Je l’aime, je l’aime tant. Je pense que tout cet amour peut se lire à travers le regard que je lui adresse parfois, mais aussi à travers la douceur de mes baisers. Je me laisse porter par cet échange qui gagne si vite en intensité. Les vêtements ne sont plus qu’un mauvais souvenir alors que je viens la caresser sensuellement avant de la porter pour plus de faciliter pour attraper ses lèvres. Je me joue d’elle juste après qu’elle me glisse les mots que je rêvais d’entendre depuis nos retrouvailles. Je sais bien que tout ça, c’est nouveau pour elle, je sais qu’il ne faut pas aller trop vite, je sais les efforts qu’elle fait et la violence qu’elle s’est faite pour accepter une vie de couple avec moi. Même si parfois j’ai besoin d’être rassurer sur ces sentiments, sur ce qu’elle pense, je me contente de ce qu’elle m’offre. Tout vient à point a qui c’est attendre. Et ça semble vrai alors qu’elle vient de son propre gré m’avouer ces sentiments par des mots forts à mes yeux. En temps normal j’aurai répondu que moi aussi j’étais fou d’elle, mais j’ai appris avec le temps à vivre avec la complexité de cette femme et elle a surtout besoin de preuves. Ouvrir son cœur n’est pas son fort alors je tente de faire de-même en lui répondant d’un baiser langoureux et tendre. Je sais que c’est ce qu’il fallait faire, surtout dans un moment comme celui que nous nous apprêtons à vivre. Je me languis de la suite mais ce n’est pas pour toute suite, j’ai envie de profiter de cette excitation qui nous gagne tous les deux. Je ne me sens plus alors que je viens me frotter à elle comme si à chaque fois c’était la bonne. Elle ne semble pas du tout ravie de ce jeu alors qu’elle lance à son tour une petite guerre me privant totalement de sa bouche que je désire comme un dingue. J’ai besoin d’avoir ce contact avec elle à chaque instant mais il semblerait que je ne sois pas assez assidue pour en avoir le droit. C’est une bonne guerre que je vais faire cesser rapidement maintenant que je suis en manque d’elle. Je n’en peux plus d’attendre et finalement je la laisse gagner alors que je viens enfin à entrer en elle. Je suis gagnant aussi, sans aucun doute, ça me fait un bien fou de la sentir autour de moi de cette manière. C’est bon, incroyablement bon et les bruits incessants qui sortent de nos bouches en sont la preuve. Heureusement d’ailleurs qu’elle n’est pas de voisins très proches. J’entame rapidement des vas et vient contrôlés avec puissance. Je ne sais plus où donner de la tête tant je la perds justement. Je l’embrasse avec difficulté étant donné la secousse de nos corps. Rapidement nous sommes à terre la laissant profiter un instant pour prendre la main. Jouer avec moi alors que je l’observe se remuer avant de venir prendre soin de sa poitrine qui m’appelle sans cesse en bougeant devant mes yeux. Elle me permet par la même occasion de camoufler quelques gémissements. C’est réellement mieux que je l’imaginais. Nous sommes en parfaite synchronisation. Je souhaite finir en beauté avec toute la puissance et l’amour d’un male seulement la position de semble pas être apprécié par Elisha. Je remarque assez rapidement qu’elle s’est disperser, ayant abandonné cette danse en couple. C’est plutôt frustrant comme moment. J’ai dû faire quelque chose de mal, ou alors j’ai été trop brusque dans le changement de place. Je ne sais pas trop jusqu’à ce qu’elle me montre l’objet qui n’a pas lui d’être avec nous pendant cet échange. C’est vrai que j’aurai pu en rire et c’était tout prêt d’ailleurs mais là je sens que je perds rapidement en virilité et ça ne me fait pas du tout rire pour le coup. Le pinceau qui nous avait donner cette occasion vient s’en doute de me couper toute excitation. Je me sens mal alors que je n’ai pas pu lui donner une fin convenable. Elle ne souhaite pas en finir ainsi. Si dans un premier temps je pense que c’est peine perdu vu ce qu’il vient se passer, je vais vite changer d’avis et mon corps aussi. Elle arrive rapidement à me changer les idées et me replonger dans cette bulle qui est la nôtre. J’apprécie la douceur de ses lèvres sur ma peau qui dégage une chaleur imprenable. Je sens le désir renaitre alors qu’elle vient se plaquer contre mon corps, ayant la joie de pouvoir ressentir sa langue à l’intérieur de ma bouche. Elle m’abandonner de nouveau afin de me montrer le corps de rêve qu’elle possède. Même si j’en étais déjà bien conscient, je la regarde tout de même, laissant mes mains remontrer sur son ventre alors que je vins atteindre sa poitrine sans difficulté. Ca me donner clairement envie de reprendre maintenant que son corps commence à bouger contre le mien. Je soupire de plaisir, de soulagement que tout ça recommence. Mon corps semble de nouveau apte à reprendre la partie alors que je l’aide dans des mouvements avec mes mains qui se pressent contre ses fesses. Je veux plus, je veux qu’elle prenne un plaisir immense, je veux l’entendre crier de plaisir. Les baisers ont cessé un moment pour que notre concentration ne soit porté que sur la cadence de nos mouvements. Sentir son souffle claqué contre ma bouche me rend fou que je l’embrasser ne pouvant plus tenir à une si longue séparation. Je me laisse complètement faire alors que mes bras sont plaqués au sol, au-dessus de ma tête. Elle est sauvage de ne pas vouloir à ce que je la touche, mais c’est bon une telle vivacité de sa part et je le fais savoir par des grognements alors que ces doigts viennent s’enlacer aux miens. N’ayant plus le droit à son corps, je mets tout mon amour dans l’échange qu’on nos bouches sans oublier les coups de bassins que je ne cesse pas de donner, donnant une entrée plus brusque à chaque fois. Ca suffit, je ne veux plus être en position de faiblesse et je me redresse pour me retrouver assis contre elle, lui provoquant un bien être alors que je me sens m’enfoncer un peu plus. C’est délicieux et je sens que la fin approche par cette position agréable. Même si ces derniers mouvements nous font perdre la tête, c’est véritablement le dernier qui nous donne la même sensation de plénitude alors que je jouis de plaisir, tentant de le camoufler en restant enfouis dans son cou. Je viens finalement l’embrasser avec douceur avant de tomber au sol rapidement, simplement pour m’étendre. Je ne tarde pas à revenir près d’elle en l’enlaçant alors que nous sommes collés l’un à l’autre. << Non tu étais parfait ! >> Je lui souris alors que je l’embrasse rapidement « Nous sommes parfaits alors » lui lâchais-je alors que nous partageons un sourire complice. Je lui fais par de mes sentiments, là toute suite. Je ne veux pas que ça s’arrête. Je veux ressentir ce bonheur à chaque fois et pour toujours. << J’ai bien peur que ce ne soit impossible >> Arf, il suffît que je reprenne un peu de force pour reprendre et ça pour toujours. Mais bon, c’est la vie, toute bonne chose à une fin il paraît. J’espère que la nôtre ne durera pas longtemps que qu’on pourra remettre ce moment magique rapidement. Nous sommes si bien, en parfaite harmonie qu’il est difficile de m’en défaire. Je ne veux pas non ! C’est pourquoi je lui propose la solution qui pourrait mettre fin à notre problème. Nous pouvons reprendre cette soirée chez elle. De plus nous pourrions dîner et surtout bénéficier d’un peu plus de confort. Et SURTOUT je ne veux pas qu’elle m’échappe ce soir. Je suis un peu déçu de devoir me séparer d’elle si rapidement mais c’est ainsi. Je pensais qu’elle serait un peu plus enthousiaste à l’idée de poursuivre la soirée chez elle mais ça ne semble pas être le