J’étais au bar et faut dire c’était une journée plutôt calme. Il y a des jours avec et des jours sans, il faut croire qu’aujourd’hui je devrai faire sans. La journée va être affreusement longue s’il n’y a pas grand monde, voir personne. J’en profite donc pour ajuster quelques points, des choses que je n’ai pas le temps de faire quand il y a du monde. J’allais me lancer dans du bricolage intense. Manches relevées, regard de vainqueur, j’étais confiant ! Il fallait au moins tout ça vu mes antécédents de bricoleurs à deux francs six sous. Je ne sais pas si Elisha a un sixième sens, mais son message m’arrête dans mon projet. Je suis convié à la galerie. Elle a sûrement sauvé l’état du bar Je la remercierai prochainement. Bon, du coup je me dépêche de tout ranger. J’ai clairement évité les dégâts là, je suis finalement soulagé. Il faut que j'arrête de me dire que je puisse devenir un bon bricoleur en un claquement de doigts... Une fois de retour dans la salle, je remarque que celle-ci n’a pas bougée d’un poil et qu’il n’y a absolument personne. Il fait beau, très beau même, il est normal que les gens préfère se retrouver à la plage plutôt qu'enfermé dans un bar c'est pourquoi je décide de fermer pour le reste de la journée. Je ne vais pas perdre grand chose, je libère donc le serveur et prépare une affiche. Clés en poche mon téléphone également, je ferme le bar et colle l’affiche sur la porte avec un petit mot qui annonce la fermeture pour la journée pour des « Raisons personnelles. » Ça a du bon d’être le gérant en fait et j’ai surtout hâte de retrouver Elisha. C’est vrai que depuis ce qu’il s’est passé pendant notre excursion j’ai du mal à la quitter, j’ai eu si peur de la perdre pour toujours. C’était simplement affreux comme situation et fort heureusement nous nous en sommes sorti saint et sauf. Nous n'avons pas eu trop le temps de se retrouver tous les deux en plus, c'est sûrement l'occasion de passer un moment ensemble. De plus depuis que nous nous sommes retrouvés, je n’ai pas eu le temps de voir l’évolution de la galerie. C’est vrai que la dernière fois que j’y suis allé, cette dernière se trouvait dans un état pitoyable. En plus toute cette mésaventure avait fini par une énième dispute après un énième rapprochement... Je m'en souviens encore comme si c'était hier, j'étais mal à cette période alors pouvoir partager quelque chose de plus joyeux me réjouis d'avance. J’imagine que si je suis invité à la retrouver là-bas c’est que les travaux sont enfin terminés et donc après cette petite visite et une inspection des travaux finis, je l’inviterai à dîner pour fêter cette bonne nouvelle et cette future ouverture qui va s'en doute cartonner. Oui je suis tout à fait confiant concernant le talent qu'Elisha possède. Je l'ai toujours dis, et je le répète, cette femme finira par éblouir le monde entier, il suffit qu'on lui laisse l'occasion. C’est un bon petit plan pour une petite soirée tranquille après ce que nous avions vécu ça semblait une bonne idée d’après moi. Je fonce donc chez moi pour me changer, histoire d’être tout de même présentable, on ne sait jamais après tout. Une petite douche, brossage de dents, j’enfile des fringues plutôt classes. Oui je sais, je m’emballe certainement mais j’ai envie de passer une bonne soirée en compagnie de ma petite amie. J'aime les moments ensemble, j'aime pouvoir rire à ses côtés et la taquiner sans retenu. Je finis par claquer la porte de mon appartement -après mettre parfumé- pour prendre la route en direction de la galerie, je suis plutôt dans les temps pour l’heure du rendez-vous. J’arrive à la porte après avoir garé ma voiture juste devant. Je regarde mon téléphone et finis par le ranger dans ma poche. Je tape sur la porte vitrée avant d’appuyer sur la poignée afin de rentrer mais la porte semble être fermé à clé. Je regarde à travers pour essayer de me faire remarquer par la jeune femme qui se trouver certainement dedans. Je lui fais signe que je suis enfermé dehors et attends ensuite qu’elle vienne m’ouvrir pour pénétrer dans sa galerie. Je suis tout impatient de voir le résultat. Je me surprends a remettre mon col de chemise correctement alors que je me retrouve face cette belle jeune femme...
Je suis seule dans cet espace qui est le mien, et je dois dire que pour la première fois depuis longtemps, je prends le temps de l'admirer, d’apprécier cet espace, de m'imprégner de ce parfum de réussite qui parviendrait presque à me satisfaire. Il y a encore du chemin à parcourir, je le sais, je n'ai aucun doute là dessus, mais après tout ce que j'ai vécu pour en arriver là, on ne peut pas dire que je l'ai volé... Les complications pour obtenir un emprunt, la bataille pour avoir l’exclusivité du bien, les travaux que ça a pu demander, le temps que j'y ai passé, les doutes qui ont failli me faire abandonner, un dégât des eaux...J'en suis là. Je suis heureuse d'avoir passé toutes ces étapes difficiles, d'un autre côté, j'ai un peu peur du "après". Je sais que tout va se jouer les années à venir, et que si je ne suis pas à la hauteur, ca deviendra un rêve sur lequel je tirais un trait, une bonne fois pour toute. Mais tâchons d'être positif, j'ai tout pour réussir, ou presque. Et j'ai surtout le soutien moral de James, qui a toujours été là, d'une façon ou d'une autre. Si j'ai tenu, nul doute qu'il est pour quelque chose. Il croit en moi plu que n'importe qui, il m'a donné la force que je n'avais plus parfois. Malheureusement, il y a quelques détails à peaufiner avant de pouvoir profiter de ma soirée avec lui. Et la peinture en fait parti. En tant qu'artiste passionnée, inutile de préciser que c'est une sorte de libération de tenir un pinceaux ou un rouleau entre les mains. Même si je me dois de jouer la neutralité, j'aime cet odeur si particulière que dégage la peinture. Et bien que je sois très appliqué par ma tâche , mon esprit vagabonde, souriant parfois face aux souvenirs qui m’envahissent, comme ce moment passé avec James un peu plus loin. A l'époque,l'endroit sentait l'humidité et ressemblait plus à l'état général d'un sous sol qu'autre chose. Aujourd'hui, il a des cloisons, il est carrelé, et profite même d'une moquette flambant neuve qui fait son petit effet sous cet éclairage harmonieux. Et je me languis de lui. Je ne tarde pas à suivre mon instinct, même si c'est loin d'être le moment de négliger l'effort, et lui envoie un sms afin de l'inviter à me rejoindre. Quelques minutes plus tard, j'entends frapper à l'avant de la galerie et je me charge donc de lui ouvrir. J'ai les cheveux négligemment attaché par un chignon, un haut blanc qui laisse apparaitre une partie de mon épaule, et un jean qui semble avoir vécu de gros coups durs vu son état général. Je souris en tout en tournant la clé et l'observe de haut en bas, amusée. "J'imaginais autre chose comme tenue de combat...mais pourquoi pas!" fis-je remarquer. Jamais je n'avais précisé qu'il mettrait la main à la patte, mais je n'imaginais pas non plus qu'il viendrait vêtu de beaux vêtements qui laisse deviner une sortie. Merde! Je passe peut être à côté d'une invitation au resto . Je le laisse entrer après avoir déposé longuement mes lèvres sur les siennes,, et je viens à refermer derrière moi, par simple réflexe. "J'avais besoin de main forte pour peindre un mur...mais à priori tu vas te contenter de me regarder". dis-je en avançant dans le couloir qui mène à la grande pièce."Bien joué, tu avais deviné mes plans! Tu m'as devancé". Lachais-je dans un rictus en me tournant vers lui instant alors que nous arrivons à l'endroit voulu "Fais pas attention, c'est pas encore tout à fait fini". Il n'empêche, que ca avait déjà bien plus d'allure qu'auparavant.
