Il pensait à la chose en même temps ? Cela était très probablement le cas, cela se faisait bel et bien à deux, donc normal qu'il y pense tout les deux. Il rigola avant de relever la tête pour recevoir un long baiser. Il était un peu fâché que Thompson ne s'en souvienne pas. Lui aurait dû y faire plus attention, seulement voila... Thompson avait le don de lui détourner toute son attention.

"- Hmmm... certes, mais s'il te plait, ne prend pas cela à la légère ok... j'ai vraiment pas envie que ça empire, et qu'il n'y ait plus de chance pour toi."

Sa large main viendra caresser la joue de son homme, puis il se lécha le pouce pour venir retirer toute trace de sang barrant son visage.

"- Aller, tout beau, maintenant, tu me laisses t'aider."

Plus question de le laisser débarquer seul du véhicule. On lui agrippa les hanches et on le tira à lui en reculant. On abaissa le corps vers le sol, pour le remettre debout sur ces pieds.

"- Viens !"

Il lui prit la main, en amoureux pour aller ensemble vers l'accueil, un bâtiment chauffé au bois, tel une petite cabane du bûcheron. Le style était champêtre et fort accueillant. Un peu petit, mais il ne devait pas y avoir grand monde qui venait par ici.

"- Bonjour, nous venons pour la réservation au nom de Derek Watts."

L'homme viendra à discuter avec la vieille réceptionniste qui regardait les deux mâles d'un mauvais oeil. Sûrement vous avait-elle vu vous pavaner comme des amoureux et que vu son âge, cela n'était pas dans ces moeurs. Elle n'en dira rien et donna le montant de la ramdonnée. Derek sortira son téléphone pour payer par virement sans contact. Sauf qu'il pu ainsi rapidement voir le message qu'on lui avait envoyer avant d'ouvrir l'application de paiement. Son air fut brusquement à la grimace, mais il rangea son appareil sans faire de commentaire.

"- Merci, madame."

Derek se retourva vers Thompson.

"- Allons, visiter un peu, le départ est dans 30 minutes, le temps que l'attelage soit préparer, et nous on peut aller voir le chenil."

Derek était surtout inquiet de son SMS, et pendant que Thompson regardait vers les cages, lui sortira son appareil pour lire le message en entier. Il en eut un gros pincement au coeur, mais rangea le téléphone pour sourire et s'approcher des cages.

"- C'est rien, juste petit Maxence qui semble faire une crise de dents, normal pour son âge... et ce petit chiot aussi visiblement vu comment il te mordille les doigts."

Il en rigola, avant d'admirer la petite troupe, qui au passage avait aussi été prit en photo. Que voulez-vous, de petit souvenir s'était important. Par contre, la demande de Thompson le mit bien mal à l'aise. Jamais il ne voulait lui dire non, mais cette race de chien ne se sentira jamais à l'aise à Miami. Il y faisait beaucoup trop chaud. Surtout avec leur immense et épaisse fourrure.

"- Thom... ce n'est pas des chiens fait pour les grandes chaleurs de Miami. Ici, ils sont bien au froid. Et ce sont une race qui demande beaucoup de sport. Tu t'imagines aller courir avec tout les matins ? "

Lui le pourrait, mais hélas, leur destin n'était pas encore aussi lié que cela.

"- Il faudrait une race plus adapté au chaleur, et qui te demanderait moins de... rhaaaa... Thom... me fait pas dire des trucs aussi odieux..."

Cela lui faisait tellement de peine, de devoir avouer que Thompson allait devoir s'en occuper seul, car eux ne partageait pas un quotidien commun.

Pourquoi diable, avait-il dû en venir à ce sujet de discution ? Derek s'en voulait terriblement, mais la réalité était ce qu'elle était. Sa vie était présentement ailleurs, pas qu'elle soit coulé dans le béton, il lui arrivait de penser à d'autres éventualités, d'y rêver. Sauf que pour le moment, il était en couple, beau-père de famille et il ne pouvait pas chaque matin se réveiller dans la chambre d'un autre. Le parent avait des responsiblités. En plus, il ne disait pas entièrement non pour un chien, seulement prendre une race moins demandante pour la santé de Thompson. C'est lui qui en aurait la 'garde' après tout. Derek soupira avant de se pencher vers mini-toutou masqué, en le caressant derrière les oreilles. Le poils était si doux, bien sûr qu'il voulait l'adopter ce petit, mais pas que... Derek soupira avant de regarder le dos de Thompson. Non, ce père de famille ne voudra jamais adopter D'enfant, pas après tout ces mariages qui lui ont tant coûté. Soupirant Derek se redressa pour sortir dehors.

