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 You don't have to be alone. I won't let you go ...

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Deagan Hartwell
Deagan Hartwell
Natsy Gal

- messages : 1651
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(#)Sujet: You don't have to be alone. I won't let you go ...  |   Dim 6 Sep - 20:59
April & Lukas
You don't have to be alone. I won't let you go ...
Savoir qu’April ne me reconnaissait avait réduit mon cœur en bouillie. Cela faisait une semaine qu’elle s’était réveillée de son coma et il n’y avait eu aucune évolution concernant sa mémoire. Je me sentais tellement impuissant, j’aurais voulut faire quelque chose pour l’aider à se souvenir de moi, mais je ne pouvais pas … La seule chose que j’avais trouvé à faire c’était de lui laisser un peu d’espace. J’avais quitté son chevet le lendemain matin de son réveil et sa famille avait pris le relais, une famille dont elle se souvenait plus que moi. Je ne voulais pas effrayer ma belle qui devait déjà l’être bien assez comme ca. J’étais donc retourné à notre appartement en préparant notre petit nid du mieux que je pouvais pour l’accueillir à son retour. J’avais acheté des bougies qui sentaient la rose, faisant de notre lieu de vie commune un petit cocon paisible. Mes journées de travail m’aidaient à surmonter la douleur que mon cœur éprouvait. La journée je faisais mes heures au cabinet vétérinaire avec un sourire sur les lèvres qui paraissait presque crédible tellement je l’avais travaillé. Les clients et mon patron me redonnait un peu de joie mais le soir quand je rentrais chez moi je perdais toute cette humeur positive emmagasinée. Le soir j’enchainais avec mon boulot d’opérateur de téléphone rose. D’habitude j’étais totalement à fond dans mes rôles, mais là je me battais pour faire du mieux que je pouvais, du bien à des inconnus. April n’en avait jamais rien su de ce double métier et heureusement !

Je venais tout juste de quitter une cliente lorsque l’on frappa à ma porte. Mon téléphone portable dans ma main je me levai surpris et intrigué de savoir qui pouvait venir frapper à la porte à cette heure-ci. Je n’attendais personne pourtant … J’ouvris la porte pendant que mon téléphone commençai à vibrer. Quelle ne fut pas ma surprise en voyant la plus belle des jeunes femmes sur le pas de ma porte. Heureux de la retrouvée et par habitude, je déposai un tendre baiser sur ses lèvres. Lorsque je sentis qu’elle ne me rendait pas mon baiser je me reculai vivement.

« Oh je suis tellement désolé April ! Je ne voulais pas … enfin si … non en faite c’est pas ce que je veux dire … » balbutiai-je un peu confus en passant une main dans mes cheveux. « J’ai oublié un instant. Je t’en prie entre tu es chez toi ici, c’est ta maison. »

Je laissai entrer la jeune femme dont les souvenirs de notre appartement avait complètement disparut. Je m’en voulais terriblement de l’avoir embrassé, mais pendant un instant j’avais oublié qu’elle avait oubliée. Je coupai mon téléphone portable qui se remit à sonner ne souhaitant plus être dérangé par mes clients impatients.

« J’ai tout préparé pour ton retour, mais je ne t’attendais pas de si tôt ! »

