Je ne sais pas si nous allons réussir un jour à être sérieux et raisonnables tous les deux. J'ai l'impression d'être toujours l'excès avec elle. Soit nous nous déchirons comme ça a pu être le cas il y a encore quelques semaines de ça. Soit nous ne pouvons pas résister à l'autre. Personnellement j'ai une préférence pour la deuxième partie, seulement cette attirance me prend n'importe quand, n'importe où. Je ne peux m'y résoudre. Il faut dire que les atouts qu'elle a sont irrésistibles et après tout je suis un homme, on sait tous ce qu'on a dernière la tête alors imaginez un homme amoureux. Tout est décuplé, tout semble accessible. Alors oui on a décidé enfin pas vraiment mais on a l'air de vouloir prendre notre temps puisque depuis nos retrouvailles nous ne nous sommes pas laissés aller. Bon c'est vrai que les occasions ne s'y sont pas tellement prêtées. Il fallait certainement nous remettre de nos émotions depuis ce passage au camping. Enfin en ce qui concerne cette invitation, il semblerait que je me sois un peu emballé avec des idées de soirée. Le travail est la raison de mon invitation, enfin pour moi ce qui importe c’est d’être en sa compagnie et si pour cela je dois mettre la main à la patte, je suis partant. Puis on sait déjà à l’avance que ce moment va être plutôt comique que studieux. C’est un fait, nous ne sommes pas capables de nous tenir quand nous sommes à moins de deux mètres l’un de l’autre, c’est ce qui fait notre charme j’imagine. Cette complicité que rien n’atteint, pas même le passé. Plus on est de fous, plus on rigole il paraît, je crois que vu comme ce début de soirée commence, nous n’avons de personne d’autre pour rire comme des enfants à nous envoyer des pics. On se taquine, c’est un fait, tout y passe, en long et en travers. Ça fait un bien fou de pouvoir profiter de son rire. Ça m’avait manqué, réellement. Des souvenirs sont encore évoqué, il faut dire qu’ils sont tout simplement inoubliables. << Je crois que t’as déjà eu mainte fois l’occasion, et que t’es sûrement le mieux placé pour le savoir >> J’arque à mon tour un sourcil en l’observant alors qu’elle me pousse par la même occasion tout en tirant la langue. « Je pense ! » dis-je en levant le doigt pour avoir son attention. « Je pense que ça mérite encore une vérification » dis-je en lui tirant la langue à mon tour. C’est vrai, je ne suis clairement pas contre d’aller retirer son haut pour profiter de ces atouts féminins. Je reprends mon sérieux pour constater que l’avenir enfin son avenir va sûrement se jouer dans ces lieux. Même si tout ça l’effraie, je suis là maintenant, pour la soutenir, la réconforter et lui donner le courage d’avancer et surtout elle doit savoir à quel point j’ai confiance en elle et je souhaite la voir réussir. L’humour vient de nouveau rejoindre ce moment de tendresse que je lui accorde. J’ai réellement envie qu’elle réussisse à s’épanouir au moins dans sa vie professionnelle que je serai prêt à tout acheter pour que ça l’a lancé, quitte a payé en nature. Il va de soi que c’est à elle que je rendre des comptes. << C’est tentant, mais je doute que mon banquier soit autant satisfait. >> C’est vrai que je n’avais pas pensé que son banquier serait de la partie. L’idée est toute suite moins attirante. « Bon ok, il n’a pas les bons atouts, mais… » commençais-je par dire avant de l’enlacer. « Mais, je suis sincère quand je dis que je crois en toi et que je veux que tu réussisses. » avouais-je. Bon, fallait que je me calme toute suite pour ne pas rentrer dans le gros lourd romantique. Mais ces paroles étaient vraiment sincères. Heureusement le sujet dévie légèrement alors que je la mets sur un piédestal la comparant à une célébrité que je garderai pour moi personnellement évidemment. << Tu veux être ma groupie ? >> Je ris doucement alors que je fronce légèrement les sourcils. « Y a pas un mot plus viril pour définir ce genre de chose ? » demandais-je. Il faut se mettre au travail avant de faire naître ou plutôt d’envenimé cette attirance débordante qui commence à m’envahir là toute suite alors que je suis si proche d’elle. Les vêtements que je porte ne sont pas du tout dans le bon décor alors il est préférable que je les retire pour pouvoir être assidu dans mon travail de peintre. Je cherche bien évidemment à la séduire même si je me mets rapidement au travail. Plus vite ce sera fini, plus vite je pourrai arrêter de me retenir. C’est Elisha qui vient par la suite à ma rencontre alors que je constate que son mur est terminé. Le mien est cependant loin d’être fini et son approche n’est pas là pour m’aider au contraire, elle me déconcentre et bon, c’est bien plus intéressant que de repeindre ce mur d’une même couleur. Je ne suis plus du tout concentré, enfin si, mais sur elle. << Si c’est ce qui t’attire le plus chez moi… >> Je ne peux garder mon sérieux. Faut-il vraiment que je rappelle ce qui me plait le plus chez elle ? Est-ce vraiment nécessaire ? Je me disperse véritablement là. Je vais devoir rejeter la faute sue elle si je ne finis pas mon travail à temps et en plus elle me provoque en me mettant de la peinture sur le bout du nez. Je laisse paraître une envie de vengeance alors que je lui lance un regard évocateur, seulement une tout autre idée est en tête. Je souhaite la faire céder, doucement mais sûrement alors que mes lèvres viennent trouver refuge contre sa peau. C’est juste d’une douceur irrémédiable et je me sens moi-même perdre la tête. Nous mettons tout en œuvre pour que l’autre craque. Seulement nous venons à rappeler que la fameuse patronne pourrait être présente évoquant un possible film de notre rapprochement. Etait-ce simplement une excuse pour me faire passer un message comme quoi il serait préférable de se remettre à la peinture ? Je vais en avoir la réponse rapidement alors que c’est moi qui me sépare d’elle pour plus de sérieux. Non en fait, ce n’est clairement pas ce que je veux alors je lui lance une énième remarque afin de savoir ce qu’elle en tête et ce dont elle a réellement envie. Je ne veux rien précipiter, non, mais mon corps réclame le sien sans aucun doute. << Ok ca suffit >> Je tourne la tête vers elle de nouveau et je suis ravi de pouvoir constater qu’elle a changé d’avis alors que je réceptionne ces lèvres l’instant d’après, lâchant instinctivement le pinceau que j’avais en mains pour pouvoir venir les poser sur ces hanches. Soulagement immense et satisfaction intense de l’avoir fait céder, mais avais-je été trop insistant ? C’est une question que je me pose juste avant que sa langue vienne se mêler à la mienne. Les yeux légèrement ouverts je ne peux qu’apprécier ce moment de partage. Je recule à peine par la pression de son corps contre le mien mais juste assez pour être bloqué par un mur. Je sens la fraichement venir se coller à mon dos. Je constate rapidement en ouvrant les yeux alors qu’elle vient déplacer ces baisers à mon cou, que je viens de venir à la rencontre de la peinture fraiche de son mur. Ca me fait légèrement sourire alors que je viens a apprécier chacun de ces baisers contre ma peau. Ma respiration se faire un peu plus rapide alors que l’excitation est bien présente. Je penche légèrement la tête pour lui laisser plus d’accès à mon cou avant de venir à mon tour prendre sa tête entre mes mains pour récupérer la douceur de ces lèvres ainsi que la chaleur que dégage l’intérieur de sa bouche. Je finis par venir descendre lentement mes baisers le long de son épaule déjà dénudée me laissant doucement reprendre un peu de souffle. « T’es certaine ? » demandais-je avec une voix à peine audible alors que je me concentre à ne pas louper un seul centimètre de sa peau avec mes lèvres. Le lieu est-il vraiment le meilleur et je voulais être sûr qu’elle n’allait pas regretter d’avoir brisé son idée d’attendre. Je sais que je devrai attendre sa réponse mais mes mains viennent se glisser en dessous de son haut blanc me laissant la joie de caresser sa peau déjà brulante. Ces dernières venant remonter dans son dos pour avoir accès certain aux agrafes de son soutient gorge que je défais sans grandes difficultés. Je pense que si elle veut arrêter, c’est le moment où jamais alors que je m’apprête à lui ôter son teeshirt. Ma tête se recule légèrement, se collant au mur encore frais, je vais être encore dans un état pitoyable. Je l’observe avant tant d’amour et de désir que ça m’en brûlerait les yeux. J’ai le cœur qui bat à la chamade, si fort qu’on pourrait l’entendre si nos respirations, elles, étaient moins audibles dû à cette euphorie. Un mot, un geste de sa part et je perds le contrôle et la raison. Il n’y a pas à dire, il n’y a qu’elle pour me rendre dans un état comme ça aussi rapidement.
C'est incroyable l'effet qu'il a sur moi. Je pense avec le recul que ça a toujours été ainsi, j'ai toujours apprécié sa présence à mes côtés, déjà à la fac je cherchais toujours à en partager avec lui, consciente de cette complicité qui nous unissait, jamais je n'aurai imaginé que c'était emprunte d'un futur amour possible entre nous. Et pourtant nous en sommes là, il a été ma relation la plus longue, la plus sérieuse, la plus sincère. Bon d'accord, on ne peut pas dire que j'en ai eu tant que ça, il serait même rapide de les culpabiliser. Il n'empêche que cet homme a totalement bouleversé ma vie et il n'en a même pas idée. Je me languis de l'avoir de nouveau à mes côtés, de pouvoir entendre son rire faire écho dans cette pièce, de le voir sourire tendrement en me regardant, de l'embrasser amoureusement comme il se doit. J'ai ce besoin, ce manque qui vient perturber mon quotidien à chaque fois, et je réalise la chance que j'ai de l'avoir toujours à mes côtés. Après tout ce que nous avons vécu, après tout ce que je lui ai fais voir plus précisément, il est toujours resté là, il n'a jamais abandonné, il a toujours cru en nous, et je suppose que c'est grâce à son acharnement qu'il est parvenu à me convaincre que c'était le meilleur choix à faire. C'est étrange quand on sait que quelques années auparavant, c'est moi qui tentait de le convaincre de me choisir et que lui hésitait. Nous voilà en phase, espérant pour le plus longtemps possible. Le temps orageux a laissé place à un beau ciel dégagé, et j'ai besoin d'un moment rien qu'à nous. Les blagues fusent dans tous les sens dès le départ, c'est plus fort que nous, impossible de rester sérieux plus longtemps.« Je pense ! » je hausse les sourcils « Je pense que ça mérite encore une vérification » dit -il alors que je le pousse plus fermement avec mes deux mains pour m'assurer qu'il ne s'approchera plus autant de moi, tout du moins pour éviter ces gestes pervers à mon égard, il faut garder une distance de sécurité si déjà il a de vilaine idée en tête. Enfin... c'est vite oublié alors que je me retrouve à l'enlacer au beau milieu de cette pièce vide, ou presque. Il voit ce qu'il y a de mieux pour moi, et je me réjouis d'entendre de tels mots venant de sa bouche. Il promet même une solution de rechange si ma les ventes de mes œuvres venaient à être un échec. C'est mignon, même si c'est malheureusement peu réaliste. Je doute que l'argument "payer en nature" convienne à mon banquier qui verrait mon compte bancaire virer dans le rouge. « Bon ok, il n’a pas les bons atouts, mais… » Je hausse les sourcils en souriant légèrement, curieuse d'entendre la suite. « Mais, je suis sincère quand je dis que je crois en toi et que je veux que tu réussisses. » Mon sourire s’élargit sans plus attendre alors que je hoche doucement de la tête. "Je sais, et c'est ce qui fait que j'ai la volonté de vouloir le faire. "James était clairement ma force mentale pour ce projet, à défaut d'être mon gros bras Et voilà qu'il m'imagine déjà comme sa star, attirant ma curiosité par les mots qu'il emploi. Je me moque inconsciemment. « Y a pas un mot plus viril pour définir ce genre de chose ? » Je fronce les sourcils pour faire mine de réfléchir. "Si...Taré!" Je ne peux retenir un rire moqueur alors que je resserre l'étreinte pour m'assurer qu'il ne m’échappera pas. " Tant que t'affiche pas des posters de moi dans ton salon sur lesquels tu viendrais poser tes lèvres, ca me va" m'amusais-je."Ou alors je me porte à disposition pour combler des désirs". J'y allais fort, mais j'aimais être excessive dans mes propos des fois. Souvent. Et ce sont ses réactions qui provoquaient en moi encore plus de plaisir. Mais ce rapprochement gagne en intensité rien que par nos regards échangés, et je pense que nous sommes conscient du danger auquel nous nous exposons si nous restons ainsi. Et puis, il en rajoute, prétextant ne pas vouloir se tâcher pour se déshabiller. Il ne faut pas oublier qu'il m'a fait faux-bond la dernière fois au camping et que son corps a laissé un certain manque depuis la dernière fois que nous avons joué tous les deux. Je m'efforce donc de me rafraichir les idées en pensant peinture. Je lui donne les indications et m'investis sans plus attendre dans mon travail. Nous sommes deux bons élèves, je reste tout de même la meilleure puisque j'ai fini la première, et sans le vouloir je viens entraîner mon camarade dans ce moment de relâchement. Ca n'est pas pour le déplaire, je le vois bien. Le mur n'a plus aucun effet à ses yeux, il ne semble avoir de yeux que pour moi, et je dois dire que j'en joue, moi qui pensais faire mauvaise sensation avec ma tenue, il semblerait que le déguisement de bricoleuse du dimanche lui satisfait d'avantage. Nous évoquons la fameuse patronne, dont il semble avoir terriblement peur, et pour tenter de l'aider à se faire apprécier auprès de la dame en question, je lui donne un petit cours de peinture, ou plutôt un coup de pinceau. C'est très puéril, j'ai véritablement 5ans, mais ça me fait bien rire en l'observant ainsi, surtout quand on sait qu'il faisait en sorte de rester propre certainement pour la suite de la soirée. Sa vengeance est délicieuse, je devrais me la jouer rebelle plus souvent. C'est peut être un piège pour qu eje baisse la garde, mais quoi qu'il en soit nous en sommes là. Ses lèvres sont d'une telle douceur que je ne parviens pas à faire autrement que fermer les yeux et apprécier cet échange. Malheureusement, j'ai cette idée stupide qui me vient en tête, casser un peu le truc avec ma réplique. Il se détache de moi, me laissant sur ma faim alors que je trépide presque sur place, incapable de contenir cette énergie débordante qui monte en moi. Je l'observe, et me mordille la lèvre sensuellement face à sa silhouette parfaite. Un, deux, trois....BAM! Je fonce vers lui pour laisser parler mes désirs, et on ne peut pas dire que je fasse preuve de retenue alors que ma bouche se mêle à la sienne sans retenue. C'est jouissif et je ne suis plus maître de mon corps clairement. Je ne réponds plus de moi et ne réalise même pas la pression que j'exerce sur son corps, le forçant à se reculer pour s'appuyer contre un mur fraichement peint Je pense que toute cette retenue me rend incontrôlable. Mes lèvres se déposent sur son corps, me permettant de humer cette odeur familière que dégage sa peau, irrésistiblement attirante. Il relève mon visage pour s'emparer de mes lèvres avec les siennes, alors qu'une de mes main vient remonter le long de sa nuque jusqu'à ses cheveux, passant mes doigts à travers ces derniers. « T’es certaine ? » Tente t-il de dire alors qu'ai les yeux toujours fermé et qu'il me faut un petit moment pour réaliser que c'est une question à laquelle il attend une réponse. Je me pince les lèvres, comme si ca me permettrait de reprendre un peu de lucidité. Mais impossible, je suis toujours parsemé de baisers plus exquis les uns que les autres. "Ouais...là maintenant"parviens à dire entre deux déglutitions alors que la chaleur de ses mains se fait sentir sous mon haut. Il ne parviendra pas à m'arrêter, je n'aurai clairement aucun regret. Cette alchimie est à son apogée, ça ne peut être que mieux. Je veux qu'il me touche comme jamais, je veux le sentir au plus profond de moi, m'emparer de lui. Ce n'est sûrement pas le bon moment, encore moins l'endroit parfait pour des batifolage, mais ce n'est qu'un détail là tout de suite. Mon visage se trouve à distance de lui, mais je parviens tout de même à sentir son souffle claquer sur mon visage. J'ouvre les yeux pour croiser son regard et m’imprégner de celui qu'il m'adresse. Il me désire autant que je le désire, c'est désarmant. Ses mains viennent retirer mon haut alors que je lève les bras pour m'en dégager. Ma bouche en profite pour prendre possession de la sienne alors que je sens ses doigts effleurer mon épaule pour faire tomber mon soutien gorge qui est un obstacle pour nous. Il tombe sur le sol avec une certaine négligence alors que je prends une respiration tout en pressant mon corps contre le sien, sentant la chaleur qu'il se dégage de ces derniers. C'est qu'il commence à faire terriblement chaud ici. J'ai encore assez d'équilibre pour parvenir à dégager mes baskets à l'aide de mes pieds et laisse mes mains effleurer sa taille avant de se poser sur la fermeture de mon jean, qui je déboutonne en quelques secondes, ne relâchant pas pour autant ce baiser langoureux que je partage avec lui.