cas, c’est pas si grave, finalement, pour moi le plus important c’est de rester en sa compagnie, peu importe l’endroit. La preuve, nous étions encore au sol il y a quelques seconde, l’un dans l’autre. << Je pense que je ferais mieux de disparaître un instant. >> Je la regarde avec un regard de chien battu, comme si je voulais la convaincre de rester encore là, contre moi. « Non, non, non reste » la suppliais-je presque avant de lui sourire, compréhensif finalement. << Mais tu bouges pas de là hein, on va passer à la seconde partie du cours de peinture. >> Je ne veux pas faire de la peinture, même si l’idée m’a traversé l’esprit, c’était une blague, je veux juste profiter d’elle mais il semblerait qu’elle ait à faire là toute suite alors qu’elle vient à se retirer de mon emprise. « Je t’attends, fait vite ! » lui dis-je alors que je sens ces lèvres venir rapidement se poser sur les miennes. Je n’ai à peine ne temps de savourer ce geste qu’elle se lève. Je m’impatiente, je trouve le temps long… Je m’allonge, je m’assois, je me tourne, je regarde le plafond. Je me demande clairement ce qu’elle fabrique dans les toilettes. Je devrai peut-être la rejoindre, c’était peut-être un message que je n’ai pas compris J’étais donc sur le point de me lever pour la retrouver afin de savoir ce qu’il s’y passait mais son téléphone se met à sonner. Il est posé sur la seule chaise qu’il y a dans cette salle. « ton téléphone sonne… » dis-je mais Elisha ne semble pas avoir entendu. Habituellement je n’aurais même pas fait attention à ça, mais je me lève afin de m’approcher de l’objet en question. Je le prends en main afin de lui apporter mais le nom affiché sur l’écran attire mon attention. Ce n’est pas le genre de prénom qu’on oublie et surtout avec ce genre de surnom. Je sens une pression monter en moi mais pas du tout la même qu'il y a quelques instants. Je respire profondément. Je ne peux pas lire… Je n’ai pas le droit, je ne suis pas ce genre de type à fouiller dans le téléphone de sa copine, mais là… c’est trop tentant surtout lorsqu'on connaît leur passé ensemble. Je déverrouille son téléphone afin d’avoir accès à ce message. Je n’en reviens pas de ce que je vois. Je suis dans un cauchemar. C’est une caméra cachée ou bien ? Je me rends soudain compte qu’Elisha, me cache pas mal de chose, y compris son ex avec qui elle vit apparemment. Le jeune homme semble l'attendre pour un plat de pâtes en tête à tête semble-t-il. Ok cen ai trop pour ma patience. Intéressant. J’ai l’impression de bouillir, mais ce n’est pas du tout la même impression que précédemment. Je suis fou de rage, oui de rage mais je suis pris d’une jalousie extrême alors que j’attrape mes affaires. Je prends mon boxer que j’enfile d’une vitesse, je saute presque dans mon pantalon et j’enfile ma chemise que je ne prends même pas peine de fermer. Mes chaussures sont rapidement à mes pieds et j’attrape mes clés pour quitter les lieux. Je suis en colère, vraiment et je ne préfère pas a avoir à affronter la femme que j’aime toute suite, je ne voudrai pas dire des choses que je pourrai ensuite regretter. Je me connais, je sais comment je peux réagir parfois. Je peux devenir méchant dans mes mots lorsque je suis blessé, et là, je le suis. Je me sens presque trahit alors que je ne sais même pas ce qu’il se passe entre eux. Je monte dans ma voiture, j’ai l’impression d’étouffer, j’ai besoin d’ouvrir la fenêtre pour avoir un peu d’air, l’air frais de la tomber de la nuit. J’allume le moteur et j’avance, doucement pour l’instant, je suis dans une petite ruelle mais c’est au moment d’accéléré que je me vois obligé de piler pour ne pas renverser quelqu’un et ce quelqu’un est Elisha. << MAIS QU’EST CE QUE TU FAIIIS ?! >> hurle-elle à travers la nuit. Je ne prends pas la peine de répondre, je pense que ça se voit, je veux partir d’ici et maintenant ! Je fais rugir le moteur pour qu’elle s’écarte, mais je constate qu’elle n’est pas de cet avis. « Laisse-moi passer ! » lui dis-je à travers le parebrise qui me sépare d’elle. << Non… mais non ! >> Tant pis pour elle, j’avance, très légèrement, la bousculant avec le devant de la voiture, elle finira bien par se pousser non ? Je ne vais pas être forcer de lui rouler dessus quand même. La vitesse ne me permet pas de lui échapper, elle arriver à pénétrer dans la voiture. Je n’y fais pas attention et commence mon chemin. Si dans un premier je semble plutôt calme au volant, silencieux, sa phrase va me mettre hors de moi. << Non mais c’est quoi ton problème là ?! >> Je ne souhaite pas répondre, je me laisse enivrer par la vitesse que prend le véhicule à travers les champs. Je suis en colère et ma conduite quelque peu irresponsable le fait comprendre. Alors que j’évite de peu un fossé, je comprends que je ne veux pas mettre sa vie en jeu, je m’arrête donc sur le bord de la route. « Descends. » lui dis-je en croisant à peine son regard. Sans grande surprise elle refuse. « Elisha s’il te plait descends de la voiture ! » ajoutais-je une nouvelle fois. Elle affirme ne pas vouloir descendre tant que je n’aurai pas dit de quoi il retourne. Je soupire et fini par quitter moi-même la voiture, laissant le moteur tourner alors que les phares m’éclairent dans le nuit. Mes mains se frottent à mon visage alors que je prends une seconde pour fermer le bouton de mon pantalon qui commençait à glisser. Je suis encore débraillé et ma chemise est ouverte, mais je m’en fiche, ce n’est pas l’important. Elle ne tarde pas à me rejoindre et je me force de croiser son regard qui me montre tant d’incompréhension de sa part. Je vais devoir prendre la parole, je le sais, mais je n’en ai pas envie. « Tu comptais me dire quand que tu vivais avec un autre homme que moi !? » demandais-je dans un premier temps. « Tu devrais te dépêcher de rentrer pour profiter d'un plat de pattes avec ton cuisto à domicile qui me semble prêt à bien t'accueillir ?!!» ça montrait bien que cette fois j’étais au courant et que j’avais interpeler un message qui ne m’était pas adressé. Je soupire encore et encore alors que je finis par lui tourner le dos alors que je prends ma tête entre mes mains comme pour essayer de canaliser toute cette jalousie qui ne demandait qu’à exploser. « T’as pas le droit de me faire ça !  T’as pas le droit de me faire ça. » répétais-je à plusieurs reprises. Je donne machinalement un coup de pied dans le sol, le genre de coup de pied qui ne sert à rien seulement à brasser de l’air. Je viens alors à sentir la main d’Elisha se glisser à mon bras pour me retenir et me forcer à lui faire face. Ce que je fais, je me vois alors croiser son regard enfin grâce à la lumière que dégage la voiture. Je pense qu’elle peut rapidement déceler la jalousie dans mon regard et je vois bien qu’elle cherche à me calmer dans un premier temps.  J’ai l’impression d’être en plein cauchemar alors que je vivais un rêve quelques minutes avant. Je ne veux pas que ça se passe ainsi. Je veux pas qu’elle m’échappe, je ne veux pas de mensonge. Je me sens mal d’agir ainsi mais l’amour ça fait faire n’importe quoi et la jalousie n’en parlons pas. « Je… pourquoi ? » Je ne sais pas quoi dire de plus. Je suis pris de court par cette nouvelle. Je ne m’y attendais tellement pas. Je pensais que nous étions repartis sur de bonnes bases… Je tente de garder mon regard dans le sien mais c’est difficile alors que j’ai des images d’eux qui me viennent. Je sais que tout ça n’est pas vrai mais alors pourquoi je suis si en colère ? C’est ça le véritable sentiment de jalousie. C’est horrible.