"- Thom... je... tu sais bien que je ne voulais pas vraiment dire ça. C'est juste que... Tu sais bien qu'on ne peut pas et ne doit pas parler de ces choses là."

Oui, l'homme avait une autre vie à côté, mais pourquoi en parler ? Cela ne ferait que les blesser.

"- Je t'aime, et ma vie d'à côté n'y changera rien. Peu importe, tu auras toujours ta place à mes côtés. Il te faut... seulement accepté que c'est pas... pour le moment du 100... et plus tard... j'en sais rien ok... mais... je le voudrai... sauf que c'est compliqué... ok... Viens dans mes bras bébés. Oublions ça et passons seulement une belle semaine."

Car qui sait, ce que la semaine prochaine sera faite ? Seront-ils ensemble ? Séparer ? Ou au contraire marier ? Aller savoir, Derek n'était pas le seul dans sa vie à prendre des décisions difficile, il était en couple et devait donc faire avec.

"- Aimons-nous... c'est tout ce qu'il faut qu'on fasse. N'es-tu pas d'accord ?"

Derek s'en voulait, ne pas pouvoir parler des choses blessantes de la vie, mais n'était-il pas trop tôt pour certain sujet ? Derek ne voulait pas se prononcer sur bien des histoires. Là, à s'écouter, il demanderait la main de cet homme qu'il aimait. Il l'épousserait en se fichant entièrement du reste, mais le reste... il était là et tout aussi important à ces yeux. Et dans notre pays, impossible d'épousser deux personnes, et même de sortir avec deux étaient mal vu. C'était même inconcevable, pourtant pour Derek, il avait autant besoin de Lily-Anne que de Thomspon. Un jour, il lui faudra choisir, il le sait, il l'avait fait à une époque, mais ces pensées à ce moment là était tourné vers Lily, comme maintenant. Il grogna, pestant contre lui-même de ne pas avoir su fermer sa gueule à temps. Non, parler de tout ceci, n'était pas le bon endroit, peut-être à la fin de la semaine, question à ce moment là, de penser à leur futur commun. Pas avant. Il viendra prendre Thomspon contre lui, une main chaude sur sa nuque.

"- Je t'aime... je sais que je te blesse... mais laisse-moi du temps... aie confiance, je ne t'abandonnerai plus... je te l'ai déjà promis ça."

Et il aurait tant voulut tenir parole, mais c'est Thompson qui l'avait laissé, car lui avait trop la tête vers sa femme qu'il aimait. Il déglutit et rigola aux demandes de chien. Certes, payer pour les frais médicaux de Thompson passait encore vu que ça coutait des centaines de mille, mais pour un chien, là sûrement pas question de sortir le moindre dollar. Derek secoua la tête. Un caniche ? Il rigola avant de taper le cul de son mec.

"- Un chiwawa ? Genre, tu vas le mettre dans un petit sac ? Écoute, tu rêves là. C'est soit un labrador ou un dalmatien. J'nous verrai bien avec un petit chien blanc picoté."

La main quitta la nuque, pour venir se lover dans celle de l'autre homme. Lui ne les imaginait pas "papa" d'un mini sac de poil. Derek était un géant et avait besoin de promener un chien à la hauteur de sa propre énergie. Il soupira avant d'embrasser la joue de Thompson.

"- J'veux pas de chien qui fasse féminin... ok... t'es mon homme et te faut un beau mâle à tes côtés... enfin... moins beau que moi, j'deviens trop facilement jaloux sinon."

Marchant dans les alentours, il viendra a aller vers un arbre, ou il poussa Thomspon pour l'embrasser, lui violant les lèvres si nécessaire, si celle-ci se montrait trop rebelle et encore en colère pour le mal qu'il venait de vous faire.

Thompson ne pouvait-il pas faire dans la demi-mesure, entre le mini chien, il passait à quelques chose de géant qui risquait fort de l'emmener faire la route en tirant sur sa laisse. Derek soupira, même avec un chien il ne voudrait pas de terrain d'entente et toujours ce fichu problème d'argent. Les gens comprendront-ils un jour que lui s'en fichait royalement de l'argent ? Bien sûr qu'il voulait payer, parce qu'ainsi les gens n'avaient plus besoin de se tracasser pour cela. Sa seule préoccupation était le bien-être de Thompson. Oui, à l'époque, il avait dépensé une fortune pour ce mec, vivant comme des rois et dans la luxure, sans barrière aucune, juste pour le plaisir de vivre et de faire des folies. Derek était un dépensier, mais ça, qu'est-ce que ça faisait ? Rien car, il était bien trop riche que son argent ne lui servait à rien s'il ne pouvait pas aider les gens qui lui était cher. Thompson avait besoin ? Il donnerait et c'est tout. Et si les mots ne passaient pas entre eux, il passera pas les actes. Il poussa Thom sous le couvert des arbres et l'embrassa.