J’espérai que cette journée se termine le plus vite possible afin de pouvoir me reposer, cette chaleur est épuisante en ce moment. Cependant, un petit message d’Elisha vint bousculer mes plans du reste de la journée et j’étais absolument ravi de pouvoir passer un moment avec elle. Vraiment, à tel point que fermer le bar pour le reste de la journée pour la rejoindre semble être une évidence. Le petit passage chez moi est également une obligation, j’ai besoin d’une bonne douche pour me rafraichir et me sentir propre et détendu et tout ça m’avais redonné un élan d’énergie, je me sentais tout à fait près à passer une bonne fin de journée et une soirée formidable. Une sortie rien que tous les deux au programme, tout était planifier dans ma tête. Petite chemise, petit pantalon, une goutte de parfum, les cheveux indomptables mais correct. Et me voilà parti. Je suis impatient, je ne tiens pas en place, si peu que j’appuie un peu trop parfois sur la pédale d’accélération oui c’est mal, mais l’amour n’attend pas à ce qu’il paraît. Je me trouve désormais face à une porte fermée à clé, ce qui me semble normal si elle s’y trouve toute seule à l’intérieur. Le temps de patienter, je me remémore un doux moment passé ici, dans cette galerie. La première fois où elle m’a parlé de son projet aussi dingue soit-il. Elle avait les yeux qui brillaient, un sourire à en faire tomber plus d’uns, une motivation de folie, malgré tout régnait un doute au fond d’elle. Comme souvent l’avenir lui faisait peur et elle avait douté d’elle, mais j’avais répondu présent pour lui remonter le moral en lui expliquant ce qui faisait d’elle la femme la plus forte que je connaisse et en un rien de temps nous nous retrouvions à faire une bataille de nouilles chinoises. N’oublions pas que miss aigre douce avait été élue ce soir-là. J’aurai aimé ne pas devoir nommé aussi ce petit (gros) parasite qui s’est introduit pour mettre la zizanie entre nous et nous pousser à quitter les lieux rapidement. Malgré toutes ses mésaventures, cette soirée restera à tout jamais l’un des plus beaux moments avec elle. Je me souviendrai toujours ce regard qu’elle m’a lancé en m’annonçant que ce lieu était à présent en sa possession. Comme si ma réaction allait être décisif pour elle, comme si mon approbation allait être primordiale pour qu’elle puisse continuer… Or si elle en est là aujourd’hui, c’est tout simplement grâce à elle. Moi, je n’ai été qu’un simple pion dans l’histoire, une épaule sur laquelle elle pouvait se reposer et ma volonté à toujours la pousser vers le haut. Le simple fait de la voir à travers cette porte me fait déjà sourire. La porte s’ouvre et les premiers mots qu’elle m’adresse sont….surprenants. << J’imaginais autre chose comme tenue de combat… mais pourquoi pas ! >> Je l’observe à mon tour, comprenant rapidement que ma tenue n’est effectivement pas adéquate. « Euh… » dis-je l’air un peu gêné. « Je dois admettre que pour une tenue de soirée, c’est original… » lui lançais-je à mon tour avant sourire et réceptionner ses lèvres contre les miennes. C’est une bouffé d’oxygène absolue. J’en rêvais depuis la dernière fois que nous nous étions quitté. J’aimerai déjà ne plus la lâcher mais je vais devoir apparemment mettre la main à la patte avant de pouvoir profiter d’elle. « Ça va ? » lui demandais-je avant de commencer.<< J’avais besoin de main forte pour peindre un mur… mais à priori tu vas te contenter de me regarder >> Je la suis du regard refermer la porte dernière mon passage. « T’aurai pu me prévenir, j’aurai opté pour un short » lui dis-je simplement. « Moi j’avais un autre programme en tête, mais je suis ton homme… enfin ton peintre » dis-je pour plaisanter un moment tout en avançant, un peu dans l’inconnu étant donné que je n’avais pas revu la galerie depuis l’inondation. J’entends Elisha me suivre tout en faisant un commentaire. << Bien joué, tu avais deviné mes plans ! Tu m’as devancé. >> Je tourne légèrement la tête pour lui sourire avant de reposer les yeux sur l’ensemble de la pièce. C’est vrai que ce n’est plus ce que c’était. << Fais pas attention, c’est pas encore tout à fait fini >> Il y a pas photo que ça a quand même une meilleure allure que le sol plein d’eau et les murs moisis, sans compter les rats squatteurs. « Ouah ! Elisha, c’est incroyable ! t’as fait ça toute seule ? » lui demandais-je en me tournant vers elle. C’est donc à ça qu’elle a passé toutes ces soirées de célibataire J’imaginais bien que les gros travaux n’avaient pas été fait par ses propres mains mais la peinture et le début de l’aménagement étaient sans doute tout droit sorti de son imagination. « Tu vas accomplir de grandes choses ici, j’en suis persuadé ! C’est un super endroit ! » ajoutais-je totalement emballé par l’idée en balayant la salle des yeux avant de venir reposer ces derniers sur la belle brune. « Je suis super fière de toi ! » lui avouais-je en m’approchant d’elle, passant mes bras autour de son bassin. « Tu n’as plus qu’à éblouir le monde Parker ! » dis-je en faisant référence à son talent et son avenir ici. Je dépose par la suite un doux baiser près de ses lèvres. Je me sens rapidement enivrer d’un sentiment puissant, mais il ne faut pas perdre son objectif et le mien par la même occasion. Plus vite nous finiront de peindre le mur, plus vite je pourrais profiter d’elle pleinement. « Alors, mets-moi au boulot, qu’est-ce qu’on doit faire ? » lui demandais-je en me reculant légèrement, m’apprêtant à déboutonner ma chemise avant de de constater son regard sur moi. « Oui, tu m’excuseras, mais je n’ai pas envie de la tâcher » terminais-je par dire le sourire en coin un brin aguicheur.
C'était réellement une agréable sensation d'être de nouveau avec lui, je ne vais pas dire que les problèmes n'étaient plus là, ca serait mentir. Disons juste que je comptais sur tous les bons points que pouvaient m'apporter cette relation de couple pour me les faire oublier, comme le voir quand ca nous est possible, sachant d'avance qu'il n'y aura pas de dispute, enfin normalement, et que tout se passera dans une atmosphère de plus détendues et agréable. Inutile de justifier pourquoi je veux le savoir, c'est l'un de ces points positifs que j'aime tant, il me suffit juste de lui faire savoir que je veux le voir pour que nous prévoyons de nous retrouver. Les choses semblaient peu à peu rentrer dans l'ordre pour moi, autant sur ma vie personnelle que professionnelle. J'étais de nouveau posée, et le chantier était désormais fini, après plus d'une année de travail acharnée, de pression, de frais engendrés, des obstacles divers comme cette fameuse inondation, j'y étais. Cet endroit commençait à me ressembler, il était le fruit de mon imagination, et il se dressait désormais face à moi tel que je l'avais toujours rêvé. J'avais une certaine fierté, ca avait été dur, mais pour la première fois, je pouvais réellement me projeter et commencer à faire ce que j'avais toujours voulu faire. C'était effrayant, mais ca donnait une sorte d'adrénaline que j'appréciais fortement. Mon destin était entre mes mains désormais. Et pour le moment, il était surtout question de peinture. Je n'étais pas venu depuis un petit moment, faute d'argent pour entamer tout ce qui est déco intérieur, mais le fait qu'un nouveau colocataire ait prit possession de mon appartement m'avait permis de faire tout ces petits achats. J'avais donc de nouveau quoi faire pour finir définitivement les lieux. Et j'avais aussi besoin d'aide pour ça. Non pas que je le fasse venir uniquement pour ça, bien au contraire, on sait très bien que James n'est pas le genre d'homme auquel on fait appel dès qu'il s'agit de travaux Je me dis juste que je peux joindre l'utile à l'agréable. Ca me permettra de passer un moment avec lui, et de lui faire de nouveau découvrir ce lieu sous un nouveau visage. J'aime partager ce qu'il m'arrive, et il semble évident que je veuille qu'il ait l'exclusivité. Je lui envoie donc un sms, ne fournissant pas de précision, j'aurai bien trop peur qu'il évoque l'excuse de Logan pour être dispensé de la tâche. Mais je n'avais tout de même pas pensé à l’éventualité qu'il ait d'autre projet nous concernant. Des projets complètement contradictoire avec les miens quand on voit son aspect physique. Je ne vais pas m'en plaindre, c'est loin d'être désagréable, mais je doute que lui se réjouisse de sa tenue de travail. Je lui donne donc le ton dès le départ« Euh… Je dois admettre que pour une tenue de soirée, c’est original… » Je souris et savoure ce premier baiser échangé, m'enivrant du goût de ses lèvres que j'aime tant alors que ma main se pose sur sa joue pour faire durer son plaisir. Je souris finalement en me détachant de cette étreinte. Effectivement, j'aurai certainement preferé une tenue plus classe et distingué pour lui faire de l'effet, mais il devra se contenter de ce que je porte malheureusement. « Ça va ? » J'hôche la tête en souriant. "Oui et toi?" Inutile de me demander, je pense que mon visage retraduit la même expression de visage que j'ai pu avoir lors de notre première venue ici ensemble. J'ai ce sourire béant qui inonde mes lèvres, parce que je suis tout simplement fière de ce qui a été accomplit par les différents entrepreneurs, même si ca n'a pas toujours été facile de se faire entendre, il faut dire qu'en temps que femme, ils avaient tendance parfois à prendre les choses un peu plus à la légère, c'était cependant mal me connaître. J'ai beau être novice, je connais mes droits, et je les revendique sans problème lorsqu'il s'agit de malfaçon.