between dream and reality sometimes we get lost. Fortunately, there is sometimes a beautiful soul that shows you the path of light.

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between dream and reality sometimes we get lost.
Fortunately, there is sometimes a beautiful soul that shows you the path of light.ft. Kathelyn & Alec

Les filles étaient déjà parti se coucher depuis une bonne heure maintenant et je traînais un peu dans le salon, dans le noir, regardant à la fenêtre les étoiles dans le ciel. Je mettais toujours très longtemps pour m'endormir le soir. Le canapé des filles était très confortable, mais je me sentais enfermé et bien souvent, j'allais dans le petit jardinet pour dormir et rentrais finir ma nuit au levé du soleil dans le canapé. Cette nuit, il faisait un peu frais alors j'allais passer toute la nuit dans le canapé. J'allumais la petite lumière que Lina m'avait prêtée pour ne pas être dans le noir en dormant puis m'installais en caleçon et t-shirt dans le canapé. Je tournais cinq bonnes minutes puis après avoir compté les moutons, environs deux cent, je finis par m'endormir. Au départ, tout allait bien, j'étais avec Lina dans une forêt, on rigolait, on s'envoyait des boules-de-neige dans la figure et on faisait des anges dans la neige.

Puis lorsqu'on rentra, c'était à la secte. Ils nous accueillir très énervé et nous emmena dans la grande cave. On me força à avaler une pilule bleue et a violé Lina devant tout le monde. On était sorti sans autorisation, là était donc notre punition. Je ne voulais pas, je refusais et l'un des haut placer s'approcha de Lina et dit qu'il allait le faire lui-même. Je me mis alors à hurler "NON"! L'homme ria alors et les autres m'empêchèrent de venir jusqu'à elle pur la protéger. Il lui arracha ses vêtements et s'apprêta à la violer. "Je vous en supplie, non je vais le faire, je ferais tout ce que vous voudrez!!!" Je sentis alors une grosse secousse et une voix douce m'appeler de loin. Une deuxième secousse me réveilla. Je me redressais rapidement, complètement déboussoler en regardant autour de moi. J'étais en sueur et quand je vis le regard de Kathelyn et sa main posé sur moi, je soupirais de soulagement. Je me passais alors les mains sur le visage et soulevais mon t-shirt pour essuyer la sueur qui perlait sur mon front révélant mes cicatrices. "Je suis désolé, je t'ai réveillé ?"

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They seal your fate everyday but you can't believe it.Je tournai dans mon lit sans réussir à trouver le sommeil. Lina m’avait prêté son ordinateur portable pour que je puisse regarder des films lorsque je n’arrivais pas à trouver le sommeil, et des fois ça marchait plutôt bien, mais là non. Les bras de Morphée ne voulaient pas m’accueillir. Après avoir vidée ma bouteille d’eau et compté je ne sais combien de moutons, je décidai de me lever pour aller aux toilettes et passer remplir ma bouteille d’eau. Peut-être que quelque pas dans l’appartement me ferait du bien. Il m’arrivait souvent de ne pas trouver le sommeil. William m’avait dit de consulter un psy mais j’avais tardé à prendre rendez-vous et je le regrettais ce soir. Si j’avais pris rendez-vous plutôt, peut-être ne serais-je pas entrain de tourner en rond en cherchant en vain le sommeil. Les insomnies c’étaient quelque chose d’horrible. Cette sensation de fatigue qui m’envahissait sans pour autant réussir à tomber dans le sommeil, c’était dur. Après un passage express aux toilettes, je me rendis à la cuisine. Lorsque je passai par le salon, Alec bougea. J’eu peur de l’avoir réveillé. En fait son sommeil était un peu agité. Je remplis ma bouteille d’eau à l’évier puis me fis bouillir de l’eau avant de prendre un sachet de camomille. Apparemment cela aidait à avoir un sommeil paisible. Au point où j’en étais autant essayé. J’entendais Alec qui se tournait dans le canapé. Il laissa échapper quelques gémissements. Peut-être faisait-il un rêve érotique qui sait. Je n’y prêtai pas trop attention. L’eau finis de bouillir. Je versai l’eau chaude dans une tasse avec le petit sachet de camomille. Soudain Alec hurla. Je sursautai et me précipita dans le salon pour voir ce qu’il se passait. Il semblait être en panique. Sans doute faisait-il un cauchemar. Je posai ma main sur le jeune homme avant de le secouer pour le tirer de son affreux rêve. Il était en sueur. Comme il ne se réveilla pas je le secouai à nouveau un peu plus fort. Il sursauta et je reculai vivement.

