Derek faufila sa main droite en biais sur le ventre de Thompson, lui n'aura pas besoin de cette main pour manger, et il en profitera pour la mettre dans un endroit fort agréable et chaud. Tenir Thompson contre lui, était tout à son avantage et il se sentait bien de l'avoir assis là, contre lui. Il soupira de bien-être ancrant pendant quelques secondes, son nez contre le cou de son être cher. On s'y frotta un peu avant d'avoir un petit rire. Thompson disait se souvenir de toute les heures de goûter ? tiens donc, nous étions presque curieux de le tester. Mais pas aujourd'hui, il était déjà l'heure du dernier goûter, et pourtant il prenait son repas du soir. Ne jugeons pas, aujourd'hui et demain, il y aura sûrement des petits dérapages dans sa diète, mais nous étions jour de fête, alors cela était permis.

"- hmmm.. j'ai bien hâte de tester ta mémoire."

Preuve que Derek ne pensait pas rester avec Thompson que sur une courte période, mais ils allaient tout deux se cotoyer pendant plusieurs jours et semaines. Et ce, à plusieurs heures de la journée. Pour montrer et prouver son lien d'attachement, il glissa ses doigts dans cette main qui se glissa contre la sienne. Il écouta Thompson, suite à quoi, il aura un profond grognement de désapprobation. Ce n'était pas bien de lui dire ce genre de mots.

"- Toi, punition !"

Thompson était très vilain de lui dire de telle chose si jolie. Il se verra répondu par une bouche qui emprisonna son oreille et en sucoter le lobe pendant de longues secondes. Les lèvres glissèrent contre le cou qui fut récompenser en petits baiser.

"- C'est tout gentil, c'que tu me dis là... j'en ai des papillons dans le ventre... et tu sais, moi aussi je t'aime énormément, et même si tu n'as pas été le seul, ça ne change rien en la force de mes sentiments envers toi, qui n'ont jamais changé ou disparut."

Le supplice de Thompson se poursuivi, Derek l'embrassait de plus belle, pendant que lui était toujours rougit par les belles paroles de l'homme.

"- J't'aime tellement... tellement fort... "

Et la main posé sur le ventre de Thompson se mit à le lui caresser du bout des doigts.

"- Oh, mon petit roi d'amour que j'aime plus que tout au monde..."

Une main serrant Thompson ne fut clairement pas assez et on referma son deuxième bras autour de lui pour le serrer très très fort.

"- J't'aime tu sais..."

Thompson risquait de très souvent demander ce genre de punition. N'était-elle pas douce et pourtant assez douloureuse pour réussir à faire pleurer ? Tenu de la sorte à se faire dire qu'on était aimé, devait être une vraie petite torture émotionnel pour celui qui l'entendait. Derek le répêta encore et encore, les bras qui tenaient fortement sa "victime" qui tout en émoi demandant d'être embrasser. Comment l'en lui privé quand cela était demandé avant tant de douceur.

"- Alors, pour cela, tourne-toi face à moi... car j'en ai pour un moment à t'embrasser."

Derek lui aggripa les hanches pour l'aider à se mettre à califourchon face à lui. L'assoyant devant son bassin, tout en venant déposer un bien chaste baiser qui ne s'attarda guère, malgré l'envie d'être plus présent.

"- Ah.. la... la... quel petit cochon..."

Il taquina notre homme pendant quelques secondes tout en lui souriant en regardant vers le bas, pour expliquer la raison de sa dernière phrase.

"- Tu me mets dans des états..."

On fait l'outrée, le mec déranger par son soucis corporel, mais au final, on était plus qu'heureux et amusé de leurs états respectifs. Les larges mains du géant viendront se déposer sur les reins de Thompson qu'on garda tout contre nous, pour lui offrir enfin ce baiser tant désirer et demander. Il n'avait plus rien de chaste. D'abord lèvre contre lèvre, douceur et docilité avant de se transformer en un baiser sauvage, fougeux et remplit de cette rage envahissante. On capturait chaque bout des lèvres disponibles de Thompson, on lui glissait notre langue dans la bouche qui n'eut aucun repit de souffle. On ne le laissa plus du tout respirer, mais en avait-il besoin ? Qu'il halète donc s'il cherchait tant son air. Derek ne comptait plus du tout le lâcher, laissa sa propre fièvre mener la danse.
Le brun rapprocha le corps de son amant pour mieux l'appuyer contre le sien, mais rien de sexuel, non il ne voulait que le sentir de plus belle contre lui, tout en relevant un peu le chandail de Thompson pour que leurs peaux dénudées se touchent et se caressent par petites vagues. Pourquoi faire davantage ? Car leurs corps allaient le demander ? Voyons ne soyons pas si faible physiques, l'acte pourrait entendre un peu, là nous nous parlions silencieusement d'amour, c'est en silence qu'on se disait je t'aime fort. C'est par l'acte de ce baiser qu'on le lui faisait comprendre. Car dans cette bouche fougueuse et brusque, c'est des émotions d'amour et d'affection qui était transmise à l'homme assis sur lui.

Derek n'eut aucune envie de s'arrêter, pour lui la soirée était déjà entamer et allait clairement se terminer aux petites lueurs de l'aube. Lâcher Thompson n'était plus dans ces intentions et il n'avait qu'une envie, le basculer et danser au corps avec lui. Il râla sous le prénom ainsi prononcer, cela le mettait dans tout ces états. Autant, prononcer par son frère, cela le tressait et lui faisait serrer les fesses, autant que dans la bouche d'un amant, il en ronronnait de plaisir et de bonheur. Derek ne voulait plus lâcher Thompson et après une petite pause bien trop longue, il chercha de nouveau à unir leurs lèvres.