« T’aurai pu me prévenir, j’aurai opté pour un short » Pas bête. « Moi j’avais un autre programme en tête, mais je suis ton homme… enfin ton peintre » Je hausse les épaules. "Je voulais te garder l'effet de surprise...Mais je suis ravie de voir que je peux toujours compter sur toi...surtout que je t'ai pas beaucoup vu trainer ici depuis ce tête à tête ensemble." Je lui lance un regard un brin provocant, faisant référence à l'aide qu'il m'avait proposé lorsque j'avais formulé mes voeux pour cet endroit. On sait très bien que c'est en partie ma faute, puisque nous avons été séparé durant toute la durée des travaux justement, mais je tâche juste de le faire culpabiliser afin de m'assurer qu'il veuille bien se rattraper. J'ouvre donc la marche, me tournant un instant pour poursuivre notre échange. « Ouah ! Elisha, c’est incroyable ! t’as fait ça toute seule ? » Je souris en regardant autour de nous à mon tour. "Évidemment... il y a juste eu 2, 3 mecs qui sont venus prêter main forte à un moment, mais bon, trois fois rien..." ajoutais-je accompagné d'un mouvement de main pour sous estimé le travail des professionnels qui m'ont accompagné.« Tu vas accomplir de grandes choses ici, j’en suis persuadé ! C’est un super endroit ! » je hoche de la tête, rêveuse par ce sourire qui me rend complètement euphorique alors que je viens me mordre la lèvre, comme si je n'y croyais pas. "Ouais, ca va être complètement dingue" Je me frotte les mains un instant. « Je suis super fière de toi ! » Mon regard vient se poser sur lui alors qu'il vient m'enlacer par la taille, que c'est bon d'entendre ça de sa bouche « Tu n’as plus qu’à éblouir le monde Parker ! » Je souris en observant ses lèvres. "J'espère que je n'ai pas besoin de ça pour t'éblouir toi" Dis-je en venant frotter mon nez contre le sien, affectueusement. J'aime sentir ses bras me serrer, et je ferme les yeux alors que ses lèvres viennent se poser à proximité des miennes, faisant naître un sentiment particulier que j'avais tellement oublié avec le temps, la joie de le retrouver, de pouvoir le toucher, de pouvoir prétendre à ses caresses et ses baisers, c'est bien réel, malgré nos retrouvailles au camping, cette joie intense de le retrouver réellement est toujours présente. « Alors, mets-moi au boulot, qu’est-ce qu’on doit faire ? » Je tente de me reprendre, voyant très bien que je me laisse envahir par autre chose que cette envie de peindre. J'ai envie de profiter de lui, mais ça doit attendre face à la tâche du moment. "Tu seras chargé du mur juste là"dis-je en le désignant d'un signe de main. "Il y a tout ce qu'il faut en dessus, la peinture grise, le rouleau, pinceau..., je viens de prêter main forte dès que j'ai fini le mien. Mon visage se tourne de nouveau vers le sien pour constater qu'il se déshabille." Qu'est ce que tu fais?" demandais-je. Etait ce déjà le message pour passer l'étape peinture? « Oui, tu m’excuseras, mais je n’ai pas envie de la tâcher » Je arque un sourcil, observant avec attention cette musculature parfaite, alors que je lui adresse un sourire mi charmeur , mi amusé. "C'est dangereux ce que tu fais là... j'vais pas vraiment être assidue pour ce que je dois faire..." je lâche un rire. Et le pire c'est que j'étais sérieuse. "Bien"dis-je en me tournant ) droite, puis à gauche, comme si je perdais déjà mes repères.Il valait mieux que je perde pas de temps sinon c'est pas la peinture dont il faudra s'occuper. Je me dirige donc vers le mur d'un blanc éclatant et reprends le rouleau que j'avais délaissé depuis son arrivée, chantonnant doucement une chanson tout en effectuant les mouvements. Je tourne finalement le visage vers James pour m'assurer que tout va bien pour lui, et je le vois là, en boxer, a répondre à mes demandes. Je ne peux retenir un rire qui fini par attiser sa curiosité. "T'es de loin le mec le plus sexy que j'ai vu ici!" Vrai! J'en avais de la chance de l'avoir. " T'as même pensé à retirer les chaussettes me moquais-je. c'était plutôt préférable, même avec, je me serais moqué, de façon encore plus excessive . Je finis d'ailleurs mon mur, et l'observe avant de rejoindre James. Observant le travail déjà réalisé. "Tu t'en sors pas si mal Mayer!" annonçais-je sincèrement.
Quand on repense à tout ce que nous avons traversé ses derniers mois, c’est complètement dingue. Je pense même que toutes les émotions possible et inimaginables y sont passées. La tristesse, la colère, la déception, la folie, la passion, la haine, la complicité, la déprime, l’égarement, la trahison… Mais au final, il n’y en a qu’un seul qui finit par toujours ressortir vainqueur : l’amour. Je dois dire que ça n’est pas facile mais je pense qu’à partir de maintenant tout va aller mieux. Cette journée est particulièrement longue et je me languis d’elle. Je ne cesse de penser à elle et je tente donc de me changer les idées en m’occupant du bar. SAUF que nous semblons être connecté au même moment elle et moi. Je quitte sans perdre une minute de plus les lieux pour la rejoindre après avoir répondu sagement à son texto. Il ne m’en fallait guère plus pour abandonner mon idée de bricolage. Je trouve ça tellement mieux de passer du temps avec elle que de regarder un mode d’emploi pour monter une étagère. Je ferai ça plus tard, ou je ferai venir quelqu’un pour faire tout ça. Bon, je ne vais pas dire que je roule sur l’or mais je commence enfin à sortir la tête de l’eau. J’ai presque finis de rembourser l’argent que je devais à plusieurs personne, Aloysia y comprit. Je peux désormais profiter un peu plus et combler les gens que j’aime, c’est pourquoi en quittant le bar je me dis qu’un petit resto en amoureux pourrait être très apprécier surtout après ce que l’on a vécu au camping. On pourra se retrouver tous les deux. Rien que l’idée me donne le sourire béat sur le visage. Me retrouver devant la porte d’entrée me donne une sensation assez particulière. Plusieurs souvenirs me reviennent en tête. De bons souvenirs, c’est vrai, même si ce n’était pas une période facile, lorsque l’inondation a eu lieu nous avions passé un moment de complicité hors du commun. Cet endroit semble être un lieu où nous aimons passer du bon temps ensemble. J’ose espéré que ce sera le cas encore aujourd’hui. Je me demande cependant pourquoi je suis convié ici. Parce que bon, qu’on se le dise, j’espère qu’elle ne veut pas que je bricole pour elle, je pense qu’elle sait de quoi je suis capable et elle ne prendrait sûrement pas le risque que je gâche son avenir. Les minutes qui s’écoulent semblent être interminable, j’attends impatiemment qu’elle vienne m’ouvrir et après avoir eu la couleur de la suite des évènements, je déguste ces lèvres avec amour et tendresse. Je l’ai connu plus élégante c’est vrai et je dois dire que je fais tâche dans ce décor encore en travaux. Son sourire illumine son visage lorsque je lui demande comment elle va. J’imagine que la réponse est évidente. Ça me fait plaisir de la voir ainsi. << Oui et toi ? >> Je réponds rapidement positivement alors que nous avançons dans la galerie qui, clairement ne ressemble plus du tout à ce que j’avais dans mes souvenirs. Bon même si j’avais d’autres projets pour nous ce soir, je me satisfais de sa présence. << Je voulais te garder l’effet de surprise… Mais je suis ravie de voir que je peux toujours compter sur toi… surtout que je t’ai pas beaucoup vu trainer ici depuis ce tête à tête ensemble. >> Elle semble vouloir me provoquer légèrement. « Hé ! » lâchais-je en lui mettant une petite tape aux fesses alors qu’elle a pris les devants pour nous mener à la pièce principale de ce lieu. « J’étais là pour l’inondation… J’ai épongé… » bon ok, ce n’était pas vraiment la tâche la plus compliqué qu’il existait mais bon, il fallait qu’elle s’habitue ne pas avoir un homme bricoleur, elle devra se contenter d’un repas préparé par mes soins que d’un changement de robinet. Je laisse exprimé mon admiration pour l’avancée incroyable des travaux. Les gros œuvres sont faits et clairement, ça change tout ! << Évidemment... il y a juste eu 2, 3 mecs qui sont venus prêter main forte à un moment, mais bon, trois fois rien... >> J’observe un peu partout en riant légèrement face à son comportement. Elle semble si fière d’elle et elle a totalement raison. « Evidemment… » ajoutais-je en souriant pour entrer dans son jeu. Il est