« Tu faisais un cauchemar. » Il s’essuya le visage avec son t-shirt révélant des marques sur son corps. Je détournai le regard ne voulant pas être indiscrète et intrusive dans son intimité. Il s’inquiéta de m’avoir réveillé. Je secouai la tête négativement. « Non, je ne dormais pas. Insomnie. J’étais entrain de me préparer de la camomille, tu en veux ? » lui demandai-je gentiment. Je me rendis dans la cuisine pour prendre une bouteille d’eau neuve et puis la jeta de l’embrasure de la porte sur le canapé. « Hydrate-toi. » lui ordonnai-je. En tant que sportive je savais combien il était important de boire après un effort physique. Certes un cauchemar ce n’était pas du sport, mais à en voir l’état d’Alec, cela avait été intense. Je pris ma bouteille d’eau et ma tasse et rejoignis le jeune homme dans le salon. Je m’assis sur le canapé à côté de lui, sur la couverture dont ne s’était apparemment pas servit Alec cette nuit. « Ca va ? » lui demandai-je. « Tu avais l’air très affecté par ton rêve … Je me suis dit qu’il valait peut-être mieux t’en tirer. » Je lui souris et me tendis ma tasse pour lui demander s’il voulait boire dedans une gorgée.

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They seal your fate everyday but you can't believe it.Encore un de ses cauchemars qui paraissaient si réel qu'il m'avait mit en sueur et complètement retourner. Heureusement, Kathelyn était venu m'en tirer. Je m'inquiétais de l'avoir réveillé, mais heureusement elle me répondit qu'elle avait une insomnie. Elle me proposa une camomille et je hochais la tête positivement. Elle partit alors dans la cuisine et je me frottais une fois de plus le visage pour redescendre définitivement de mon sommeil. Je senti un truc tombé sur le canapé ce qui me fit sursauter et entendis Kathy m'ordonner de boire. En effet, une bouteille d'eau avait atterri à mes côtés. Je l'attrapais vivement et bu une très longue gorgée. L'eau était fraîche et me faisait du bien.

Kathy revint alors avec deux tasse de thé bien chaud, m'en tendis une pendant qu'elle s'installait près de moi sur le canapé. Elle me demanda si j'allais bien et me précisa qu'elle avait préféré me tirer du sommeil car j'étais agité. Je hochais la tête "Merci... Oui, tu as bien fait... C'était trop.... Réaliste. " Je bu une petite gorgée du thé avant de le poser. Il était très chaud, il fallait attendre un peu qu'il refroidisse avant de pouvoir le boire. "Tu... Fais souvent des insomnies, j'ai remarqué... C'est... Par rapport à la secte ?" Demandais-je en la regardant dans les yeux. Je sais que c'était plutôt personnel comme question, mais comme elle avait connu cela elle aussi même si la sienne était nettement moins violente que la mienne, tout les deux, on pouvait se comprendre.