L’ambiance est toujours aussi agréable lorsque je suis en sa compagnie. Il n’y a pas à dire, elle est mon âme-sœur, mon amie, ma confidente parfois et la meilleure amante. Tout ce que nous avons vécu, tous les stades que nous avons passés tous les deux ont fait que nous sommes ici aujourd’hui. Je ne vais pas dire que ça a été simple tous les jours surtout pendant notre longue séparation, mais j’ai tenu bon parce que je savais que nous avions un destin tracé ensemble. J’ai certainement mit longtemps à comprendre que ce que je voulais c’était Elisha il y a deux ans en arrière, enfin, au fond de moi je le savais, j’avais seulement peur que pour elle ce ne soit qu’une sorte de jeu, je ne voulais pas souffrir, je ne voulais pas m’y attaché comme à la fac pour au final être blessé comme j’avais pu l’être, mais à l’heure d’aujourd’hui, je me suis battu comme une bête pour la reconquérir, pour lui faire comprendre que nos vies étaient liées, que c’est notre destin que de vivre cet amour inconditionnel. Si j’ai fait tout ça, c’est parce que je ne vois plus ma vie sans elle à mes côtés, tout est flou si elle n’est pas là, je n’ai pas d’avenir. Comme si je pouvais plus exister sans elle. Je suis fière et heureux d’avoir tenu le choc alors que tant de choses, de gens me disaient d’abandonner. Montrer au monde entier qu’ils ont eu tort n’est pas mon but premier, mais je suis content de leur montrer qu’ils n’y connaissaient simplement rien au grand amour. Et c’est des petits moments comme celui que nous vivions à la galerie qui me donnent le courage de continuer de me battre pour nous, parce que rien n’est jamais vraiment acquis dans la vie. On se taquine comme à notre habitude et c’est parfait comme ça. La sensualité s’en mêle parfois me poussant à sortir mon côté charmeur alors que je souhaite venir jeter un œil dans son décolleté. A plusieurs reprises je suis poussé loin d’elle. Ça me fait rire ce rapport de force qu’elle tente d’instaurer parce que je ne suis pas certain que cette violence me retire ce que j’ai en tête depuis que je l’ai retrouvé. Tout bouillonne en moi c’est certain et ce depuis nos retrouvailles au camping. Je brule d’envie, je brûle d’amour, je suis tout simplement incontrôlable lorsque je suis en sa compagnie. Seulement là, je laisse place à la sincérité alors que je la complimente et l’encourage à voir un avenir glorieux pour elle. Quitte à me vendre pour qu’elle réussisse. << Je sais, et c’est ce qui fait que j’ai la volonté de vouloir le faire. >> Je fronce légèrement les sourcils alors que mes mains caressent doucement le bas de son dos. « Pour moi ? » Je pense que si elle fait tout ça, c ‘est avant tout pour elle, je ne suis simplement là que pour l’encourager. Si ce moment était totalement doux, l’idée d’être sa groupie vient le détourner. << Si… Taré ! >> Je fais de gros yeux avant de rire à mon tour. « T’aime pas les tarés ? » dis-je alors. << Tant que t’affiche pas des posters de moi dans ton salon sur lesquels tu viendrais poser tes lèvres pour combler des désirs, ça me va. >> Je dois dire que l’idée n’est pas si mauvaise, ça me permettra de patienter en attendant de la retrouver en chair et en os. << Ou alors je me porte à disposition pour combler des désirs. >> mmh l’idée est encore bien meilleure que les posters. Je dois dire que c’est bien tentant tout ça. Je viens à me pencher vers elle pour atteindre son oreille. « Alors comble moi » soufflais-je sensuellement avant de venir effleurer sa bouche avec la mienne pour finir par la regarder fixement comme si nos regards échangés pourraient nous calmer. C’était une façon de dire qu’il n’y avait qu’elle qui pouvait réellement combler tout ce qu’il me passait par la tête actuellement. Je sais que je m’aventure dans un jeu dangereux mais il semblerait que je sois de cette humeur ce soir cependant l’heure du travail à sonner, et ce n’est peut-être pas plus mal pour nous, ça fera redescendre cette tension, ou pas, puisque je cherche une nouvelle fois à provoquer en retirant presque la totalité de mes vêtements, ne voulant pas les tâcher. Ca lui rappellera des souvenirs de la dernière fois qu’elle m’a vu dans cette tenue, ça lui donnera peut-être l’envie d’aller jusqu’au bout cette fois-ci. Je semble être descendu en pression alors que je m’applique à faire ce qu’elle m’a demandé de faire. La peinture reste quelque chose d’accessible pour mes talents de bricoleur mais il m’en faut peu pour être déconcentrer. Et Elisha est la meilleure des distractions. L’heure de la récré a sonné et j’en suis plus que satisfait enfin jusqu’à ce qu’elle vienne me peinturlurer le nez. Une sorte d’envie de vengeance m’envahi mais je ne résiste pas longtemps à cette autre envie qui n’est qu’autre que de la retrouver. J’ai totalement oublié le mur et cette envie de lui faire payer ce qu’elle vient de faire et une sorte de jeu vient se mettre en place alors que nous parlons de cette fameuse patronne. Même si elle a un côté effrayant, je dois dire que c’est tout autant excitant, enfin ça l’était jusqu’à ce qu’elle évoque son regard pervers envers nous. C’est puéril c’est vrai quand on pense que la patronne n’est autre qu’Elisha même. Mais bon, il semblerait que ce ne soit pas le bon moment pour faire des galipettes. Je tente de me reconcentrer sur le mur que je dois finir si justement je veux profiter d’Elisha autre part, sauf que cette dernière n’est pas du même avis et semble craquer pour mon plus grand plaisir. Lorsque ses lèvres s’emparent des miennes, je sens une bouffée d’oxygène m’envahir. Elle a cédé, j’en suis plus que ravie. Il faut dire que si elle ne l’avait pas fait, je n’aurai pas tardé à moi-même faire le premier pas vers elle. La tension était bien trop intense pour l’ignorer plus longtemps. Alors oui je sais, il faut prendre son temps, repartir sur de bonnes bases… Mais qui dit que tout ça n’est pas déjà acquis entre nous ? Je pense que nous avons dépassé le stade du « On apprend à se connaître d’abord… » Bon, je prétends pas la connaître par cœur comme j’aimerai, je ne vais pas dire que je lis en elle comme dans un livre ouvert mais je pense la connaître raisonnablement depuis. C’est pourquoi je me laisse prendre au jeu de langues. J’aime ça, j’aime ces baisers. Je déborde d’envie désormais et je le montre à travers de doux baisers parsemés sur toute la peau de son visage, descendant dans le creux de son cou. Je perds peu à peu le contrôle, je m’enflamme peut-être un peu vite ne pouvant pas empêcher mes mains se glisser sur sa peau chaude à l’abris sous son teeshirt. Mon esprit semble se reconnecter une seconde, le temps de lui demander son approbation réelle, même si je ne sais pas si le négatif m’arrêterait réellement. << Ouais… là maintenant >> On peut lire un sourire de satisfaction sur mon visage alors que s’en plus attendre je retrouve ses lèvres avec les miennes. J’aurai aimé faire ça dans un endroit plus approprié, je ne veux pas que ça ressemble à quelque chose de fait à la va vite, juste pour dire de passer le cap. Je parviens à avoir une seconde de lucidité en me demandant si l’on ne mérite finalement pas mieux mais il suffît que je croise son regard pour comprendre que ça n’a pas d’importance, le monde extérieur, le lieu, la peinture ont immédiatement disparus et je ne vois qu’elle, j’oublie de réfléchir et me concentre sur elle, simplement elle, nous. Je la libère de son haut pour voir la joie de découvrir avec mes mains une peau aussi brûlante que la mienne. J’ai une grande difficulté à me séparer de sa bouche, ma langue danse avec la sienne comme jamais et mes mains viennent alors remonter le long de ses bras pour venir faire tomber les bretelles de son soutien-gorge, ces dernières viennent alors trouver refuge sur sa poitrine que j’affectionne particulièrement avant que son corps se colle au mien. Elle gigote avec classe pour se débarrasser de ces chaussures. Il faut dire que j’ai un sacré avantage sur elle, je suis beaucoup moins vêtu qu’elle à ce moment précis. Ma langue explore sa bouche pendant que je ne tarde pas à prendre son visage entre mes mains afin d’accentuer le baiser. J’ai une envie folle de la caresser, de lui faire un bien indescriptible. Je laisse glisser mes doigts sur sa peau et constate que son jean vient de tomber à ses pieds. Mes mains viennent empoigner son bassin alors que je nous fais pivoter pour la bloquer contre le mur. Malheureusement son corps sera quelque peu marqué de la même manière que le mien. Ca me fera une excuse pour partager un moment de plus avec elle, mais cette fois-ci sous la douche Ma respiration se fait lourde et saccadée alors que je tente de presser mon corps au sien. Mes mains, elles, continuées leur chemin tout droit à son entre-jambe que je viens titiller à l’aide de mes doigts. Toute cette ambiance m’excite comme jamais et je commence à me sentir à l’étroit sous mon boxer. Je ne sais plus où donner de la tête avec cette chaleur qui se dégage de nous, je ne sais plus comment respirer alors que ma bouche ne peut quitter la sienne, toujours à jouer avec elle à travers ce morceau de tissus. Je ne tarde pas à l’en débarrasser d’ailleurs en le faisant glisser le long de ses jambes si douces. Je me sépare d’elle très légèrement, juste assez pour me débarrasser de ce boxer, mon regard croise le sien et je ne peux m’empêcher de me plonger dans ce dernier, comme si un simple regard pouvait m’hypnotiser. Je lui adresse un doux sourire alors que j’ai le souffle littéralement coupé par ce moment de tendresse absolue. Je viens caresser très tendrement sa joue droite me permettant de reprendre à peine mon souffle. J’admire sa beauté, silencieusement avant de venir sensuellement redéposer mes lèvres contre les siennes, reprenant là où nous nous étions arrêté. Mon sexe parfaitement dressé, je viens attraper l’arrière de ces cuisses pour la soulever avant de l’inciter à enrouler ses jambes autour de ma taille. Je me positionne à l’entrée de son intimité, la faisant languir au maximum. Je la regarde alors droit dans les yeux, la charmant du regard, je veux la rendre dingue comme jamais. Je me frottais à elle, donnant de petits à-coups contre elle laissant monter la chaleur encore plus qu’elle ne l’était déjà entre nos deux corps. La question du préservatif me traverse l’esprit, mais que puis-je faire ? Je crains que son local ne soit pas muni de ce genre de choses alors que l’a galerie n’est même pas encore terminée… Sommes-nous réellement prêts à prendre ce risque ? Moi oui. Après tout ça fait longtemps que nous attendons ça tous les deux, j’en ai envie, elle aussi je le comprends à travers sa respiration incontrôlable et le regard qu’elle me lance de temps en temps, alors pourquoi s’en priver ? Mes lèvres prennent plaisir à caresser son cou et son buste alors que je la soutiens toujours par la force de mes bras contre le mur en frais.