vrai que son talent n’a plus qu’à exploser. << Ouais, ça va être complètement dingue >> Je souris regardant une nouvelle fois le résultat. « Ca va être un endroit magique ! » affirmais-je avant de m’approcher d’elle doucement. Je pense qu’il est le temps de lui dire à quel point je suis fier et heureux pour elle, d’une parce que je le pense de tout mon cœur et deux parce que c’est la vérité, son talent changera le monde. Mes bras viennent l’enlacer lentement, réduisant la distance entre nous. << J’espère que je n’ai pas besoin de ça pour t’éblouir toi >> Je souris face à ces quelques mots plutôt charmants et apprécie le contact de sa peau contre la mienne. « Absolument pas ! » m’exclamais-je « Mais je dois avouer que te côtoyer une photographe reconnue me rend plutôt fière. » dis-je pour la taquiner. Bien entendu que je serai toujours à ses côtés si malheureusement cette aventure se finissait et je l’épaulerais à trouver un autre rêve. Mais nul ne sert de penser au pire maintenant, le meilleur reste à venir pour elle, c’est certain ! Son talent est en elle, si les autres ne peuvent pas le voir, moi je sais le déceler. Je traduis tout cette confiance que j’en en elle a travers un léger baiser que je dépose tout près de ces lèvres. Un courant électrique parcoure mon corps tout entier, il est préférable d’arrêter avant qu’il ne soit trop tard et que la peinture sèche dans le saut. Aussi difficile que ça puisse paraitre, je me sépare de son corps afin de reprendre mes esprits en demandant ce qu’il faut que je fasse. Après tout, peut-être qu’une fois le travail terminé je pourrais espérer la prendre contre moi. Mais chaque chose en son temps je crois. << Tu seras chargé du mur juste là. >> Je tente de regarder le mur qui semble soudainement être immense. << Il y a tout ce qu'il faut en dessus, la peinture grise, le rouleau, pinceau..., je viens de prêter main forte dès que j'ai fini le mien. >> Je regarde la chef de chantier expliquer le tout et me dirige vers le mur en question tout en commençant à déboutonner ma chemise. « Mmh Okey, je devrai être capable d’assurer. » dis-je totalement confiant. C’est pas un mur qui va me faire peur, pas vrai ? Je m’arrête près de mon lieu de travail et constate qu’Elisha me regarde. << Qu’est-ce que tu fais ? >> Je dépose ma chemise sur une chaise qui traîne en lui expliquant ne pas vouloir la tâcher. Je m’empresse ensuite de déboutonner mon pantalon tout en l’observant, jouant un jeu de séducteur par la même occasion. Je veux peut-être échappé à la peinture << C’est dangereux ce que tu fais là… j’vais pas vraiment être assidue pour ce que je dois faire… >> C’est exactement ce que je cherchais et ce que je voulais entendre et je dois dire que ça me fait rire. << Bien >> Elle finit par me tourner le dos. Je suis charmé par son comportement alors que je finis par faire glisser mon pantalon à mes pieds pour venir le déposer aux côtés de ma chemise, je retire également les petits restes. Bon, je me tourne moi aussi vers ma tâche à accomplir et regarde le mur sur tout sa hauteur. Woh, je me sens petit d’un coup. Je souffle, prenant mon courage à deux mains et attrape le rouleau dans une main et le pinceau pour les petits coins. Ouais je sais quand même un minimum de chose pour la peinture. Je trempe le rouleau dans la peinture et attaque sagement, concentré comme jamais. Je ne veux pas lui gâcher de la peinture et du temps. Je dois dire que je suis plutôt content de moi, je progresse assez bien. De temps en temps mes yeux se perdent sur Elisha qui me tourne le dos pour le coup, mais je me contente de la vue. Je secoue la tête pour me remettre les idées en place. Son rire me sort cependant de mes pensées et je la regarde pouvant croiser alors son regard. << T’es de loin le ec le plus sexy que j’ai vu ici ! >> J’ose espéré que les types qui ont travailler ici n’étaient pas en boxer sous ces yeux. Je souris à sa remarque complètement fier comme un coq. « Ah ouais ? » demandais-je confirmation en me tournant un peu plus pour finalement lui faire face. << T’as même pensé à retirer les chaussettes >> Je me mets à rire également. C’est vrai, heureusement, sinon vive la honte, imaginant la scène un instant. « Beh oui, je sais que tu aimes mes pieds. » dis-je pour la taquiner. Je tente de la charmer avec mon regard et mon sourire de tombeur en la regardant s’approcher de moi. << Tu t’en sors pas si mal Mayer ! >> Je l’observe avant de regarder ce morceau de mur sur lequel je me suis appliqué. « Il faut croire que nous avons trouvé enfin une qualité à mon égard ! » dis-je en riant, avant de poser le rouleau. « Mais merci. » ajoutais-je en la regardant. Faut dire que sa présence si près de moi me déconcentrait affreusement. « Tu m’empêches de travailler Parker ! Faut que je fasse ça bien, parait que la patronne est sévère avec les ouvriers… » dis-je en la taquinant, faisant clairement référence à la conversation que nous avions eu ici un an auparavant. « J’crois qu’elle a des chouchous, j’veux bien faire mon travail pour espérer en faire partie. » terminais-je par dire en lui lançant un regard provocateur. « Tu penses que j’ai des chances ? » lui demandais-je en faisant mine de réfléchir. « J’ai peut-être encore besoin de cours pour la peinture… tu veux pas m’en donner un, histoire que je remonte dans son classement ? » finis-je par dire, l’observant sans gêne de haut en bas.
Difficile de dire que nous ne tenons pas l'un à l'autre, après tout ce que nous avons traversé ensemble. C'est limite assez impressionnant, nous avions connu ce passage assez misérable, passage où j'avais clairement tout remis en question, et malgré ça, il restait ce petit quelque chose qui nous empêchait de tourner définitivement la page, une forme d'espoir qui nous permettait de garder un lien fort. Cet homme a considérablement changé ma vie, et il n'en a même pas idée. Je suis parfois maladroite, sûrement trop silencieuse face à tout ce qu'il a à m'offrir, mais je pense que mon comportement en dit long sur mon état d'esprit. Ma décision de retourner avec lui n'a pas été prise sur un coup de tête, je pense qu'une partie de moi l'a toujours voulu à mes côtés, même lorsque ca n'allait pas, surtout lorsque ça n'allait pas. J'avais juste besoin d'espace, et je pense que ca nous aura peut être bénéfique, même si ca nous aura fait souffrir durant ces derniers mois, ca nous aura permis de mettre à plat les sujets les plus épineux. Je suppose qu'une relation de couple doit demander quelques sacrifices, alors je suis prête à en faire..un peu. Et je sais que James ne fera rien pour me brusquer, il me la fait comprendre de la plus belle des façons en espérant être de nouveau avec moi. Alors je me dois de profiter de ces retrouvailles, savourer le goût exquis de ses lèvres, la douceur de ses gestes, le son de sa voix. Je veux partager ce qui se passe dans ma tête, parce que je sais qu'il parviendra à me donner le courage pour foncer. Même s'il n'est pas toujours objectif, surtout me concernant, j'ai besoin d'entendre des choses positives, même si ca ne reflète pas toujours la réalité. Le lieu de rendez vous est donc naturellement donné dans ma galerie, je n'avais cependant pas imaginé qu'il viendrait tiré à quatre épingles, et ça risque de poser problème pour les projets que j'avais en tête pour nous. Mais ca m'amuse, après tout, il pourra se contenter de me parler et de me distraire si vraiment ça ne lui va pas. Nous nous embrassons, comme si nous nous étions jamais séparé, ca me donne un sentiment de liberté absolu de pouvoir le faire sans retenue. Mais je sais que si j'y mets vraiment toutes mes tripes, ca risque clairement de chambouler mon projet peinture, alors je tente d'être la plus soft possible, espérant tout de même réserver ce moment pour un peu plus tard dans la soirée. Nous avançons donc dans l'arrière pièce, et je suis assez joueuse pour me heurter à une petite pique dès le départ. Rappelons qu'il avait gentiment proposé son aide dans ce petit chez moi, et finalement, la seule fois où il m'a réellement aider c'était pour cette histoire d’inondation. Non...enfaite même là il ne m'a pas vraiment aider Il en profite pour me mettre la main aux fesses alors que je sautille en lui adressant un regard faussement surpris. « J’étais là pour l’inondation… J’ai épongé… » Je plisse les yeux, pour remettre en question ses dires et son implication à l'époque. "Je t'en prie, t'as ramassé 3 seaux! T'as passé plus de temps à parler qu'autre chose." J'étais pas mieux. "Une vraie pipelette" ET que ca m'avait fait du bien, je crois que j'aurai réellement toucher le fond s'il n'avait pas été là à ce moment là. Je préfère de loin avoir un homme pas bricoleur mais qui m'apporte tout ce dont j'ai besoin à côté, clairement. Je lui fais donc savoir que j'ai été aidé "un peu", ce qui est clairement remettre en question la valeur de ce terme en question là. Je n'ai pas été d'une grande aide, j'ai surtout été là pour râler et m'assurer que le boulot était fait comme je le voulais. « Evidemment… » confirme t-il, jouant dans mon jeu alors que j'observe ce lieu qui est le mien.