Derek rentrerait-il chez lui à l'heure convenu ? Les galas ne finissaient plus, s'enchaînant avec une lenteur morbide, mais qui avait pour seul but de vider le porte-feuille de Watts. Il donnait quelques petits chéquiers ici et là, au nom de l'entreprise et du sien. L'homme d'affaire ne pu que se libérer vers 21h45. Il était certes en retard, mais il aurait fallut être fou pour croire que la veille de Thankgiving, il aurait pu rentrer à l'heure. Il envoya un message rapide sur son téléphone tout en montant dans son ascenseur privé. Il poussa un baîllement, fatigué de toute ces conversations qu'il en avait la machoire qui voulait déchirer. Le pire c'était cette faim qui lui tiraillait le ventre. Sachant qu'un repas l'attendait, il n'avait pas souhaité grignoter, et puis, vu qu'il ne mangeait pas n'importe quoi, mieux valait attendre d'être à la maison. Les portes de l'ascenseur s'ouvrirent sur le grand vestibule sombre et peu éclairé. Aucun bruit ne provenait de l'intérieur. Thompson avait-il finit par quitter voyant que le milliardaire n'arrivait pas ? Pourtant, au loin, on voyait des lumières, et les bougies éclairaient la table. Derek aura un demi-sourire, non son invité devait être encore présent quelques part.

"- Ruby, éclairage 40% dans le vestibule pour 1 minute."

Le penthouse était entièrement géré par un système domotique hors de prix, et pouvait ainsi se contrôler avec un système vocal de Google. Derek sans même avoir besoin de toucher aux lumières éclaira la petite partie de l'entrée, ou il retira ses chaussures qu'il laissa à côté de celle déjà présente. La lumière restera allumé que le temps demandé avant de s'éteindre par la suite.
Derek s'avança à petits pas dans son appartement haut de gamme à la recherche du petit dormeur. Il s'aventura dans la grande pièce ouverte, et vit Thompson dormant dans un canapé du salon. On profita des belles lumières de la nuit qui provenaient des grandes et immenses fenêtres. S'approchant sans faire de bruit, le brun posa sa main sur le dos légèrement dénudé par ce haut qui remontait et laissait entrevoir une peau fine et sensuel.

"- Thompson, je suis rentré."

D'abord de petit gémissement, et pour encourager cette princesse à se réveiller, Derek se pencha pour venir déposer un léger baiser sur ces lèvres qu'il léchouilla par la suite.

"- Tu veux bien te réveiller ? hmmm... bien sûr que non..."

Petit rire grand et profond, il allait devoir donner de l'énergie à Thompson, et pour se faire, les petites léchouilles durent s'intensifier. La langue se glissa entre les lèvres, venant se faufiler pour rencontrer sa concubine, et on appuya un peu plus sur ce petit en y poussant un bref gémissement de satisfaction.

Derek était en train de perdre toute envie de se relever, préférant rester à genoux auprès de cet homme qui le cajolait. Cette perte d'envie du dîner était remplacé par ce désir et ce besoin de tendresse. En même temps, Thompson était doué pour lui faire oublier les choses "importants" de la vie comme se nourrir et se reposer. Malgré tout, il ne serait pas logique de se coucher auprès de lui, on risquait fort de louper le repas du soir si on répondait à son invitation.

"- Je meurs de faim, je n'ai rien avalé depuis 3h cet après-midi qui n'était que des maigres bouchés de viande séchés, avalé entre deux. "

Il lui sourit, les yeux plein de malice, qui en disait plutôt long sur les autres raisons de son refus. Le brun n'avait qu'une envie et s'était de passé à l'après-dessert. Pourtant, avant cela, il voulait aussi une autre petite chose. Il se pencha pour déposer son front sur le coussin de l'assisse. Sa main gauche viendra se glisser sur sa nuque qu'il dévoila entièrement.

"- Vient d'abord, déposer tes lèvres sur ma peau."

Ce rituel, il l'avait souvent fait en tant que soumis,mais là, il le demandait en tant que maître, mais cela changeait-il réellement quelque chose dans ce petit rite ? Derek avait ce besoin.

"- Aide-moi à relâcher mes nerfs... mais pas trop non plus..."

On préférait que cela n'aille pas déjà jusqu'à l'extrême, mais il désirait profondément que Thompson ne vienne comblé et dénoué cette nuque toute fatigué.

Peu de gens connaissait la zone du corps la plus sensible de chez Derek, et encore moins de gens y avait accès. Ce secret, seul les initiés le savait et il en resterait de même, surtout vu l'effet physique que cela provoquait chez la montagne.

Le corps étendu sur le plancher, le colet de la chemise entrouverte et plissé. Il avait les cheveux en bataille et cet air perdu sur le visage. Le bras droit étendu vers le haut, passant à côté de sa tête pendant que le second se perdait horizontalement. Les jambes bien étendus, car pour se reposer il le faisait. Cet air tout perdu, du mec qui venait de bien prendre son pieds. Un sourire niais qui baignait ses lèvres. Il venait de vivre le plus merveilleux des extases et respirait lentement pour se remettre des émotions fortes qu'on venait de lui faire vivre.

"- Je ne suis pas si épuisé... Crois-moi, j'ai encore suffisamment d'énergie pour passer une agréable soirée avec toi."

Mais qui se fera, les fesses posés sur ce tapis moutonné en lama, et avec le dos appuyé sur les coussins du canapé qui se feront attirés vers le sol. Derek lui installa à la vite, un petit nid confortable ou pouvoir prendre ce délicieux repas. Du jambon crue, accompagné d'un spaghetti de courge avec pour sauce une mousse verte. Tout ceci était de la haute gastronomie et Derek aura ce petit rire heureux et amusé de constaté que Thompson se souvenait encore des spécifications de son régime. À croire que quelqu'un le lui sursurer à l'oreille.

"- Hmmm... ça a l'air vraiment délicieux. Vous êtes certain messire d'être antiquaire et pas chef étoilé ? "

Derek déposa un large coussin ou Thompson pourra déposer les assiettes, petite table improvisée, mais pourtant qui révêlait d'un certain charme.

"- Ça m'a l'air délicieux..."

Souriant, ces doigts ne débutèrent pas par la coupe du jambon, mais finiront d'ouvrir sa chemise pour dévoilé tout son torse musclé.

"- Ruby, allume le foyer."
"- Bien monsieur."

Et l'appareil qui se trouvait prêt d'eux s'alluma à la demande de l'homme, mais ne fit que mettre une lumière d'ambiance et affiché cette image de feu de foyer crépitant. Même le petit son des tisons de bois brûlant se faisaient entendre.

"- Tu viens d'installer bébé ?"

Ou ? Entre les jambes de monsieur qui venaient de s'écartés pour vous laisser tout loisir de venir vous bercer contre son corps.