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They seal your fate everyday but you can't believe it.Je m’étais installée auprès d’Alec sur le canapé. Je n’avais pas l’intention de dormir tout de suite et quelque chose me disait que je n’allais pas y arriver de toute manière, alors autant changer un peu les idées au jeune homme. Il me remercia de l’avoir sortis de son rêve et accepta la tasse de camomille que j’avais préparé. Je pris la mienne et la garda entre mes mains avant de tremper mes lèvres. Il me dit qu’il avait remarqué que je faisais souvent des insomnies et me demanda si c’était lié à la secte. J’haussai les épaules. « William m’a dit que ca pouvait. Je dois aller voir un psychologue la semaine prochaine. » Je redoutais un peu ce rendez-vous en faite et il n’était pas impossible que ces angoisses se répercutent sur mon sommeil encore plus. J’espérais que parler à un professionnel allait m’aider, même si je n’y croyais pas trop. Je n’avais pas non plus envie de prendre des médicaments pour me retrouver shootée toute la journée et avoir un comportement de zombie. « Soit j’ai du mal à m’endormir, soit je me réveille plusieurs fois par nuit. Il est rare que je dorme comme un bébé. Je pense que je m’inquiète trop. Je m’inquiète pour ma famille, je m’inquiète pour mon ami qui m’a aidé à sortir. J’ai peur que l’on me retrouve et qu’on me ramène. J’ai acquis trop de libertés ici, je pense que j’en mourrais de revenir là-bas. » Je soupirai. Ce n’était pas une exagération de ma part. Déjà, avant même que je ne mette les pieds à l’extérieur, je me sentais étouffée petit à petit au complexe. J’avais pas assez de liberté, pas assez de choses à découvrir, je me sentais prisonnière dans une cage dorée. Si je retournais là-bas après avoir goûté à tant de choses, ma santé mentale déclinerais c’était certain. « Et toi, ton cauchemar ? C’est pas la première fois … Quand on dort pas la nuit on entends des choses que les autres n’entendent pas forcément. Je sais aussi que tu es souvent ailleurs que dans ton lit. Où t’en vas-tu ? Es-tu un justicier de la nuit ? » Je souris amusée.

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They seal your fate everyday but you can't believe it.J'avais encore fait un cauchemar, l'un de ceux qui était encore plus réel que la réalité elle-même. Heureusement, Kathy était venue l'en sortir et était maintenant assise à mes côtés, m'offrant gentillement une tasse de camomille. Je lui demandais ensuite si le fait qu'elle fasse beaucoup d'insomnie était dû à son passage dans la secte. Je dormais moi aussi très peu et l'entendais souvent se lever et tourné dans sa chambre ou passer prendre un thé dans la cuisine. « William m’a dit que ça pouvait. Je dois aller voir un psychologue la semaine prochaine. » Dit-elle après avoir hausser les épaules. J'acquiesçai. Elle avait l'air stressée tout comme je l'étais de rencontrer la psychiatre d'Andrea. Je n'avais pas confiance au professionnel et avouons le, j'avais peur. Peur du jugement, peur qu'elle me dénonce s'y j'en disais trop. « Soit j’ai du mal à m’endormir, soit je me réveille plusieurs fois par nuit. Il est rare que je dorme comme un bébé. Je pense que je m’inquiète trop. Je m’inquiète pour ma famille, je m’inquiète pour mon ami qui m’a aidé à sortir. J’ai peur que l’on me retrouve et qu’on me ramène. J’ai acquis trop de libertés ici, je pense que j’en mourrais de revenir là-bas. » Je lui fis un petit sourire et après une légère hésitation, posais ma main sur la sienne. "T'inquiètes pas, Lina et moi, on ne laissera pas cela arriver !" C'était tout ce que je pouvais lui dire pur l'a rassuré. Pour sa famille, on ne pouvait malheureusement rien y faire. « Et toi, ton cauchemar ? C’est pas la première fois … Quand on dort pas la nuit on entends des choses que les autres n’entendent pas forcément. Je sais aussi que tu es souvent ailleurs que dans ton lit. Où t’en vas-tu ? Es-tu un justicier de la nuit ? » Je ris à cette dernière phrase. "Non rien de ça je t'assures!" dis-je avant de ne plus sourire du tout. Il fallait que je réfléchisse bien à ce que je pouvais dire ou non à Kathy. Lina m'avait dit de ne pas lui en dire trop, car c'était quelqu'un de sensible. Je devais faire attention de ne pas la perturber d'avantage qu'elle ne l'était déjà à s'inquiéter elle aussi de son sort et de celle de sa famille. Je haussais les épaules avant de lui répondre "J'ai du mal à être enfermé... Alors... Il m'arrive de dormir dans le jardin jusqu'au levé du jour" Avouais-je timidement avant de reprendre ma tasse et de boire une gorgée du liquide qui n'était plus bouillant, mais chaud comme il le fallait. Je repensais alors a mes cauchemars et au fait que bien souvent, je me réveillais en sursaut. J'avais dû réveillé parfois Kathy et elle avait du m'entendre pendant qu'elle tournait dans sa chambre en cherchant le sommeil. " Je... Mes cauchemars son parfois plus réel que la réalité..." Dis-je en soupirant. "Je me revois, là-bas, attacher dans cette cave sombre et lugubre, je les revois rire ; content de la punition qu'ils vont m'infliger... Je sens leurs mains sur moi, en moi...Leurs... Membre dur... Je..." Je m'arrêtais net soudain conscient de ma bêtise et regardais Kathy avec de grands yeux. "Pardon... J'avais promis à Lina de pas trop t'en dire... je suis désolé..."Dis-je soudain très honteux de ce que je venais de dire et faire.