fait par Blueberry

Ce moment ne peut être plus parfait que cela, c'est impossible. Je suis envahi de tant de sentiment qu'il m'est impossible de décrire à quel point c'est si fort, ca me coupe le souffle, littéralement. Et ca confirme que le choix que j'ai pu faire est définitivement le bon, cet homme est le seul qui parvient à me faire sentir si vivante. Et l'instant que nous vivons au sein de cette galerie semble nous rapprocher définitivement. Je savoure chaque contact que nous partageons, réalisant à quel point il m'avait manqué. Nous sommes nus, et malgré ça, le moment tant attendu se fait désirer. Du moins c'est plutôt James qui prend un malin plaisir à se jouer de moi, pas décidé à m'offrir ce que je veux là tout de suite. Et ça fonctionne, cette frustration me rend déraisonnable, impatiente, j'ai vraiment envie de le sentir au plus profond de moi là, il faut que ça cesse. Et j'emploie les grands moyens pour ça, optant pour la privation à part égale. Interdiction de m'embrasser, malgré la proximité de nos lèvres et cette respiration lourde que nous partageons. Et je vois que mon plan semble fonctionner puisqu’il baisse à son tour les armes, m'offrant un coup de rein libérateur, qui me soutire un cri de jouissance absolu. Si je pensais que les préliminaires me faisaient perdre toute notion de réalité, c'est pourtant ces coups de bassins qui viennent à me faire faiblir et succomber définitivement face à ce désir. C'est absolument divin. Il est divin. Cette alchimie entre nous ne s'est pas essoufflée, bien au contraire, elle nous unis définitivement et avec force, me prenant presque au dépourvu par l'intensité de cet échange. La position ne nous permet cependant pas de pouvoir en profiter comme il se doit, et bientôt, c'est le sol qui sera le témoin de notre échange alors que je m'efforce d'être clairement parfaite pour ce moment qui mérite que je sois à la hauteur et plus encore. Il est pourtant difficile pour moi de vouloir mettre en application tout ce que j'aimerai. Sa bouche me manque déjà temps, mais ma respiration saccadée m'empêche de pouvoir en profiter pleinement alors que je n'ai presque plus la force d’opérer ses mouvement sur son corps. Il le comprend donc, et me pousse à m'allonger sur le sol pour une position plus confortable. Ou pas. J'ai une gêne qui m'empêche de profiter pleinement de ce qu'il m'offre. Et l'objet va parvenir à créer un trouble, malgré l'absence de rire (étonnant venant de nous, il faut le signaler). Je sens que je le perds, et il est hors de question que nos "retrouvailles" se finissent ainsi. Et je sais être très persuasive quand le moment m'y force. Je tente de faire de nouveau monté l'envie, de lui rappeler comme ce moment que nous vivions l'instant d'avant était bon, et qu'il doit se poursuivre, pour notre bien être à tous les deux. Je m'applique, lui susurrant quelques mots d'une voix sexy près de son oreille alors que mes mains et ma bouche se chargent de son corps. Et je constate assez rapidement que je parviens à mes fins alors que son sexe se contracte d'avantage en moi, me rappelant à l'ordre. Si ce dernier est prêt à venir reprendre ce que nous avions interrompu, il en est de même pour cet homme, qui semble ne plus tenir en place face à mes efforts. Et mon bassin bouge d'avantage sur son corps, nous procurant tout autant de plaisir l'un à l'autre alors que je le prive de ses mains, l'empêchant de pouvoir me toucher. Je sais à quel point c'est dur pour lui, et malgré mes mains liées aux siennes, il ne peut résister plus longtemps. Il se relève, venant coller ma peau contre la sienne alors que je le sens d'avantage en moi. C'est tellement prenant, je ne parviens pas à l’embrasser, j'aimerai, mais le rythme m'en empêche alors que je sens tout ça m’échapper. Et la conclusion est tout simplement parfaite. J'ai l'impression d'entendre mon coeur résonnait à travers tout mon corps, m'empêchant presque d'entendre ma propre respiration qui est pourtant bien audible face à cet échange. Ces mots me font sourire tendrement alors qu'il souhaite poursuivre l'échange. Mais la proposition qu'il laisse planer parvient à figer mon sourire. Il veut aller chez moi. Et cela me rappeler à cette nouvelle que je dois lui avouer. Mais je ne veux pas gâcher ce moment, j'espère juste que cette idée va lui passer et que nous parviendrons à trouver autre chose pour le rester de la soirée. Mais non. Il veut clairement gâcher la soirée sans le vouloir Et je pense que la situation peut me pousser à fuir, avant de trouver une alternative à tout ça. La seule raisonnable est bien évidemment de tout lui avouer, mais comment avouer un truc pareil et gâcher le reste de la soirée alors que nous venons de vivre un moment si fort, si pur. Je suis partagée, mais il semblerait que ce moment de vérité soit arrivé. L'ennui, c'est que ce cher Mayer est introuvable alors que je regagne la pièce. Et je ne tarde pas à comprendre qu'il vient de quitter la galerie. Sérieusement?! Je m'empresse d'enfiler mes vêtements pour tenter de l'arrêter dans sa course. J'y arrive, au péril de ma vie à priori, puisque sa voiture s'arrête net devant mon corps, à quelques centimètres précisément. Ca c'est de l'adrénaline. Mais ca me passe rapidement au dessus de la tête alors qu'il veut prendre la fuite et que je n'en connais toujours pas la raison. Tout se bouscule dans mon esprit, d'autant qu'il me demande de dégager le passage, me menaçant par l'avant de son véhicule qu'il fait avancer par quelques accoues. Non mais c'est une blague?! Suis-je le genre de femme que l'on quitte sans un mot après avoir couché avec. Malgré mon égo, qui est pourtant en temps normal bien développé, je me retrouve à monter dans cette voiture pour tenter de comprendre. Et mon corps est tourné vers le sien alors que je ne prends même pas la peine de mettre ma ceinture. Et malgré mon regard insistant, il m'ignore. Il faut donc que je prenne la parole pour lui demander ce qu'il lui arrive là maintenant. J'aimerai croire à un problème avec Logan, mais pourquoi vouloir me tenir hors de ça et me traiter comme une moins que rien. Et la réponse que j'attendais n'est pas vraiment celle que je souhaitais. Il reste bloqué dans ce mutisme, appuyant un peu plus sur la pédale d'accèleration alors que je réalise le danger que j'encours là maintenant. Hors de question que je mette sa foutu ceinture alors qu'il semble vouloir mettre en péril ma vie, je viens pourtant m'enfoncer correctement dans mon siège, tentant de faire de conclusions par moi même. Son comportement au volant va cependant interrompre ce court moment de réflexion, mes mains viennent appuyer le tableau de bord face à son freinage plutôt brusque sur le bas côté de la route. « Descends. » Me lance t-il alors que je croise son regard. Il veut vraiment m'abandonner là au beau milieu de nulle part, sans téléphone, sans rien? C'était peut être sa façon de me faire payer tout ce que je lui avais fait vivre dernièrement, mais je refuse de croire à ça, c'est tout bonnement impossible qu'il soit manipulateur à ce point. "Hors de question!" Dis-je en venant croiser les bras devant ma poitrine pour appuyer mes dires.« Elisha s’il te plait descends de la voiture ! » Et là je comprends à quel point ca doit lui tenir à coeur pour qu'il insiste tant, mais je suis frustré de ne pas comprendre. "Non! Pas tant que tu me diras pas ce qui te prends là..." Il soupire et vient à quitter la voiture, me laissant dans l'incompréhension la plus totale. Je ne parviens cependant pas a abandonner, malgré sa volonté de m'écarter de tout ça. Je sors de la voiture, claquant la porte passager pour finalement venir devant lui, mon regard le poursuivant partout, comme si ce dernier pourrait me donner des réponses.. « Tu comptais me dire quand que tu vivais avec un autre homme que moi !? » Si je m'attendais à une explication, cette première remarque me laisse perplexe. Ca laisse envisager une seconde relation que j'ignore. Et je n'ai pas le temps de tenter de réaliser qu'il poursuit.« Tu devrais te dépêcher de rentrer pour profiter d'un plat de pattes avec ton cuisto à domicile qui me semble prêt à bien t'accueillir ?!!» Mon visage semble se détendre soudainement face à ces mots alors que je parviens à laisser échapper un "Oh...ça.", un brin coupable. Donc si je tente de comprendre, il a du certainement intercepter un message de William qui m'était destiné, et il a donc appris la présence de mon ex dans mon appartement. Comment me défendre de tout ça et dédramatiser la situation, parce que oui, ce n'est pas si important, c'est lui qui veut bien lui en donner tant d'importance justement. Il s’éloigne de nouveau, habité par une colère que je lui connais pourtant si peu. "Ecoutes c'est pas ce que tu crois, j'allais justement t'en parler...Il recherchait un endroit où habiter, et comme j'avais une chambre de libre..." je grimace, voyant que mes mots ne parviennent pas à faire leur effet. « T’as pas le droit de me faire ça ! T’as pas le droit de me faire ça. » Je hausse les sourcils, surprise. "Mais te faire quoi? J'lui ai pas fais une promesse de mariage, je couche pas avec lui...j'aide juste un ami qui est dans le besoin, ca aurait pu être n'importe qui...Et puis aux dernières nouvelles, nous n'avons jamais évoqué la possibilité de vivre ensemble toi et moi." Oui, si pour lui tout se résumait à William, moi j'avais surtout prêté à cette première réplique, devais-je y comprendre quelque chose. Était-ce de cette façon que j'allais découvrir que James avait songé à la possibilité qu'un jour nous partagerions un endroit lui et moi? Je le vois d'autant plus énervé, voir incontrôlable, et je culpabilise de lui infliger cela, même si j'estime que ca ne mérite pas tant d’énergie. "Hey" tentais-je de dire avec douceur alors que ma main vient agripper son bras, le forçant à se calmer deux minutes, et surtout comprendre par mon comportement que je suis là, et que je ne cherche pas à fuir.« Je… pourquoi ? » Mon regard se balade à travers le sien, alors que je réalise à quel point ca semble lui tenir à coeur. Lui ai-je laissé penser une seule seconde que William avait encore de l'importance sur un point de vue sentimental pour qu'il se mette dans un état pareil? " Je ne cherche pas à te blesser James. Et je peux t'assurer qu'il ne se passe rien entre lui et moi, vraiment." Dis-je alors que mes mains viennent se plaquer sur ses joues, le forçant à regarder mon regard. "Je t'ai choisi toi. Je t'ai toujours choisi, même lorsque t'avais l'impression de m'avoir perdu, même lorsque je te repoussais, mon coeur n'a jamais cessé de battre pour toi. J'ai peut être mis du temps à comprendre les choses mais je suis là maintenant, et je n'irai nulle part." dis-je simplement mais surtout avec une grande sincérité. J’espérais juste qu'il me croit, sinon j'allais devoir redoubler d'effort pour le retenir, parce qu'il était clairement hors de question que ca se finisse lui et moi, jamais.

