Il adorait se faufiler entre les cuisses de Derek, sentir que cet homme si grand, si musclé et si solide, écartait les jambes pour lui et se livrait corps et âme. C’était presque malsain mais il adorait la sensation de l’avoir à sa botte et de le dominer entièrement.
Il ne niait pas le plaisir qu’il avait parfois de redevenir plus tendre entre ses bras, de se laisser aller et d’arrêter de vouloir tout contrôler l’espace de quelques instants… Derek savait lui aussi lui donner un plaisir qu’il n’avait jamais ressenti avec aucune femme, et le sentir s’insinuer en lui était une de ces choses interdites dont Thompson raffolait.

Mais ce soir, l’avoir vu entre les bras de cette femme avait réveillé toute la jalousie et la fureur dont il était capable : il n’avait pas seulement voulu le prendre, il avait voulu s’imposer pour que plus jamais Derek n’oublie à qui il appartenait réellement. Il l’avait laissé autrefois et Thompson avait commis l’erreur monumentale de le laisser partir : désormais il comptait le rendre fou de désir pour lui, à tel point qu’il en oublierait ses nombreuses maîtresses, cette femme si belle qu’il avait serré dans ses bras et embrassé, et toutes celles qui lui feraient désormais de l’œil.
Derek serait uniquement à lui, et lui seul.

Il s’enfonça assez brutalement en lui, ne mâchant pas ses gestes pour accéder au plaisir, et l’insulte entre les lèvres de Derek lui arracha un sourire satisfait. Mon dieu que c’était bon de se perdre en lui, et qu’il était étroit !
Il donna un premier coup de hanche, s’enfonçant encore plus loin en lui, et lui sourit de plus belle, le sentant serrer son intimité comme jamais.

« Tu es si étroit, si chaud…. » murmura-t-il avant de lui voler un baiser.

Mais il en voulait plus, et tout de suite ! Renversant Derek qui s’était redressé sur les draps, il le domina de son corps et commença à aller et venir en lui, s’enfonçant jusqu’à la garde, décuplant le plaisir que l’un et l’autre recevait, s’enivrant du goût des lèvres de Derek qu’il pilonnait avec énergie. Ses reins se mouvaient avec aisance et il ondulait littéralement contre le corps massif de Derek, s’en emparant avec une facilité déconcertante, véritable serpent qui se nourrissait de l’énergie de l’autre.
Son plaisir dû se lire sur son visage et il l’enfouit dans le cou de Derek, refusant d’avouer cette faiblesse alors qu’il se mouvait entre ses cuisses.

« Oh merde, c’est…. C’est si…. Bon…. »