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They seal your fate everyday but you can't believe it.Ce n’était pas la première fois que je surprenais Alec à faire des rêves tourmentés. En tant qu’insomniaque il m’arrivait bien souvent d’être réveillée alors que les autres dormaient et j’entendais beaucoup de choses. Ce soir j’avais réveillé Alec, le sortant d’un énième cauchemar. Après avoir préparé une boisson chaude, je m’étais installé auprès du jeune homme sur le canapé pour discuter un peu. Je n’avais aucune envie de rejoindre mon lit de suite. Je questionnai mon ami sur ses fugues nocturnes. Il me répondit qu’il ne jouait pas les justiciers mais qu’il allait simplement dormir dans le jardin en bas, là où il se sentait un peu plus libre qu’entre quatre murs. Je ne m’attendais pas à cette réponse et même si elle était un peu surprenante, je me contentai d’hocher la tête. « Je note : prochain appartement avec un petit jardin pour toi. » Je souris avant de boire une autre gorgée de ma tasse de camomille. Alec se laissa aller aux confidences, me disant que ces cauchemars pouvaient être très durs quelques fois, presque réels. Il m’en décrivit une partie avant de s’interrompre. Je le regardai stoïquement. Ce que je venais d’entendre sortir de sa bouche … Je réalisais que j’étais loin de tout ce que j’avais imaginé qu’il avait pu subir. Il n’y avait pas eu que des sévices psychiques ou physiques, il avait été également victime de viol si je comprenais ce qu’il venait de me lâcher comme une bombe. Mes mains s’étaient légèrement crispées autour de ma tasse. Alec me regarda et s’excusa. Je me raclai la gorge en reprenant un peu mes esprits. J’étais un peu en colère contre Lina. « Je ne suis pas une petite chose fragile. J’ai peut-être une expérience de la vie très restreinte mais je ne suis pas naïve. Je sais que nous ne vivons pas dans un monde de bisounours … » Je fronçais les sourcils. Il fallait quand même que j’avoue que ce qu’Alec venait de me révéler-là était bien loin de tous ce que j’avais pu vivre au complexe. Je le savais de toute façon que sa secte ne ressemblait pas du tout à la sphère dans laquelle j’avais vécu mais cela me faisait un choc d’entendre cela. Je ne savais pas comment accueillir ces confidences qu’il venait de me faire. Que pouvais-je bien lui dire ? Je n’avais pas l’expérience, et bien heureusement, de sa situation pour comprendre ce qu’il pouvait bien se passer dans sa tête. Je posai alors ma main sur la sienne et la lui serra doucement. « C’est moi qui suis désolée. » dis-je simplement en le regardant. Il s’excusait de m’avoir révélé ce qu’il avait vécu, mais c’est moi qui devrait m’excuser d’avoir eu une vie meilleure que lui, une vie qui était loin d’être remplie d’autant de souffrances. « Ca explique beaucoup de choses ce que tu viens de me dire … Tu devrais voir quelqu’un tu sais, un psy ou côtoyé un groupe de parole. » Je retirai ma main de la sienne pour la remettre sur ma tasse de thé. Je repliai mes genoux sur ma poitrine et y posa ma tête dessus, le visage toujours tourné vers Alec. « Pas que je pense que tu es des problèmes… » ajoutai-je pour ne pas qu’il se méprenne sur mes propos. « Mais je pense que ça te ferais du bien d’en parler. » Je lui adressai un léger sourire. Je donnais des conseils à un ami mais ces conseils étaient également pour moi. Même si je pensais qu’aller voir un psy ne résoudrais pas mes soucis de sommeil car il ne comprendrait pas ce que j’avais pu vivre, au fond je savais que cela me ferait du bien. Parler à un psy ce n’était pas la même chose que de se confier à une personne de confiance. Il n’y avait pas de lien d’affect qui pouvait rendre les choses plus compliquées. « Et si tu veux m’en parler, je te l’ai déjà dit et je te le redis, je suis là pour toi. Je ne suis pas une petite chose fragile. » Je bu une énième gorgée de ma boisson chaude en repensant à ce qu’avait dit Alec, des pensées que je chassais bien vite de mon esprit. Je n’avais pas envie que ces informations ne viennent transformer l’image que j’avais de mon ami et même la façon que j’avais de le regarder. « Tu sais ce qui te ferais du bien aussi ? » Je posais ma tasse sur la table basse et sortis du canapé pour récupérer le guide touristique de Miami du buffet. « De t’amuser ! De reprendre goût à la vie ! » Je jetai le guide sur la table basse qui glissa vers Alec. « Toi comme moi on a été privé de liberté pendant longtemps. Maintenant qu’on en a, il faut profiter. En sortant du complexe, j’ai mis un point d’honneur à profiter pleinement de cette liberté et tu vas en faire autant. »