« Ca va être un endroit magique ! » Je prends un grand souffle, comme si une certaine pression me gagnait. "Faut juste espérer qu'il le devienne aux yeux des autres." Oui, magique, mais si il pouvait ramener de l'argent ca serait encore mieux Il s'approche de moi pour venir m'enlacer, me laissant savourer cette odeur qui m'est si familière. « Mais je dois avouer que te côtoyer une photographe reconnue me rend plutôt fière. » Je roule des yeux, il voyait trop grand là. "Ce n'est malheureusement pas encore un statut acquis, je suppose que la galerie m'aidera sûrement à l'atteindre une bonne fois pour toute. "Je l’espérais en tout cas, si j'étais parvenue à me faire connaître à NY, c'était sûrement grâce au carnet d'adresse et joli porte feuille de ma mère, alors là ca ne va pas être avec la même facilité. Ce rapprochement se voit cependant écourter, sachant très bien que nos retrouvailles laissent un bref goût d'inachevé alors que nous n'avions pas encore réellement pu nous retrouver comme nous le voulions d'un point de vu physique. Mais je suppose qu'il fait sûrement ça pour s'assurer que nous allions nous concentrer sur l'objectif que je nous avais fixé, malheureusement. Je lui donne donc les instructions, ayant déjà tout prévu devant le mur qui lui est destiné. « Mmh Okey, je devrai être capable d’assurer. » Je souris, ne doutant pas une seconde de ce talent là, enfin je crois . Il attire déjà mon attention en ôtant ses vêtements. Ca m'amuse mais rappelons que je ne l'ai pas vu dans cette tenue parfaite depuis plusieurs semaines, et que j'ai quelque peu besoin de trouver de l'affection et tout ce qui s'en suit. Ca me donne clairement envie de laisser mes mains caresser sa peau chaude et parfaite, alors je dois me remettre au boulot! Je détourne donc le regard, le laissant finir seul son show pour le bien de l'équipe. Je me retrouve face à ce mur, et quel plaisir je prends avec mon matériel, j'en oublierai presque que j'ai de la compagnie. Je pince même ma langue entre mes dents, tellement je suis assidue. Et c'est lorsque j'ai fini ce mur que j'observe le résultat avant de m'assurer que James n'a pas profité de mon inattention pour prendre la fuite. Mais non, il est là, tel un étalon Grec en train de recouvrir le mur de cette teinte parfaite. Je ne peux être qu'amusé face à cette scène, lui faisant remarquer qu'il est de loin le plus bel homme qui est passé par cette galerie, je n'ai malheureusement pas eu les chances de les voir dans cette tenue juste pour moi, ce qui pour certain artisan n'était pas plus mal. Le coup des chaussettes égaye d'avantage ce moment. « Beh oui, je sais que tu aimes mes pieds. » Je grimace. "Euh non, ce n'est pas vraiment la partie de ton corps que je préfère." Je secoue la tête avant de sourire. Je n'aimais pas les pieds, il n'y avait rien de personnel là dedans évidement. Je m'approche de lui, remarquant qu'il s'expose comme s'il était une véritable œuvre d'art, cherchant sûrement à se rendre encore plus irrésistible alors qu'il a la tenue parfaite pour ça, à un détail près. « Il faut croire que nous avons trouvé enfin une qualité à mon égard ! » Je souris tendrement. "J'en connais bien d'autre!" me permis-je de corriger quittant du regard un instant ce mur qu'il est parvenu à éblouir de ces mains. Il m'observe, je le sens, et je sens aussi qu'il n'est plus du tout concentré là tout de suite, que sa tâche de peintre n'a soudainement plus son attention. « Tu m’empêches de travailler Parker ! Faut que je fasse ça bien, parait que la patronne est sévère avec les ouvriers… » Je fronce les sourcils en croisant son regard. "Moi j'ai entendu dire qu'elle les récompensait lorsqu'ils bossaient bien." Elle est cool la patronne. « J’crois qu’elle a des chouchous, j’veux bien faire mon travail pour espérer en faire partie. » Je laisse échapper un rire, depuis quand voulait t-il s'attirer mes faveurs?« Tu penses que j’ai des chances ? » Je feigne une légère moue accompagné d'un haussement d'épaule, lui adressant le même sourire provocateur. "Tu peux toujours essayer."proposais-je« J’ai peut-être encore besoin de cours pour la peinture… tu veux pas m’en donner un, histoire que je remonte dans son classement ? » Je vois que ma tenue peu élégante parvient quand même à attirer son regard sur moi. Je arque un sourcils en lui prenant le pinceau des mains. "Déjà tu tiens mal ton pinceau" dis-je, comme si je me soumettais à sa volonté alors que je fais un pas en avant vers lui, réduisant clairement l'espace qui nous sépare alors que je lui adresse un regard charmeur. Ce dernier ne quitte pas le sien alors qu'un sourire sexy naquît sur mon visage. "Le pouce doit être plus souple, faut qu'il se laisse maitrîser...comme ça"dis-je en relevant le pinceau comme pour lui montrer alors que je viens laisser déposer une trace de peinture sur son nez. Et je suis fière de moi, je le regarde fièrement, reculant peu à peu, en sachant que je menace de voir la réplique du fameux apollon d'un moment à l'autre "Je me disais bien qu'il manquait quelque chose" dis-je tout en riant, mon rire faisant écho dans cette pièce qui est encore bien vide.
Inutile de dire à quel point je suis enthousiaste à l’idée de passer un peu de temps seul avec elle. J’imagine que ces derniers mois où nous étions séparés y sont pour quelque chose. Bien sûr durant cette période nous avions eu quelques rapprochements voir un ou deux moments plutôt intenses seulement j’avais toujours cette impression que c’était mal, qu’il ne fallait pas, que nous devions nous cachés du regard des autres. Je n’ai jamais été le genre de personne à me cacher ou à donner des explications sur mes relations seulement là c’était différent. Je ne voulais pas faire de mal à Elisha, je savais qu’elle avait peur de tout ça… Mais surtout je ne voulais pas que l’on se retrouve avec l’étiquette des gens qui s’envoient en l’air, surtout que nous avions été un couple puis séparés. Enfin bref, c’est le passé désormais. Je ne vais pas oublier, non, je n’oublie pas seulement je préfère pouvoir profiter du présent puisqu’on ne sait pas de quoi sera fait demain et c’est pourquoi je me précipite à la galerie mettant clairement les chances de mon côté pour la séduire. Oui j’ai clairement besoin et envie de la prendre dans mes bras et de pouvoir me perdre dans ses grands yeux et me laisser bercer par le son de sa voix. Enfin, je tente de me remettre les idées en place alors que je me prépare chez moi, mettant un point d’honneur sur mon odeur corporel J’étais véritablement impatient et un peu nerveux je l’avoue. C’est vrai, quand on y pense c’est peut-être le premier moment que l’on passe ensemble en tant que couple. Mon arrivée au lieu de rendez-vous je me retrouve dans une drôle de situation. L’idée d’une soirée en tête à tête ne semblait pas être à la vue d’Elisha Son attitude et sa tenue n’étaient pas en accord avec les miennes, mais c’est pas grave, son sourire me ravie. Le costard n’a qu’à bien se tenir, il attendra pour faire son effet. Il est clair que ce n’est pas la tenue adéquate pour faire un peu de peinture. Elle se moque, c’est mérité MAIS je ne pouvais pas deviner qu’elle allait me demander de jouer au peintre, surtout sachant mes talents de bricoleur hors norme Elle veut vraiment tenter de ruiner son rêve ? C’est vrai que, rappelons-le, la dernière fois que j’ai voulu l’aider, nous avions fini trempés (par sa faute ) mais j’étais plein de volonté quand même. << Je t’en prie, t’as ramassé 3 seaux ! T’as passé plus de temps à parler qu’autre chose >> Je lui fais les gros yeux. << Une vraie pipelette >> Nous arrivons à présent dans je suppose ce que sera la pièce principale de sa galerie. « Oui, enfin bon… t’es pas mal non plus dans le genre pipelette » affirmais-je avant de prendre conscience de l’avancée des travaux. Ce qui est certain c’est que ce n’est pas du tout dans le même état et tant mieux ! << Faut juste espérer qu’il le devienne aux yeux des autres. >> C’est certain ! Moi j’en doute pas une seconde. « Tu sais quoi, s’il le faut j’achèterai toute ton expo pour te lancer. » dis-je en souriant avant de venir l’enlacer. Clairement je ne sais pas comment je ferai mais j’en serai sûrement capable. « Ca va le faire, tu verras. Les gens se battrons pour toi. » lâchais-je en la regardant tendrement. C’est assez étrange de me dire qu’elle sera connue et reconnue par son talent, mais j’en suis fière. << Ce n’est malheureusement pas encore un statut acquis, je suppose que la galerie m’aidera sûrement à l’atteindre une bonne fois pour tout. >> Je vois bien qu’elle doute encore d’elle et de ses capacités, je suis donc là pour lui montrer tout le contraire et lui redonner confiance. « Tu es déterminée comme jamais, TU Y ARRIVERAS » annonçais-je en appuyant sur les mots importants. « Mais en attendant… t’es ma star à moi, okey ? » demandais-je en approchant dangereusement mes lèvres des siennes, mais il est préférable de me concentrer sur la raison de ma venue. Je dois être professionnel et assurer dans la seule tâche qu’elle me demande Je suis concentré, mais je pense tout de même à protéger ma chemise. Je la retire donc, c’est préférable. Je suis clairement une catastrophe naturelle parfois et je n’ai pas envie d’avoir des frais de pressing en plus. Bon… je cherche aussi peut-être un peu beaucoup à la charmer et je semble avoir arriver un peu à mes fins c’est pourquoi j’ai ce petit sourire au coin des lèvres. Mais place au boulot ! Les yeux rivés sur ce mur je mets tout mon cœur dans cet ouvrage, bon ok c’est pas sorcier mais pour moi c’est quelque chose de… pas normal. De temps en temps mon regard ce perds sur sa silhouette, c’est pourquoi je n’avance pas vraiment dans mon travail et Elisha semble avoir fini plus vite que moi. BON elle a commencé avant. Cette idée me rassure Son regard posé me déconcentre sans plus attendre et la taquinerie prend place entre nous. << Euh non, ce n’est pas vraiment la partie de corps que je préfère. >> J’hausse un sourcil l’observant avec attention. « Ah oui ? Je suis déçu. J’en prends pourtant soin » dis-je pour plaisanter. « Et qu’est-ce que tu préfères alors ? Mes oreilles peut-être ? » demandais-je en riant. Je regarde par la suite le mur qui laisse des traces de mon passage et affirme avoir trouver une qualité pour moi. << J’en connais bien d’autre ! >> Je laisse échapper un rictus en la regardant du coin de l’œil, les bras croisés contre mon ventre. Je commence clairement à me disperser et mon esprit semble désormais ailleurs alors que mes yeux ne l’ont pas quitté. Je liu fait d’ailleurs remarquer. << Moi j’ai entendu dire qu’elle les récompensait lorsqu’ils bossaient bien. >> Je ne peux m’empêcher de retenir un rire. « Je suis mal barré alors » lâchais-je brièvement ajoutant avoir entendu qu’elle avait des chouchous. << Tu peux toujours essayer >> Ouais essayer. C’est pas sûr que j’arrive à la convaincre, elle est difficile Je lui demande alors un petit cours pour remonter et avoir ma chance. << Déjà tu tiens mal ton pinceau >> Je l’observe réduire la distance entre nous l’écoutant attentivement alors que je sens mon cœur accélérer en moi. Je tente de garder le contrôle mais c’est définitivement compliqué avec ce regard qu’elle me lance. << Le pouce doit être plus souple, faut qu’il se laisse maitriser… comme ça. >> En fait, je suis totalement hypnotisé que j’ai ce sourire idiot sur les lèvres. MAIS la fraicheur de la peinture sur le bout de mon nez me sort de mes pensées. Ma bouche s’ouvre, comme si désormais il n’y avait plus que la vengeance qui comptait et mon regard le lui fait sûrement comprendre alors qu’elle recule légèrement. « Mmh je vois » lâchais-je. << Je me disais bien qu’il manquait quelque chose. >> Pff je voulais me venger mais son rire me fait succomber. Je l’attrape par le bras alors qu’elle tentait de s’enfuir. « Hep hep hep » Je viens doucement réduire la distance. « Tu sais que je veux tout partager avec toi… » lui demandais-je sans vraiment attendre de réponse de sa part que je viens coller mon nez à sa joue, laissant une trace très légère c’est vrai, de la peinture qu’elle venait de déposer sur ce dernier. Je tente de la distraire dans venant glisser mes lèvres dans son cou, je voulais surtout la débarrasser de l’arme qu’elle avait en main, soit : le pinceau. Ma main glisse le long de son bras pour lui retirer et en prendre possession. Je prends plaisir à déplacer mes lèvres un peu partout sur sa peau. L’idée de vengeance m’est totalement sorti de l’esprit. « Alors… tu crois qu’elle va me récompenser la patronne ? » lui glissais-je à l’oreille avant de me reculer légèrement afin de pouvoir l’observer. « Faut faire attention, elle nous regarde peut-être… je devrai me remettre au travail non ? » terminais-je par dire tout en la provocant du regard avec un regard très évocateur, espérant l'avoir laisser sur sa faim.
Voilà tout ce dont j'avais besoin, un moment avec lui, si simple soit t-il, il reste pour moi un moment qui rempli de bonheur ma journée, et pour l'occasion, il s'agit d'une soirée. Ces dernières sont assez comptées, malgré que nous tentons de nous accorder le plus de temps possible, nos boulots respectifs nous le permettent assez rarement, d'autant qu'en plus d'occuper des postes qui incluent de bosser tard le soir, James fait désormais parti des pompiers de la ville, et moi, je tente de mener les bouts avec la galerie qui me prend pas mal de temps. Alors difficile de savoir quand est ce que je vais avoir la chance de profiter de lui. Ce soir semble être le moment parfait. Je joins l'agréable à l'utile (eh oui) pour le coup, voulant profitant de sa compagnie même si je me suis donné l'objectif de finir d'appliquer la peinture dans les jours à venir. J'espère juste m'y tenir, je sais très bien comme nous pouvons être dissipé lorsque nous sommes ensemble. Cela commence d'ailleurs déjà par un moment plutôt drôle et distrayant puisque la tenue de James est clairement inadaptée pour ce genre d'activité. J'imagine donc qu'il a l'excuse idéale pour se défiler, bien que ça ne le fera pas partir, il s'occupera certainement en me regardant faire, me balançant quelques vannes machistes au passage. Je lance d'ailleurs rapidement les hostilités, lui faisant remarquer qu'il n'est jamais d'une grande aide finalement lorsqu'il s'agit de m'aider. Je le taquine bien évidemment. Je ne suis pas avec lui pour ses talents de bricoleur du dimanche, si je voulais un homme pour faire mes travaux, c'est effectivement pas lui que j'aurai choisi, disons juste que sa simple présence est suffisante pour moi pour que je passe un moment agréable et que c'est plus important que le reste.« Oui, enfin bon… t’es pas mal non plus dans le genre pipelette » Je hoche de la tête pour confirmer ses dires. "Oui...Mais moi je suis une fille". Eh oui, les blagues concernant la guerre de sexe peut aller dans les deux sens. Et voilà qu'il constate par lui même le changement dont a été victime ce lieu qui est le mien. Il reste optimiste, imaginant le meilleur pour moi. « Tu sais quoi, s’il le faut j’achèterai toute ton expo pour te lancer. » Je laisse échapper un rire. "Je doute que tu puisses, je suis assez hors de prix tu sais" dis-je ironiquement en resserrant l'étreinte alors que mon nez vient frotter contre le sien, affectueusement. « Ca va le faire, tu verras. Les gens se battrons pour toi. » Je hoche de la tête, un brin anxieuse alors que je n'en suis pas si convaincu pour ma part. Si le succès et la reconnaissance professionnelle pouvait s'obtenir si facilement ca se saurait.« Mais en attendant… t’es ma star à moi, okey ? » Je arque un sourcil, amusée. "Star?" Je ne suis pas sûre que le terme soit le plus approprié pour le coup, ce n'est pas le but tout du moins. Je veux juste qu'on aime ce que je fais à sa juste valeur, que l'on ressent toute l’énergie que j'y mets.Le moment devient un peu plus intense entre nous, laissant renaître une certaine alchimie que nous nous efforçons de faire taire en nous mettant au boulot. Nous nous connaissons assez pour savoir que la tentation peut être très forte et clairement nous désarmer. Et il faut croire que notre côté studieux est cette fois de mise alors que chacun vaque à ses occupations. Je tente de ne pas me laisser distraire par cet homme qui peint nu dans ma galerie, bien que ca mériterait quand même une certaine attention. Je préfère finir mon mur le plus vite possible pour pouvoir ensuite contempler sans retenu la belle vue qui m'est offerte, et là je ne parle pas du mur. ET je constate qu'il a même pensé à ôter les chaussettes, et j'ai envie de dire houra! Il n'empêche que ça ne laisse en rien penser que je veuille contempler ses pieds tout de même« Ah oui ? Je suis déçu. J’en prends pourtant soin » Je hausse les sourcils. "J'en doute pas... Mais ca n'empêche pas que des pieds c'est moche" repris-je.