à même ses lèvres, réclamant sa part du lion alors que ses mains fébriles déchiraient maladroitement le papier du condom.
Il était affamé, littéralement, et à même les lèvres de son amant, il demanda d’une voix nerveuse :

« Mets-le moi… Je t’en supplie, touche-moi… »

Sentir ses doigts sur son sexe, même quelques instants, et partager un peu du frisson qui parcourait encore le grand corps du brun…. Tel était son souhait, mais il ne le laissa pas respirer, lui volant baiser sur baiser, plus affamé que jamais du plaisir que Derek avait partagé en solitaire.
Ce n’était pas juste, rien n’était juste, et il en voulait toujours plus… Encore, encore et encore plus de Derek. Il en perdait la tête à tel point qu’il laissa le condom entre les doigts de Derek et posa ses mains sur ses joues pour mieux capturer son visage et continuer à le parsemer de baisers fiévreux et inquisiteurs.

Et quand enfin le brun eut rempli sa mission, que la protection fut en place, Thompson n’attendit pas de savoir s’il était prêt ou non : il se faufila – ou plutôt s’imposa – entre les cuisses du milliardaire et le pénétra d’un seul coup, réclamant de force l’accès à ce plaisir qui lui était passé sous le nez.

Thompson était l'homme le plus sexy qu'il avait eut la chance de pouvoir voir nu, sa vision même plus mince, avait une sensualité presque parfaite. Les mouvements possédaient une grâce princière qui n'avait rien pour lui déplaire. Que le voir se mouvoir suffisait à lui tirer de long frisson. Les fesses étaient d'une rondeur qui donnait envie qu'on y prête de l'intérêt. La courbe juste au-dessus qu'on y glisse la main pour ainsi mieux attirer ce corps svelte contre le sien. Que de pensée qui accentua le plaisir de Derek qui avait considérablement accélérer les mouvements du poignet de ce doigt qui se touchait. Il avait dépassé le stade de la préparation, perdu dans ce petit plaisir personnel. Ne prenant pas garde à ce qui pourrait se produire dû à son surplus d'hormonal, voilà qu'avant de ravoir Thompson contre lui, il venait de se décharger dans le latex sous les yeux ébahis de son amant.

La honte lui monta sur les joues, rougissant et un sentiment de pudeur naquit en lui. Il s'en voulait de ne pas avoir résister plus longtemps. Mais à vrai dire, il aurait presque pu avoir ce délice seulement dans la salle de réception quand il l'avait revu tout à l'heure. Fut-il seulement baigné par un immense plaisir, qu'il ne faudra pas s'en surprendre qu'il n'ait pas résister très longtemps ce soir. Son sexe était toujours bien faible face à Thompson, car ce dernier savait manier son plaisir comme un maître. Une étincelle suffisait pour que Derek soit aussi chaud que la braise, brûlant d'une passion si dévorante, qui lui caressait l'intérieur des hanches avec une puissance indéfinissable.

Appréciant malgré tout, ce moment, qu'il ne pu que très peu goûter car Thompson sauta sur lui tel la panthère sur sa proie. Naviguant sur son corps, pour trouver le trésor goûteux que les lèvres du milliardaire possédaient. Échangeant encore et encore des caresses et baisés qui rendaient encore plus fous cet homme au proie à des flammes intérieures. Bougeant les hanches, il tentait de fuir loin de tout cela. Le post-orgasme était souvent suivi par un moment de repos chez les hommes, mais là, ne pouvant se reposer car on ne le lâchait pas une seconde. Son plaisir d'en était que décupler, et presque souffrant même. Les mains sur les hanches de Thompson, on voulut le faire reculer, mais ce dernier glissa un objet entre les doigts de Derek, qui pourtant avait une respiration sifflante entre deux respirations qu'on voulait bien lui permettre.

''- rhaaaa... mee...hmmmm... ttooooooo....''

Ne pouvait-il lui accorder deux secondes? Le temps d'inspirer et expirer quelques instants? Calmer un peu cette fièvre de l'orgasme qu'on ne faisait qu'entretenir et qui commençait à le rendre encore plus dingue. Peinant à avoir des mouvements coordonnés, il eut bien du mal à glisser l'objet là où il devait aller. Surtout qu'on était tout collés contre lui, ce qui ne l'aidait guère. Redressant la tête, pour malgré tout, embrasser son amoureux, car il ne voulait pas le quitter.

Sa tache accomplit, malgré qu'il ne faudra pas se surprendre si nous n'avions pas bien ajuster le tout.

''- C'est bonnnn...''

Réussit à dire une voix plutôt faible et voilà qu'on lui ouvrait les jambes et on le souleva pour se jeter en lui comme si la vie en dépendait. Derek écarquilla les yeux, une douleur cuisante lui étirait le bas du corps. Ses dents se serrèrent et sa tête partie se cacher dans le cou de Thompson où il chouina de douleur. On viendra le serrer contre soit, lui tenant bien frottement les hanches en position assise. Le visage des plus déformés.

''- Puttt... de.... ''

Grossièreté très nombreuses qui mourut entre ses lèvres avant qu'il ne prenne que deux secondes de repos avant de se décoller légèrement, inspirant à fond. Ça faisait vraiment mal, mais il prit un peu sur lui-même avant de fixer Thompson.

''- T'es qu'un salaud... ''

Derek se lécha les lèvres avant de se sentir un peu mieux, bien que sa surprise aura été plutôt importante sous ce premier coup de hanche. Bien qu'en salaud, les mots n'avaient pas été remplit de haine ou de colère, bien loin de là, c'était des mots remplient d'une douceur et d'un amour profond. Ce mal était aussi remplit d'un plaisir bien masculin qui donnait aussi cette impression d'être bien en vie. Que nos vies étaient liés l'une à l'autre. Redressant le regard, ce dernier était baigné de cet amour si profond qu'il avait toujours eut envers Thompson. Cet homme qui savait le comblé.

''- Mon...salauddd...''