Je lui fis un signe de la main pour l’inviter à pénétrer dans le salon que j’avais rangé et nettoyé de fond en comble pour faire bonne impression sur ma petite-amie. Je ramassai la tasse de thé que j’avais laissé sur la table basse pour aller la mettre dans l’évier de la cuisine. Notre appartement n’était pas très grand par rapport à sa maison familiale mais nous nous y sentions bien. Nous avions un salon/salle à manger, une cuisine, une salle de bain, deux chambres et une belle petite terrasse donnant sur le lac. Notre colocataire sortis en trombe de la chambre pour sauter sur sa maitresse qu’il aimait plus qu’elle ne l’avait sans doute jamais aimé. J’appelais mon chien Doggy à mes pieds qui m’obéis de suite et vint se poster auprès de moi.
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(#)Sujet: Re: You don't have to be alone. I won't let you go ...  |   Jeu 17 Sep - 10:43
J'avais le cœur lourd ? Pourquoi me direz vous ? Eh bien je devais parler à l'homme qui disait être mon petit ami, je devais lui annoncer une nouvelle lourde à porter, celle de venir habiter pour un temps chez mon père avec ma sœur. Je savais que j'allais encore lui faire du mal en lui apprenant cela, il devait surement croire que je resterais vivre chez nous, mais pour moi je ne le considérais plus comme tel. Je ne pouvais dire que j'habitais avec un homme inconnu pour moi, et surtout je me sentirais mal à l'aise, j'avais besoin de changement, et d'être entourée par des têtes connues. J'avais mal au ventre, je me rendais malade de savoir que cela lui briserait un peu plus. je me disais alors que j'essayerai de le glisser dans la conversation, d'une manière à ce que ce ne soit pas brutal, mais de toute manière peut importe il n' y aurait jamais de bon moment , ou un moment propice pour annoncer ce genre de nouvelles dont je suis sure en ce moment il se passerait bien. J'allais surement anéantir quelques illusions et quelques espoirs et je me sentais coupable et mal, j'étais peinée pour ce homme qui semblait réellement tenir à moi.

Je me rendais donc à son domicile pour récupérer mes affaires, fallait bien que je puisse me changer, puis je ne voulais pas non plus le faire déprimer et du coup je le ferais en douceur, je pensais tout de même à rester gentille envers lui je ne voulais pas qu'il se sente abandonné mais je pense juste que ce serait la meilleure solution pour le moment pour lui comme pour moi. Je frappais donc à la porte, tentant de me redresser, je me demandais bien ce qu'on allait pouvoir se dire, enfin , fallait que je prenne mon courage à deux mains, puis si on s'entendait bien auparavant ça devrait revenir tout seul au moins pour la complicité amicale non? Du moindre je tentais de m'en convaincre, sinon j'allais forcément rebrousser chemin, je finis alors par frapper à la porte attendant qu'il vienne m'ouvrir avec appréhension tout de même. Il déposa ses lèvres contre les miennes, et je me sentis gênée parce que je m'y attendais tout simplement pas et je pense que pour lui cela devait être frustrant que je n'y répondais pas et que je restais de marbre, sachant que lui se souvenait qu'on était plus que ça, et ça devait être dur à vivre je le concevais mais je ne pouvais pas me permettre de prolonger et de faire comme si c'était normal pour moi ça ne l'était plus et je me sentais mal à l'aise vis à vis de lui encore une fois, car cela devait le froisser...Je le voyais s'excuser et ne plus savoir quoi dire, se mélangeant les pinceaux pour donner une excuse..

Non mais Lukas, je comprends, physiquement tu as l'impression de revoir la fille avec qui tu as vécu , que tu as aimé, alors je comprends que tu voudrais qu'elle soit là , mais pour le moment ce n'est pas le cas, et je ne sais pas si elle reviendra un jour, je sais que ce n'est pas facile de se faire à cette idée, mais si jamais elle revenait, je ne voudrais pas te rendre malheureux, tu sais ça me fait mal aussi de te toucher ainsi, je voudrais pas te briser intérieurement, c'est pas facile pour moi non plus. Je voudrais me souvenir des gens du passé, parce que les faire souffrir, j'e peux plus ... Lui exprimais je sentais que ma gorge s'était nouée, j'avais un pincement au cœur, une petite douleur dans la poitrine, mais il fallait que je sois sincère avec lui. Il me demandait ensuite de rentrer chez moi, " chez moi" , c'était facile à dire, et difficile de se l'imaginer ou de le ressentir en ce moment, pour moi c'était une ambiance et un lieu qui me mettait mal à l'aise et je sentais une oppression quelque chose qui me faisait tourner la tête, et m'empêcher de respirer, j'avais envie de sortir et de prendre l'air. Je regardais partout, à en avoir le tournis, je finis alors me rattraper à un meuble , portant ma main à la tête.