Voilà, je n'ai rapidement aucun regret quand au déroulement de cette soirée. C'est tout ce dont j'avais besoin, d'une bonne bouffée d'oxygène, il est clairement mon oxygène, j'ai mis du temps pour m'y résoudre, mais il suffit que je sois en sa compagnie pour pouvoir être réellement qui je suis, me sentir plus vivante que jamais. Je ne cherche pas à être parfaite, je ne le suis pas, je ne cherche pas à être quelqu'un d'autre. Je cesse de réfléchir à ses côtés, je me laisse complètement aller, oubliant régulièrement les barrières que je peux me fixer. Il m'aide à aller plus haut, plus loin, et je ne parviens pas à regretter cela, même si ca ne faisait pas parti de mes plans. J'aime que rien ne soit planifier, et je suppose que c'est la raison pour laquelle j'ai tenté de l'attirer ici. J'ai un grand besoin de l'avoir à mes côtés, et j'espère clairement qu'il me laissera cette chance d'en profiter. Il retrouve donc mon "mini chez moi", il est d'ailleurs le seul à avoir eu l'exclusivité sur ce lieu qui est maintenant exceptionnel, avouons-le, (enfin, si on enlève de la liste les artisans bien évidemment). J'ai besoin de partager ça avec lui, c'est comme une sorte de secret dont lui seul en connait l'existence. Ca me tient réellement à coeur, et me connaissant, si indépendante et solitaire, surtout sur un plan professionnel, il doit savoir que c'est clairement un privilège que je lui accorde. Et ce moment est à la hauteur de mes attentes alors qu'il semble réellement être ravi pour moi. Malgré nos différentes histoires, James a toujours été la personne la plus concernée par ce qui se passait dans ma vie. Il est toujours resté derrière moi, même si je l'ai laissé dans l'ombre durant un certain temps, et c'est ce qui fait qu'il est si exceptionnel pour moi, je sais que je pourrais toujours compter sur lui, pour le meilleur, et pour le pire. Nous sommes à l’apogée du meilleur. Ce genre de moment est unique, et il n'y a qu'avec lui que je veuille les partager. Je me retrouve pressé contre lui, et ses propos me rassurent, son humour ne peut m'empêcher de me faire sourire. « Pour moi ? » Je hausse les sourcils pour appuyer mes propos. "Pour nous". Beh oui, maintenant il est tout autant concerné par mon projet, il partage ma vie, je suppose donc que cette galerie fera partie de la sienne. Elle recueillera peut être des weekends passés à y travailler, des soirées arrosées à n'en pas finir, des éclats de rire, des moments glorieux. Je suis ravi de savoir qu'il sera à mes côtés pour tout ça. Le sérieux nous échappe alors que nous venons à entamer un sujet bien plus léger. « T’aime pas les tarés ? » Je fais mine de réfléchir. "J'en ai rencontré plusieurs dans ma vie...c'est flippant!" Je disais ça pour faire référence à de possible admirateur, mais enfaites, j'en viens à songer à Andrew. C'est tout de suite moins drôle, mon sourire s'efface rapidement alors que je ne veux quand même pas que ca vienne à gâcher ce moment. Je prends donc sur moi, pour faire encore plus ridicule possible, une sorte de fan obsédé par moi.« Alors comble moi » Je lui lance un regard charmeur avant que ses lèvres ne viennent effleurer les siennes. Ca devient difficile, très difficile. Il se recule, me laissant le loisir de croiser son regard. C'est clairement loin de calmer les idées qui me viennent à l'esprit, au contraire. Ce que je ressens pour lui est si fort que j'ai juste envie de me laisser aller. mais je m'en interdis, pas tant que ce mur ne sera pas peint tout du moins. je l'ai commencé, il va de soi que je dois le finir avant que la peinture ne sèche définitivement. Et James se met bientôt au boulot, pour mon plus grand plaisir. J'ai un homme sexy qui s'affaire juste pour ma personne, comment ne pas être sous le charme. Mon mur terminé, je peux d'ailleurs me préoccuper d'avantage de lui, qui a un peu de retard. Mais à défaut de lui venir en aide, je pense être devenue sa principale distraction, il en oublie le mur, nous n'avons d'attention que pour l'autre. Et je lance les hostilités à l'aide mon arme préféré : Le pinceau . Ca m'amuse beaucoup, même si je sais que je pourrais payer cher ce geste. Et j'ai le plaisir de constater que James me remercierait presque par son comportement. Il m'embrasse, et peu à peu, je baisse les garde, fermant les yeux pour savourer ce rapprochement qui pourrait prendre fin d'un moment à l'autre. Il m’enivre complètement par sa douceur, par son toucher, ses lèvres parfaites qui viennent se poser sur ma peau. Et je suis loin d'être sur la défensive, je perds le fil assez rapidement. L'endroit n'est clairement pas parfait, nous n'avons rien pour nous reposer si ce n'est un tabouret, et puis, ca aurait pu être plus travaillé, mais enfaite, je m'en fous complètement, la question c'est est ce que lui aussi? J'ai pourtant cette réplique stupide qui vient à sortir de ma bouche, et rapidement, James se met à rire avant de s'éloigner. Il a certainement pris cela comme une façon de le repousser, ce n'est pas le cas, enfin, peut être, mais non. Je l'observe, le dévorant du regard alors qu'il se tient à moitié nu devant moi. Comment puis-je faire pour résister plus longtemps?Je me précipite vers lui pour mettre fin à cette attente, c'est suffisant. Je veux de m'emparer de son corps tout entier, je veux que nous ne fassions plus qu'un, et rien que le fait de l'embrasser si langoureusement me fait déjà succomber de plaisir. Il y a une telle tension entre nous qu'il nous est décidément impossible de lutter. Ce n'est pas tant de dire de faire les choses bien, de prendre notre temps, c'est surtout savourer ces retrouvailles comme il se doit. Mais je dois dire que niveau émotion, nous sommes servi au beau milieu de cette grande pièce vide. Je ne peux retenir des souffles face à ce désir qu'il fait naître en moi alors que ma langue se joue de la sienne, mes mains venant l'attirer d'avantage contre moi. Ses mains viennent trouver refuge sous mon haut, et il semble évident que nous passions la vitesse supérieure, James veut tout de même s'assurer que ce soit bien ce que je veux. Je pense que mon corps parle suffisamment pour moi, je semble ne plus répondre de moi, mais s'il faut le préciser, je le fais. Hors de question que ca se termine là, je le veux tout entier, là tout de suite. Ma bouche retrouve la sienne, comme si c'était un besoin fondamental que je me devais de combler. Je dois pourtant me détacher de lui afin d'ôter ce haut qui est clairement de trop. Je peux désormais sentir sa peau chaude contre la sienne, et je me presse d'avantage contre son corps pour savourer ce contact. Il me rend complètement folle de lui, clairement. Et j'ai la joie de sentir ses mains se pressaient sur ma poitrine maintenant que plus rien ne l'en empêche. L'ennui, c'est que si lui avait déjà la tenu parfaite, pour ma part, j'ai jouer la panoplie. Je tâche donc de me dévêtir, sans pour autant briser cet instant, ca serait bien trop décevant d'en arriver là quelques bouts de tissus. Et je réussi avec brio cette mission, parvenant à faire glisser mon jean en bas de mes jambes. Les chaussettes ont d'ailleurs rencontré la même issue, et James vient alors me pousser contre le mur. La fraicheur de ce dernier fait naître quelques frissons sur ma peau, mais mon attention est rapidement reportée sur cet homme qui est le mien. Sa main vient à se faufiler sur mon intimité, me soutirant quelques cris jouissifs malgré moi. Il m'est donc difficile de suivre le mouvement de ces baisers tant je semble perdre toute notion de réalité. Mes mains parcourent le long de son dos alors que mes bras viennent à se bloquer de part et d'autre de son visage, comme si je tentais de l'empêcher de fuir, de cesser ce baiser auquel nous nous adonnons depuis déjà un petit moment. Il vient finalement me débarrasser du dernier morceau de tissu qui nous sépare et je l'aide à retirer par la même occasion le sien, nous rapprochant du moment tant attendu. Il relève le regard vers moi, croisant le mien et je succombe littéralement, mon regard le prouve face à la façon dont je l'observe. C'est si fort, si poignant. Il me coupe le souffle. "Je t'aime"dis-je en sentant la douceur de sa main sur ma joue. Oh oui que je l'aimais. C'était une évidence absolue, ca l'avait toujours été, mes sentiments pour lui n'ont jamais cessé d'exister, jamais. Et je veux qu'il le sache, parce que ca me tient tellement à coeur, ca a tellement d'importance pour moi. Et je ne dis pas ça parce que ce moment passionné me pousse à le faire. Ses lèvres viennent se déposer sur les miennes alors que je prends son visage entre mes mains, prenant une grande inspiration durant cet échange, voulant m'en imprégner définitivement. Ses mains viennent soulever mes cuisses, me forçant à entourer sa taille avec mes jambes. Il profite de cette position pour se jouer de moi, me narguant sans pour autant aller jusqu'au bout. Et là je suis à la limite de l'implosion. Je partage avec un lui un sourire complice. Je sais que c'est volontaire de sa part. Il veut simplement me pousser à bout, il n'a clairement pas conscience que j'y suis déjà. Malgré le manque d'équilibre existant vu la position, je m'efforce de faire quelques mouvements sur son corps, le laissant imaginer ce qu'il pourrait vivre s'il décider de mettre fin à ce supplice. mes mains viennent se glisser derrière sa tête, je pose mon front contre le sien, relevant le regard dans le sien. J'attends qu'il veuille bien m'accorder son premier coup de bassin, celui qui me fera perdre la tête définitivement. Et je tente de le convaincre en me jouant de lui, effleurant le bout de ses lèvres sans vraiment pouvoir le laisser prendre possession de ces dernières. Je souris face à ce jeu qui se met en place, je pense que nous sommes tous les deux en position de force et de faiblesse à la fois. Il semblerait donc que nous soyons les deux gagnants de l'histoire. Je viens finalement m'emparer de sa bouche, faisant rapidement disparaître ce sourire sexy de mon visage alors que ca semble finalement déclencher ce moment intense. Il vient finalement pénétrer cette zone, me soutirant un gémissement malgré moi, c'est tellement bon que je parviens pas à reprendre mon souffle alors que mon corps se frotte contre ce mur par les allers et vient qu'il exerce.
Y a pas de mots pour décrire ce que je ressens lorsque je suis à ces côtés. Je me sens comme renaitre à chaque fois. Elle ne s’imagine même pas une seconde ce que je ressens lorsque je vois son nom s’afficher sur mon écran de portable. J’ai le cœur qui se met à battre comme jamais et un sourire béant aux lèvres. C’est pourquoi lorsque je reçois son invitation je ne me fais pas prier, j’ai besoin et envie de la voir et puis je suis libre ce soir, ça peut nous permettre de passer un bon moment ensemble. C’est ce que j’avais en projet lorsque je débarque à la galerie en costard. Apparemment je n’étais pas convié pour sortir mais plutôt pour que je sois sa distraction du moment. Tout y passe, de mes talents de pipelette a ceux de bricoleurs à deux sous. On ne peut pas dire que je sois toujours très encouragé par cette demoiselle, elle cherche plus souvent à me déconcentrer pour ensuite me faire porter le chapeau. Je peux cependant constater que les travaux à la galerie ont vraiment avancé depuis ma dernière visite, en même temps ce n’est pas trop compliqué puisqu’il n’y avait rien l’autre fois, que les murs et de l’eau. Il faut savoir que tout n’a pas été simple pour elle depuis que son idée d’ouvrir une galerie lui est venue. Un tas de problèmes lui sont tombés dessus, la poussant à baisser les bras, mais j’étais là pour lui redonner confiance, c’était mon rôle après tout même quand je n’avais plus ma place à ces côtés. Mes bras l’enlacent, comme si c’était pour appuyer mes dires. << Pour nous >> Je lui souris alors que je sais bien que c’est surtout pour elle qu’il faut qu’elle le fasse. Moi je serai toujours là avec elle que ça marche ou pas. Elle pourra compter sur moi pour ranger ce lieu une fois une expo terminée, elle pourra compter sur moi pour venir préparer un apéritif ici, je me mettrai à la tâche pour montrer mes talents de barman sans hésiter. Je pourrai faire de la pub pour elle au bar. Je ferai tout pour qu’elle soit épanouie dans son travail, dans sa vie. J’ai envie de partager ça avec elle, tous ces moments. Tout doucement le sujet dévie sur quelque chose de plus léger alors que je joue le jeu d’un admirateur caché. << J’en ai rencontré plusieurs dans ma vie… c’est flippant ! >> Je vois son sourire disparaître doucement, voyant bien que quelque chose la tracasse, mais elle tente de faire bonne figure comme toujours. Je viens lui glisser quelques mots à l’oreille. « Je te promets que je vais pas te faire de mal, au contraire, je veux te faire beaucoup de bien moi » lâchais-je avant de venir de nouveau effleurer sa bouche. J’aime me jouer d’elle comme ça. Je trouve ça existant. Mmh je sens que je pourrais craquer rapidement. Il est donc préférable de travailler, pour me faire penser à autre chose, mais Elisha semble rapidement revenir à la charge vers moi alors qu’elle vient de finir son mur. Je me disperse rapidement alors que je la charme du regard pour me venger de ce petit égard de conduite dont elle a fait preuve en me mettant de la peinture sur le nez. Je me sens pris au piège lentement mais sûrement il faut que je me reprenne sinon je peux déraper mais je n’en ai pas vraiment envie. C’est Elisha qui semble avoir trouver la bonne phrase pour me tenir à l’écart, ce que je fais sans plus attendre, légèrement déçu de ne pas pouvoir poursuivre, mais je serai patient, même si c’est dur d’attendre quand on est amoureux. Elle semble être déçue elle aussi alors que je la voie s’approcher de moi plutôt rapidement. C’est un délicieux moment qui s’offre à moi alors qu’elle vient de céder en m’offrant la joie de prendre ses lèvres entre les miennes. Rapidement tout s’enchaine et cette tension entre nous ne fait qu’accroitre. J’ai envie d’elle comme jamais, j’ai envie de sentir ce truc si particulier lorsque mon corps se mêle au sien. Je veux sentir son corps claquer si fort contre le mien que ça m’en donne des bourdonnements aux oreilles. Son souffle me donner des frissons dans tout le corps. Je veux perdre la tête et ne plus savoir comment respirer. Nos vêtements ou plutôt ses vêtements parce qu’il faut rappeler que j’ai une longueur d’avance de ce côté-là. J’envoie valser son haut assez rapidement alors que son soutien-gorge le rejoint et sans plus attendre je ne me gêne pas à découvrir ou plutôt redécouvrir certaines parties de son corps avec mes mains. Ma bouche jouant toujours activement avec la sienne me soutirant de temps à autres des petits gémissements de plaisir incontrôlés. Son corps me rend complètement dingue c’est un fait et elle me laisse un gout de trop peu alors qu’elle s’éloigne légèrement de moi me laissant les bras tomber près de mon corps sans pour autant quitter cette bouche si parfaite. Lorsqu’elle vient se recoller à moi je peux sentir désormais la douceur de ses jambes contre les miennes. Son jean n’est plus qu’une vieille histoire, c’est alors que mes mains viennent se coller contre son postérieur pouvant constater que ses fesses sont légèrement dégagées de ce morceau de tissus. Lorsque que j’entreprends de la faire basculer à son tour contre le mur, je me permets de regarder justement ce morceau de tissus très sexy, cela m’extirpe un sourire plutôt aguicheur alors que je ne tarde pas à regagner ses lèvres avec les miennes, comme si c’était une question de survie. Il m’est à présent difficile de penser à autre chose qu’à ce qui va suivre. Je suis intenable. J’ai terriblement envie d’elle, la maintenant, toute suite, contre ce mur encore frais mais pour ce faire je dois commencer par lui donner des frissons et l’envie d’en avoir plus et c’est mes doigts qui se chargent de faire tout ça en s’attardant à son intimité encore recouverte. J’aime entendre les petits cris sortirent de sa bouche, m’existant davantage alors que je me concentre pour lui faire encore plus de bien avant de poursuivre. Je n’arrive plus à avoir sa bouche contre la mienne tant elle gigote, je dois dire que ça lui donne un côté si sexy. Je prends plaisir moi aussi du coup de la voir ainsi se tordre de plaisir. Ces bras viennent prendre au piège ma tête alors que je peux de nouveau venir attraper ses lèvres au vol avant de le rompre pour venir me baisser sensuellement, parsèment par la même occasion son ventre de baiser, tout ceci pour venir glisser ce dernier morceau de tissu gênant. J’en profite donc pour retirer le mien aussi avec son aide précieuse. Je ne voudrais pas me blesser en le retirant précipitamment, ça gâcherait ce moment si intense. Je me retrouve de nouveau à proximité de son visage, mon corps contre le sien. Comment fait-on pour être plonger dans deux émotions si différentes en un rien de temps. Il y a une seconde j’étais complètement fou d’envie et là, pas que je n’ai plus envie mais c’est une tout autre émotion, la tendresse fait son apparition. Je me plonge dans son regard qui me coupe le souffle comme à chaque fois. Ma main vient délicatement se poser à sa joue, comme pour lui montrer à quel point elle est précieuse pour moi, un bijou. << Je t’aime >> Je suis tant surpris d’entendre ces mots sortirent de sa bouche. Je crois que c’est la seconde fois qu’elle me les offrent et c’est toujours aussi poignant que ça me fait immédiatement un nœud dans le ventre. Mes yeux n’ont pas quitté les siens comme pour essayer de lire en elle. Je ne sais pas si c’est le moment qui fait ça ou si ce sont ces mots mais j’ai tellement envie de lui prouver que moi aussi je l’aime d’un amour démesuré. Pour une fois c’est elle qui me le prouve par des mots et moi par des gestes tendres. Mes lèvres viennent de nouveau se plaquer aux siennes. C’est exactement ce dont j’avais besoin ce soir, j’avais besoin d’entendre ces mots, qui sont de nos jours évoqués si banalement. Or là, je sais que c’est sincère, qu’elle n’est pas du genre à ouvrir son cœur sur demande, et qu’elle le fasse avec ces mots me donne clairement la chair de poule. Je peux parfois prétendre être un gros dur mais quand il s’agit d’entendre ces mots, je suis vraiment niais. Il est temps de lui prouver comme je l’aime, comme je la désire. Je la soulève sans plus attendre par les cuisses afin qu’elle soit légèrement plus haute que moi, lui laissant par la même occasion la joie de sentir mon pénis contre elle à plusieurs reprises. Je sais que je joue avec le feu mais c’est bon. Le regard que je partage avec elle à ce moment est juste exquis. Je veux la faire languir comme jamais, je veux qu’elle me désir au plus haut point, je pense que j’arrive à mon but alors qu’elle se joue aussi de moi en exerçant une certaine pression contre certaine partie de mon corps et je dois dire qu’elle s’y prend à merveille. Je suis quelque peu frustré même qu’elle ne me laisse pas prendre ses lèvres avec les miennes. Elle me cherche et c’est délicieux. Je sens que je perds patience à mon propre jeu. Je me languie moi aussi à présent alors que je décide d’enfin mettre un terme à tout ça. Je me mords légèrement la lèvre alors que je viens appuyer légèrement sur son bassin pour pouvoir la pénétrer pendant que mes lèvres retrouvent les siennes. Je dois dire que je retrouve cette sensation incomparable à ce moment précis que je ne peux retenir moi aussi un gémissement de soulagement, nous sommes seuls ici, inutile de se retenir et puis la pression était bien trop forte pour continuer à se jouer l’un de l’autre. J’attendais ce moment depuis si longtemps qu’il semble devenir exceptionnel, précieux. Je me donne à cœur joie dans les coups de bassins me donnant rapidement une respiration incontrôlable et plutôt forte. Mes mains soulèvent et relâche ses fesses me donnant plus de facilité et de stabilité, je n’ai donc pas toujours la joie de venir l’embrasser étant donné la cadence que nous prenons, c’est légèrement dérangeant. C’est pourquoi mes bras viennent soutenir plus fermement ses fesses pour ne pas qu’elle glisse et je viens finalement basculer une nouvelle fois pour avoir le dos coller au mur pour me laisser doucement glisser le long de ce dernier. Etant donné que ces bras se sont enrouler à mon cou, je peux laisser mes mains amortir légèrement l’atterrissage, Je me suis tout de même bien senti m’enfoncer en elle ce qui m’a provoqué un choc électrique dans tout le corps. C’était divin et j’ai enfin la chance de pouvoir venir retrouver sa langue alors que je me donne à chaque fois des coups de rein plus fort pendant que mes mains viennent se glisser à sa tête pour détacher ses cheveux afin de pouvoir venir glisser mes doigts entre ces derniers.