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Kathelyn Parks a écrit:: They seal your fate everyday but you can't believe it.J'avais révélé une infime partie de ce qui m'était arrivé dans la secte et je m'étais vite excusé. Lina m'avait mise en garde de ne pas trop en dévoilé à Kathy qui avait une vision du monde beaucoup plus subtile que nous autres. J'avais honte de ce que j'avais vécu et honte d'avoir peut-être traumatisé mon amie. Je m'excusais alors, lui avouant que je n'aurais pas dû, que Lina m'avait prévenue. Il allait surement se faire sermonné et il le méritait bien. « Je ne suis pas une petite chose fragile. J’ai peut-être une expérience de la vie très restreinte mais je ne suis pas naïve. Je sais que nous ne vivons pas dans un monde de bisounours … » Je me mordis alors la lèvre et baissais les yeux avant de reprendre une petite gorgée de ma tasse de thé. « C’est moi qui suis désolée. » dit-elle simplement en me regardant. « Ca explique beaucoup de choses ce que tu viens de me dire … Tu devrais voir quelqu’un tu sais, un psy ou côtoyé un groupe de parole. Pas que je pense que tu es des problèmes… Mais je pense que ça te ferais du bien d’en parler. » Nous nous sourîmes et je pris de nouveau une gorgée de ma boisson mais cette fois plus longue. "Je vais dans une association d'aide aux victimes... J'y ai un parrain mais... parler en groupe... Je.... j'ai un peu de mal... ce sont des anciens combattants... Je ne peux pas leur avouer ce que j'ai fait..." Je haussais les épaules. C'était comme d'avoué à des policiers que j'avais commis un meurtre et violé des gens même si cette dernière partie avait été faite sous la contrainte. C'était punissable par la loi et si j'allais en prison, Lina n'aurait plus personne pour la surveillé et la prévenue en cas de danger. « Et si tu veux m’en parler, je te l’ai déjà dit et je te le redis, je suis là pour toi. Je ne suis pas une petite chose fragile. » Je lui souris alors et lui dis : "Je.. ok.. merci Kath. Et si toi aussi tu veux parler, tu peux me parler toi aussi." Il y eu ensuite un petit silence puis la jeune femme se leva et je finis ma tasse de thé quand elle posa un guide de Miami sur la table basse. « Tu sais ce qui te ferais du bien aussi ? De t’amuser ! De reprendre goût à la vie ! » Elle poussa le guide vers moi et je l'interrogeais alors du regard. « Toi comme moi on a été privé de liberté pendant longtemps. Maintenant qu’on en a, il faut profiter. En sortant du complexe, j’ai mis un point d’honneur à profiter pleinement de cette liberté et tu vas en faire autant. » Je restais un moment bloqué. Elle voulait que... Je m'amuse . Je pris alors le livre et regardais ce qu'ils proposaient. Il y avait beaucoup de lieux à visiter, comme des musées et galeries d'art ainsi que des parcs. Mais ce qui tournait le plus dans le livre, c'était la fête. Miami était considéré comme une ville festive où l'on pouvait faire presque autant de chose qu'à Las Vegas. " Je suis pas trop fêtes... Le monde... tout ça, pas trop pour moi..." Je soupirai tristement. Je ne supportais pas vraiment qu'on me touche alors avec toute une foule de fêtards, j'allais à coup sûr faire une crise d'angoisse! Je tombais sur la page du Miami Beach Botanical Garden et le montrais à la jeune femme. " Je sais pas si une visite serait considéré comme de l'amusement mais ça a l'air bien sympas..."