« Et qu’est-ce que tu préfères alors ? Mes oreilles peut-être ? » Je arque un sourcil. "C'est donc les choses qui te font rêver chez une femme Mayer?" demandais-je, sachant très bien qu'il me taquine alors que je ne peux garder plus longtemps mon sérieux. Je m'approche finalement de lui tout en essayant les traces de peinture sur mes mains sur un tissu qui traînait. J'arrive à sa hauteur, et rapidement, nous entamons un sujet plus attrayant que la peinture puisqu'il semble m'accorder toute son attention. « Je suis mal barré alors » Je ris tout en l'observant, jouant dans son jeu alors qu'il tente de me faire finir le boulot à sa place J'ai compris la ruse et lui fais simplement remarquer qu'il doit mieux tenir son pinceau. Mais c'est surtout le moyen pour moi de me distraire un peu. Il faut dire que c'est tentant, il ne voit même pas venir la supercherie, ce qui me laisse le champ libre pour exprimer ma créativité. Et je dois dire qu'il fait clairement parti de mes plus belles œuvres. Cependant, je vois à son regard que je ne vais pas resté impunie bien longtemps, et je prends les devants en marchant à reculons pour tenter de lui échapper, le provoquant tout de même par une petite phrase assassine au passage. Il parvient à m'attraper sans trop de difficulté, il faut dire que les issues sont rares et que je me suis donc laissé attraper sans chercher à m'échapper. « Tu sais que je veux tout partager avec toi… » Me lance t-il alors que je ferme les yeux tout en grimaçant, sachant très bien que je risque d'être recouverte à mon tour de peinture. Je laisse finalement échapper un rictus alors que je constate que l'affection est de mise durant cette minute de vengeance. Je ne vais pas m'en plaindre, je ferme même les yeux en souriant, conquise alors que ses lèvres parcourent ma peau, me faisant frissonner à ce contact. « Alors… tu crois qu’elle va me récompenser la patronne ? »Je ne sais pas s'il profite du fait que je baisse ma garde, mais effectivement, je ne semble pas le craindre là, bien au contraire, je me languis de ce qu'il me fait, me laissant imaginer des choses plus poussées. Son souffle chaud près de mon visage ne fait qu’amplifier cette sensation cet effet de chaleur« Faut faire attention, elle nous regarde peut-être… je devrai me remettre au travail non ? » Mon regard croise le sien alors que ces derniers sont loin d'être innocent. "On pourrait lui laisser un petit souvenir alors, voir ce qu'elle loupe avec toi..."dis je venant mordre légèrement sa lèvre avec mes dents. Là clairement c'est dur de ne pas se laisser tenter, et je joue avec le feu alors que je relève le regard vers lui, laissant glisser le bout de mes doigts de ses épaules jusqu'à son ventre avec douceur. Sa peau douce et ses muscles parfaitement dessinés sont loin d'aider dans cette volonté de faire les choses bien et de prendre notre temps. C'est fort, et c'est clairement impossible de lutter contre cette attirance que j'éprouve à son égard. A lui de prendre les devants s'il ne veut pas que je poursuive. "Peut être qu'elle nous filme aussi cette coquine?" dis-je sérieusement avant de ne pouvoir retenir un rire. D'accord, ca casse complètement le truc, mais mon humour est certainement la seule arme qui pourrait nous remettre dans le droit chemin, enfin je crois.
Passer un moment en sa compagnie est certainement le meilleur remède qu’il soit pour moi et encore plus lorsqu’on sait que nos vies respectives sont chargées. Entre Logan, la caserne et le bar j’ai pas mal de difficultés à me trouver un peu de temps pour moi alors comment dire que ceux avec Elisha sont privilégiés et j’en profite au maximum. C’est bien pour ça que j’avais une idée bien précise de cette soirée alors qu’elle m’invite à la rejoindre à la galerie. Et je dois dire que je me sens clairement ridicule lorsque je comprends que ce n’est pas dans ses projets premiers au vu de sa tenue et sa taquinerie me concernant. Mais ce n’est pas grave, je prends quand même le temps, le principal c’est qu’on soit ensemble pas vrai ? Même si je ne suis pas du genre très manuel mais j’ai une volonté de fer lorsqu’il s’agit de bien faire et d’aider. Comme à chaque fois, la complicité est de mise et Elisha s’en donne à cœur joie, mais je suis bon joueur et j’apprécie lui lancer à mon tour des pics, évoquant des souvenirs désastreux de nos talents. << Oui… mais moi je suis une fille. >> Je fais mine d’être choqué par cette révélation. « Ah oui ?! Vraiment ? » dis-je pour plaisanter, il va de soi que ces atouts laissent entrevoir une féminité débordante. « Je peux vérifier ? » demandais-je en m’approchant d’elle tirant légèrement sur son haut. J’étais clairement d’humeur charmeur, mais le changement du lieu doit être évoqué également. C’est tout simplement surprenant et je sais qu’il va se passer des choses merveilleuses ici. << Je doute que tu puisses, je suis assez hors de prix tu sais. >> Je lui souris amoureusement alors que cette entreinte se resserre. « Je veux bien payer en nature aussi » laissais-je échapper avant de reprendre mon sérieux pour clairement lui donner du courage et l’espoir que tout fonctionne pour elle. << Star ? >> J’hoche la tête alors que ma bouche vient effleurer sa peau. « Beh ouais, j’aime beaucoup l’idée de fantasmer sur toi comme on pourrait le faire sur une actrice ou bien une chanteuse… » lâchais-je un brin amusé. Toutes ces idées me donnent bien d’autres idées réelles là toute suite et je sens clairement que le sang commence à me monter à la tête et qu’il serait préférable de nous mettre au travail car je pense ne pas pouvoir tenir bien longtemps en place. Je sais qu’il ne faut pas que je craque mais faut avouer que j’ai bien envie de jouer et de la tenter en retirant mes vêtements pour travailler. Oui l’excuse de mettre de la peinture dessus est une bien belle excuse. Je cherche simplement à lui montrer ce dont elle se prive si elle s’avère être bien trop studieuse ce soir. Elle ne tarde pas à me rejoindre après avoir fini sa morceau de mur (elle avait commencé avant c’est normal ) et elle vient non pas pour se moquer de mon travail mais de ma tenue. Enfin… faut croire que mes chaussettes ont eu toute son attention. << J’en doute pas… Mais ça n’empêche pas que des pieds c’est moche. >> J’approuve, je ne vais pas dire le contraire. « Ouais t’as pas tord. » dis-je rapidement avant d’enchainer sur une autre partie de mon corps. << C’est donc les choses qui te font rêver chez une femme Mayer ? >> Je tente de garder mon sérieux alors que je finis par relever le pinceau du mur pour la regarder. « Tu n’imagines même pas comme j’ai envie de mordiller tes oreilles là toute suite. » j’avais à peine fini de dire ceci que je viens à rire. C’était clairement pas du tout sexy et attirant mais c’était très drôle et ça lui donne l’opportunité de venir me mettre un peu de peinture sur le nez. Si dans un premier temps j’ai une envie de vengeance extrême, le désir et l’attirance que j’ai pour elle prend clairement le dessus et je me prends au piège à mon propre jeu alors que mes lèvres viennent doucement parcourir la peau de son visage. Mes bras ont entouré son bassin d’une délicatesse extrême. Je me sens perdre pieds il faut donc que je parle pour ne pas me laisser submergé par cette envie de plus que ça. J’opte pour refaire resurgir la fameuse patronne sexy et sévère sans pour autant arrêter ce rapprochement. Je suis bouillant, j’ai affreusement chaud, je le sens et les palpitations de mon cœur le font comprendre d’autant plus. << On pourrait lui laisser un petit souvenir alors, voir ce qu’elle loupe avec toi… >> Mes yeux plonger dans les siens alors qu’elle vient mordre ma lèvre. J’ai le souffle coupé à l’instant même où ses doigts glissent le long de mon corps. Je me sens si vulnérable dans ces conditions, je pense ne pas être capable de me contrôler cette fois-ci, pourtant c’est ce qu’il faudrait non ? Faire les choses correctement ? Prendre notre temps ? Mais pourquoi faire si c’est ce que l’on désire tous les deux ? Pourquoi faire languir nos corps de se retrouver ? Je ne sais pas et je ne comprendrais d’ailleurs jamais. Après tout c’est moi qui ai commencé en me déshabillant volontairement devant elle et en était si tactile qu’à présent nous sommes collés. C’est à elle ne me stopper si c’est son désir. Je respecterais et me refais bien évidemment patient. En attendant je me laisse apprécier la douceur de ces doigts parcourant mon ventre, me faisant contracter les abdos à cause d’un frisson traversant tout mon corps. C’est agréable, très plaisant et surtout très sensuel alors que ma bouche se trouve désormais à quelques millimètres de la sienne, me laissant sentir son souffle claquer contre moi. J’ai cette impression que cette bulle insaisissable venir nous englober jusqu’à ce qu’Elisha poursuivre dans sa provocation. << Peut être qu’elle nous filme aussi cette coquine ? >> La bulle explose clairement alors que moi aussi je ne peux m’empêcher d’exploser de dire. Je peux avouer que cette fois-ci je suis surpris par sa réplique, je ne m’attendais pas à ce genre de phrase, là toute suite et dans ces conditions. Je me recule légèrement de cette belle brune afin de reprendre mes esprits. « Oui tu as raison, on ne sait jamais et puis on a du travail à finir d’ailleurs. » Dis-je dans un premier temps en me tournant vers le mur à moitié peint. Puis je finis par tourner la tête vers Elisha. « A moins que tu caches un petit coin où nous pourrions être à l’abri de cette perverse. » lui lâchais-je, le regard provocateur. Venais-je de craquer une fois plus ? Je crois bien, à voir si elle serait aussi peu sérieuse que moi ce soir. Après tout, je me sens peut-être capable d’attendre la fin du travail, la soirée ne fait que commencer.
