Niveau ascenseur émotionnel je crois que nous sommes les meilleurs, clairement. Heureusement qu’elle arrive à contrôler ma colère sinon nous ne serions pas ensemble dans cette galerie a rigoler et à partager un moment de complicité comme ça nous ressemble. Je pense sincèrement que l’amour me perdra un jour et j’espère qu’Elisha arrivera à canaliser cette jalousie qui semble parfois être trop excessive. Alors que je lui avais proposé plus tôt dans la soirée d’aller chez elle, c’est finalement chez nous que nous arrivons, les bras chargés de nourriture. Ensemble dans le salon à déguster la nourriture des champions, différents sujets sont de mise. Certains plus drôles que d’autres. J’en évite un en particulier, non pas parce que je ne veux pas lui parler de ma famille mais bien parce que la distance entre Aloysia et moi est justifié par un acte cruel. J’écourte presque le repas de ce fait en prétextant aller faire couler l’eau du bain. Elle me connaît assez pour comprendre que ce n’est qu’une excuse, mais ne cherche pourtant pas à me faire parler. Tant mieux pour moi, parce que je sais que je viendrai certainement à la perdre si cette nouvelle lui venait aux oreilles et je ne le supporterai pas. La soirée a décidemment pas envie que tout se passe bien ou quoi ? Voilà que le bain est compromis alors que je ne trouve pas de quoi boucher la baignoire. Je jure contre tout et déteste toute la vie en ce moment précis. Nous essayons d’arranger les choses et voilà qu’une fois de plus une tuile me tombe dessus. La douche fera donc l’affaire. Et comment dire que je vais céder à cette attirance si je ne quitte pas ce lieu rapidement. Non pas que je n’en ai pas envie mais je vais définitivement passer pour un pervers si c’était le cas. Personne ne pourra prétendre être plus attirer par cette beauté de la nature !
J’en suis dingue ! Voilà que je prépare la suite de la soirée, en mettant tout en œuvre pour que la chambre ressemble à un véritable petit spa. J’y arrive certainement. Je savoure ce moment et met en action mes mains que j’ai venté précédemment. J’ai tout intérêt à assurer
Je semble y arriver. Elle constate avoir fait le bon choix en venant ici pour se faire masser. Je suis ravi de l’entendre dire ceci et demande donc une sorte de remerciement.
<< Il me reste un billet dans mon sac. >> Je ris face à sa remarque et je me penche une nouvelle fois pour atteindre son oreille pour lui susurrer quelques mots.
« Je préfèrerais un règlement en nature. » lâchais-je sensuellement avant de venir déposer mes lèvres, tout prêt des siennes.
« Ca restera entre nous » ajoutais-je comme si ce rapprochement dérangerait quelqu’un et que nous étions interdit de franchir la ligne. Je semble d’humeur taquine et je pense le faire ressentir par les gestes que je lui offre attentivement. Je me concentre sur chaque parcelle de sa peau, je la caresse comme si c’était quelque chose de fragile et de précieux. Elle l’est pour moi mais ce massage le montre par sa douceur. Je me laisse glisser pour venir m’occuper de ses jambes maintenant, me laissant une vue dégagée sur ses fesses et son dos. Mes mains parcourent cette zone allant parfois sous la serviette. C’est un peu trop tentant
Je viens alors à reprendre un semblant de conversation, intrigué soudainement par un petit détail sur son corps. Ce tatouage avait souvent attisé ma curiosité mais jamais le moment ne s’y prêtait pour lui en demander la signification. Après tout, c’était peut-être trop personnel et donc déplacé comme question, mais trop tard, j’ai mis les deux pieds dedans. J’observe ses lèvres bouger d’où je suis.
<< Je… C’est un signe chinois qui évoque la souffrance. >> Je semble avoir toucher quelque chose de sensible et je vais sans doute avoir le droit à une confidence concernant un moment de sa vie qui semble lui avoir fait assez de mal pour qu’elle veuille le faire graver dans sa peau. Je reste silencieux, écoutant le reste de son histoire.
<< Je l’ai fait peu de temps après ton départ de la fac. >> Je fronce les sourcils sans qu’elle puisse le voir. Je ne pense pas être la cause réelle de son tatouage. Enfin, je ne pensais pas l’avoir autant fait souffrir à cette période, je pense même que l’inverse serait plus juste. Je n’ai pas cessé de masser son corps. J’affectionne même plus particulière
ment une partie qui est le bas de son dos. Je me suis effectivement rapprocher du sujet actuel. « Ah… » ne puis-je retenir.
<< Je voulais me souvenir de la trahison que j’avais ressenti et la souffrance de ce moment précis. >> Il est maintenant évident que ce n’était pas de mon départ dont elle voulait parler. Je ne suis pas idiot pour ne pas comprendre qu’il s’agit de son histoire d’amour avec ce prof qui n’a jamais finalement éprouver les sentiments que j’ai pour Elisha et je crois que je le déteste encore plus maintenant que je connais l’état d’esprit dans lequel il l’a laissé. Je viens finalement me glisser à ses côtés, laissant appart le massage. Je pense qu’elle ne veut pas que l’on rentre dans des grands discours et dans une conversation concernant ce sujet mais par le fait de me mettre à ses côtés, je souhaite montrer que je suis là maintenant et que je ne comptais pas l’abandonner cette fois ci et que moi, je ne jouais pas avec elle. Mon corps placé sur le côté, je la regarde tendrement, venant dégager légèrement son visage avec ma main.
« Tu sais que j’aime te voir dans ce lit !? » dis-je en lui souriant.
« Restes dormir ici cette nuit … Comme ça je pourrais te contempler demain matin sous les doux rayons du soleil. » avouais-je
« Mais surtout parce que je dors mieux avec toi dans mes bras ! » ajoutais-je à ma belle brune. Elle accepte, je souris et m’allonge sur le dos afin de lui offrir de quoi venir se caler contre moi. Que j’aime la sentir dans mes bras, que j’aime quand elle est près de moi, j’aimerai ressentir ça tous les soirs du reste de ma vie. J’y pense… sérieusement. Cette soirée aura décidément éveillé pleins de choses en moi. Sa poitrine nue collée à ma peau me procure une chaleur incomparable. Je semble apaisé et serein maintenant qu’elle est dans mes bras. La tempête est passée et elle laisse place à un couple unis malgré l’orage. Mes doigts parcourent son dos lentement alors que je regarde le plafond réfléchissant silencieusement pendant que ma chère Parker succombe à mes caresses et se laissant partir dans les bras de Morphée. Je baisse légèrement le regard pour le poser sur son visage endormi. Je me sens chanceux à ce moment précis mais aussi idiot d’avoir réagis ainsi ce soir. Ca serait la pire erreur de ma vie que de laisser mes sentiments détruire cette relation que le construis chaque jour avec Elisha. Ce que je dois retenir c’est que c’est dans mes bras qu’elle s’endort et qu’elle non plus n’a plus envie de fuir. Elle est à moi, je suis à elle. Je l’aime. C’est tout ce qui compte.