J'ai la sensation de le retrouver, vraiment. Ce n'est pas uniquement un souvenir,une image que je tente d'imposer dans mon esprit, c'est réel, il se dresse devant moi, avec ce regard qui me fait complètement succomber et je réalise la chance que j'ai de l'avoir à mes côtés. Effectivement, cette galerie c'est mon projet, mais il va de soi qu'il en fait parti, je le veux à mes côtés à chaque instant, j'ai besoin de savoir qu'il sera toujours là d'ailleurs, pour le meilleur, et pour le pire. Et je sais que je peux compter sur lui, j'ai toujours pu compter sur lui. L'idée de devenir une "star" n'est cependant pas ce que j'attends, et rapidement ce sujet nous pousse à partir sur un sujet complètement décalé. Si ce sont des images complètement dingue qui me viennent à l'esprit , l'idée de penser au véritable taré qui hante ma vie depuis 10ans m'empêche finalement d’apprécier sa réponse. Je n'y pense que rarement à Andrew, du moins quand je suis aux côtés de James, il a le truc pour parvenir à me le faire sortir de l'esprit j'imagine. Tant mieux, moins j'y pense, et mieux ma vie se portera je suppose, mais est ce véritablement ce que je dois faire? Est ce que c'est la solution a les problemes? Passer outre et lui donner si peu d'importance.Cacher toute cette confusion à James qui en a entendu parler si peu de fois alors qu'il hante si souvent mon esprit. Je sais que je devrais peut être me montrer un peu plus bavarde sur le sujet, mais je ne veux clairement pas alarmer James a ce sujet.J'ai déjà Jake qui me reproche régulièrement mon irresponsabilité et mon insouciance face au danger, je ne veux pas en plus que l'homme qui partage ma vie s'y mette.Et puis notre vie ne tournera qu'autour de ça, ça va l'inquiéter constamment, c'est donc préférable qu'il soit épargner de cette histoire. Je prends sur moi pour simuler un parfait sourire, mais ça ne suffit pas puisque James semble remarquer mon trouble. « Je te promets que je vais pas te faire de mal, au contraire, je veux te faire beaucoup de bien moi » Et il parvient à me soutirer un rire, effectivement, c'est bien plus alléchant vu ainsi. Voilà que je retrouve ma bonne humeur légendaire en si peu de temps. Je ne veux pas gâcher ce moment, et me retrouve bientôt blottit contre lui, si proche que je sens mon coeur s'emballer. Tout parait si simple ce soir à ses côtés.Chaque fois que nous avions pu nous rencontrer dernièrement, il y avait toujours une issue plus compliqué, que ce soit pas le billet d'une dispute,par des non-dits qui finissaient pas créer un malaise, ou encore par une fuite incessante. Là ce n'est pas le cas, tout semble nous sourire, comme si le bonheur était à portée de main et qu'il fallait en profiter. Et ca se ressent dans nos échanges, nous parlons de tout et de rien en peu de temps, il n'y a aucune retenue, pas de sujet sensible qui pourrait venir obscurcir le tableau, aucun geste déplacé, tout parait si naturel entre nous. Tellement naturel que nous en venons à vivre cette éternelle attirance. Elle est là, elle a toujours été là. Elle nous a guetté de l'oeil depuis le début, depuis ce moment tordu dans mon bar, depuis que mon regard a vraiment pris la peine de se poser dans le sien alors que nous étions en petite tenue et trempé dans les fameux vestiaires qui ont vu naître une véritable histoire. Elle était présente lorsque nous n'étions pas en accord, même lorsque nous nous ne parvenions pas à parler simplement ces derniers mois, c'est justement cette dernière qui nous permettait de faire perdurer cette histoire, de la garder en vie. Elle nous a sauvé finalement. Et voilà qu'aujourd'hui nous devions passer outre. La communication verbale était rétablie, nous devions d'abord nous concentrer là dessus, retrouver les bonnes bases d'un couple, parce qu’évidement, si nous sommes de parfaits amants , il va de soi que le reste doit etre prouver. Mais l'un ne va t'il pas sans l'autre finalement? Les regards que nous nous lançons expriment tellement de chose, j'ai l'impression que ca fait ressortir tout ce qui était enfuis au plus profond de moi, et je réalise qu'il n'est jamais sorti de mon esprit, que ces sentiments étaient toujours là, je m'étais juste efforcé de passer outre, en vain. Il y a cette vague d'émotion qui me submerge à ses côtés. C'est incroyablement enivrant. Peu importe le contexte, l'endroit, ce qui s'y passe, sa simple présence suffit à me faire passer un moment des plus mémorables, un souvenir, une trace dans la vie que nous menons ensemble. Mais le travail nous appelle, et c’est un bon prétexte pour garder la tête hors de l'eau. Enfin, jusqu'à ce que je me lance dans une bataille de peinture, qui restera plutôt raisonnable vu cet échange. Nous nous retrouvons plutôt à partager un moment délicieux, retrouvant la douceur le temps d'un instant. Mais cette douceur n'est pas sans conséquence, elle nous envoie directement dans cette envie de pécher, de nous laisser aller. Si j'opte pour une remarque qui parvient à le faire fuir, je suis pourtant la première à succomber en me jetant dans ses bras, poussée par une pulsion incontrôlable. Il ne me repousse pas, et ne tarde pas à répondre à mes baisers, plus langoureusement que jamais. L'endroit est certainement mal choisi, mais j'en ai marre d'attendre. J'ai envie de lui, là maintenant, et j'en ai bien le droit. Nous sommes en couple non? Nous avons tous les droits.Je m'adonne comme jamais, lui démontrant par un tel engouement combien je tiens à lui, combien je le désire. Mes mains parcourent son corps, caressant doucement cette peau si chaude. J'ai l'avantage de pouvoir profiter de lui alors qu'il est déjà à moitié de nu sous mes yeux, et j'en profite amplement. Je ne vais pas tarder à me retrouver dans cette jolie tenue alors qu'il s'affaire à retirer mes vêtements, avec une certaine agilité. Le bout de ses doigts heurtent mon dos, me faisant frissonner alors que je n'ai plus aucun tissus qui recouvre le haut de mon corp. Je me colle un instant contre sa peau, comme pour faire disparaître cet effet de fraicheur qu'il vient de provoquer en moi, alors que c'est loin d'être le cas, je suis au contraire plutôt bouillante là tout de suite. Et les gestes qu'il peut avoir envers moi sont loin de calmer cette sensation de chaleur. Je me languis de sa bouche, et ma respiration haletante en est bien la preuve alors que le sang me monte à la tête. Il faut que je me débarrasse de ce jean au plus vite, même si je n'ai clairement pas envie de le laisser ainsi et couper court à cet échange. Le pouvoir qu'il a sur moi est complètement démesuré, c'est même dangereux . J'ai l'impression d'être prête à tout là tout de suite, et je sais que je serais capable de tout même. Il vient me satisfaire, provoquant cette zone qui est clairement en ébullition pour lui, définitivement prête à le recevoir. Et ça me soutire quelques gémissements malgré moi, ne sachant plus comment je dois faire pour l'embrasser dans un même temps, ou encore ne serait-ce que pour respirer convenablement. Et son souffle qui claque sur mes lèvres ne parvient pas à tempérer l'excitation, bien au contraire. Je reprends possession de ses lèvres un instant, minimisant cette bulle en bloquant son visage entre mes bras, j'ai tout simplement envie que ce moment ne s'arrête jamais. Il vient pourtant se détacher, me surprenant presque alors que je sens rapidement la douceur de ses lèvres glisser le long de mon corps, et s'arrêtant à hauteur de mon ventre. Il me délivre de ce bout de tissus; nous mettant devant le fait accompli. J'aime tellement comment il me touche.Il n'y a plus de barrière là, plus de relation compliqué, plus de décision à prendre, plus de vêtement. Son regard croise le mien, un regard si intense que j'en oublie tout, j'entends uniquement le bruit de nos coeurs, qui battent à l'unisson. Je pense que nous réalisons les choses là, nous réalisons la chance que nous avons d'en être encore là après tout ça, de ressentir encore toutes ces choses après tout ce temps. Et c'est plus fort que moi, je ressens le besoin oppressant de lui dire ces quelques mots que je n’emploie jamais, ou presque. Ca va sûrement le surprendre, mais j'ai tellement besoin qu'il le sache. Je ne joue pas avec lui, je n'ai jamais joué. Je vois qu'il semble un peu étonné , il faut dire que ces mots, il n'a pas souvent eu l'occasion de les entendre. Et je n'ai pas eu peur de les dire, mon regard n'a pas quitté le sien, il continue d'ailleurs à se balader à travers ses yeux émeraudes. Le moment semble être venu, mais monsieur ne semble pas décider à se donner si facilement. Il joue avec mes nerfs, prenant le temps de me languir alors que je me cambre afin de pousser à le faire. Il cède, bien que je fûs obligé d'employer les grands moyens pour qu'il en soit ainsi. Et ce fût tellement attendu que ça me soutire un cri des plus jouissifs. Mon dos frotte régulièrement contre le mur, au rythme de ses mouvements. Ca manque de stabilité, mais c'est définitivement sexy. Malheureusement, nos attentions restent limitées, et j'imagine que les bras de James ne vont pas tenir la cadence bien longtemps, malgré ses beaux muscles Il fint par tourner sur lui même, et je n'ai d'autre choix que de suivre, puisqu'il a le contrôle sur mon corps. Je ne sais pas ce qu'il fait, mais à vrai dire, je m'en préoccupe pas, tout ce qui me préoccupe c'est ce bien fou qu'il me fait ressentir. Et c'est en ouvrant les yeux que je découvre qu'il est entrain de se laisser glisser le long du mur afin de finir sur le sol, ce qui nous permet de nous embrasser à nouveau. Je suis plutôt en position de force, et je lui facile la tache en effectuant des mouvements avec mon bassin, sentant toujours un peu plus son sexe en moi. Cette position pourrait presque faire naître une douleur en moi, mais parallèlement ca provoque encore plus de plaisir en moi. Ses doigts se faufilent à travers mes cheveux, me faisant frissonner de plaisir alors que ma bouche relâche la sienne, penchant peu à peu le visage en arrière pour apprécier chaque geste. Ses lèvres en profitent pour trouver refuge dans le creux mon cou, et j'en profite pour attraper ses lèvres à la volée, jouant avec sa langue alors que la cadence me fait perdre la tête.
Que pourrai-je donner comme adjectifs pour nous définir réellement ? C’est vrai, nous sommes amis, parfois ennemis, nous sommes amants, nous sommes nous en fait, nous sommes Elisha et James, aussi imparfaits que parfaits. Ça n’a pas toujours été simple entre nous c’est vrai mais aujourd’hui j’ai l’impression que le vent à tourner en notre faveur, enfin, nous sommes en accord et le moment que je passe à ces côtés, dans la galerie qui va être son avenir me rend heureux. Je sens comme un malaise après avoir parlé de taré, son sourire s’estompe et j’ai du mal à comprendre pourquoi, le sujet était pourtant léger. J'aurai aimé lui demander ce qu’il se passe tout à coup, mais elle me sourit et je comprends qu’il ne veut mieux pas que je pose trop de questions. Faut croire que je commence à savoir comment elle fonctionne. Elle ne veut pas que je m’inquiète, mais c’est tout le contraire qu’il se passe cependant elle arrive à me faire oublier cette angoisse naissante alors qu’elle vient trouver refuge dans mes bras. Le travail que nous devons accomplir est de courte durée puisque je suis rapidement déconcentré par la belle miss qui vient me mettre de la peinture sur le visage. La guerre est déclarée. enfin c’était ma première idée mais je me fais soudainement piéger par son charme inconditionnel. En même temps comment ne pas être charmé par le son de son rire. La façon dont elle me regarde me foudroie le cœur à chaque fois, j’aime pouvoir lire ses sentiments à travers ce dernier. Je l’aime d’un amour infini, même quand elle tente de me repousser avec des idées sordides. Même si je suis un peu déçu de ne pas poursuivre cet échange, je me dis qu’il sera meilleur si je suis patient, alors je me remets au travail, enfin c’était dans mes plans avant que son corps se heurte au mien me poussant contre un mur fraichement peint. Je sais que je l’ai cherché et je me sens affreusement bien lorsqu’elle cède à mes avances. J’ai réussi à avoir ce que je voulais : elle. Ses lèvres et son corps. En un rien de temps je suis incontrôlable, il a suffi que sa langue vienne trouver la mienne pour que je sois hors de moi. Elle a un pouvoir magique sur moi, elle sait y faire et sait comment me faire perdre la tête. J’imagine que c’est l’expérience de m’avoir pratiqué à de nombreuses reprises A tour de rôle ces vêtements tombent au sol alors que je découvre une partie de son corps à chaque fois. C’est délicieux et je suis chanceux d’avoir une si belle petite amie. Quoi qu’il en soit, mes mains caresse avec délicatesse sa beau déjà en ébullition, quant à mes doigts ils se dirigent sensuellement à son intimité. C’est si excitant de la voir dans cet état, ça me donne envie de continuer encore et encore jusqu’à ce que son souffle se disperse et que l’envie de prendre possession de sa bouche me revienne. C’est pourquoi j’arrête de la torturer du bout des doigts afin de la torturer avec une toute autre partie de mon corps alors que je lui retire ce dernier morceau de tissu qui est très gênant. Ma bouche s’aventure de partout pour y laisser des baisers, j’aime sentir sa peau glisser sous mes lèvres avant de venir l’embrasser langoureusement à tel point que j’en oublie de respirer. Mon membre inférieur se dresse parfaitement alors que je le libère du boxer qui le recouvre. C’est préférable pour poursuivre les idées que j’ai en tête. J’aime toucher son corps dans les moindres recoins en affectionnant quelques petits endroits particuliers. Etant un homme, je dois dire que ses fesses et ses seins sont chouchoutés comme il se doit cependant j’adore venir glisser mes lèvres dans le creux de son cou pour y humer son odeur qui me fait tourner la tête. Il est temps de passer à la suite, je crains sinon de ne pas pouvoir tenir popole en place très longtemps tant je suis excité. Mes bras la soulèvent d’un mouvement brusque la collant au mur un peu plus tout en frottant mon corps au sien, lui laissant l’opportunité de sentir ma virilité entre ses cuisses. C’est bon de jouer avec le feu ainsi, mais cette bulle qui se ferme sur nous est encore plus appréciable. J’ai le souffle coupé en croisant son regard, je la désire plus que tout. Les mots quelle prononcent résonne dans mon esprit. Je veux les graver à tout jamais dans mon cœur et au plus profond de mon être. C’est vraiment quelque chose d’important et de précieux, c’est la vraie signification de l’amour, ce n’est pas quelque chose de banale, que l’on peut dire à tout bout de champs, ça non, si prononce ces trois mots, il faut les penser, vraiment de tout son cœur sinon ils ne veulent rien dire. Je pense qu’Elisha à la même vision que moi à ce propos c’est sûrement pour ça qu’elle ne le dit pas souvent. Pour ma part, peu de gens l’ont entendu sortir de ma bouche, Elisha fait partie des privilégier et je suis heureux de pouvoir le lui dire sans retenue, seulement ce n’est pas le moment pour une belle et grande déclaration d’amour. Place aux actes et je l’embrasse si tendrement et passionnément que je réponds à ces mots. Je sens toute la sincérité à travers cet échange suis redevient on ne peut plus chaud en l’espace d’une minute. Ce moment de vérité n’a pas du tout fait descendre la pression, bien au contraire, je veux me donner à fond pour la combler de toutes les manières qu’il soit, et à présent, le plan physique est à l’honneur. J’aime avoir le contrôle et être joueur, je le suis au plus haut point alors que je me place à l’entrée même de son corps, la laissant savourer cette proximité quelques instants. Je déborde d’envie et elle aussi apparemment vu dans l’état qu’elle se met pour me réceptionner enfin. Je laisse échapper un râle de plaisir indescriptible. C’est bon de me retrouver piéger en elle, c’est délicieux comme sensation. Je m’exerce soigneusement à lui donner de bons coups de bassin, plus profond les uns que les autres, prenant clairement mon pied. Elle est douée et nos corps s’emblent parfaitement s’entendre désormais alors que nous trouvons un équilibre un peu bancal pendant que son dos glisse difficilement contre le mur. C’est vrai, y a mieux comme texture pour mieux glisse que de la peinture fraiche. Afin d’entreprendre de meilleurs mouvements, je nous fais tomber a sol. Je me sens m’enfoncer en elle alors que nos baisers échangés tentent de camoufler les gémissements sortant de nos bouches respectives. Il faut dire que j’ai attendu ces retrouvailles depuis longtemps et que j’ai été quelque peu frustré de ce passage sous la douche au camping. Je dois me rattraper de lui avoir fait louper une occasion comme celle-ci. Son bassin bouge sur moi laissant mon pénis entrer et sortir d’elle comme il se doit. Mes mains viennent se glisser dans ces cheveux doux et soyeux qui laissent dégager son parfum enivrant. Je tire très légèrement sur sa tête pour qu’elle bascule en arrière forçant sa bouche à se décoller de la mienne qui elle vient se glisser dans le creux de son cou, laissant ma langue glisser sur sa peau de manière très érotique même si nos corps commencent à devenir moite par l’effort que nous sommes en train de faire. Mes lèvres viennent se prendre d’affection pour cette poitrine donc elle m’offre une vue agréable pendant que mes mains on quitter son cuir chevelu pour venir se poser sur ses hanches l’aidant dans ces vas et vient. Je veux qu’elle s’enfonce encore plus, qu’elle ne réponde plus de son corps. Ma respiration est devenue du grand n’importe quoi, je ne sais pas comment j’arrive à rester en vie tant j’ai de mal à respirer. Je me détache, pour me laissant le loisir de l’observer se déhancher sur contre moi, c’est totalement jouissif de sentir sa peau claquer contre mon torse. Je me redresse pour me rapprocher d’elle encore plus, la serra contre moi avec mes bras alors que je viens de nouveau reprendre ses lèvres au vol. Cette petite séparation avait déjà laissé un grand vide en moi. Je me laisse aller, sentant le désir atteindre le sommet. Je viens par la suite empoignée son postérieur pour la soulever une nouvelle fois afin de l’allonger au sol me laissant à présent prendre le contrôle sur la situation. Mes avant-bras se sont posés de part et d’autre de son visage, comme pour l’enfermer dans notre petit cocon. Il est temps de donner toute l’énergie qu’il me reste dans ces derniers coups de rein alors qu’elle écarte davantage les cuisses pour me laisser libre accès. Mon sexe glisse en elle parfaitement, c’est délicieux même si nous ne sommes clairement pas dans le meilleur des conforts, surtout pour elle. « Ça va ? » lui glissais-je à l’oreille, la voix presque tremblante par la tension de cet échange, alors que je ralentis volontairement la cadence, la laissant languir immédiatement. Si ce n’était pas le cas, je serais bien entendu partant pour inverser les rôles et me mettre en dessous.