fait par Blueberry

Tout était si parfait. C’était presque un rêve. Nous étions en train de réellement nous retrouver. J’en avais sacrément besoin. Ce moment avec Elisha était tout bonnement magique. La complicité qui nous unis était véritablement présente. C’est incroyable comme nous pouvions êtres de authentiques adolescents ensemble parfois. On se taquine comme jamais, retrouvant certainement nos habitudes tout doucement. C’est vrai, nous avions été séparés si longtemps qu’il faut reprendre nos marques ensemble. Même si nous n’avons jamais vraiment coupés les ponts, il y a des situations qu’un couple n’aurait pas pu faire dans notre situation, bien que nous n’avions pas vraiment empêcher nos envies de parler. Rappelons que nous avions eus des rapprochements pendant cette rupture ce qui n’a pas toujours une bonne chose pour dans cette situation, cela a parfois mit plus de doutes qu’autre chose, mais bon, c’est certainement ce qui fait que nous sommes nous aujourd’hui. J’ai besoin de la retrouver, de sentir qu’elle est vraiment avec moi maintenant, que ce n’est plus simplement un rapprochement physique qu’elle cherche mais bien plus que ça. Je sais que je devrai avoir confiance en ce que nous formons, et j’ai confiance seulement je pense avoir pas mal souffert durant cette dernière année et j’ai besoin parfois d’être rassurer comme tout être humain. Ce qu’elle a sûrement cerné chez moi puisqu’elle opte pour un moment comme celui que nous partageons pour m’offrir les mots qui réconfortent souvent, qui me donnent l’envie de me battre pour ce que nous voulons. Mon corps collé au sien me donne un plaisir intense et pourtant je souhaite faire durer le plaisir en la laissant patienter. Je me torturer moi aussi par la même occasion mais plus c’est long, meilleur c’est, alors attendons le bon moment. Elle ne semble pas du même avis que moi puisqu’elle me fait comprendre par son comportement que je n’aurai plus le droit à sa bouche si je ne lui donne pas ce qu’elle veut là toute suite, contre ce mur de peinture encore frais. Ce serait bête de perdre l’excitation du moment pour de la simple tentation alors je cède c’est vrai très facilement. Elle a clairement le pouvoir sur moi là. C’est divin de se retrouver en elle. L’énergie que nous mettons dans cet échange est exceptionnel. C’est parfait, seulement mes jambes menacent de lâcher parfois dû à cet engouement que nous avons. Il est préférable de prendre des précautions pour ne pas tout rater c’est pourquoi rapidement nous nous retrouvons au sol, assis alors qu’Elisha poursuit cet échange intense. Son corps se soulève et s’enfonce sur moi parfaitement alors que mes mains se baladent sans revenue sur tout son corps, me laissant à quelques plaisirs à certains endroits. Cette position est fortement agréable mais elle ne me permet pas toujours de pouvoir profiter du gout de ses lèvres et c’est frustrant parfois, de plus je l’a sens faiblir à travers son regard c’est pourquoi je prends les devants pour ne pas que ça termine maintenant optant pour une position normalement plus posée et agréable. Alors si je me donne à fond pour les derniers instants je comprends assez rapidement qu’elle n’apprécie pas ce qu’il se passe et ça me coupe carrément dans cette envie. C’est très gênant de se retrouver dans cette ambiance d’un coup, même si ça aurait pu être très drôle et nous offrir un moment de complicité unique je ne suis pas vraiment d’humeur à rire là toute suite et mon égo en prend certainement un coup alors que je me sens presque coupable d’avoir choisi cette position. Je suis déçu que ça se termine ainsi et surtout sans réellement avoir eu de fin digne de ce nom. Enfin c’était sans compter sur la détermination de cette belle brune en dessous de moi. Elle semble prête à reprendre, mais moi j’ai perdu clairement en intensité. Elle se charge comme une déesse pour venir me redonner l’envie de reprendre. C’est assez rapide, elle a un don et un pouvoir sur moi. Nous avons à présent échanger les places pour qu’elle se retrouver au-dessus prenant certainement les choses en mains pour que je me reprenne.  Elle doit sentir que son petit tour à fonctionné alors que moi-même je me sens de nouveau en forme à l’intérieur d’elle. Sa bouche me fait frissonner, j’apprécie lorsqu’elle vient m’embrasser le torse. J’aime tout dans ce qu’elle pratique là toute suite et j’ai très envie de reprendre maintenant et c’est ce qu’il se passe. Libération ! son bassin remue contre moi alors que je suis privé de son corps que je ne peux toucher par son emprise. Je ne supporte pas ça, j’ai besoin de toucher sa peau sans cesse, de la sentir. Je ne tiens pas longtemps à cette distance et me redresse rapidement pour finir en beauté ensemble, unis. Je me libère en elle alors que j’étouffe comme je peux cette jouissance que vient de me donner nos retrouvailles. C’était parfait, nous étions sans doute en parfait accord et d’une synchronisation incroyable. Je sais que je ne vais pas pouvoir me séparer d’elle ce soir, c’est pourtant je souhaite qu’on se réfugie chez elle pour passer le reste de la soirée et de la nuit ensemble. Je n’ai pas d’obligation ce soir et je compte bien en profiter auprès d’Elisha. Sauf qu’apparemment ce n’est pas son souhait, elle évite clairement ma proposition optant plutôt pour la fuite. Je dois avouer que je suis un peu perplexe de son comportement. Je la laisse pourtant m’échapper. Alors que je me languis de son retour je suis forcé de regarder son portable qui vient de sonner… et là c’est le drame. Je deviens fou allié et je me sens trahis je ne sais pas encore pourquoi mais je ne veux plus être ici, je veux partir et c’est ce que je fais sans plus attendre n’attendant même pas son retour pour la prévenir. Non je ne veux pas. Je monte dans ma voiture après avoir remis mes vêtements rapidement, sans prendre le temps de tout remettre en place. J’évite de peu l’accident alors que je freine devant son corps sur la route. Elle demande une explication mais je ne suis pas en mesure de la lui donner tellement je suis en colère. Elle arrive je ne sais comment à monter côté passager. Je suis totalement hors de moi, je n’arrive pas à réellement me contrôler, c’est pourquoi je décide de mettre un terme à cette course contre la montre qui pourrait nous couter la vie et même si je suis dans une rage terrible je ne souhaite pas finir à l’hôpital ce soir et je ne souhaite encore moins voir Elisha sur un lit aux urgences. C’est pourquoi à plusieurs reprises je lui propose de quitter le véhicule pour que je puisse de nouveau me défouler sur les routes. << Hors de question ! >> Je dépose rapidement mon regard sur elle afin de voir sa réaction. Je la savais têtue mais il semblerait que ce soir nous ayons atteint des sommets alors qu’elle refuse une nouvelle fois ma demande. << Non ! Pas tant que tu me diras pas ce qui te prends là… >> Je croise de nouveau à peine son regard avant de soupire et de quitter la voiture. C’est préférable. Je rumine dans mon coin alors que je regarde le sol puis droit devant moi la nuit noire. Puis j’entends la porte de la voiture claquer, je comprends assez rapidement qu’elle m’a rejoint dehors et je décide enfin de lui faire face pour lui déballer ce que j’ai sur le cœur. Je ne peux plus me contenir. Et si je tente de contrôler mes mots pour ne pas être vulgaire ou désagréable, je n’arrive pas à rester calme. Ce serait trop me demander alors que je viens d’apprendre que la femme que j’aime, à qui je fais confiance vit avec un autre homme et me l’a caché. Je viens de lui avouer ce qui me tourmante et sa seule réponse est un << Oh…ça. >> Ca me pousse encore plus à la colère. « Oui ça ! C’est pas un petit détail Elisha !! C’est pas comme si tu avais oublié de te laver les dents ce matin ! Non, tu m’as caché que tu vivais avec ton ex… » lâchais-je avant de tenter d’éviter son regard. C’est préférable. Elle prend cependant la parole, surement pour tenter de me résonner ou du me donner son excuse. << Ecoutes c'est pas ce que tu crois, j'allais justement t'en parler...Il recherchait un endroit où habiter, et comme j'avais une chambre de libre.. >> Ca m’énerve encore plus en réalité. Je préfère couper court à cette discussion enfin presque, l’idée me poursuit où que j’aille pour le moment. << Mais te faire quoi? J'lui ai pas fais une promesse de mariage, je couche pas avec lui...j'aide juste un ami qui est dans le besoin, ca aurait pu être n'importe qui...Et puis aux dernières nouvelles, nous n'avons jamais évoqué la possibilité de vivre ensemble toi et moi. >> Je soupire, je pense que ce n’est pas une excuse recevable pour le coup. « Te fiche pas de moi s’il te plait, on vient à peine de se retrouver, jamais t’aurai accepté ! Dis pas le contraire, t’as déjà eu du mal à t’ouvrir à moi… » dis-je simplement, trouvant un certain calme désormais… enfin c’était avant. « Ça veut pas dire que l’idée ne m’a pas trotté dans la tête. » lui avouais-je avant de rependre. « Mais là n’est pas la question, ce n’est pas n’importe qui… c’est ton ex quad même ! » m’exclamais-je. Je ne sais pas ce qui me mets le plus en rogne, le fait de savoir que c’est son ex qui vit sous le même toit qu’elle ou si c’est le fait de ne pas avoir la chance d’être celui qui partage la même salle de bain qu’elle ? Je suis un peu partagé entre ce sentiment de colère qui m’anime et cette tristesse de ne pas avoir pris les devants finalement. Toutes les émotions que je dégage se font certainement ressentir et je ne sais pas du tout mais alors pas du tout comment va se terminer cette soirée. Je suis troublé et quelque peu chambouler par cet ascenseur émotionnel. << Hey >> Sa main vient tenter de m’arrêter dans mon élan alors que j’allais très certainement fuir la situation. Je m’arrête alors que l’intonation de sa voix semble d’un coup me calmer ou tout du moins me résonner. << Je ne cherche pas à te blesser James. Et je peux t'assurer qu'il ne se passe rien entre lui et moi, vraiment >> Je le sais, j’ai confiance mais je suis blessé, blessé pour tout la situation. Elle semble m’échapper d’une certaine façon. Mes yeux se baladent un peu partout évitant l’affrontement de nos regards respectifs, seulement elle en a décidé autrement alors que je sens ses mains venir me plaquer les joues afin que je lui fasse face pour de bon. Comme si cette position allait pouvoir accentuer ses dires. << Je t'ai choisi toi. Je t'ai toujours choisi, même lorsque t'avais l'impression de m'avoir perdu, même lorsque je te repoussais, mon cœur n'a jamais cessé de battre pour toi. J'ai peut-être mis du temps à comprendre les choses mais je suis là maintenant, et je n'irai nulle part >> Je me force à la regarder droit dans les yeux alors que je tente de me défaire de son emprise en vain. « Mais pourquoi finalement ? C’est vrai, c’est un mec intelligent, il est médecin, sympa, il t’a déjà séduit une fois, il a sûrement mieux à t’offrir, moins d’engagement et pas d’enfant…. Alors pourquoi ? » terminais-je par lui dire.