Qu'est-ce qu'on ne ferait pas par amour? Ce sentiment si intense qui menait les hommes à faire mille folies. Comme celle de laisser un homme se glisser en lui. Jamais nous n'aurions laisser un inconnu faire cela, bien qu'à l'époque, la première fois, il ne connaissait pas mieux Thompson, peut-être même maintenant, en y pensant bien, outre les passes dans le lit, il ne savait pas ce que pouvait aimer l'autre homme. Il le connaissait à peine, mais il connaissait assez bien toute les courbes de son corps. La preuve, il savait où mettre les mains pour avoir de meilleur appui, dans quel angle il devait ouvrir les jambes pour lui donner tout l'espace désirer. Derek savait tout cela, mais en dehors du lit, les choses étaient bien plus compliquer. Mais une chance pour lui, pour ce soir, cette nuit il n'avait que pour seul devoir de se laisser aller. De s'épanouir comme la fleur au printemps qu'on venait de retrouver après le dégel. La petite plante avait grandit, les pétales toute bien accueillante, bien que des plus serrés. Preuve que nous n'étions plus habitué à tout cela. Derek souffrait, les ongles s'accrochant au drap, où il haletait bien fortement, prit de son plaisir post-orgasme et quelque chose d'encore plus terrible qui pourrait bien subvenir. On se glissa encore un peu plus, lui faisant tiré un cri de plaisir et de surprise. Son corps trembla si fortement, qu'il dû se cambrer pour ne pas se laisser complètement aller à gémir et surtout que c'était des plus intenses, il dû même se maudire d'avoir eut cet orgasme tout à l'heure. Maintenant tout son plaisir n'en était que décupler. « Tu es si étroit, si chaud…. » Des paroles qui suffirent à le déstabiliser, assez pour qu'on soit en mesure de bien le replacer contre le lit, là il pourra admirer ce corps qui le surplombait.
Par ailleurs, Derek n'était pas seulement chaud, il se contractait même de l'intérieur par puissant coup, ayant besoin de s'adapter à cette tige du plaisir. Si seulement on lui laissait la chance de pouvoir s'y faire, Thompson semblait ne pas avoir le désir de le laisser reprendre ses esprits. L'ayant renverser pour maintenant le combler avec toute sa puissance masculine. Derek couina pendant un instant, tenta de se débattre, de se défaire de toute ce plaisir qui était encore bien trop intense. Au final, il dû se résoudre, détournant la tête. Parce que soutenir le regard de Thompson était quelque chose qu'il n'arrivait plus à faire. Trop de plaisir lui caressait les hanches, qui se retrouvèrent bien malgré elle soulever du lit. « Oh merde, c’est…. C’est si…. Bon…. » Derek lui grogna comme... un petit chaton qu'on venait de prendre dans ses bras et qui ne le souhaitait guère. Tentant la défense, on bougea les hanches vers le haut, mais ça ne fut que pour permettre un plus puissant coup de se glisser en lui.

- RHAAAAAA... ahhhh ahhhh...

Gémissant à la fois, de plaisir et de douleur, car l'échange était bien trop intense pour lui. Comme il aurait aimé pouvoir se détourner pour se mettre à ramper plus loin. Bien sûr, la vision, lui fit étiré une grimace de pure désir et il se maudit de penser à une telle chose. Serrant encore plus les muscles de son fessier, il tapa nerveusement du poing sur le matelas.

- ahhhh... ahhh... suffff.... sufffiittt... nnnnoonnnn … Thhhhhoooommmm... ahh ahhhh...

De plus en plus, il se contractait de l'intérieur, son corps devenant encore plus brûlant qu'il ne l'était déjà, la fièvre de ce surplus de plaisir qui montait en lui, et lentement, un peu de sueur se forma sur sa peau qui tremblait sous les assauts de plus en plus présent. Et bien qu'il demandait grâce, voilà que plus son amant jouait de son corps, lui avait même commencé à suivre les balancements, l'aidant dans sa tache.

Non il ne lui laisserait pas le temps de se reprendre, parce qu’il n’avait pas l’intention d’être tendre ce soir. Présentement, tout ce qu’il voulait, c’était à nouveau s’approprier ce corps qui avait failli lui échapper, le marquer comme sien et y plonger pour tout oublier.
Oublier l’horreur de la rue, oublier les douleurs passées et plus que tout, oublier la souffrance d’avoir été loin de lui pendant si longtemps. Thompson avait trop souffert, alors il était normal que Derek paye un peu pour cela…
Il était normal que s’agitant entre les draps, il perde la tête sous les coups de butoir du brun qui s’acharnait à les plonger tous deux un peu plus loin dans un plaisir monstre qui leur dévorait les entrailles et les neurones.
A faire de ce corps parfait un pantin uniquement soumis à son bon plaisir, et le goûter à n’en plus finir, jusqu’à s’en écœurer tout à fait.