"- Hmmm ? "

Pourquoi poser un doigt sur ses lèvres ? Devait-il le sucoter ? Non, on lui demandait d'être patient et de fermer les yeux. Non, mais pourquoi ? Lui n'a pas envie de faire autre chose. Il râla avant de se voir avec un effet fraîcheur sur le torse sans chemise. C'était fort inconfortable et leva les yeux aux plafonds. Aucun intérêt à fermer les yeux mais soit, on obéira. Les yeux bruns disparurent a contrecoeur derrière les paupillières et on lui demanda ensuite d'ouvrir la bouche et faire A. Le bruit était-il nécessaire ? Ce n'était plus un petit garçon, mais soit... il obéira. Les lèvres s'écartèrent pour s'ouvrir en O, et au fit ensuite A.

"- AHHH !!!!!!"

Était-ce assez expressif pour vous ? Visiblement oui, car Derek fut récompenser par une bouchée de jambon et de cette sauce aux légumes. Il referma la bouche, presque déçu de ne pas avoir recu autre chose dedans. Il mâcha, puis rouvrit les yeux, mine triste.

"- C'est délicieux... mais j'imaginais autre chose... vois-tu..."

Il pencha les yeux vers le bas, avant d'avoir un petit rictus sur les lèvres. Oui, son esprit avait imaginé de bien vilaine histoire.

"- hmmm... mais j'imagine qu'il faut manger... et ensuite se laver... mes idées devront sûrement attendre. et cela explique pourquoi tu as servit les assiettes avec les baguettes. Monsieur souhaite me nourrir lui-même. Comme quand j'étais allité avec ce vilain rhume."

Grippe attrapé au chalet après une vilaine débarque en raquette et pendant toute la semaine, au lieu de profiter du chalet, on avait passé la semaine au lit dans des couvertures de fourrure.

"- Tu adores me nourrir avoue-le."

Derek n'avait pas le même souvenir de la dites semaine, pour lui, maintes fois il avait cru "mourir", car cela avait été une très grosse grippe d'homme. Cela avait tuer toute sa semaine planifier de ski, de raquette, soirée raclette et diner au petit village sous la montagne. Léger soupire, lui n'en avait que de mauvais souvenir, et puis, cela avait aussi été leur dernière escapade amoureuse avant que Thompson ne le laisse. Devait-il lui dire qu'il n'avait pas les mêmes émotions ? Non, car vu l'effet que l'évocation avait provoqué chez Thompson, autant se taire.

"- Hmmm... toi tu sembles vraiment, heureux... monsieur aime beaucoup la chaleur des fourrures ? Ça t'évoque de bien jolie chose."

Derek ouvrit la bouche pour prendre une petite bouchée, pensif de sa journée de demain, se demandant même comment il allait faire le marathon. Sur les genoux sûrement et les fesses sûrement bien douloureuse. Il secoua la tête avant de fixer son amant.

"- Dis... pourquoi as-tu attendu aujourd'hui avant de me revoir ? Il me semble que tu devais savoir que je serai à l'Église ? Pourquoi ne pas m'avoir éviter comme tu le faisais jusqu'ici ?"

Maintenant, qu'il était posé, Derek semblait retrouver ces neurones et se mettre à réfléchir. si ce matin, il n'avait pas trouvé cela étrange, là c'était une toute une histoire. Pourquoi choisir la veille de Thankgiving ? Par vengeance et cruauté ? Derek pencha la tête sur le côté, bien curieux de connaître les motivations de l'homme et ce qui l'avait repoussé dans ces bras. Ce qui lui semblait étrange vu comment Thompson l'avait toujours évité depuis un peu moins de 2 ans et demi.

Derek venait clairement de jeter un froid sur leur soirée, mais certaines choses avaient besoin d'être dites et connues. Il serait plus dangereux de poursuivre sur des non-dits que de chercher à bien s'expliquer les choses. L'heure repas servait justement à cela. À clarifier certains points, et nous reprendrons plus tard pour le coocooning.

"- Thompson... écoute, ne le prends pas mal, mais j'ai seulement besoin de savoir. Je me demande qu'elles sont tes raisons, même si ... c'est difficile à accepter. Peu importe, si tu me dis que c'est par amour, par peur de me perdre, pour mon argent... peu importe... j'ai trop envie de toi dans ma vie pour te juger. La raison... enfin c'est méchant... certes... revenir vers moi sachant que dans quelques temps... on pourrait... que...."

L'homme ferma les yeux, oui, c'était difficule d'accepter que d'ici quelques mois ou années, il devait de nouveau se faire à l'idée de perdre l'être cher. L'amour de sa vie pour une deuxième fois. Il ferma les yeux, posa sa main sur la bague de mariage, repensant à sa femme morte du cancer.

"- ouffff... merde... finalement... c'est vrai... ça tape..."

Derek se mordit la lèvre inférieure et détourna la tête avant d'attraper les baquettes.

"- Aller... mangeons et n'en parlons plus ok... C'est un peu trop... t'a raison, jamais je n'aurais dû demander ça... enfin... tu seras soignée, et tu vivras seulement avec cette maladie.. .c'est possible non ? Qui dit qu'on en meurt ? ahahah...."

Un faux rire et le brun rapprocha son assiette pour chercher à manger ces émotions et faire redescendre cette boule qui se logeait dans sa gorge. Perdre Thompson ? Comment le vivra-t-il de nouveau ? La première fois, il s'était manqué... mais si tout se passait bien ? Non, n'y pensons pas.

"- Ça ira non ??? hihi... oui ça ira."

Derek prit plusieurs bouchés de plusieurs spaghettis à la courge et ne voulut plus parler de mort inventuel.

"- Et hmmm... alors... non oublie... j'sais même plus quoi dire..."