"- Cesse, la ferme, je ne veux rien savoir, il a nous et elle, le nous, c'est toi et moi, et nos rêves. Oui, j'ai une famille à côté ? Et alors ? Qu'est-ce que cela vient faire dans notre nous ? Je t'aime, je ferai tout pour te rendre heureux et t'offrir ce qu'il te faut... ne tue pas ton rêve de boutique, tu en rêves depuis tout jeune. Bah, ne l'arrête pas seulement parce que ça roule mal en ce moment. Je suis là pour épauler ton rêve. L'argent ? Pffff... je m'en fous, il faut 1 millions à 1 milliards ? Je le mettrai pour que ton rêve se poursuive. Tu sais pourquoi ?"

Il leva la main, la posa sur cette joue humide et larmoyante.

"- Car ça c'est nous. Ta boutique, son ouverture, c'est nous, tu l'as fait avec moi... ensemble... alors pas question de tuer "l'enfant" ok, c'est dur en ce moment ? Et alors... mes épaules sont assez larges pour te soutenir, ce nous, ce sont tes projets, et les moyens que je peux y mettre pour que cela se fasse. "

Il viendra l'embrasser de plus belle, ces mains le captura contre lui, et non plus contre l'arbre.

"- Je t'aime Thompson... et ce nous... je te jure qu'il restera.... et ça... bah j'ai vraiment honte de l'admettre. C'est toi que j'ai choisit... toi ..."

Derek ferma les yeux, il ne voulait réellement pas l'admettre, devoir mesurer de l'amour ? C'était bien trop cruelle à faire. Il détestait devoir tenter de le faire, la balance était trop équilibré, et son seul souhait était que son rêve de vivre avec les deux personnes de sa vie soit un jour possible.

Comment ne pas pleurer toutes les larmes de son corps quand l'homme que vous aimez vous sors un tel discours ? C'est impossible a moins de ne pas avoir de coeur. Lui ne savait plus quoi dire. Quoi faire. Quoi répondre a cet homme qui venait de lui faire une telle déclaration d'amour a sa façon, peut être maladroite parfois mais tellement sincère. Tellement lui.

Il ne pourra que fondre en larmes en plongeant son visage contre son torse pour pleurer longuement. Entre joie, bonheur et sentiment de lui voler la vie "normal" qu'il aurait du avoir avec Lily Anne et le bébé... Tous les mots qu'il pourrait dire aurait il assez de porté pour dire l'ampleur de ses sentiments a son égard. Lui encore je t'aime ? Il le savait déjà qu'il l'aimait comme un fou... Alors quoi ? Quoi dire ? Lui qui n'avait que son cœur et ses pauvres petits rêves si dérisoire en comparaison des siens ? Et c'est là que l'idée arriva. Un bébé... Son amoureux ne voulait il pas être papa ? Et si Lily Anne apprenait pour eux deux, Nathan risquait de ne jamais revoir Maxence... Il se retira lentement le museau de son cou pour ancrer son regard bleu a ses belles ambres profondes.

"- Je... Si... Enfin... Si jamais elle te quitte... On adoptera un bébé ? Ou... Que tu en fasses un a une mère porteuse... Mais... Enfin... Je... Je veux dire que si tu veux un bébé... Pour moi c'est oui."

L'antiquaire arbora un doux sourire alors que ses larmes se séchait sous tout l'amour que lui offrait le seul homme de sa vie. Le seul a le rendre heureux.

"- puis tu sais, il paraît que les labradors adorent les enfants et les bébés en plus. On pourra attendre et voir le moment pour... Pour un chiot et que notre bébé puissent grandir ensemble. T'en penses quoi ?"

Tout en parlant, Thompson viendra caresser tendrement le visage de son amoureux. Y déposant de doux baisers un peu comme un fou, un fou d'amour pour lui. Pour cet homme qui représentait toute son existence. Sa vie. Son bonheur. L'amour avec un grand A.