Ce moment va clairement rejoindre celui du plaisir et de la plaisanterie, c'est justement ce que j'aime avec lui. Il nous suffit de pas grand chose pour passer un moment des plus agréables. Même si le beau temps n'est pas là, si il n'y a pas de sortie de prévu pour nous distraire, pas de fleur, je sais d'avance que je vais apprécier cet instant tout autant. Voilà pourquoi il était convié à venir me rejoindre. Si j'ai un besoin d'indépendance dans certain moment, il y en a d'autre où j'ai tout simplement besoin de lui, sans retenu, et ca arrive plus souvent que je ne l'aurai imaginé.Il faut croire que tout ce qui s'est passé nous a au final rapproché d'avantage. Bon, Il n'est pas forcé de mettre la main à la patte, il n'est même pas obligé de parler, sa simple présence suffira à me satisfaire. Mais bon, si lui prend l'envie de jouer les michael ange, il est bien évidemment le bienvenue Et j'ai de la chance, il ne semble pas refuser l'idée, malgré une tenue inappropriée. C'est bien, ca me permettra de libérer ma soirée plus rapidement pour être avec lui Ca va finalement lui être bénéfique à lui aussi. Enfin, si il ne change pas d'avis, parce que je l'attaque déjà sur son incapacité à réaliser des tâches en ma compagnie. Ca pourrait lui donner une raison de m'envoyer balader, mais j'y vais avec douceur pour ne pas le braquer. Ca serait dommage que ses deux jolies mains ne servent à rien ce soir « Ah oui ?! Vraiment ? » Je hausse les sourcils, comme si cette expression pouvait confirmer mes dires, si surprenant soient t-ils.« Je peux vérifier ? » Lance t-il en tirant sur mon haut alors que je le pousse par l'épaule en tirant la langue pour le taquiner. "Je crois que t'as déjà eu mainte fois l'occasion, et que t'es sûrement le mieux placé pour le savoir" Fis-je remarquer avec un regard charmeur. La discussion devient plus sérieuse alors que nous observant l'endroit qui décidera un peu de ma destinée, sur un plan professionnel tout du moins. Il doit sentir mon manque de confiance et tente de me convaincre avec tout les arguments possibles. Laissant même entrevoir la possibilité d'acheter la totalité de mes œuvres, c'est flatteur, bien que peu réaliste. « Je veux bien payer en nature aussi » Je souris largement, l'idée est plaisante." C'est tentant, mais je doute que mon banquier soit autant satisfait." Je laisse échapper un rictus alors que mon corps se presse contre le sien. « Beh ouais, j’aime beaucoup l’idée de fantasmer sur toi comme on pourrait le faire sur une actrice ou bien une chanteuse… » J'arque un sourcil, me demandant si je dois y avoir une sorte de message caché. "Tu veux être ma groupie?" demandais-je amusé. Je doute qu'il est réellement besoin de ça pour fantasmer sur moi par ailleurs . Ce rapprochement me donnerait presque envie d'abandonner le rouleau pour rester comme ça avec lui. J'ai juste envie de me perdre un instant dans ses bras, réellement, mais je sais que si je me laisse tenter maintenant, je ne vais jamais parvenir à reprendre mes bonnes résolutions. Alors je l'évite, voyant qu'en plus de ça il fait en sorte de me déconcentrer en ôtant ses vêtements. Encore un stratagème pour ne pas avoir à peindre si je lui saute dessus, il est malin. Mais je ne cède pas . Je reporte mon attention sur ce mur qui n'attend que moi et invite James a en faire de même. Mon mur était déjà bien entamé et plus petit, j'ai le loisir d'avoir fini en premier mon devoir et constate que James s'applique comme un petit chef pour finir le sien. Je crains malheureusement que ce ne soit de courte durée, puisque je lance un sujet qui semble avoir soudainement toute son attention. Aimer ses pieds? Oh non. Les oreilles? « Tu n’imagines même pas comme j’ai envie de mordiller tes oreilles là toute suite. » Je grimace et ne peux retenir mon sérieux plus longtemps alors que je pouffe de rire. " Si c'est ce qui t'attire le plus chez moi..."me moquais-je, j'avais pourtant de bien meilleurs atouts. Il se disperse, préférant s'occuper de ma présence à ses côtés que de ce mur qui a toujours une partie non recouverte. Je ne vais pas dire que je l'aide à vrai dire. je participe à son inactivité, me lançant même dans un jeu dangereux alors que j'ai le malheur de lui mettre de la peinture sur le visage, j'ai été plutôt soft, et je suis ravie de voir qu'il semble bien le prendre. Je m'attends donc à la revanche du siècle, James n'étant jamais galant lorsqu'il s'agit de rendre la monnaie de sa pièce, mais au final, sa vengeance est plutôt agréable, je dirai même très appréciable. Ses lèvres glissent sur ma peau, me procurant une sensation des plus envoutante alors que le sourire qui naît sur mes lèvres le confirme. Je dois dire que je commence à perdre la tête ace à ce qui se passe. C'est très mais alors très tentant, et je doute parvenir à résister bien longtemps. Les propositions indirectes vont bon train, je pense que nous attendons surtout que l'autre cède avant nous. Et je lutte de toute mes forces pour qu'il en soit ainsi. Je me brûle carrément alors que mes mains viennent parcourir son corps,me rappelant à quel point il est parfaitement parfait. je déglutis difficilement, mon visage à quelques centimètres du sien. A vrai dire, j'ai mon cœur qui tente de sortir de ma poitrine, et que les secondes qui suivent s'annoncent décisives. Et je ne sais pas pourquoi, peut être parce que c'est la seule chance qu'il me reste pour éloigner cette tentation qui me nargue, je lance cette réplique stupide, complètement stupide quand on sait que je suis la patronne en question Quoique l'idée pourrait être bonne, poser une caméra m'aurait permis de récupérer une jolie vidéo de nous James éclate de rire, alors que je le suis sans plus attendre. D'accord, c'est pas très fin, et à priori je viens de le calmer puisqu'il prend ses distances. j'ai eu ce que je voulais...Non? Je me pince les lèvres en souriant, un peu honteuse. A vrai dire j'ai un coup de chaud, et j'ai l'impression que chaque expression de mon visage exprime ce désir que j'ai pour lui là. « Oui tu as raison, on ne sait jamais et puis on a du travail à finir d’ailleurs. » Je hoche la tête, mon sourire s’effaçant peu à peu. serait-ce une pointe de déception que l'on peut lire sur mon visage?« A moins que tu caches un petit coin où nous pourrions être à l’abri de cette perverse. » Je relève le regard vers lui, comme si de rien était, mais cette remarque n'est pas passé dans les oreilles d'une sourde. Alerte! Je lutte, je lutte...Mon visage se crispe face à la torture que je m'inflige en résistant, et je finis soudainement "Ok ca suffit" dis-je en me précipitant vers lui pour attraper son visage entre mes mains et déposer mes lèvres contre les siennes. C'est un sentiment de liberté et de plaisir intense que je ne risque pas de laisser partir de si tôt. D'ailleurs, ma bouche vient s'entrouvrir d'avantage pour venir caresser sa langue avec la mienne, laissant place à un baiser bien plus langoureux alors que ma respiration semble déjà bien mise à mal dans cet échange. Mon corps se presse contre le sien, le forçant certainement à faire quelques pas en arrière jusqu'à ce qu'un mur vienne arrêter notre marche. Tant mieux, ca me donne l'occasion d'avoir encore le dessus pour le moment. Mes lèvres s'éloignent finalement de sa bouche, pour embrasser sa joue, sa mâchoire, son cou. Cet homme me rend complètement dingue.