fait par Blueberry

Cet instant est si parfait, j'aimerai qu'il perdure à tout jamais. Nous semblons enfin sur la même longueur d'onde, il n'y a plus de retenue et les échanges que nous avons témoignent de cette complicité qui persiste quoiqu'il arrive. Si celle-ci pourrait également se déclarer pour deux amis, il suffit de voir ce jeu de séduction entre nous. Il y a une telle attirance que je ne parviens même pas à me souvenir de ce temps où je ne le voyais que comme l'ami parfait. C'est si fort, et toute lutte semble clairement impossible, nous ne pouvons échapper à cette emprise que nous avons l'un pour l'autre, et qui est irrévocablement réciproque. Nous nous attirons comme deux aimants, et nous ne parvenons pas à dépasser ça, nous l'avons prouver à maintes reprises alors que nous n'étions plus en couple. C'est certainement ce qui nous a empêché de réellement nous éloigner finalement, c'est ce qui nous donne l'occasion de pouvoir prétendre au titre d'être ensemble à ce moment précis. Et malgré le temps qui passe, nos retrouvailles sur un plan physique semblent d'autant plus forte, c'est à en couper le souffle, littéralement. J'ai l'impression de me noyer un peu plus à chaque fois, mais quel bonheur que d'éprouver cette perte de contrôle, celle qui parvient à vous faire perdre toute notion de réalité, le temps, les mots pour s'exprimer. Si je parviens malgré l'intensité de notre échange à m'exprimer sur ce que je ressens, ce n'est pas pour lui faire plaisir, on sait très bien que je ne suis pas du genre à me sacrifier pour ce genre de chose, même si ca ne devrait pas être perçu comme tel. Là, le dire, c'est un réel besoin, j'ai envie de l'exprimer clairement, j'ai envie qu'il sache à quel point je me sens bien, et que je suis littéralement amoureuse de lui, peu importe ce qu'il y a pu se passer auparavant. Ces quelques mots semblent pourtant avoir un réel sens pour lui, tout comme ils en ont pour moi, et c'est à travers nos gestes que nous parvenons à démontrer combien nous tenons à l'autre, à défaut d'avoir des mots assez fort pour pouvoir l'exprimer. Il sait clairement comment me faire perdre la tête, réellement, je ne réponds plus de moi à ses côtés, et ce moment privilégié entre nous est tout simplement parfait. J’éprouve un tel plaisir enlacé par son corps, et mes gestes à son égard sont nombreux, je ne sais plus où donner de la tête. Le moment va cependant toucher à sa fin, après un désagrément que je serais parvenu à résoudre avec brio. Je le sens par ces coups de bassin qui semblent devenir plus fort, comme si nous devions profiter de chacun d'entre eux, et le moment fatidique parvient à me faire réaliser dans quel état je me trouve. J'ai du mal à reprendre ma respiration, et les battements de mon coeur résonne en moi. C'était tout simplement magique, mais la magie parvient à s'envoler assez rapidement à l’évocation de mon domicile. Si je ne donne pas suite, ce n'est pas pour lui faire comprendre que je suis contre, non, je tente juste de le dissuader de l'endroit à question. Pourquoi faut il que cette soirée se déroule expressément chez moi? Ne nous pouvons pas nous contenter de cette galerie, ou bien encore de son appartement en lui. A t-il déjà quelques éléments en sa possession qui ferait qu'il tente de me piéger? Je me dois cependant de lui avouer ce qu'il en est, chose que je comptais déjà fais, disons qu'il précipite les choses, et que le moment merveilleux que nous venons de passer risque d'être assombri par cette nouvelle. Je ne voulais pas lui annoncer ça si violemment, je voulais d'abord lui parler de tout et de rien, mais c'est trop tard. Je dois me retirer un instant pour songer à ça, à la façon d'avouer ça sans le brusquer, ce qui me semble clairement compromis. Je m'apprête à faire le grand pas, mais je réalise surtout que monsieur a déjà quitter les lieux, sans me dire un seul mot. Je ne réfléchis pas vraiment et tente de le retenir, de l'en empêcher, de comprendre. Et c'est en mettant ma vie en danger que je le retrouve. Si je ne parviens pas vraiment à capter son regard avec la lumière des phares qui m'éblouis le visage, mon regard exprime cet effet de surprise immense que je ressens. Et ca l'est d'autant plus alors qu'il me demande de libérer le chemin. Je pourrais le traiter de connard et le laisser filer en hurlant ma colère, mais il semblerait que j'ai fais du chemin niveau communication, oui, j'ai grand besoin de lui parler là, même si cette envie ne semble pas partagé, bien au contraire. Je vais le forcer, je sais me montrer persuasive, et surtout très têtue quand je le veux, il en a certainement déjà fais les frais. Mais après tout il m'a voulu, il me supporte avec les défauts que ca implique. Il est donc forcé de quitter lui même ce véhicule après s'être garé, refusant à priori d'ouvrir la bouche. Et je le rejoins, bien décidé à comprendre ce qu'il se passe. Et il daigne enfin faire entendre le son de sa voix, me laissant dans un premier temps perplexe. Mais bien évidemment, je finis par comprendre qu'il est certainement tombé sur un message de William. Ma réponse peut paraître légère. Je pense que je cherche simplement à dédramatiser les choses, à me déculpabiliser, bien évidemment que ce n'est pas rien. Du moins, dans les faits ce n'est pas si important pour moi.« Oui ça ! C’est pas un petit détail Elisha !! C’est pas comme si tu avais oublié de te laver les dents ce matin ! Non, tu m’as caché que tu vivais avec ton ex… » Je soupire, faussement agacé. "Je t'en prie, il me loue une chambre, il partage pas la mienne. Et puis on passe pas vraiment notre temps ensemble, il n'est pas souvent là quand moi j'y suis en plus de ça". Est ce que ca suffirait à apaiser sa colère. Malgré la conversation qui devrait me pousser à me concentrer sur des excuses et explications que je pourrais lui fournir; je parviens à relever un détail, et pas des moindres. Ses mots laissent entendre quelque chose qui me surprend. Nous n'avons jamais fais de projet, pas parce que nous venons de nous remettre ensemble, non, même lorsque nous étions en couple il en était ainsi, et voilà qu'il me lâche certainement cette bombe, laissant entendre qu'il aurait aimé être à sa place. Ca me surprend. Ca peut paraître fou, mais j'ignorais qu'il était prêt à vouloir ce genre de chose avec moi alors que je suis la nana la plus instable qu'il connaisse et que j'ai certainement joué assez avec sa confiance dernièrement qu'il me faudra me rattraper avec le temps.« Te fiche pas de moi s’il te plait, on vient à peine de se retrouver, jamais t’aurai accepté ! Dis pas le contraire, t’as déjà eu du mal à t’ouvrir à moi… » Je hôche négativement de la tête. "T'es le seul avec lequel je me suis vraiment ouverte" fis-je remarquer alors qu'il poursuit, n'accordant que peu d'importance à que cela peut signfier.« Ça veut pas dire que l’idée ne m’a pas trotté dans la tête. »Je hausse les sourcils, surprise qu'il me fasse part de cette idée ainsi, mais je suppose que le sujet n'est effectivement pas celui du moment. « Mais là n’est pas la question, ce n’est pas n’importe qui… c’est ton ex quad même ! » Je grimace en râlant. "Roh je t'en prie, j'ai du sortir avec lui pas plus de deux semaines, et ca remonte à plus de deux ans maintenant! Il y a prescription" C'était ridicule de voir les choses ainsi, on ne peut pas dire que William et moi avions laissé une chance à notre relation, ca devait déjà le rassurer sur notre volonté de nous engager ensemble. Mais au contraire, il semble toujours autant remonté, et ma colère redescend pour laisser place à de la compréhension. Bien évidemment que je comprends son angoisse, mais ma présence ici, près de lui alors qu'il m'a hurlé dessus n'est t-elle pas le signe que je suis clairement impliqué dans notre histoire à nous? Je ne veux pas que les choses se passent ainsi, je ne veux pas le blesser, et je tente de lui faire savoir, le forçant à m'affronter pour qu'il voit à quel point je suis sincère. « Mais pourquoi finalement ? C’est vrai, c’est un mec intelligent, il est médecin, sympa, il t’a déjà séduit une fois, il a sûrement mieux à t’offrir, moins d’engagement et pas d’enfant…. Alors pourquoi ? » Je hausse les épaules alors qu'un tendre sourire naquit sur mes lèvres. "Il n'est pas toi. Il n'est pas celui qui me fait crier sous la pluie battante ou qui me fait sentir littéralement différente, qui me fait sentir que je suis quelqu'un de bien, que je mérite le meilleur. Ca pourrait effectivement être plus simple avec lui, ca l'était déjà le départ, mais j'ai écouté mon coeur et je t'ai choisi toi, malgré toutes les complications que ca a engendré des nos premiers rapprochements." fis-je remarquer en plongeant mon regard dans le sien. "J'ai juste besoin que tu me fasses confiance cette fois". Parce qu'effectivement, la situation n'allait pas changer et que je ne comptais pas mettre William à la porte, c'était peut être beaucoup demandé, mais je fais des sacrifices pour lui, il doit pouvoir en faire lui aussi pour moi, pour nous.

fait par Blueberry

C’était sans doute l’une des meilleure soirée en sa compagnie. J’aime ce sentiment qui plane au-dessus de nous quand nous sommes ensemble. J’aime cette complicité et cet acharnement à faire succomber l’autre. Même si ce n’est pas le but premier il faut dire que lorsque nous arrivons à nos fins c’est une réelle magie. Les mois de séparation ont été quelque chose de vraiment difficile pour moi et ce moment semble me faire oublier l’espace de vraies minutes tout ce que nous avons vécu. Cet échange me donne un nouveau gout, il donne un nouveau départ. Nous sommes apparemment d’accord cette fois-ci. J’espère que ça dure toujours. Mon amour pour elle déborde et je lui fais savoir à travers la force de cet échange. Il n’y a pas de mot assez fort pour décrire l’intensité de ce que je ressens. Malheureusement tout à une fin mais pas l’amour. Je me sens parfaitement bien et heureux d’avoir pu la retrouver et je ne compte pas la laisser m’échapper. Hors de question que je la laisse ce soir, la magie opère sur nous en ce moment-même. Je lui fais part de mon idée d’aller chez elle pour bénéficier d’un peu plus de confort. Mais ça semble poser problème et une espèce de malaise s’installe me laissant perplexe. Je ne sais pas de quoi il retourne. Mais je vais rapidement découvrir ce qu’elle me cache. Un homme qui vit avec elle, en ce moment-même et ce n’est pas n’importe qui, il s’agit de William son ex. C’est difficile pour moi d’apprendre ça et je l’exprime par la colère dans un premier temps en prenant la fuite. Je risque ma vie et celle d’Elisha dans un moment de haine mais je redescends quelques instants pour réfléchir ou du moins lui éviter le pire. La s’en suit la discussion inévitable vu l’entêtement de ma belle brune. Elle ne veut pas laisser tomber cette fois-ci. Même si ça me montre quelque part qu’elle est bien décidée à rester près de moi ça n’enlève pas à cette cachoterie. << Je t'en prie, il me loue une chambre, il partage pas la mienne. Et puis on passe pas vraiment notre temps ensemble, il n'est pas souvent là quand moi j'y suis en plus de ça >> Je soupire nerveusement alors que rien ne me prouve réellement que ce qu’elle dit est vrai. Je me fais des idées et tout tourne en boucle dans ma tête. « Beh là, comme par hasard tu es attendue tu vois. » lâchais-je. C’est vrai, j’en avais une trace sur son téléphone, je l’avais vu de mes propres yeux, je n’étais quand même pas fou à ce point. Je dois dire que ces mots ne parviennent pas à calmer ma colère surtout que j’avais des projets avec elle qui semblent m’échapper à présent. Je lui offre alors quelques arguments qui me sont précieux au vu des circonstances. << T’es le seul avec lequel je me suis vraiment ouverte. >> Je tourne en rond avant de m’arrêter pour la regarder un instant. « Oui peut-être mais tu ne m’as pas dit pour cette cohabitation. » arrivais-je simplement à dire avouant quand même cette idée de vivre ensemble. C’est vrai, j’ai envie de voir en l’avenir, d’y croire mais une fois nous n’avons pas les mêmes projets, enfin c’est ce que je pense par la colère que je dégage. << Roh je t’en prie, j’ai dû sortir avec lui pas plus de deux semaines, et ça remonte à plus de deux ans maintenant ! Il y a prescription >> Non ! puisque pour moi ça a de l’importance et je ne préfère pas répondre à ça par les mots mais plutôt avec le comportement que j’ai. Je suis vraiment énervé, jaloux et blessé. Je ne sais pas quoi penser réellement seulement sa voix douce arrive à avoir mon attention quelques minutes même si je cherche dans un premier temps à m’échapper. Je n’aime pas qu’elle me voit dans cet état, je n’aime pas montrer cette vulnérabilité mais je ne semble pas avoir le choix alors que mon visage est face à elle. Je lui fais par de mes doutes et des peurs qui m’animent. << Il n'est pas toi. Il n'est pas celui qui me fait crier sous la pluie battante ou qui me fait sentir littéralement différente, qui me fait sentir que je suis quelqu'un de bien, que je mérite le meilleur. Ça pourrait effectivement être plus simple avec lui, ça l'était déjà le départ, mais j'ai écouté mon cœur et je t'ai choisi toi, malgré toutes les complications que ça a engendré des nos premiers rapprochements. >> Je tente de me calmer alors que j’ai le cœur qui bat encore extrêmement fort dû à la pression que je viens d’avoir. « Oui je crois en toi c’est vrai, mais ça ne me dit pas pourquoi c’est moi que tu as choisi, c’est vrai, je ne peux t’apporter tout ce que tu ne veux pas… » déclarais-je. Et c’est bien vrai, de l’engagement, de l’amour à l’état pure, une vie avec un enfant, des responsabilités et tout ce qu’un statut de couple demande. J’ai le regard plongé dans le sien et je tente de garder ce trop plein d’émotions au fin fond de moi. << J’ai juste besoin que tu me fasses confiance cette fois. >> Je l’observe, je l’observe et je l’observe. « J’ai confiance. » lui dis-je avant de venir me libérer de ses mains. « Mais comprends que c’est pas une situation facile pour moi ! » Je sens que la colère vient de nouveau m’envahir. « Je ne peux pas me faire à l’idée que chaque soir ça risque d’être le dernier que tu vois et que tous matins se sera le premier à te voir. » lui avouais-je. « Je suis jaloux de ce que tu vas partager avec lui. » terminais-je par lui confier. « Je ne veux pas te partager, je ne veux pas te perdre... Je ne veux pas »