J'ai longtemps connu les histoires sans qu'il n'y ait de sentiment, je pensais que le sexe était un plaisir sans condition, et il l'est bien évidemment. J'ai cependant compris auprès de James que c'était bien plus intense quand l'amour venait s'y mêler. Il n'est pas question de performance, de prendre son pied. Je suis si proche de lui, et mon cœur ne cesse de s’élever, me donnant une sensation de bien être inexplicable. Tout mon corps est en attente du sien, comme si le moindre contact pouvait me faire perdre la tête. J'aime avoir le contrôle sur les choses, mais je dois dire que c'est la chose la plus extraordinaire qui puisse arriver à l'autre. Ce sentiment de bonheur complet me paraît ne pas connaître de limite, et je n'ai pourtant aucune idée de ce qu'il pourrait arriver si ca venait à aller au delà. C'est si prenant, exaltant. Son souffle résonne près de moi, et je tente de me caler dessus, c'est tellement excitant, il n'a pas idée. Ca me donne envie de me donner d'avantage à lui, qu'il vive ce moment comme je peux le ressentir là tout de suite, que je lui fasse perdre la tête comme il parvient si bien à le faire sur moi. Si notre complicité pourrait laisser penser à une grande amitié, il suffit de regarder ce genre de moment pour comprendre que nous ne semble bien plus que cela. Il y a une telle attraction entre nous, il n'y a pas besoin de se poser de question, tout se fait d'un naturel, avec toujours cette volonté de venir combler l'autre, d'assouvir ses moindres désirs, ses moindres et nous sommes prêt à tout pour ça. Preuve en est, il fallait que ce rapprochement physique ce déroule au beau milieu d'une galerie en plein travaux, n'ayant rien à disposition pour le confort. Et je dois dire que c'est d'avantage sensuel, un brin sauvage, nous n'avons besoin de rien à priori, l'autre nous suffit. Nous avions loupé notre première fois ici dans ces lieux, il semblerait que nous ayons rattrapé le coup. Cet homme me rend dingue, j'ai l'impression que d'un moment à l'autre mon coeur va cesser de battre face à ce que je ressens. Je suis à l'affût du moindre geste, et même le fait qu'il se charge de retirer mes vêtements me fait perdre la tête. Ses lèvres sont douces comme des caresses, elles parcourent mon corps alors que mes muscles se contractent face à ce courant électrique qui circule dans mon corps. C'est juste lui et moi, il est tout ce dont j'ai besoin. J'ai extrêmement chaud, et je sais bien évidemment ,nous les responsable, même si la température de la pièce est loin d'être fraiche pour un mois d'août, c'est la chaleur corporelle que nous faisons naître qui nous colle à la peau. Et c'est rien de le dire. Le terme est effectivement approprié. Ce désir me pousserait presque à vouloir passer directement à l'étape cruciale là, oui c'est un besoin qu'il va falloir combler d'ici peu s'il ne veut pas que je finisse par terre. Un tout autre vient hanter mon esprit. Je ne suis pas démonstrative, mais j'ai clairement le besoin de lui faire savoir que ce n'est pas que sexuel là, même si effectivement ça en a les allures quand on pense à ses pulsions qui nous guident. Mais c'est bien plus fort. Je ne suis pas retourné avec lui pour me dire de retenter le coup, c'est un réel choix, et ce sont mes sentiments qui ont gagné, et ce sont ces derniers qui me poussent à cette folie au sein de ma future galerie alors que je m'étais conditionnée pour attendre le plus longtemps possible, pour ne pas qu'il croit que tout ça rime à une partie de jambe en l'air. Il n'y répond pas, mais c'est exactement ce que j'attends. Je ne veux pas de réponse, de "moi aussi" parce que le moment s'y prête, je veux juste qu'il soit conscient du chamboulement qu'il crée en moi à chaque fois, et ce depuis que je l'ai retrouvé. Il me fait perdre toute raison, et la première, c'est bien évidement l'amour. Il m'embrasse avec un tel engouement mais surtout de la plus belle façon qu'il soit, voulant certainement répondre à ma déclaration par le plus beau des gestes. Je l'ai tellement dans la peau,ca frôle la perfection. Il décide cependant de m'amuser avec moi, ne voulant pas passer à l'étape décisive, et mon corps n'attend que ça, il ne vibre que pour lui là tout de suite, ma respiration haletante n'attend que ça pour se relâcher face à ce sentiment d'extase. Je suis donc forcée de jouer moi aussi, sachant qu'à ce jeu, nous sommes de grand faible l'un et l'autre. Si il ne veut pas mettre fin à ce supplice, cet appel si fort que je lui envoie, je me refuse de lui livrer mes lèvres, je lui donne pourtant cette impression à plusieurs reprises alors que ma bouche s'approche de la sienne. Je sais combien c'est dur pour lui, il en est de même pour moi, alors question souffrance, on peut dire qu'on est sur un point d'égalité. La souffrance de devoir se passer de l'autre, d'être sur la retenue, bon d'accord, il y a quand même pire comme souffrance Il n'empêche qu'il doit vraiment cesser ça pour me procurer le plus grand des bien là maintenant. Et oh grand dieu! Voilà qu'il s’exécute, me soutirant un gémissement plutôt très audible, l'attente a été trop longue, je ne parviendrais pas à être raisonnable, et ma voix se fait entendre à plusieurs reprises, incapable de me contrôler alors que sa propre respiration vient accentuer cette soif de lui. C'est si bon, le manque de confort vient même à être complètement oublié, j'ai pourtant le mur qui me brûlerait presque le dos par ces mouvements à répétition, la peinture en aura fait des dégâts sur ce dernier. Je m'en contre fiche, ce n'est rien à côté du plaisir auquel je succombe un peu plus là tout de suite. James ne semble pas être du même avis, soucieux , ou peut être simplement parce que ses muscles viennent à faire des leurs alors que mon poids repose grâce à son corps avouons-le, il décidé de nous basculer, mes yeux fermés ne m'ont pas permis de voir ce qu'il en était, et c'est lorsque je les ouvre à nouveau que je constate que nous sommes désormais au sol. Il me dévore, ne cessant ses coups de reins pour autant alors que j'ai l'impression de perdre toute notion de temps, de réalité, j'aimerai ressentir ça pour toujours, et si je m’exécute dans ces mouvements qui provoquent une satisfaction totale, il se charge de m'embrasser dans le coup, relevant ma tête pour avoir plus d'accès alors que ma poitrine est à son tour prise à partie par ses lèvres, répondant sans plus attendre à tant d'attention qui lui est voué. C'est délicieux, tellement que lorsqu'il reprend ses distances, j'en serais presque déçue. Ca va pourtant me permettre de me concentrée sur mes coups de bassin, que j'ai un peu délaissé pour profiter de l'attention qu'il portait sur le haut de mon corps. Il se détache d'avantage alors que je parviens à déceler le regard qu'il m'adresse. Et il se relève légèrement pour attraper mes lèvres en plein vol, nous redressant alors que son corps ne peut être plus coller contre le sien. Mes bras viennent entourer son cou et je le sens me porter quelque peu, voulant certainement éviter un mauvais mouvement alors que je me retrouve finalement le dos au sol. Si cette position me permet de profiter amplement de lui et de la puissance de ces gestes qui me font me cambre rà chaque coup de bassin alors que mes cuisses viennent d'avantage s'écarter l'une de l'autre, lui laissant encore plus de facilité pour s’exécuter, une douleur se fait sentir dans le bas de mon dos. Je tente de passer outre, mais chacun de ses gestes vient me rappeler ce malaise qui vient troubler cet échange. La voix de James résonne finalement en moi, me ramenant à la réalité, que j'ai clairement oublié ces dernières minutes pour me concentrer uniquement sur lui.« Ça va ? » Je réponds tout naturellement "Non" en grimaçant, n'ayant pas songé une seule seconde aux conséquences que ce simple mot pourrait avoir là tout de suite. Il faut que ça cesse, rien ne devrait venir perturber ce moment. Je me cambre, décollant mon dos du sol pour mettre la main sur ce fameux problème. Ce fameux pinceau qui m'a permit d'en arriver à ce stade avec lui. Si ca me rassure de constater que c'est uniquement cet objet qui nous causaient des soucis, je remarque cependant que ma réponse vient de bloquer ce cher Mayer qui ne sait plus si il doit poursuivre ou non. Je lance l'objet plus loin, me reconcentrant rapidement sur ce beau brun "Non, non, non, t'arrête pas, viens là" dis-je en attirant son visage vers le mien afin de l'embrasser. je me doute bien que ça a du un peu calmer ses ardeurs, mais je me désigne volontaire pour rétablir les choses. Je le fais rouler sur le sol, me retrouvant désormais au dessus de lui alors que ma langue vient de nouveau rencontrer la sienne. Je ne peux pas laisser les choses s'arrêter comme ça, et si je cesse tout mouvement pour ne rien brusquer, je tente de le distraire par d'autres gestes, mes lèvres venant glisser sur ses épaules alors que mon corps se presse contre le sien, lui rappelant la chaleur que j'éprouve là tout de suite. Mon visage remonte doucement jusqu'à son oreille, lui susurrant sensuellement quelques mots. "J'ai besoin de toi là, j'ai besoin de toi tout le temps, de te sentir, te toucher..."dis-je en tentant de refaire naître le désir. Ca semble fonctionner, je le sens se laisser envahir de nous nouveau par notre bulle. Mon regard s'ouvre alors que mon visage se trouve à proximité du sien. "C'est si bon"dis-je en venant mordiller sa lèvre alors que j'intensifie mon souffle dans l ebut de reconquérir cet homme parfait.