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They seal your fate everyday but you can't believe it.J’aimais parler avec Alec parce que lui comme moi nous avions été privés de libertés pendant de nombreuses années et ca laissait des traces qu’on le veuille ou non. Je ne pouvais pas vraiment comparer ma situation à celle d’Alec en réalité mais il y avait des points communs avec plus ou moins de ressemblances. Mais jusqu’à ce soir j’avais été loin de comprendre la souffrance qu’avait pu vivre Alec. Lorsqu’il laissa échapper des bribes de son cauchemars je compris l’enfer qu’il avait du vivre. Je lui conseillai de consulter un psy, comme me l’avait conseillé William. Il me dit qu’il allait dans une association d’aide aux victimes mais il avait peur de parler en groupe. Je comprenais. Je me sentais plus à l’aise dans un cabinet en tête à tête avec un professionnel plutôt qu’avec une dizaine de paires d’oreilles toutes braquées sur moi. J’insista sur le faite qu’il pouvait se confier à moi s’il en ressentais le besoin. Une idée me traversa l’esprit. Il avait, tout comme moi, besoin de vivre cette liberté qui nous avait été rendue. Il fallait qu’il sorte et qu’il voit des choses, qu’il profite de la vie. C’était important car on ne savait pas ce qu’il pouvait arriver. " Je suis pas trop fêtes... Le monde... tout ça, pas trop pour moi..." Il soupira. Je le regardai ave un sourire tandis qu’il tournait les pages du guide touristique de Miami. « Il n’y a pas que des fêtes à Miami. C’est une ville très diversifiée tu sais. » Moi non plus je n’étais pas très soirées festives. Je n’étais pas vraiment très à l’aise dans un groupe. J’avais encore du mal avec les différents codes sociétaux. Au complexe, le peu de liberté rendait les choses beaucoup plus faciles. Je ne disais pas que c’était mieux ou moins bien, juste que c’était différent de la vie que j’avais pu avoir. « Une visite ça peut-être autant amusant qu’une sortie en boite de nuit, enfin pour ma part je trouve ça autant intéressant ! » J’avais déjà visité quelques musées à Miami mais trop peu par rapport à la multitude de choses que cette ville proposait. Je regardais les pages qui se tournaient. J’aimais me cultiver, enrichir mes connaissances sur le monde, des connaissances trop longtemps trop limitées. Je regardais Alec pensif. Les mots concernant sont cauchemars me revinrent en mémoire et me firent légèrement frissonner. « Pourquoi tu ne portes pas plainte à la police ? Est-ce si dangereux que ca que de les dénoncer aux autorités ? » Je n’arrivais pas à comprendre comment un petit groupe d’individus pouvaient avoir autant de pouvoir en dehors de leur secte.