fait par Blueberry

La vie semble réellement avoir un sens à ses côtés, j'ai trouvé ça tant de fois ridicule en entendant quelqu'un le dit pour une personne tierce. J'estimais qu'on avait besoin de personne pour pouvoir réellement apprécier la vie, et voilà que je passe de l'autre côté de la limite. L'amour rend complètement fou, nous perdons toute raison face à ce dernier, et je suis clairement piégé, mais que c'est bon. J'aime sentir ce que je ressens là tout de suite, avoir l'impression que peu importe ce qui pourrait se passer je ne parviendrais pas à perdre cette joie immense et libératrice qu'il provoque en moi. Il faut le vivre une fois dans sa vie pour comprendre à quel point c'est fort, à quel point ca peut être pourtant dévastateur si un élément vient perturber cette entente parfaite. Mais je n'en suis pas là, je suis enfermée dans cette bulle d'amour, et en plus de ça, je brûle de désir pour cet homme pour qui j'ai tant à offrir.Le moment est d'ailleurs juste parfait, je ne pense pas que nous pouvons rêver mieux pour des retrouvailles, peu importe que l'endroit ou le moment n'étaient pas idéal. C'est ça, c’est nous qui importe le plus, le reste n'est qu’éphémère. Et nous le réalisons, autan dire que je ne regrette en rien, véritablement. Et si ce moment laisse planer un sentiment fort et doux que nous partageons, l'après risque d'être cependant la grosse douche froide. James me pousse à passer quelques étapes pour lui annoncer la nouvelle, ca me prend de court, mais en plus de ça, je ne suis pas réputé pour être une personne avenante, mon côté impulsif me pousse à dire exactement ce que je pense sur le coup, et je sais que les formes risquent de ne pas être présent,et de créaient d'avantage de dégât. Je me dois donc de me retirer pour me conditionner à la tempête qui risque de s'abattre sur nous. Je veux limiter la casse, et je tente de faire une petite impro' dans les toilettes, histoire de voir si je peux réellement être convaincante et quel mot je dois préférer à d'autre. Mon absence va cependant commencer à peser, je me dois de le retrouver, même si je ne me sens pas plus prête que lorsque je l'ai laissé sur le sol. Et à priori lui aussi, monsieur a décidé de prendre l'air subitement, me laissant dans une incompréhension certaine. Depuis quand cet homme est du genre à partir sans un mot? Ce n'est pas lui, et c’est ce qui me pousse à le rattraper. Et cette attitude de bad boy se poursuit alors qu'il me demande de dégager la route pour qu'il puisse partir. Je ne suis pas du genre à courir après un homme, mais James n'est pas homme comme les autres, il est le mien. Et je me retrouve rapidement dans la voiture, le coeur battant alors que je tente d'en savoir plus sur cet instinct de fuite qui semble plus persuasif que moi pour le coup. Son silence me tue, il joue à un jeu dangereux au volant, facette que je ne lui connais pas, de nous deux, ca a toujours été moi la mauvaise fille. Il parvient certainement à avoir un moment de lucidité, puisqu'il décide d'arrêter ses conneries...ou peut être ne supporte t-il plus simplement ma présence. C'est à se poser la question au vue du peu de regard qu'il m'adresse et qui sont clairement foudroyant. Je lui fais cependant face, quittant le véhicule pour le rejoindre, alors que le sujet est rapidement lancé. Okay, il semblerait que je sois devancé par la réalité on dirait...ou plutôt la technologie. S'il prend les choses à cœur, pour ma part, j'aborde une attitude plutôt détendu, parce que justement, il accorde trop d’importance à quelque chose qui ne devrait pas tant en avoir. Je me justifie donc, tentant de minimiser les faits, ce qui n'est pas vraiment faux en plus de ça.« Beh là, comme par hasard tu es attendue tu vois. » Je hausse les sourcils. "Donc quoi? Tu aimerais que je te laisse pour pouvoir retrouver mon cuisto? Tu penses vraiment que c'est dans l'ordre de mes priorités?" La jalousie pouvait paraître stupide là tout de suite, c'était avec James que je me trouvais.« Oui peut-être mais tu ne m’as pas dit pour cette cohabitation. » "Je hausse les sourcils. "Mais j'allais le faire, excuse moi d'avoir preferé te dire que je t'aimais à l'oreille plutôt que je cohabite avec mon ex" dis-je ironiquement. Cette discussion semble tourner en rond, j'ai l'impression que peu importe ce que je dis, je ne parviens pas à le calmer, à le rassurer. C'est frustrant. Que faut t-il que je fasse pour qu'il comprenne qu'il n'y a rien à craindre là dedans. Je ne veux pas que tout ça finisse en champ de bataille, il semblerait que ce statut de couple me pousse à devenir plus responsable, et je suis prête à être la voix de la raison, celle qui doit le rassurer, même si parfois je suis guidée par mon égo. Je tente donc d'adopter une attitude plus douce qui me permettra de créer un premier contact avec lui. Je veux apaiser tout ça, je ne veux pas qu'il me repousse et gâcher tout ça.« Oui je crois en toi c’est vrai, mais ça ne me dit pas pourquoi c’est moi que tu as choisi, c’est vrai, je ne peux t’apporter tout ce que tu ne veux pas… » Je soupire doucement, ca me demande beaucoup de m'ouvrir, mais en plus de ça je dois trouver les bons mots qui parviendraient à justifier en quoi notre relation est différente. "Parce que même si tu n'as pas tout ce que je veux, tu es tout ce dont j'ai besoin. Ca serait effectivement plus facile avec lui, mais je n'ai pas décidé d'être amoureuse de toi, et je ne peux pas aller contre ça.Et tu le sais au plus profond de toi aussi..." Ce que nous vivons n'était pas qu'une image, c'était un sentiment, qui est plutôt très partagé. Ce qui pouvait rendre cette conversation complètement insensé. Nous nous aimions, le reste ne devait être que secondaire finalement.« J’ai confiance. » dit -il alors qu'il se défait de mon emprise, me laissant entendre qu'il veut un peu de distance. Et mes mains viennent finalement jouer l'une avec l'autre, impuissante. « Mais comprends que c’est pas une situation facile pour moi ! » Je baisse le regard en reprenant une grande inspiration.« Je ne peux pas me faire à l’idée que chaque soir ça risque d’être le dernier que tu vois et que tous matins se sera le premier à te voir. »Je daigne finalement croiser son regard à nouveau, que puis-je répondre à ça? « Je suis jaloux de ce que tu vas partager avec lui. » Je hausse les sourcils. "Ca te parait si important face à tout ce qu'on partage toi et moi?". Ca semblait démesuré là. « Je ne veux pas te partager, je ne veux pas te perdre... Je ne veux pas » je hoche négativement de la tête. "Mais tu ne me perds pas. Et c'est pas moi qui est à sa disposition, c'est uniquement mon appart'. Chacun fait sa vie."

fait par Blueberry

Cette soirée est divine et ce sentiment actuel est parfait. Je revis à ces côtés, réellement. J’ai été privé d’air pendant tant de mois, durant toute notre rupture bien que j’aie pu avoir quelques bulles d’air pour retrouver l’espoir de vivre, mais ce n’est strictement rien par rapport à cette atmosphère qui tombe sur nous. C’était un sentiment libérateur de retrouver cette complicité sans retenue. A vrai dire, je l’avais déjà retrouvé lors de cette escapade en camping, mais je n’avais pas eu la joie de retrouver son corps qui colle parfaitement avec le mien. Même si ce n’était pas mon intention première en arrivant à la galerie quelques minutes avant, je dois dire que la tournure de la soirée ne me déplaisait pas, bien au contraire, je savoure chaque secondes et chaque attention qu’elle m’accorde. C’est parfait, elle est parfaite et c’est comment je fonctionne depuis le temps. C’est agréable, c’est bon et je perds clairement la tête même s’il y a eu quelques péripéties avant d’arriver à l’apothéose. Je me rends compte qu’une fois de plus nous sommes complémentaires, nos corps s’emboitent parfaitement et c’est une danse parfaite qu’ils exercent. Je suis forcé de la voir s’éloigner de moi alors qu’elle se retire pour se rafraichir j’imagine. Je reste assis sur le sol quelques instant avant de découvrir ce qu’elle me cache. Je comprends désormais mieux son hésitation et son comportement après ma proposition. Un homme est chez elle et l’attend, et ce n’est pas n’importe qui. Je suis hors de moi et je prends rapidement la fuite à moitié habillé. L’effet que me procure cette découverte est certainement démesurée mais je n’arrive à rien contrôler. C’est plus fort que moi. Je ne sais pas si je suis blessé ou si je me sens trahis. Je n’arrive pas à déterminé c’est pourquoi la fuite semble être la meilleure solution pour que je puisse me calmer seul cependant c’était sans compter sur la détermination d’Elisha pour me suivre et comprendre ce qu’il se passait actuellement. C’est un peu plus loin sur le bord d’une route plutôt déserte que le dialogue commence. Même si je suis touché par ce qu’elle me déclare je n’arrive pas faire redescendre cette colère en moi. << Donc quoi ? Tu aimerais que je te laisse pour pouvoir retrouver mon cuisto ? Tu penses vraiment que c'est dans l'ordre de mes priorités ? >> Je sais que je vais parfois trop loin, je peux être blessant quand je suis blessé. Je suis fabriqué ainsi, j’attaque pour ne pas montrer mes failles. Je lui fais rapidement un non de la tête pour répondre à sa question. Malgré tout ça, je ne veux pas que ça finisse en catastrophe et nous savons qu’il faut parler dans un couple surtout entre nous, le dialogue est primordial. Je réalise peu à peu l’effort que je lui demande pour qu’elle s’ouvre à moi de nouveau et pourtant je reste bloqué sur un seul détail alors que je sais que ce n’est pas le plus important, je suis minable et je m’enfonce dans ce mutisme. << Mais j'allais le faire, excuse-moi d'avoir préféré te dire que je t'aimais à l'oreille plutôt que je cohabite avec mon ex >> Pour le coup, elle a raison et mon comportement est entrain de noircir cette belle soirée qui avait pourtant parfaitement bien commencée. J’ai du mal à me faire à l’idée pour l’instant et ça m’énerve encore plus d’être énervé pour ça parce que je l’aime, comme un fou même et que j’ai confiance. C’est plus fort que moi. La douceur de ses mains contre ma peau me ramène sur terre et me confronte à la réalité. Notre réalité. Celle où nous nous aimons et que le reste n’a pas d’importance, mais je me compare soudain à son colocataire et réalise qu’il pourrait lui offrir la vie dont elle rêve par celle que je peux lui offrir. << Parce que même si tu n'as pas tout ce que je veux, tu es tout ce dont j'ai besoin. Ça serait effectivement plus facile avec lui, mais je n'ai pas décidé d'être amoureuse de toi, et je ne peux pas aller contre ça. Et tu le sais au plus profond de toi aussi... >> Un léger sourire apparaît sur mon visage parce que je sais qu’elle a raison. « Moi aussi j’ai besoin de toi » lui confiais-je avant de lui donner les raisons de mes craintes. Ce n’est clairement pas un manque de confiance en elle, c’est simplement la situation qui me blesse parce qu’elle ne m’a pas parlé de cette chambre de libre, de cette envie de trouver quelqu’un. Et surtout si j’avais eu le courage de lui faire cette proposition d’un toit en commun nous ne serions pas dans cette situation. C’est à moi que j’en veux finalement, c’est pourquoi je me recule de son emprise. Son regard croise le mien. Je déteste cette situation, je déteste avoir cette distance entre nous et surtout je déteste cette jalousie débordante. << ça te parait si important face à tout ce qu'on partage toi et moi ? >> Mon regard se plonge dans le sien. Elle avait encore une fois raison. J’étais trop dans l’excès. Je dois m’estimer heureux et chanceux qu’elle soit à mes côtés pour tout le reste, ce qui est le plus important à mes yeux. « C’est important, mais ce n’est pas le plus important, tu as raison. » Je semble retrouver la raison. Je réduis la distance entre nous lui faisant part de cette peur qui m’anime : la perdre. Je ne veux que jamais elle ne se rende compte qu’elle mérite tellement mieux que ce que j’ai à lui apporter. << Mais tu ne me perds pas. Et c'est pas moi qui est à sa disposition, c'est uniquement mon appart'. Chacun fait sa vie. >> Je baisse à mon tour le regard, un peu honteux d’avoir eu ce comportement, mais c’était justifié quelque part. La jalousie montre bien à quel point je tiens à elle et comme je ne souhaite pas la perdre. « Je ne le supporterai pas sinon. » avouais-je. Et c’est la vérité vraie, je ne pense pas pouvoir surmonter une nouvelle fois une séparation. Je me rapproche d’elle encore plus. Je prends sur moi pour me calmer et rependre le contrôle de moi-même. Je ne veux pas tout gâcher. « Ecoute, je ne vais pas te dire que j’approuve cette situation, bien au contraire, mais je t’aime et j’ai confiance en toi, en nous. Je vais essayer de prendre sur moi puisque ça semble te tenir à coeur de l’héberger. » avouais-je. « J’avais besoin d’entendre tout ça, vraiment. Excuse-moi d'avoir pensé au pire en voyant ce message sur ton portable... » ajoutais-je. « Je t’aime. » lui dis-je droit dans les yeux. J’avais besoin de lui dire là maintenant, c’était en partit pour ça cette crise, l’amour ça rend dingue, mais j’aime être dingue de cette femme qui est mienne. J'espère qu'elle ressens mes émotions à travers ce regard et ces mots. J'espère qu'elle comprenne à quel point je peux avoir peur de la perdre ou de devoir me passer d'elle parceque le destin en aura décidé ainsi.