Je pense que je suis l’homme le plus chanceux au monde. C’est vrai, j’ai la chance de vivre des moments si particuliers avec une femme exceptionnelle. Qui aurait pu prédire qu’un jour un type comme moi sera avec quelqu’un comme elle. Une femme peu ordinaire, belle, admirable, studieuse, adorable, sexy, intelligente. Elle est remarquable et moi à côté, je suis si… banale. Je sais la chance que j’ai et c’est sûrement pour ça que je savoure chaque moment avec elle. Je les grave dans ma tête, je les garde précieusement, comme des petits bijoux. Cette galerie a un effet très particulier sur nous, elle semble nous rendre plutôt fous et incontrôlable. Mon corps devient dingue et je ne peux plus tenir en place. Il faut rapidement que l’un d’entre nous craque pour assouvir ce besoin de retrouver son corps. Je la désire plus que tout, là maintenant, mais je dois me tenir correctement. Je ne suis pas un chien en chaleur, je suis un homme amoureux, terriblement amoureux et brûlant d’envie pour cette femme qui partage ma vie. Alléluia, je peux désormais me laisser aller à ses pulsions trop pesantes alors qu’elle baisse les armes en première. Dieu existe Je ne compte pas me retenir, au contraire et la vivacité que j’exprime en ôtant ses vêtements le montre bien. Je veux sentir sa peau contre la mienne déjà brûlante. Mon souffle se fait déjà lourd alors que je la caresse avec une telle douceur pendant que mes lèvres parcourent son corps sans m’économiser. Je me charge de lui donner une excitation extrême, du moins à la hauteur de l’état dans lequel je suis. Je me prends à mon propre jeu puisque ses gémissements me rendent dingue. Je me languie de la suite alors que je la porte afin de l’avoir un peu plus à ma hauteur. C’est très délicat comme position mais ça donne un côté sauvage à la situation et l’endroit donne cet aspect-là aussi. Heureusement que notre bulle nous a pris en otage, nous ne permettant pas de nous rendre compte de l’extérieur. Je brûle, je suis bouillant, j’en peux plus et pourtant je continue de jouer avec ces nerfs et les miens par la même occasion. Je suis d’humeur taquin, je veux la faire languir autant que j’ai pu l’être. Tout semblait sauvage au plus haut point mais quelque chose ou plutôt quelques mots viennent le rendre encore plus intense et contre toute attente ils ne viennent pas de moi mais de ma partenaire. Ca me va droit au cœur, je me sens renaître et porté au-dessus de tout. C’est peut-être banal pour beaucoup, mais c’est important de l’entendre de sa bouche et quelle choisisse ce moment précis pour m’en faire part, je trouve ça beau, magique, exceptionnel. Notre couple tient la route, ce n’est pas que du sexe, pas que du désir et du bon temps. C’est quelque chose de vrai, de sincère. Ce n’est pas un jeu, pas une partie de dadas. Je l’embrasse, je l’embrasse si tendrement, si passionnément qu’un frisson parcourt mon corps tout entier. C’est tout ce dont j’avais besoin maintenant. J’ai juste besoin de sa présence pour me sentir vivre. Mon cœur s’élève lorsque je mets un terme à cette attente interminable, bien entendu elle a sû me convaincre de passer à la suite. Elle est douée pour me donner envie, bien que l’envie soit réellement présent, il n’y a pas de doute, il suffit de constater l’expression de mon corps. J’ai chaud et je suis presque essoufflé par les premiers coups de rein et par les baisers langoureux que nous échangeons. Je ne sais plus où donner de la tête si bien que je m’applique à lui donner du plaisir, même si ce n’est pas la position la plus agréable pour moi. Je ne veux pas flancher mais je veux que tout soit bien fait, appliqué c’est pourquoi je viens à nous faire atterrir au sol afin de pouvoir profiter d’une vue imprenable sur le haut de son corps. C’est appréciable de pouvoir la toucher et l’embrasser à ma guise, sans retenue. J’aime particulièrement sa poitrine à ce moment précis alors qu’elle se déhanche contre moi me procurant une telle satisfaction que j’en oublie tout. Je l’observe après l’avoir embrassé sensuellement. L’expression de son visage alors que je croise son regard me donne envie de plus. Ca m’excite tellement de voir sa poitrine remué alors que mes mains se posent de nouveau sur ses hanche pour les faire onduler encore plus fort sur moi. Je me sens glisser si profondément en elle parfois que tous mes muscles se contractent et je laisse échapper contre ma volonté des gémissements incontrôlable, ainsi qu’un souffle complètement désordonné. Elle continue de danser à l’unisson avec moi. Je me sens venir, c’est pourquoi je l’embrasse de nouveau intensément avant de venir caresser ses fesses pour finir par les soulever pour l’allonger au sol. Je souhaite finir en beauté, plus fort et plus profondément. Au-dessus de son corps, les bras posés contre le sol, je peux donner plus de puissance dans mes vas et vient, je prends un plaisir extrême alors que je sens ses cuisses me donner plus d’accès pour y aller encore plus fort et plus vite, cependant, je la sens d’un coup ailleurs, comme déconnecté de notre moment. Peut-être ai-je fait quelque chose de mal, c’est pourquoi alors que je ralentis la cadence pour ne pas aller trop vite et finir n’importe comment. Je viens m’approcher de son oreille, reprenant mon souffle avant de lui parler. Elle grimace, me répondant sincèrement d’un non. Mon visage se recule afin de la regarder dans les yeux, finissant par mettre un terme à mes mouvements. Je cherche des réponses à travers son regard. Je me sens frustré et totalement incompétent. Je suis un peu perdu alors que je la sens gesticuler en dessous de mon corps. J’appuie plus sur mes bras pour lui donner plus de faciliter pour bouger son corps. Elle ressort avec un pinceau. Le pinceau qui nous a rapprocher va finalement nous séparer avant la fin. C’est fâcheux, réellement même si finalement je ne semble pas être le responsable de son mal-être. Ca aurait pu être drôle, mais je n’arrive pas trop à le prendre avec le sourire, j’ai juste peur que cet inconvénient viennent de casser l’ambiance et le désir présentement. Je la regarde encore alors qu’elle finir par balancer le parasite plus loin, histoire qu’il ne soit plus sur notre chemin. << Non, non, non, t’arrête pas, viens là >> Me lâche-elle avant me m’attirer pour venir m’embrasser. Il faut sûrement que je me remette dedans pour reprendre. Je sens ses mains venir me pousser pour me faire rouler afin de venir sur moi. Même si mon corps est toujours dans le sien, les mouvements n’ont pas encore réellement repris. Cependant je sens l’envie renaître alors que je m’applique avec ma langue qui retrouve la sienne. Je respire lourdement alors que mes mains viennent glisser le long de son dos pendant que son corps, lui, se presse contre le mien, écrasant sa poitrine contre mon torse. Mon cœur se met à battre de nouveau très vite, je sens que ça revient, mais il faut avouer que niveau confort on est pas au top, mais ça n’a pas vraiment d’importance là. Je me laisse envouter par les baisers qui viennent se hisser sur mes épaules. Elle arrive à rapidement me redonner de la chaleur, bien qu’elle ne soit pas réellement vraiment retombée. Je ferme les yeux appréciant le son de son souffle venir à mon oreille. << J’ai besoin de toi là, j’ai besoin de toi tout le temps, de te sentir, te toucher… >> ces quelques mots viennent me donner envie de continuer, de reprendre encore plus fort, encore plus vite et plus sensuellement. « Je suis tout à toi » Son bassin vient doucement reprendre de petits à-coups. J’aime ça, j’aime cette chaleur qui se dégage de nous. Je la désire toujours autant même si cet échange à perdu quelque peu en intensité, il me semble que nous n’avons pas dit notre dernier mot tous les deux. Je viens à me remettre dans le bain alors que je l’accompagne de nouveau dans ces mouvements de bassin pendant mes mains se posent sur son postérieur que je caresse lentement pour donner un peu de sensualité. Je me sens à présent bien dur en elle et c’est très appréciable, alors que je sens ses dents se resserrer autour de ma lèvre. << C’est si bon >> Elle a très bien compris comment il fallait faire pour donner envie à un homme. Et c'est vrai que c'est bon, je ne m'en passerai jamais. Je lui souris légèrement avant de venir prendre en otage sa bouche. Mes mains pressent ses fesses alors que je l’incite à s’enfoncer encore plus sur mon sexe avant de venir dégager son visage des mèches de cheveux qui viennent se glisser devant ses yeux. Je mets un terme à ce baiser alors que j’accentue avec elle cette danse. On dirait que rien n’est venir perturber cet échange tant tout est devenu à haut niveau. Je tente de lui glisser un ou deux mots alors que mon souffle se fait bien trop entendre dans la pièce. « T’es terriblement sexy ! » lui avouais-je alors que je profite de cette proximité pour lui sourire charmeusement avant de l’embrasser de nouveau me coupant le souffle une fois de plus. Je suis prêt de la fin, je sens mon corps devenir tout tendu, alors que je tente de me redresser pour l’avoir encore plus près de moi, lui donnant l’opportunité de sentir l’orgasme encore mieux tant mon sexe est en elle. Je glisse mon visage dans le creux de son cou alors que mes bras la serre profitant de ce moment magique et unique à chaque fois. Je me laisse aller en elle sans retenu bien qu’il aurait sans doute valu mieux vu que nous n’avons aucune protection. C’est pas vraiment à ce que je pense là toute suite, j’ai le souffle coupé et je jouis de bonheur, râlant de plaisir comme jamais. J’aurai voulu que cette sensation perdure pour toujours. Mes mains remontent le long de son dos afin de prendre son visage entre mes mains pour l’embrasser tendrement. Je respire difficilement et me laisse tomber de nouveau, le dos contre le sol pouvant admirer son corps encore droit sur moi. Mes doigts caressent le bas de son ventre tout en la regardant toujours amoureusement. C’était vraiment super, magique et intense. J’aime partager ça avec elle. « T’étais parfaite ! » lui dis-je alors que je lui souris pendant que je la caresse du bout des doigts. Elle a été divine pendant tout le long rendant nos corps en parfaite harmonie. Ce n’est pas l’endroit parfait pour s’allonger, mais j’ai besoin de deux minutes pour profiter d’elle avant que la vie ne reprenne. Je me redresse de nouveau pour approcher mon visage de celui de cette femme divine déposant des baisers tout le long de son épaule gauche. Sa peau est si douce, si agréable à toucher. « On est bien là… J'aimerai que jamais ça ne s'arrête...» C’est vrai, nous sommes bien tous les deux, ici, même si ça manque de confort encore une fois. « Mais on serait encore mieux chez toi… » ajoutais-je en passant à l’autre épaule pour y déposer quelques baisers avant de relever le regard dans le sien, sourire aux lèvres. C'est bon de sentir sa peau encore chaude contre moi, j'aime humer son odeur et caresser sa peau. J’ai envie de profiter du reste de la soirée en sa compagnie. Je ne veux pas la quitter maintenant, je serai même prêt à accepter de faire de la peinture une nouvelle fois. Je suis bien, tellement bien alors que j’attends une éventuellement invitation pour chez elle. Je dépose un bref baiser sur ses lèvres. Je me sens porter par tant d'amour. Peut-être avait-elle une autre idée en tête, j'étais partant pour tout, du moment que nous restions ensemble pour le reste de la nuit. J'avais envie de profiter de ce moment exceptionnel à ces côtés. « Qu’est-ce que tu en penses princesse ? » lui demandais-je alors que je viens frotter mon nez au sien, lui offrant un moment de tendresse alors que je la tente de nouveau en déposant mes lèvres contre les siennes avec tant d'amour... Je l'aime d'un amour inconditionnel.
Cet instant est tout simplement délicieux, c'est clairement avec un moment pareil que l'on comprend en quoi la vie peut être tout simplement parfaite. Je me perds dans ses bras, avec cet odeur qui est la sienne. Il n'y a pas meilleur endroit pour moi, et la douceur dans ses gestes me fait un tel effet qu'il m'est clairement impossible de résister plus longtemps. Je cède, je baisse les bras définitivement face à cette attraction entre nous, elle a gagné, et toute cette retenue, cette frustration s’évaporent alors que nous nous engageons dans ce terrain dangereux. Je suis complètement et littéralement sous son charme, et mes baisers le prouvent bien alors que j'y mets tout l'amour et la fougue que l'on me connaît. Je suis intenable, rien ni personne ne se mettra en travers de mon chemin, et cette passion pour lui semble contagieuse puisque James et rapidement dans le même état que moi. Il faut dire que l'attente fût très longue depuis la dernière fois. Il y a eu ce temps où nous n’étions pas encore ensemble, et quand ce fût le cas, nous avions été coupé dans notre élan avec le drame qu'il y avait eu au camping. Les choses n'avaient pas aidé pour que nous nous retrouvions comme il se doit, mais ce soir devait changer la donne. Alors c'est sûr, ca aurait été préférable que cela se fasse dans un contexte plus cosy, plus confortable, voir r..romantique, mais je pense qu'il n'est pas possible de nous retenir plus longtemps, nous devons laisser nos corps s'exprimer de la plus belle façon qu'il soit. Et j'avais oublié à quel point c'était bon de se laisser aller avec lui. Il sait exactement comment je fonctionne, ce qui me fait tant chavirer, et rapidement, nous retrouvons cette bulle, dans ma galerie, qui se voit subir nos foudres pour la deuxième fois. Il n' a pas besoin de s'exprimer, pas besoin d'y réfléchir, tout se fait si naturellement entre nous, c'est désarmant. Mon corps se frotte langoureusement contre le sien, laissant entrevoir ce qu'il pourrait connaître si mes vêtements n'étaient pas actuellement un obstacle entre nous. Cela semble faire son effet puisque mes vêtements tombent sur le sol, les uns après les autres, me laissant le doux privilège de sentir sa peau chaude contre la mienne. Il vient à m'agripper alors que mes jambes viennent enlacer son bassin. Inutile d'observer pour réaliser qu'il semble dans le même état second que moi. Je le sens bien assez alors que son sexe frotte contre mon intimité, me laissant un goût amer alors qu'il ne semble pas décidé à mettre fin à ce supplice. Oui c'en est un, réellement. Oscar Wilde disait que le meilleure moyen de résister à la tentation c'est d'y céder, bon dieu qu'il cède! Je tente pourtant de provoquer la pénétration, mais il persiste, et je suis forcée de le priver à mon tour, optant pour autre chose, quelque chose d'aussi important. Chaque fois que ma bouche s'approche de la sienne, je laisse mon souffle s’échapper dans cette dernière, le faisant languir de façon intense, effleurant presque ses lèvres. Je souris, provocante, combien de temps ce jeu va t-il durer? Qui en ressortira gagnant? Il semblerait que ce soit moi, pas parce que je l'ai fais céder mais plutôt face au plaisir qu'il me procure en entrant finalement en moi, me soutirant ce fameux gémissement qui témoigne de la force de l'acte. Son bassin claque contre le mien, et chaque coup de rein est tout simplement précieux, alors que je tente de rester maître de mon corps. En réalité, il n'en est rien. Je suis complètement soumise face à ces gestes, je suis décontenancé face à tout ça, je ne parviens même plus à coordonner mes mouvements, ces baisers, c'est un moment complètement enivrant, je ne sais plus où donner de la tête. Je me retrouve pourtant sur James, et il semblerait que ce soit à moi de prendre les choses en main alors qu'il n' a pas la position pour. Mon corps danse sur le sien, veillant à lui accorder le plus de plaisir possible alors qu'il en profite pour affectionner ma poitrine. Je ne sais pas comment je tiens la cadence, mais j'y parviens. James vient à m'allonger sur le sol avec toute la douceur qu'on lui connaît, 'm’offrant un sol moins confortable, mais je m'en fiche, tout ce que je veux c'est lui, tout entier. A un tel point que cette douleur paraît secondaire, elle parvient tout de même à me faire grimacer à chacun de ses mouvements. Il doit le déceler puisqu'il vient me demander si ca va, et ma réponse sort de ma bouche sans que je ne la contrôle ou que je ne puisse y réfléchir. Il Me regarde, mais pour ma part, je tente de retirer ce qui vient perturber NOTRE moment. En temps normal, nous aurions certainement été pris d'un rire, mais hors de question qu'il en soit ainsi. Ce n'est pas de mon acolyte dont j’ai besoin là, mais de l'homme qui fait naître ce feu en moi. Mais je sens qu'il va me lâcher d'un moment à l'autre, qu'il est peut être même entrain de perdre ses moyens face à ce parasite. Je tente donc de réveiller à nouveau le désir en lui, lui susurrant de façon sexy des mots près de son oreille, lui laissant écouter ce souffle sensuel qui sort de ma bouche. Je décide de prendre les devants, voulant lui montrer à quel point je lui appartiens là, et que je suis prête à tout pour lui.Mes cheveux viennent caresser son visage, et il m'en dégage avec ses mains, me laissant libre accès pour l'embrasser comme je le souhaite, avec passion, glissant ma langue dans sa bouche. Mes lèvres se baladent sur son corps, de ce que je peux atteindre tout du moins alors que mon bassin est toujours collé contre le sien. Mon corps se cambre, lui offrant une magnifique vue. Et je m'allonge finalement sur lui, pressant ma poitrine dénudée contre son torse musclé. Je le sens de nouveau envoûté par cette chaleur qui nous anime, et j'en profite pour venir lui parler à nouveau, l'encourageant à poursuivre. « Je suis tout à toi ». Mon corps se libère de toute cette pression, voyant qu'il est de nouveau à portée de main. Et je de-ondule de nouveau, veillant à y aller doucement bien que son membre semble effectivement n'attendre que moi. Ca me pousse à accentuer, accélérer la cadence, alors qu'il m'aide à travers ces mains, qui sont venues se positionner sous mes fesses. Je me languis de sa bouche que j'attrape en plein vol, il me rend dingue. Complètement dingue. Le baiser ne peut pas perdurer, pas avec une telle intensité dans nos mouvements tout du moins, je me concentre sur cette danse folle à laquelle nous nous livrons sur ce sol, gémissant de plus en plus fort. « T’es terriblement sexy ! » Je parviens à capter son regard un instant, souriant, même si c'est cette ambiance érotique qui parvient à prendre le dessus et à me faire regagner mon sérieux assez rapidement. Il m'embrasse alors que je viens plaquer ses bras au dessus de sa tête, voulant l'empêcher de me toucher pour lui faire perdre la tête alors que ma bouche lui appartient. Mes doigts viennent entrelacer les siennes avec force, sans que je ne le réalise, emprunte de ce qui se passe là, l'intensité de cet échange qui va faire exploser mon coeur d'un moment à l'autre. Il se redresse finalement, voulant échapper à cette emprise que j'ai sur lui, et je souris un instant avant de me pincer les lèvres, savourant d'avantage cette position qui m'est favorable pour sentir d'avantage son sexe. Son visage se glisse dans ma nuque et tout naturellement ma tête penche en arrière alors que mes mains se baladent sur ce dos musclé. Les mouvements s'intensifient, me faisant savoir que la fin approche, et ça me procure encore plus de plaisir alors que je peine à garder ce plaisir pour moi. Ma voix se fait entendre malgré moi dans cette pièce, et d'autant plus alors qu'il me donne un dernier coup de bassin franc qui me donne un courant électrique à travers tout le corps. Je suis incontrôlable, incapable de bouger, de respirer convenablement, jouissant de ce moment qui se termine en apothéose. Je frissonne de partout alors que mon corps enlace toujours le sien, tentant de récupérer durant un court instant. Il vient m'embrasser alors que mes lèvres se déposent avec douceur sur les siennes. Et son corps retombe finalement alors que baisse le regard dans le sien. Oh Gosh. Bravo, je réalise une fois de plus que la protection a été complètement oublié. Honte à moi, il faut croire que ca ne me sert jamais de leçon.. ce qui est fait est fait de toute façon. « T’étais parfaite ! »Je souris, me penchant un instant vers lui pour embrasser furtivement ses lèvres. "Non tu étais parfait". Oh Oui!. Il se redresse à nouveau pour réduire la proximité. « On est bien là… J'aimerai que jamais ça ne s'arrête...»Je laisse échapper un rire. "J'ai bien peur que ce ne soit impossible." Bien qu'effectivement, j'aimerai qu'il en soit ainsi.« Mais on serait encore mieux chez toi… » Mon sourire se fige un instant, et heureusement pour moi, il ne le décèle pas. Ascenseur émotionnel, alors que je récupère progressivement, je comprends que je vais avoir droit à un moment confidence que je n'étais pas prête à aborder, surtout après un tel instant . Ma mâchoire s'est bloquée face à la réflexion à laquelle ca me pousse. Oui, rappelons que j'ai actuellement un colocataire qui occupe cet appartement dans lequel il veut se rendre, et j'ai bien peur que le nom de ce dernier ne le fasse pas sauter de joie. Il plonge son regard dans le mien en souriant, et je lui réponds, parvenant à être sincère et zappé un instant le trouble qui m'inonde. Mais il revient à la charge entre deux baisers. « Qu’est-ce que tu en penses princesse ? » Son nez frotte le mien alors que je souris pour cacher la malaise. "Je pense que je ferais mieux de disparaître un instant". Je souris, il faut dire que la situation pouvait effectivement me pousser à me retrancher. "Mais tu bouges pas de là hein, on va passer à la seconde partie du cours de peinture." Je laisse échapper un rire amusé et embrasse rapidement ses lèvres avant de me retirer et de me diriger vers les toilettes. J'y passe un petit moment, disons surtout que je me retrouve après quelques minutes à m'observer dans le miroir, tentant de trouver la manière dont aborder la chose. Et plus j'y pense, plus ça me met de pression. Je soupire, tendue, et fini par retrouver la pièce alors que penche la tête à la rechercher du bel étalon. "James?" Je fronce les sourcils, constatant qu'il n'est plus à l'emplacement que nous occupions. Et la porte de la galerie se fait entendre, me faisant détourner un instant alors que je n'ai aucune visibilité sur celle-ci. Je ne comprends pas, mais je suis forcée d'enfiler mes vêtements avec rapidité, n'ayant même pas le temps de faire mes lacets. Je me précipite vers le hall qui donne sur la rue et pousse cette porte qui me laisse entrevoir que la lumière du jour n'est plus. J'avance, entendant une voiture un peu plus loin qui quitte son stationnement alors que je réalise qu'il s'agit de la voiture de James. Par reflexe, je me retrouve au beau milieu de la route, les mains dressées alors que son véhicule manque de me renverser, le forçant à piler. Ses phares m’éclairent le visage, et je parviens à peine à voir son visage. "MAIS QU'EST CE QUE TU FAIIIS?!" demandais-je, dans l'incompréhension la plus totale. Il fait rugir le moteur, voulant me faire comprendre qu'il souhaitait avancer alors que je suis hors de moi. "Laisse moi passer!" Je fronce les sourcils et hoche négativement de la tête, comme si cette idée paraissait insensé "Non..mais non!" Il avance doucement, me faisant sûrement comprendre qu'il était prêt à me passer sur le corps. Okay, je tiens à ma vie quand même, si je me pousse, je parviens à ouvrir rapidement la portière passager pour prendre place à l'avant, alors que j'ai à peine le temps de refermer la porte qu'il a déjà commencer sa route. "Non mais c'est quoi ton problème là?!" Demandais-je en fronçant les sourcils, ne revenant pas que les choses se déroulent ainsi.