Il s’enfonça en lui, plongea jusqu’à la garde pour se sentir aspiré par l’étroit fourreau, et ignora les gémissements de son amant, résolu à les faire tomber en enfer tous deux. Tant qu’il n’aurait pas eu ce qu’il voulait, tant que son propre corps ne serait pas totalement rassasié de celui qu’il avait sous lui. Pire que cela, il alla jusqu’à lui voler à la source même de ses lèvres chaque cri et gémissement qu’il proférait, les couvrant des siennes, lui volant baiser sur baiser, incapable de s’arrêter. Cela en devenait presque bestial, frénétique, mais Thompson était incapable de s’arrêter, incapable de laisser filer le grand corps de Derek qui pourtant cherchait à le fuir.

Et tout d’un coup, il se figea… et explosa en lui, se répandant dans l’antre chaude : son corps tout entier se raidit et il ferma les yeux, cramponné à Derek. Se mettant légèrement à trembler alors que le plaisir le saisissait et lui faisait perdre tout repère avec la réalité.
Il décolla et ne descendit pas avant quelques secondes magiques où tout fut pardonné… Où tout fut parfait. Absolument parfait.
Et il comprit qu’il était profondément et définitivement accroc à cet homme-là. Non, pas accroc.
Amoureux.

Il eut encore quelques coups de rein pour amener son amant à la jouissance une nouvelle fois, avant de retomber sur lui doucement pour venir reprendre son souffle sur ce torse solide qui ne lui avait jamais fait défaut auparavant.
Il resta là, figé, encore haletant et saisi par cette révélation terrible : il était amoureux de Derek. L’éloignement n’avait jamais calmé ses sentiments, pas plus que les atténuer. Il était…. Merde, il était perdu.

Il déposa un baiser sur le torse trempé de sueur de son amant, perplexe et n’ayant aucune envie de bouger. Son propre corps était épuisé : ce qu’il avait mangé avant n’avait pas suffit pour répondre à l’effort qu’il venait de fournir, et non seulement il sentait son estomac gargouiller de nouveau, mais il avait la tête qui tournait légèrement, et cette fois-ci ce n’était plus dû au plaisir. Il était à bout de forces, littéralement.

« Reste avec moi…. S’il te plaît. » demanda-t-il avec la voix d’un enfant perdu, qui a trop souffert et n’ose plus croire à la nouvelle chance qu’on lui accorde. « Reste Derek. »

L'amour était des plus palpables entre les murs de cette chambre, nous aurions pu croire qu'il n'était que question d'un accouplement presque barbare tant la violence de la prise avait été puissante. Sauf qu'il tournait une aura rosâtre et remplit d'un amour le plus sincère, des plus intenses. Les actes étaient à la fois primaires et remplit d'un besoin de copulé ensemble, mais le tout, dans la plus grande des passions et d'amour qu'un humain pouvait ressentir. Bien sûr, les actes n'avaient rien de tendre car cela n'avait d'égal que la rage de leur émotion si longtemps disparut. Retrouver, leur âme ne formaient maintenant plus qu'un, les chairs reliés, qui se frôlaient, se tapaient et les zones les plus sensibles qui se rencontraient pour offrir nombre de frissons si agréable.

Derek n'en pouvait tout simplement plus, s'ouvrant comme jamais, il attrapa aussi la nuque de Thompson pour mieux l'embrasser, leurs langues se caressaient au travers des gémissements, ou voir même des cris de plaisir qui sortaient de cette cage thoracique si viril. Qui aurait pu croire qu'au final, on pouvait en tirer un chant; une mélodie de pure plaisir digne des catins les plus doués, sauf qu'ici Derek n'avait pas besoin de simuler. Son plaisir était là, et il aurait presque honte de gémir de la sorte. En fait, il en avait plus que honte, mais on ne pouvait aucunement retenir le tout, tellement il se sentait bien, attaquer avec ce manche qui sortait en lui, caressaient et frappait cette zone avec la rage de la passion.

''- AHH AHHHH AH.... OHH THHHOMMMM AHHHHH...''