fait par Blueberry

Nous sommes vraiment incapables de faire une soirée dans son intégralité sans faire de vagues ou quoi ? C’est pas possible d’imaginer que nous en sommes là alors que nous avions enfin eu l’opportunité de nous retrouver comme nous l’avions rêvé. C’est vrai, nous étions si proches dans cette galerie à nous pousser dans nos limites, dans l’extase et voilà que dans cette voiture je me trouve distant, volontairement. Je ne pense pas être en état pour lui parler de ce que je ressens. Je suis blessé et je me suis fermé comme une huitre. Enfin la colère prend le dessus alors que je suis forcé de quitté le véhicule pour m’exprimer, poussé par la belle jeune femme qui est mienne. Je n’arrive pas à me calmer et même si je suis conscient de ce qu’elle me dit pour me rassurer je n’arrive pas à redescendre en pression. Même si j’ai confiance en notre couple, ça ne m’empêche pas de croire que je ne suis pas assez bien et à la hauteur face à cette femme qui brille à mes yeux. Cette peur constante de la perdre me fait devenir fou à ce moment précis. Pourtant, j’ai bien connaissance de la chance que j’ai de l’avoir auprès de moi, il ne faut pas que je gâche tout. Mais il faut tenter de comprendre mon point de vue. Tout était mis en œuvre pour que je me fasse des idées. Le silence de mon amoureuse, ce message, ce surnom très personnel évoquant son colocataire. Je sais également que sa peur de l’engagement est bien présente, c’est aussi une des raisons qui m’ont fait peur. Pour moi, vivre avec son ex n’est pas quelque chose de saint, je trouve ça étrange, et peut-être que j’arriverai à faire comprendre à ma bien aimée mon point de vue un peu plus tard. Le calme s’emblait être revenu, enfin c’est ce que j’espérais faire ressentir. Intérieurement j’étais toujours en colère et quelque peu blessé, mais après tout ce n’était qu’une petite chose par rapport à ce nous que nous formons et qui dois être plus fort que tout. Et puis, je me suis tant battu pour que nous soyons ensemble ce n’est pas pour laisser tomber. Sa voix m’a apaisée, enfin ces mots même si je ne l’ai pas toujours montré ces dernières minutes. Je ne suis pas prêt à accepter cette situation mais ai-je vraiment le choix que de faire avec… C’est difficile mais je vais devoir ravaler ma jalousie et ce mauvais caractère si je ne veux pas être maladroit et gâcher tous nos futurs moments ensemble. Si je lui dis que je l’aime à cet instant après avoir remis mes idées en place, ce n’est pas pour apaiser et me faire pardonner, mais c’est surtout pour lui faire comprendre que je tenterai de faire passer mes émotions après ce sentiment puissant que je ressens à son égard. Rien ne devra désormais passer au-dessus de ce que nous formons. << Okey, c’est bon. >> Je trouve refuge dans son regard et je sens bien que j’ai gâcher ce que nous étions en train de vivre. Je pense qu’elle tente de me le cacher en venant attraper mon cou avec ses bras. Je me laisse enlacer et mes bras viennent se glisser à sa taille. J’ai soudain ce besoin de la sentir contre moi pour réaliser que ce n’est pas un mauvais rêve et qu’elle se trouve toujours avec moi. Mon visage vient se nicher dans sa nuque et je respire son odeur si particulière. Je viens déposer un ou deux baisers sur cette peau qui est dans son cou. J’aimerai rembobiner la K7 pour revenir au moment où tout à basculer durant cette soirée, mais ça semble compliqué maintenant. Son corps se sépare de moi me laissant un vide immense d’un coup. << ça t'ennuierai de me redéposer à la galerie ? j'suis partie précipitamment, j'ai rien fermé >> Je la regarde, analysant son comportement. Je la sens envahi de gêne et je comprends, je suis dans la même situation. « Oui, bien sûr. » lui répondis-je alors que regagnons la voiture. L’atmosphère est vraiment très lourde dans ce véhicule, le silence est de mise mais sa main qui trouve la mienne pour la poser contre sa cuisse me réchauffe le cœur mais son regard est clairement ailleurs. Je sais que c’est de ma faute si nous en sommes rendu là. J’aimerai savoir ce qu’elle pense là toute suite, être dans sa tête pour lui ôter tous les tracas qui lui rendent la vie parfois difficile. Nous mettons un peu plus longtemps pour retourner à la galerie qu’à aller, c’est vrai, j’ai décidé de rester en vie et de respecter le code de la route et puis je n’ai pas vraiment envie que cette soirée se termine au contraire de tout à l’heure. Je suis bien décider à rattraper mon comportement. Je ne sais pas encore comment mais je vais bien trouver, je ne suis pas avars d’idées quand je suis en sa compagne. Déjà, en la suivant dans le local, je lui fais bien comprendre que même si nous n’allons pas chez elle, je ne compte pas la laisser maintenant. Les lieux sont un peu plus sombres que tout à l’heure alors je trouve un interrupteur pour laisser place à un peu plus de lumière. Je suis un peu surpris de constater que nous n’avons pas été léger sur les dégâts de cette union. L’effet se lit sur mon visage, plus précisément avec l’expression de ma bouche que je cache avec ma main sans plus tarder, m’empêchant de rire. Je viens à croiser le regard d’Elisha, ne pouvant retenir plus longtemps un rire. << Dis donc… on a pas fait les choses à moitié. >> Je ne peux que constater. La vérité saute aux yeux, nous avons bien profiter de ces retrouvailles. C’est bien vrai, c’était un délice et parfaitement parfait. « Faut croire que nous sommes des perfectionnistes. » ajoutais-je pour nous trouver une excuse face à ce carnage. << Je vais devoir tout recommencer ton mur Picasso >> Picasso, hum oui, pourquoi pas. Ya plus sexy comme surnom J’observe le mur en question. « Désolé... Mais cela dit, je pense que c’est très bien comme ça, il est même encore mieux que tout à l’heure. » affirmais-je en croisant les bras face à cet œuvre. « Un vrai chef-d’œuvre, ça va valoir cher ! » ajoutais-je pour plaisanter. « Peut-être même que nous devrions le signer. » dis-je en ramassant le pinceau qui nous avait permis de nous rapprocher mais qui a aussi failli nous faire faiblir. Il semble avoir légèrement séché, c’est pourquoi j’arrive à le tremper un peu dans le reste de peinture. Je tente de d’étendre cette mauvaise ambiance pour laisser place à cette légèreté qui nous connais. Je m’exécute pour signer le morceau de mur et finis par constater que ce n’est pas très voyant, étant donné que c’est la même couleur. Je me tourne légèrement pour regarder où se trouve la peinture qui lui a permis de faire son mur. Un gris légèrement plus clair. Je l’aperçois, et regarde Elisha en souriant. « Attends, j’ai une meilleure idée, quelque chose de plus unique.» lui dis-je avant de tremper ma main dans la peinture. Je me rapproche d’elle avec le saut et vient plaquer l’intérieur de ma main sur le mur en question. « Voilà, au moins, personne n’aura jamais le même mur que toi » lui avouais-je en la regardant, très peu fière de mon œuvre. « A toi ! A moins que tu veuilles me laisser tout le mérite de notre art...  » dis-je en la regardant souriant. Si le ton de la soirée s’éclaircit, peut-être que nous pourrions évoquer de commander quelque chose à mange et poursuivre une belle soirée ou du moins, un peu moins catastrophique que précédemment.