Je ne sais pas si nous allons réussir un jour à être sérieux et raisonnables tous les deux. J'ai l'impression d'être toujours l'excès avec elle. Soit nous nous déchirons comme ça a pu être le cas il y a encore quelques semaines de ça. Soit nous ne pouvons pas résister à l'autre. Personnellement j'ai une préférence pour la deuxième partie, seulement cette attirance me prend n'importe quand, n'importe où. Je ne peux m'y résoudre. Il faut dire que les atouts qu'elle a sont irrésistibles et après tout je suis un homme, on sait tous ce qu'on a dernière la tête alors imaginez un homme amoureux. Tout est décuplé, tout semble accessible. Alors oui on a décidé enfin pas vraiment mais on a l'air de vouloir prendre notre temps puisque depuis nos retrouvailles nous ne nous sommes pas laissés aller. Bon c'est vrai que les occasions ne s'y sont pas tellement prêtées. Il fallait certainement nous remettre de nos émotions depuis ce passage au camping. Enfin en ce qui concerne cette invitation, il semblerait que je me sois un peu emballé avec des idées de soirée. Le travail est la raison de mon invitation, enfin pour moi ce qui importe c’est d’être en sa compagnie et si pour cela je dois mettre la main à la patte, je suis partant. Puis on sait déjà à l’avance que ce moment va être plutôt comique que studieux. C’est un fait, nous ne sommes pas capables de nous tenir quand nous sommes à moins de deux mètres l’un de l’autre, c’est ce qui fait notre charme j’imagine. Cette complicité que rien n’atteint, pas même le passé. Plus on est de fous, plus on rigole il paraît, je crois que vu comme ce début de soirée commence, nous n’avons de personne d’autre pour rire comme des enfants à nous envoyer des pics. On se taquine, c’est un fait, tout y passe, en long et en travers. Ça fait un bien fou de pouvoir profiter de son rire. Ça m’avait manqué, réellement. Des souvenirs sont encore évoqué, il faut dire qu’ils sont tout simplement inoubliables. << Je crois que t’as déjà eu mainte fois l’occasion, et que t’es sûrement le mieux placé pour le savoir >> J’arque à mon tour un sourcil en l’observant alors qu’elle me pousse par la même occasion tout en tirant la langue. « Je pense ! » dis-je en levant le doigt pour avoir son attention. « Je pense que ça mérite encore une vérification » dis-je en lui tirant la langue à mon tour. C’est vrai, je ne suis clairement pas contre d’aller retirer son haut pour profiter de ces atouts féminins. Je reprends mon sérieux pour constater que l’avenir enfin son avenir va sûrement se jouer dans ces lieux. Même si tout ça l’effraie, je suis là maintenant, pour la soutenir, la réconforter et lui donner le courage d’avancer et surtout elle doit savoir à quel point j’ai confiance en elle et je souhaite la voir réussir. L’humour vient de nouveau rejoindre ce moment de tendresse que je lui accorde. J’ai réellement envie qu’elle réussisse à s’épanouir au moins dans sa vie professionnelle que je serai prêt à tout acheter pour que ça l’a lancé, quitte a payé en nature. Il va de soi que c’est à elle que je rendre des comptes. << C’est tentant, mais je doute que mon banquier soit autant satisfait. >> C’est vrai que je n’avais pas pensé que son banquier serait de la partie. L’idée est toute suite moins attirante. « Bon ok, il n’a pas les bons atouts, mais… » commençais-je par dire avant de l’enlacer. « Mais, je suis sincère quand je dis que je crois en toi et que je veux que tu réussisses. » avouais-je. Bon, fallait que je me calme toute suite pour ne pas rentrer dans le gros lourd romantique. Mais ces paroles étaient vraiment sincères. Heureusement le sujet dévie légèrement alors que je la mets sur un piédestal la comparant à une célébrité que je garderai pour moi personnellement évidemment. << Tu veux être ma groupie ? >> Je ris doucement alors que je fronce légèrement les sourcils. « Y a pas un mot plus viril pour définir ce genre de chose ? » demandais-je. Il faut se mettre au travail avant de faire naître ou plutôt d’envenimé cette attirance débordante qui commence à m’envahir là toute suite alors que je suis si proche d’elle. Les vêtements que je porte ne sont pas du tout dans le bon décor alors il est préférable que je les retire pour pouvoir être assidu dans mon travail de peintre. Je cherche bien évidemment à la séduire même si je me mets rapidement au travail. Plus vite ce sera fini, plus vite je pourrai arrêter de me retenir. C’est Elisha qui vient par la suite à ma rencontre alors que je constate que son mur est terminé. Le mien est cependant loin d’être fini et son approche n’est pas là pour m’aider au contraire, elle me déconcentre et bon, c’est bien plus intéressant que de repeindre ce mur d’une même couleur. Je ne suis plus du tout concentré, enfin si, mais sur elle. << Si c’est ce qui t’attire le plus chez moi… >> Je ne peux garder mon sérieux. Faut-il vraiment que je rappelle ce qui me plait le plus chez elle ? Est-ce vraiment nécessaire ? Je me disperse véritablement là. Je vais devoir rejeter la faute sue elle si je ne finis pas mon travail à temps et en plus elle me provoque en me mettant de la peinture sur le bout du nez. Je laisse paraître une envie de vengeance alors que je lui lance un regard évocateur, seulement une tout autre idée est en tête. Je souhaite la faire céder, doucement mais sûrement alors que mes lèvres viennent trouver refuge contre sa peau. C’est juste d’une douceur irrémédiable et je me sens moi-même perdre la tête. Nous mettons tout en œuvre pour que l’autre craque. Seulement nous venons à rappeler que la fameuse patronne pourrait être présente évoquant un possible film de notre rapprochement. Etait-ce simplement une excuse pour me faire passer un message comme quoi il serait préférable de se remettre à la peinture ? Je vais en avoir la réponse rapidement alors que c’est moi qui me sépare d’elle pour plus de sérieux. Non en fait, ce n’est clairement pas ce que je veux alors je lui lance une énième remarque afin de savoir ce qu’elle en tête et ce dont elle a réellement envie. Je ne veux rien précipiter, non, mais mon corps réclame le sien sans aucun doute. << Ok ca suffit >> Je tourne la tête vers elle de nouveau et je suis ravi de pouvoir constater qu’elle a changé d’avis alors que je réceptionne ces lèvres l’instant d’après, lâchant instinctivement le pinceau que j’avais en mains pour pouvoir venir les poser sur ces hanches. Soulagement immense et satisfaction intense de l’avoir fait céder, mais avais-je été trop insistant ? C’est une question que je me pose juste avant que sa langue vienne se mêler à la mienne. Les yeux légèrement ouverts je ne peux qu’apprécier ce moment de partage. Je recule à peine par la pression de son corps contre le mien mais juste assez pour être bloqué par un mur. Je sens la fraichement venir se coller à mon dos. Je constate rapidement en ouvrant les yeux alors qu’elle vient déplacer ces baisers à mon cou, que je viens de venir à la rencontre de la peinture fraiche de son mur. Ca me fait légèrement sourire alors que je viens a apprécier chacun de ces baisers contre ma peau. Ma respiration se faire un peu plus rapide alors que l’excitation est bien présente. Je penche légèrement la tête pour lui laisser plus d’accès à mon cou avant de venir à mon tour prendre sa tête entre mes mains pour récupérer la douceur de ces lèvres ainsi que la chaleur que dégage l’intérieur de sa bouche. Je finis par venir descendre lentement mes baisers le long de son épaule déjà dénudée me laissant doucement reprendre un peu de souffle. « T’es certaine ? » demandais-je avec une voix à peine audible alors que je me concentre à ne pas louper un seul centimètre de sa peau avec mes lèvres. Le lieu est-il vraiment le meilleur et je voulais être sûr qu’elle n’allait pas regretter d’avoir brisé son idée d’attendre. Je sais que je devrai attendre sa réponse mais mes mains viennent se glisser en dessous de son haut blanc me laissant la joie de caresser sa peau déjà brulante. Ces dernières venant remonter dans son dos pour avoir accès certain aux agrafes de son soutient gorge que je défais sans grandes difficultés. Je pense que si elle veut arrêter, c’est le moment où jamais alors que je m’apprête à lui ôter son teeshirt. Ma tête se recule légèrement, se collant au mur encore frais, je vais être encore dans un état pitoyable. 
Je l’observe avant tant d’amour et de désir que ça m’en brûlerait les yeux. J’ai le cœur qui bat à la chamade, si fort qu’on pourrait l’entendre si nos respirations, elles, étaient moins audibles dû à cette euphorie. Un mot, un geste de sa part et je perds le contrôle et la raison. Il n’y a pas à dire, il n’y a qu’elle pour me rendre dans un état comme ça aussi rapidement. 
Et voilà qu'il m'imagine déjà comme sa star, attirant ma curiosité par les mots qu'il emploi. Je me moque inconsciemment. « Y a pas un mot plus viril pour définir ce genre de chose ? » Je fronce les sourcils pour faire mine de réfléchir. "Si...Taré!" Je ne peux retenir un rire moqueur alors que je resserre l'étreinte pour m'assurer qu'il ne m’échappera pas. " Tant que t'affiche pas des posters de moi dans ton salon sur lesquels tu viendrais poser tes lèvres, ca me va" m'amusais-je."Ou alors je me porte à disposition pour combler des désirs". J'y allais fort, mais j'aimais être excessive dans mes propos des fois. Souvent. Et ce sont ses réactions qui provoquaient en moi encore plus de plaisir. Mais ce rapprochement gagne en intensité rien que par nos regards échangés, et je pense que nous sommes conscient du danger auquel nous nous exposons si nous restons ainsi. Et puis, il en rajoute, prétextant ne pas vouloir se tâcher pour se déshabiller. Il ne faut pas oublier qu'il m'a fait faux-bond la dernière fois au camping et que son corps a laissé un certain manque depuis la dernière fois que nous avons joué tous les deux. Je m'efforce donc de me rafraichir les idées en pensant peinture. Je lui donne les indications et m'investis sans plus attendre dans mon travail. Nous sommes deux bons élèves, je reste tout de même la meilleure puisque j'ai fini la première, et sans le vouloir je viens entraîner mon camarade dans ce moment de relâchement. Ca n'est pas pour le déplaire, je le vois bien. Le mur n'a plus aucun effet à ses yeux, il ne semble avoir de yeux que pour moi, et je dois dire que j'en joue, moi qui pensais faire mauvaise sensation avec ma tenue, il semblerait que le déguisement de bricoleuse du dimanche lui satisfait d'avantage. Nous évoquons la fameuse patronne, dont il semble avoir terriblement peur, et pour tenter de l'aider à se faire apprécier auprès de la dame en question, je lui donne un petit cours de peinture, ou plutôt un coup de pinceau. C'est très puéril, j'ai véritablement 5ans, mais ça me fait bien rire en l'observant ainsi, surtout quand on sait qu'il faisait en sorte de rester propre certainement pour la suite de la soirée. Sa vengeance est délicieuse, je devrais me la jouer rebelle plus souvent. C'est peut être un piège pour qu eje baisse la garde, mais quoi qu'il en soit nous en sommes là. Ses lèvres sont d'une telle douceur que je ne parviens pas à faire autrement que fermer les yeux et apprécier cet échange. Malheureusement, j'ai cette idée stupide qui me vient en tête, casser un peu le truc avec ma réplique. Il se détache de moi, me laissant sur ma faim alors que je trépide presque sur place, incapable de contenir cette énergie débordante qui monte en moi. Je l'observe, et me mordille la lèvre sensuellement face à sa silhouette parfaite. Un, deux, trois....BAM! Je fonce vers lui pour laisser parler mes désirs, et on ne peut pas dire que je fasse preuve de retenue alors que ma bouche se mêle à la sienne sans retenue. C'est jouissif et je ne suis plus maître de mon corps clairement. Je ne réponds plus de moi et ne réalise même pas la pression que j'exerce sur son corps, le forçant à se reculer pour s'appuyer contre un mur fraichement peint 
Je pense que toute cette retenue me rend incontrôlable. Mes lèvres se déposent sur son corps, me permettant de humer cette odeur familière que dégage sa peau, irrésistiblement attirante. Il relève mon visage pour s'emparer de mes lèvres avec les siennes, alors qu'une de mes main vient remonter le long de sa nuque jusqu'à ses cheveux, passant mes doigts à travers ces derniers. « T’es certaine ? » Tente t-il de dire alors qu'ai les yeux toujours fermé et qu'il me faut un petit moment pour réaliser que c'est une question à laquelle il attend une réponse. Je me pince les lèvres, comme si ca me permettrait de reprendre un peu de lucidité. Mais impossible, je suis toujours parsemé de baisers plus exquis les uns que les autres. "Ouais...là maintenant"parviens à dire entre deux déglutitions alors que la chaleur de ses mains se fait sentir sous mon haut. Il ne parviendra pas à m'arrêter, je n'aurai clairement aucun regret. Cette alchimie est à son apogée, ça ne peut être que mieux. Je veux qu'il me touche comme jamais, je veux le sentir au plus profond de moi, m'emparer de lui. Ce n'est sûrement pas le bon moment, encore moins l'endroit parfait pour des batifolage, mais ce n'est qu'un détail là tout de suite. Mon visage se trouve à distance de lui, mais je parviens tout de même à sentir son souffle claquer sur mon visage. J'ouvre les yeux pour croiser son regard et m’imprégner de celui qu'il m'adresse. Il me désire autant que je le désire, c'est désarmant. Ses mains viennent retirer mon haut alors que je lève les bras pour m'en dégager. Ma bouche en profite pour prendre possession de la sienne alors que je sens ses doigts effleurer mon épaule pour faire tomber mon soutien gorge qui est un obstacle pour nous. Il tombe sur le sol avec une certaine négligence alors que je prends une respiration tout en pressant mon corps contre le sien, sentant la chaleur qu'il se dégage de ces derniers. C'est qu'il commence à faire terriblement chaud ici. J'ai encore assez d'équilibre pour parvenir à dégager mes baskets à l'aide de mes pieds et laisse mes mains effleurer sa taille avant de se poser sur la fermeture de mon jean, qui je déboutonne en quelques secondes, ne relâchant pas pour autant ce baiser langoureux que je partage avec lui. 