Le brun se cambra plus que jamais, puis beaucoup plus encore quand il sentit cette fontaine s'ouvrir pour laisser s'écrouler son liquide de l'amour, un jet si puissant que Derek en aura un gémissement plutôt aigu en sentant cette chaleur encore plus présente en lui. Il donna de petit coup, trois au total en se sentant surmonter par les sensations de son amant qui venaient en lui. Qui offrait cette semence de l'amour, qui poussait dans son homme, le remplissant tel un océan sans fond. Le remplissant d'un amour parfois reprocher entre deux hommes, interdit dans plusieurs pays, mais qui pourtant avait ce petit quelque chose que jamais une femme ne pourrait offrir. Certes, elles pouvaient peut-être le ressentir à leur manière, mais pour un homme, cela restait un péché des plus ultimes. Mais au fond, les hommes n'étaient pas fait pour s'accoupler l'un à l'autre? Il avait l'instrument pour donner, mais aussi tout au fond de cet antre intime, il avait le fruit pour être consommer par un orgasme interne. Ainsi, on pouvait autant offrir que recevoir, ce que femme ne pouvait pas. La nature avait peut-être été mal faite, ou était-ce désirer? En fait, peu importait les raisons de l'anatomie, car pour un homme rien n'était plus intense que le plaisir ressentir par cette petite graine. Derek pu d'ailleurs en faire l'essai.

''- ahhh ahhh ohhh ohhh thhhommm... thhhhommm mmmmsoonnn ohhh... ahhh ahhh ahhh ahhh ahhhhh''

Murmurant dans de très faible râle de plaisir, Derek se sentait emporter vers les nuages, l'esprit divaguait complètement, gémissant très rapidement, le corps était cette fois complètement détendu, chaque liens, nerfs et muscles venaient de se relâcher, lui était là, gémissant sur ce lit, comme si le temps et l'univers s'étaient arrêtés autour de lui. Poussant quelques râles supplémentaires, ce dernier effort sembla le sucer toute son énergie, et là, il fut aussi las que son amant pouvait l'être.

Thompson se glissa contre Derek, qui referma ses bras autour de ce corps si frêle avant de venir l'embrasser. Bien qu'arrêter en chemin par les mots que lui viendront à l'oreille. Une supplication digne d'un animal blessé. Pourtant, ce n'était pas le souhait qu'il avait, partir n'était pas son intention, mais la réalité, ce retour dans le monde, lui fit revoir Lily-Anne. Sa blonde qui devait l'attendre dans une nuisette... certes sûrement attirante, mais qui semblait loin dans les pensées de Derek. Bien que la demande, le ramena dans le monde. Il allait devoir partir, enfin, il avait promis a Lily-Anne de revenir, et pourtant en avait-il seulement le désir. Vraisemblablement, non, il embrassa Thompson sur le front.

''- Tu sembles pourtant épuisé.''

Et lui n'avait pas besoin mine, les yeux qui descendaient et le souffle court.

''- mais... tu...

Il ferma les yeux prit d'une dilemme intérieures entre le quitter lui, pour aller retrouver celle avec qui il s'était récemment lié. Grimaçant, car son cœur lui dictait autre chose. Le pire, c'était que pour contacter Lily-Anne, il aurait besoin de son téléphone, qui se trouvait sur le sol, dans son pantalon, et cela signifierait de ne plus avoir Thompson en lui. Ce qui le fit grogner de plus belle.

''- Rhaaa... et zutt... je reste là...''

Le pouvoir du sexe était plus fort que le reste, oh non, maintenant qu'on a ce membre en lui, il allait bien sûr le garder. S'était plutôt pervers, mais que voulez-vous, il adorait ça. Pour Lily-Anne, il trouvera bien une excuse dès le lendemain, ou dans une heure, peut-être aurait-il le désir de la prévenir, mais pour le moment, Thompson était là, il ne rêvait pas, et il préférait de loin le garder en lui, plutôt que de le voir séparer de lui.

''- Je t'aime... alors je vais rester avec toi.''