fait par Blueberry

Cette situation me dépasse, réellement. Je savais qu'une relation de couple impliquait quelques sacrifices, qu'il faudrait certainement du temps pour que je comprenne le comportement que je dois avoir, ce que je dois faire, comment ça fonctionne et je réalise que je faute déjà. Je ne sais pas où, mais son départ précipité ainsi que son silence me pousse à le croire en tout cas. Je ne parviens pas à deviner à quel moment les choses m'ont échappé. Qu'est ce qui s'est passé dans sa tête durant ma courte absence. Je tente clairement de rassembler mes esprits, il y a cependant un fait qu'il ne faut pas négliger, je suis là. Et ce n'est pas grâce à lui. Il a failli me passer sur le corps avec sa voiture et m'a hurlé de dégager de son chemin, me ridiculisant au passage auprès des habitants de la rue s'il ont eu l'honneur d'assister à la scène. Elle va être belle la réputation de la nouvelle galeriste de cette ville. Malgré ça, je suis à ses côtés, l'observant alors que la voiture roule à vive allure à travers le paysage, nous mettons clairement en danger tous les deux.  J'aurai certainement fini par lui hurler dessus et le laisser partir par le passé. Mais il faut croire que cette relation me change un peu plus chaque jour. Je décide de penser à nous, d’oublier cet égo, et d'être là pour lui, peu importe la raison. Cela n'empêche que je le repousse dans ses retranchements afin de connaître le réel problème, parce que là, tout me vient en tête, comme le fait qu'il tente de me faire payer mon comportement d'antan avec lui. Je ne comprends pas, vraiment, et ça me dépasse. Je pensais que j'étais la personne à laquelle il aimait se confier, et que nous étions assez grand pour communiquer désormais, que nous avions passé ce cap. Doit t-on continuellement faire un pas en avant pour en faire dix en arrière. Je le rejoins finalement dehors, ayant l'impression de le suivre à la trace. C'est dur, mais je veux qu'il sache qu'il peut compter sur moi, que je suis simplement là pour lui, que je n'abandonnerai pas, pas si facilement, même si il me hurle dessus, même si il me demande de dégager, de sortir de sa vie à tout jamais. Et mes efforts finissent par payer. Il sort la raison qui le met dans cet état, et je comprends rapidement qu'il est tout simplement dépassé par ma colocation avec William. Je sais que ce n'est pas si "normal" pour deux ex, qu'il doit certainement être jaloux de la situation, qu'il doit me haïr pour me silence, mais il ne doit pas. Ca ne partait pas d'une mauvaise intention, et moi je sais que cette décision que j'ai prise est réfléchie, qu'elle ne devrait en rien venir causer des problèmes dans notre couple puisque ma relation avec le jeune médecin se contente d'être purement amicale depuis bien des années déjà et que la notre a connu un tournant décisive quand j'ai fais le choix de me remettre avec lui. Ca semble moins évident pour James, malgré une avalanche d'explication de ma part. Je ne sais plus quoi dire pour qu'il me croit, et je ne dis pas tout ça pour le rassurer, parce que ces mots parviendront à atténuer sa peine, non, je dis ça parce que c'est tout simplement la vérité. Mais celle-ci n'est pas suffisante. Et ça me dépasse. Je n'ai jamais réellement éprouvé cette jalousie, tout du moins, pas avec une telle force, et là il me semble difficile de calmer le jeu. Je ne sais pas si c'est lui qui est trop excessif, ou si c'est tout simplement moi qui va trop loin. Et puis, il y a tous ces mots qui viennent à être évoquer durant notre discussion. Sa volonté qu'on puisse un jour prochain vivre ensemble, qu'il ne supporterait pas de me perdre une nouvelle fois... je tente de rester objective, mais j'ai l'impression que tout ça reflète une sorte de message caché que je me dois de comprendre, de déchiffrer. Bien évidemment que me retrouver un jour sous le même toit que lui ne me semble pas si surprenant, seulement, je ne m'attendais pas à ce qu'il y pense là,maintenant. C'est vrai, malgré mes efforts, je suis loin d'être la nana qu'il voudra à ses côtés pour élever son fils, je parviens déjà pas à prendre soin de moi, comment pourrais-je soudainement tenir la place d'une femme dans une famille, famille que je fuyais il n'y a pas encore si longtemps que ça. Ca me parait tellement étrange. La question ne se pose pas, je dois faire abstraction. Et j'ai l’impression que tantôt il me fuit, pour l'instant d'après tenter de me retenir. Et je ne sais plus sur quel pied danser. Je suis déçue. Je crois que j'ai un moment de lucidité durant quelques secondes, et que je nous vois là, au beau milieu de nulle part, à proximité l'un de l'autre alors qu'une immense barrière est venue se glisser entre nous. C'est déconcertant. Je suis bouleversée de constater à quel point notre relation me parait si fragile finalement. Je pensais que nos retrouvailles, le moment que nous venions de vivre avaient changé tout ça, que nous étions parvenus à trouver un réel équilibre, que nous avions mlûri dans cette relation,et là je ne sais plus quoi penser. Je pense qu'il le voit, inconsciemment, je suis soudainement distante. Je m'en veux, je lui en veux peut être aussi, et je ne sais plus qui est réellement le coupable de ce carnage. Il me dit qu'il m'aime, mais j'ai la gorge tellement nouée par la contrariété qu'il m'est impossible d'en sortir un mot, et ce n'est clairement pas ce que j'ai envie de lui dire là tout de suite. Je préfère ne plus dire un mot, et j'ai envie de me reculer face à tout ça, prendre des distances pour pouvoir y réfléchir de mon côté. Je n'ai pourtant pas envie que ca se finisse ainsi entre nous. C'est okay entre nous, enfin, techniquement ca l'est, mais ce que nous venons de vivre laisse des traces malgré les explications. Je viens donc l'enlacer, ayant la volonté d’arranger en apparence ce désordre que nous venions de créer. Cette étreinte sonne si faux, malgré la force de mes membres qui se resserrent autour de son cou, mon regard lui s'est perdu sur le rivage. Je mets rapidement fin à cette proximité, lui demandant l'instant d'après s'il veut bien me redéposer à la galerie, oui, rappelons que nous sommes au beau milieu de nulle part, et que je me vois clairement pas rentré à pied. « Oui, bien sûr. » Mes lèvres se retroussent pour lui sourire, pas le sourire réellement sincère, mais plus par politesse. Je suis déçue, parce que clairement, nous avons foutu tout en l'air avec cette histoire. Nous regagnons le véhicule, restant tous les deux silencieux durant le trajet, malgré ce contact, qui me permet de le garder auprès de moi. Ce silence laisse la tension redescendre. Ca apaise d'une certaine façon. Nous arrivons à la galerie, et je m'assure que James me suive bien jusqu'à l’intérieur, parce que sinon, nous n'aurions pas pris la peine de nous dire au revoir. Et là, ca serait clairement un aperçu de ce qui nous attend pour la suite. Un aperçu de la fin je suppose. Nous entrons, et je m'avance dans la pièce que je connais sous toutes les coutures. James allume la lumière, nous permettant de voir le carnage que nous avons fait par ce rapprochement. Ca m'ôte les mots de la bouche, je ne parviens pas à réaliser qu'on ait pu faire ça, surtout par un tel acte. Je me tourne vers James qui semble avoir la même réaction, et rapidement, le silence de la pièce est rempli par un éclat de rire. Je viens à commenter ça, parce que ca mérite clairement d'être évoqué. « Faut croire que nous sommes des perfectionnistes. » Je souris en hochant négativement de la tête. "J'aurai pas vu les choses comme mais t'as peut être raison".Je regarde autour de nous. « Désolé... Mais cela dit, je pense que c’est très bien comme ça, il est même encore mieux que tout à l’heure. » Je croise son regard alors qu'un sourire amusé vient se loger sur mes lèvres. "Tu penses?" Peut être était-ce simplement une excuse pour ne pas avoir à récupérer ce massacre avec moi . « Un vrai chef-d’œuvre, ça va valoir cher ! Peut-être même que nous devrions le signer. »Même si c'était le cas, je doute que quelqu'un puisse repartir avec le mur tout de même. Je fronce les sourcils en croisant les bras contre ma poitrine, curieuse de savoir ce qu'il entend par là, et le voit s’exécuter.« Attends, j’ai une meilleure idée, quelque chose de plus unique.» Je penche la tête, perplexe "mais qu'est ce que tu fais?" Il vient tremper dans sa main alors que les traits de mon visage s’adoucissent face à ce geste.« Voilà, au moins, personne n’aura jamais le même mur que toi » Je ne peux retenir un tendre sourire en observant l’emprunte qu'il vient de réaliser « A toi ! A moins que tu veuilles me laisser tout le mérite de notre art...  »Je laisse échapper un semblant de rire et m'approche de lui tout. Je viens tremper la paume de ma main dans le pot de peinture qui me soutire un grand souffle. C'est toujours impressionnant. J'observe la trace qu'il a laissé, réfléchissant à la position qui serait la plus jolie pour ajouter la mienne et je me mords le bout de la langue face à ce geste qui demande une certaine application, surtout pour quelqu'un de si perfectionniste que moi. Je me recule légèrement pour observer cette trace que nous venons de laisser. Et j'en suis fière. "C'est du bon boulot!" affirmais-je ironiquement.Ca peut paraître insignifiant, mais ca me touche tout de même. Et ce me fait surtout penser que la tenson semble s'être envolé pour le moment, alors pourquoi ne pas poursuivre ce moment. "Je commence à mourir de faim..." lançais-je en frottant ma main sur un bout de tissus un peu plus loin. "Tu veux qu'on commande un truc, ou qu'on aille quelque part pour nous rassasier?" Je me tourne vers lui et hausse finalement les épaules. "Enfin, si tu as faim toi aussi , bien évidemment." Je n'avais pas d'idée particulière, j'imaginais qu'avec ce qu'il s'était passé précédemment je devais faire profil bas et accepter ce qu'il lui conviendrait le plus, et je doutais que la solution de manger un bout chez moi allait être de nouveau évoqué. Sauf s'il avait envie de goûter aux talents culinaires de mon colocataire

fait par Blueberry