Ma respiration se fait lourde et saccadée alors que je tente de presser mon corps au sien. Mes mains, elles, continuées leur chemin tout droit à son entre-jambe que je viens titiller à l’aide de mes doigts. Toute cette ambiance m’excite comme jamais et je commence à me sentir à l’étroit sous mon boxer. Je ne sais plus où donner de la tête avec cette chaleur qui se dégage de nous, je ne sais plus comment respirer alors que ma bouche ne peut quitter la sienne, toujours à jouer avec elle à travers ce morceau de tissus. Je ne tarde pas à l’en débarrasser d’ailleurs en le faisant glisser le long de ses jambes si douces. Je me sépare d’elle très légèrement, juste assez pour me débarrasser de ce boxer, mon regard croise le sien et je ne peux m’empêcher de me plonger dans ce dernier, comme si un simple regard pouvait m’hypnotiser. Je lui adresse un doux sourire alors que j’ai le souffle littéralement coupé par ce moment de tendresse absolue. Je viens caresser très tendrement sa joue droite me permettant de reprendre à peine mon souffle. J’admire sa beauté, silencieusement avant de venir sensuellement redéposer mes lèvres contre les siennes, reprenant là où nous nous étions arrêté. Mon sexe parfaitement dressé, je viens attraper l’arrière de ces cuisses pour la soulever avant de l’inciter à enrouler ses jambes autour de ma taille. Je me positionne à l’entrée de son intimité, la faisant languir au maximum. Je la regarde alors droit dans les yeux, la charmant du regard, je veux la rendre dingue comme jamais. Je me frottais à elle, donnant de petits à-coups contre elle laissant monter la chaleur encore plus qu’elle ne l’était déjà entre nos deux corps. La question du préservatif me traverse l’esprit, mais que puis-je faire ? Je crains que son local ne soit pas muni de ce genre de choses alors que l’a galerie n’est même pas encore terminée… Sommes-nous réellement prêts à prendre ce risque ? Moi oui. Après tout ça fait longtemps que nous attendons ça tous les deux, j’en ai envie, elle aussi je le comprends à travers sa respiration incontrôlable et le regard qu’elle me lance de temps en temps, alors pourquoi s’en priver ? Mes lèvres prennent plaisir à caresser son cou et son buste alors que je la soutiens toujours par la force de mes bras contre le mur en frais. 
Y a pas de mots pour décrire ce que je ressens lorsque je suis à ces côtés. Je me sens comme renaitre à chaque fois. Elle ne s’imagine même pas une seconde ce que je ressens lorsque je vois son nom s’afficher sur mon écran de portable. J’ai le cœur qui se met à battre comme jamais et un sourire béant aux lèvres. C’est pourquoi lorsque je reçois son invitation je ne me fais pas prier, j’ai besoin et envie de la voir et puis je suis libre ce soir, ça peut nous permettre de passer un bon moment ensemble. C’est ce que j’avais en projet lorsque je débarque à la galerie en costard. Apparemment je n’étais pas convié pour sortir mais plutôt pour que je sois sa distraction du moment. Tout y passe, de mes talents de pipelette a ceux de bricoleurs à deux sous. On ne peut pas dire que je sois toujours très encouragé par cette demoiselle, elle cherche plus souvent à me déconcentrer pour ensuite me faire porter le chapeau. Je peux cependant constater que les travaux à la galerie ont vraiment avancé depuis ma dernière visite, en même temps ce n’est pas trop compliqué puisqu’il n’y avait rien l’autre fois, que les murs et de l’eau. Il faut savoir que tout n’a pas été simple pour elle depuis que son idée d’ouvrir une galerie lui est venue. Un tas de problèmes lui sont tombés dessus, la poussant à baisser les bras, mais j’étais là pour lui redonner confiance, c’était mon rôle après tout même quand je n’avais plus ma place à ces côtés. Mes bras l’enlacent, comme si c’était pour appuyer mes dires. << Pour nous >> Je lui souris alors que je sais bien que c’est surtout pour elle qu’il faut qu’elle le fasse. Moi je serai toujours là avec elle que ça marche ou pas. Elle pourra compter sur moi pour ranger ce lieu une fois une expo terminée, elle pourra compter sur moi pour venir préparer un apéritif ici, je me mettrai à la tâche pour montrer mes talents de barman sans hésiter. Je pourrai faire de la pub pour elle au bar. Je ferai tout pour qu’elle soit épanouie dans son travail, dans sa vie. J’ai envie de partager ça avec elle, tous ces moments. Tout doucement le sujet dévie sur quelque chose de plus léger alors que je joue le jeu d’un admirateur caché. << J’en ai rencontré plusieurs dans ma vie… c’est flippant ! >> Je vois son sourire disparaître doucement, voyant bien que quelque chose la tracasse, mais elle tente de faire bonne figure comme toujours. Je viens lui glisser quelques mots à l’oreille. « Je te promets que je vais pas te faire de mal, au contraire, je veux te faire beaucoup de bien moi » lâchais-je avant de venir de nouveau effleurer sa bouche. J’aime me jouer d’elle comme ça. Je trouve ça existant. Mmh je sens que je pourrais craquer rapidement. Il est donc préférable de travailler, pour me faire penser à autre chose, mais Elisha semble rapidement revenir à la charge vers moi alors qu’elle vient de finir son mur. Je me disperse rapidement alors que je la charme du regard pour me venger de ce petit égard de conduite dont elle a fait preuve en me mettant de la peinture sur le nez. Je me sens pris au piège lentement mais sûrement il faut que je me reprenne sinon je peux déraper mais je n’en ai pas vraiment envie. C’est Elisha qui semble avoir trouver la bonne phrase pour me tenir à l’écart, ce que je fais sans plus attendre, légèrement déçu de ne pas pouvoir poursuivre, mais je serai patient, même si c’est dur d’attendre quand on est amoureux. Elle semble être déçue elle aussi alors que je la voie s’approcher de moi plutôt rapidement. C’est un délicieux moment qui s’offre à moi alors qu’elle vient de céder en m’offrant la joie de prendre ses lèvres entre les miennes. Rapidement tout s’enchaine et cette tension entre nous ne fait qu’accroitre. J’ai envie d’elle comme jamais, j’ai envie de sentir ce truc si particulier lorsque mon corps se mêle au sien. Je veux sentir son corps claquer si fort contre le mien que ça m’en donne des bourdonnements aux oreilles. Son souffle me donner des frissons dans tout le corps. Je veux perdre la tête et ne plus savoir comment respirer. Nos vêtements ou plutôt ses vêtements parce qu’il faut rappeler que j’ai une longueur d’avance de ce côté-là. J’envoie valser son haut assez rapidement alors que son soutien-gorge le rejoint et sans plus attendre je ne me gêne pas à découvrir ou plutôt redécouvrir certaines parties de son corps avec mes mains. Ma bouche jouant toujours activement avec la sienne me soutirant de temps à autres des petits gémissements de plaisir incontrôlés. Son corps me rend complètement dingue c’est un fait et elle me laisse un gout de trop peu alors qu’elle s’éloigne légèrement de moi me laissant les bras tomber près de mon corps sans pour autant quitter cette bouche si parfaite. Lorsqu’elle vient se recoller à moi je peux sentir désormais la douceur de ses jambes contre les miennes. Son jean n’est plus qu’une vieille histoire, c’est alors que mes mains viennent se coller contre son postérieur pouvant constater que ses fesses sont légèrement dégagées de ce morceau de tissus. Lorsque que j’entreprends de la faire basculer à son tour contre le mur, je me permets de regarder justement ce morceau de tissus très sexy, cela m’extirpe un sourire plutôt aguicheur alors que je ne tarde pas à regagner ses lèvres avec les miennes, comme si c’était une question de survie. Il m’est à présent difficile de penser à autre chose qu’à ce qui va suivre. Je suis intenable. J’ai terriblement envie d’elle, la maintenant, toute suite, contre ce mur encore frais mais pour ce faire je dois commencer par lui donner des frissons et l’envie d’en avoir plus et c’est mes doigts qui se chargent de faire tout ça en s’attardant à son intimité encore recouverte. J’aime entendre les petits cris sortirent de sa bouche, m’existant davantage alors que je me concentre pour lui faire encore plus de bien avant de poursuivre. Je n’arrive plus à avoir sa bouche contre la mienne tant elle gigote, je dois dire que ça lui donne un côté si sexy. Je prends plaisir moi aussi du coup de la voir ainsi se tordre de plaisir. Ces bras viennent prendre au piège ma tête alors que je peux de nouveau venir attraper ses lèvres au vol avant de le rompre pour venir me baisser sensuellement, parsèment par la même occasion son ventre de baiser, tout ceci pour venir glisser ce dernier morceau de tissu gênant. J’en profite donc pour retirer le mien aussi avec son aide précieuse. Je ne voudrais pas me blesser en le retirant précipitamment, ça gâcherait ce moment si intense. Je me retrouve de nouveau à proximité de son visage, mon corps contre le sien. Comment fait-on pour être plonger dans deux émotions si différentes en un rien de temps. Il y a une seconde j’étais complètement fou d’envie et là, pas que je n’ai plus envie mais c’est une tout autre émotion, la tendresse fait son apparition. Je me plonge dans son regard qui me coupe le souffle comme à chaque fois. Ma main vient délicatement se poser à sa joue, comme pour lui montrer à quel point elle est précieuse pour moi, un bijou. << Je t’aime >> Je suis tant surpris d’entendre ces mots sortirent de sa bouche. Je crois que c’est la seconde fois qu’elle me les offrent et c’est toujours aussi poignant que ça me fait immédiatement un nœud dans le ventre. Mes yeux n’ont pas quitté les siens comme pour essayer de lire en elle. Je ne sais pas si c’est le moment qui fait ça ou si ce sont ces mots mais j’ai tellement envie de lui prouver que moi aussi je l’aime d’un amour démesuré. Pour une fois c’est elle qui me le prouve par des mots et moi par des gestes tendres. Mes lèvres viennent de nouveau se plaquer aux siennes. C’est exactement ce dont j’avais besoin ce soir, j’avais besoin d’entendre ces mots, qui sont de nos jours évoqués si banalement. Or là, je sais que c’est sincère, qu’elle n’est pas du genre à ouvrir son cœur sur demande, et qu’elle le fasse avec ces mots me donne clairement la chair de poule. Je peux parfois prétendre être un gros dur mais quand il s’agit d’entendre ces mots, je suis vraiment niais. Il est temps de lui prouver comme je l’aime, comme je la désire. Je la soulève sans plus attendre par les cuisses afin qu’elle soit légèrement plus haute que moi, lui laissant par la même occasion la joie de sentir mon pénis contre elle à plusieurs reprises. Je sais que je joue avec le feu mais c’est bon. Le regard que je partage avec elle à ce moment est juste exquis. Je veux la faire languir comme jamais, je veux qu’elle me désir au plus haut point, je pense que j’arrive à mon but alors qu’elle se joue aussi de moi en exerçant une certaine pression contre certaine partie de mon corps et je dois dire qu’elle s’y prend à merveille. Je suis quelque peu frustré même qu’elle ne me laisse pas prendre ses lèvres avec les miennes. Elle me cherche et c’est délicieux. Je sens que je perds patience à mon propre jeu. Je me languie moi aussi à présent alors que je décide d’enfin mettre un terme à tout ça. Je me mords légèrement la lèvre alors que je viens appuyer légèrement sur son bassin pour pouvoir la pénétrer pendant que mes lèvres retrouvent les siennes. Je dois dire que je retrouve cette sensation incomparable à ce moment précis que je ne peux retenir moi aussi un gémissement de soulagement, nous sommes seuls ici, inutile de se retenir et puis la pression était bien trop forte pour continuer à se jouer l’un de l’autre. J’attendais ce moment depuis si longtemps qu’il semble devenir exceptionnel, précieux. Je me donne à cœur joie dans les coups de bassins me donnant rapidement une respiration incontrôlable et plutôt forte. Mes mains soulèvent et relâche ses fesses me donnant plus de facilité et de stabilité, je n’ai donc pas toujours la joie de venir l’embrasser étant donné la cadence que nous prenons, c’est légèrement dérangeant. C’est pourquoi mes bras viennent soutenir plus fermement ses fesses pour ne pas qu’elle glisse et je viens finalement basculer une nouvelle fois pour avoir le dos coller au mur pour me laisser doucement glisser le long de ce dernier. Etant donné que ces bras se sont enrouler à mon cou, je peux laisser mes mains amortir légèrement l’atterrissage, Je me suis tout de même bien senti m’enfoncer en elle ce qui m’a provoqué un choc électrique dans tout le corps. C’était divin et j’ai enfin la chance de pouvoir venir retrouver sa langue alors que je me donne à chaque fois des coups de rein plus fort pendant que mes mains viennent se glisser à sa tête pour détacher ses cheveux afin de pouvoir venir glisser mes doigts entre ces derniers. 
Il fint par tourner sur lui même, et je n'ai d'autre choix que de suivre, puisqu'il a le contrôle sur mon corps. Je ne sais pas ce qu'il fait, mais à vrai dire, je m'en préoccupe pas, tout ce qui me préoccupe c'est ce bien fou qu'il me fait ressentir. Et c'est en ouvrant les yeux que je découvre qu'il est entrain de se laisser glisser le long du mur afin de finir sur le sol, ce qui nous permet de nous embrasser à nouveau. Je suis plutôt en position de force, et je lui facile la tache en effectuant des mouvements avec mon bassin, sentant toujours un peu plus son sexe en moi. Cette position pourrait presque faire naître une douleur en moi, mais parallèlement ca provoque encore plus de plaisir en moi. Ses doigts se faufilent à travers mes cheveux, me faisant frissonner de plaisir alors que ma bouche relâche la sienne, penchant peu à peu le visage en arrière pour apprécier chaque geste. Ses lèvres en profitent pour trouver refuge dans le creux mon cou, et j'en profite pour attraper ses lèvres à la volée, jouant avec sa langue alors que la cadence me fait perdre la tête.