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They seal your fate everyday but you can't believe it.Kathy était vraiment une fille très gentille. Même si elle voulait que je m'amuse alors que je n'étais pas trop branché sorti en groupe et tout ce qui allait avec. Elle essayait juste de trouver une solution pour que je pense à autre chose et je pense que l'on en avait besoin tous les deux. Elle aussi sortait d'une secte, même si elle était moins dangereuse que la mienne, elle avait été coupée du monde une grande partie de sa vie et je comprenais que trop bien qu'elle veuille voir les jolies choses qu'il y avait à voir dans cette ville. « Il n’y a pas que des fêtes à Miami. C’est une ville très diversifiée tu sais. » Je hochais la tête positivement. « Une visite ça peut-être autant amusant qu’une sortie en boite de nuit, enfin pour ma part je trouve ça autant intéressant ! » Je lui souris alors et répondis : "Oui, il y a un parc qui a l'air très intéressant pas loin d'ici... si cela te dit bien sûr!" Ayant passé plusieurs mois à parcourir le pays plus à pied qu'en train pour retrouver Lina, j'avais développé une fascination pour la nature. Elle était paisible et me permettait de penser et réfléchir comme il le fallait et remettre mon esprit en ordre. « Pourquoi tu ne portes pas plainte à la police ? Est-ce si dangereux que ça que de les dénoncer aux autorités ? » Je restais un instant bloqué par cette question et ce soudain changement de conversation. Je fis rouler la tasse dans mes mains et après un long soupire, commençais à lui expliquer. "Il y a une fille, tout au début ou je suis vraiment resté dans la secte. Elle est parti, après plusieurs tentative, elle y est arrivé." Dis-je en souriant légèrement. " Elle a été voir la police, elle leur a expliqué tout ce qu'il se passait là-bas, la police est venue voir le chef de la secte. Quand ils sont ressortit tout les deux, ils rigolaient, ils se sont serrer la mains, la police est reparti." Je soupirais tristement à présent, regardant Kathy puis je baissais la tête. " Ce jour là, j'avais transgresser plusieurs règles de la secte, j'étais enfermé dans la cave depuis deux jours quand ils l'ont ramené et descendu où j'étais..." Je me mordis très fortement la lèvre jusqu'à sentir se goût métallique familier sur ma langue. "Ils l'ont mise nue et on commencé à la fouetter jusqu'à.... Jusqu'à ce que le sang recouvre.... tout son dos....*hum* Ils lui on dit.... Que où qu'elle aille, ils la retrouveraient... Qu'ils avaient des contacts partout jusqu'au gouvernement..." Je me levais ensuite pour aller chercher un grand verre d'eau au robinet et restait un moment les mains posés sur l'évier a repenser à ce qu'ils avaient fait ensuite. Je sentis la main de Kathy alors sur mon dos et sursautais mais sans me reculer. Je tournais alors la tête et vis qu'elle était inquiète. Je ne pouvais pas lui dire ce qu'il c'était passer ensuite, cela était bien trop violent pour elle. Je soupirais alors et finit par lui dire " Il lui on fait tellement de mal ensuite qu'elle était presque morte. Elle a mit des semaines à s'en remettre." Je haussais ensuite les épaules et regardait a présent la jeune femme dans les yeux. "C'est pour cela qu'il sont dangereux, ils ont vraiment des contacts partout Kathy..."

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They seal your fate everyday but you can't believe it.J’essayais de faire comprendre à Alec que la vie était remplie de plein de choses à faire et que nous avions enfin acquis une liberté sans limite et qu’on se devait de l’exploiter. En tout cas c’est ce que je tentais de faire. Il me proposa de faire un parc d’attraction qui se trouvait dans le coin. Oui j’en avais entendu parlé et je n’avais eu que de bonnes critiques. C’est vrai que c’était quelque chose que je rêvais de faire et que je n’avais pas eu l’occasion de faire car je n’avais pas trop d’argent jusque-là. Mais maintenant que j’avais un job … J’acquiesçai d’un signe de tête avant de remettre, peut-être maladroitement, le sujet de son emprisonnement à la secte sur le tapis. Il me regarda quelques secondes avant de me répondre. Je l’avais surpris apparemment. Il m’expliqua qu’une fille s’était échappé de la secte une fois et que lorsqu’elle avait essayé d’en parler à la police, cela avait très mal tourné. J’écarquilla mes yeux quand il m’expliqua le supplice qu’elle avait subite en punition et je sentis mon cœur s’emballer dans ma poitrine. Comment pouvait-on commettre de telles atrocité pour un peu de pouvoir ? Je ne comprenais pas … « Mais il doit quand même bien exister une solution … » Alec ne releva pas et partis dans la cuisine. J’aurais peut-être du m’abstenir de lui parler de la secte, mais je me sentais tellement impuissante. Il y avait sans doute quelque chose à faire, même si cela semblait s’évérait être extrêmement compliqué.

Je me levais et rejoignis le jeune homme dans la cuisine. Il était immobile, face à l’évier. Je posais ma main sur son épaule pour l’interpeller. « Tu vas bien ? » Je regrettais ma question. J’avais réussis à lui changer les idées en parlant d’aller découvrir la ville et le voilà à nouveau replonger dans de mauvais souvenirs. Il se retourna vers moi et je vis ses traits tirés. « Alec … » m’inquiétais-je. Après une petite respiration il parla. Il m’avoua que la fin de l’histoire avait frôlé la mort. Cette pauvre fille avait faillit y rester. Il haussa les épaules et me réaffirma que les membres de cette secte étaient vraiment puissant et dangereux. Je ne savais quoi lui dire alors je le pris dans mes bras. Je le sentis se crisper mais, sans doute, voyant que je ne desserrais pas mon étreinte, se détendit quelque peu. Je me recula après quelques secondes. « Je suis persuadée qu’il y a moyen de faire quelque chose, il faut juste trouver des gens de confiance. » Mais qui ? Je n’en avais aucune idée. Je n’avais moi-même pas de contact dans le domaine de la police. On avait acquis de la liberté mais tant que les membres de cette secte seraient après Alec, celui-ci ne pourrait pas en profiter librement. Je m’approcha d’un placard en ras de sol et y sortis une bouteille de vodka que je posa sur la table. « Tu bois ? Un verre, rien que un, pour chasser les mauvais souvenirs ? » Je n’attendis pas la réponse d’Alec et sortis deux petits verres et les remplis rapidement.

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» Let's find some beautiful place to get lost.
» lost and lonely with a soul on fire. (andrea)
» Hope C. Sherwood • As long as I can dream I will dream of you.
» A beautiful flower for a beautiful girlfriend! (Edward & Lysianna)
» on the same road, on the same path, again.

between dream and reality sometimes we get lost. Fortunately, there is sometimes a beautiful soul that shows you the path of light.

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