Il reprit la parole et je me tournais ensuite vers lui, reprenant mon souffle, tentant de retrouver une respiration normale, calme et posée. Tu ne m'attendais pas de si tôt ? Lui demandais je soucieuse, d'un air interrogateur, il avait quelque chose à cacher que ma présence le gêne et qu'il n'aurait pas préféré me voir maintenant. Surtout que cela semblait contradictoire étant donné qu'il m'avait confessé en même temps qu'il avait tout préparé pour mon retour. Si je te dérange , je peux repasser plus tard tu sais. Ajoutais je afin de ne pas créer un malaise. Surtout que son téléphone avant n'avait que sonner, et il n'avait pas voulu décrocher ce que je trouvais encore plus louche, il aurait pu s'excuser et me reparler ensuite mais non, à moins que cet appel n'était pas si important que cela. Du coup, je commençais à me tenir sur la défensive. Il m'invitait à aller dans le salon, je me joignis à lui, toujours en bonne observatrice. Un chien arriva en courant et se jeta sur moi, il n'était pas très beau comme chien, mais j'aimais bien les animaux enfin sauf certains mais c'est rare, alors je ne me voyais pas être méchant avec lui , je lui dis "bonjour" à haute voix, en esquissant un petit sourire. Je ne me voyais pas repousser cette bête , en tout cas il avait l'air lui aussi de me connaitre..

Au faite, tu fais quoi dans la vie ? Comment on s'est rencontré? Qu'est ce que tu aimes ? quels sont tes loisirs ? J'étais nerveuse, Je le bombardais de questions, parce que je savais pas quoi lui dire, ça se voyait que ce n'était pas normal, mais je ne voulais pas qu'il pense que je n'ai rien à lui dire, et que je ne veuille plus le voir non plus, j'essayais d'avoir une conversation , cependant c'est vrai que je trouvais cela étrange, mais fallait qu'on s'y fasse.. c'était ça ou ne plus se revoir du tout, alors je pensais que cela était la meilleure chose à faire, après je pouvais me tromper..

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(#)Sujet: Re: You don't have to be alone. I won't let you go ...  |   Jeu 17 Sep - 15:52
Lukas Collins a écrit:
April & Lukas
You don't have to be alone. I won't let you go ...
La venue d’April m’avait un peu pris au dépourvu. J’attendais le jour où elle reviendrait chez nous avec impatience et j’avais préparé l’appartement pour l’occasion depuis plusieurs jours déjà. Je n’avais pas voulut insister auprès de ma petite-amie pour savoir quand elle comptait rentrer, j’avais peur qu’elle ne croit que je lui mette la pression.

J’avais accueillis ma belle avec un baiser puis je m’étais ravisé en reprenant mes esprits. J’avais cherché à m’excuser en bredouillant plus qu’autre chose. La jeune femme me rassura en me disant qu’elle comprenait et qu’elle-même s’en voulait de faire souffrir les gens qui l’entouraient à cause de son amnésie. Je la fis entrer en lui disant que je ne l’attendais pas pour tout de suite. Je coupai mon téléphone qui sonnait ne voulant plus être dérangé et profiter de l’instant présent avec ma petite amie. April passerait toujours avant tout et tout le monde.

« Non, non pas du tout reste. J’étais au téléphone mais ca peut-attendre, le boulot. »

Je ne mentais pas à April, c’était réellement mon travail, mais elle ne comprendrait pas, pas plus que lorsqu’elle n’était pas amnésique. Je ne lui avais jamais rien dit et cela resterait ainsi. Doggy sortis en trombe de la chambre et sauta sur April qui le salua. Je le rappelai au pied ce qu’il fit immédiatement. April me bombarda ensuite de plusieurs questions qui trahissait sa nervosité. Je lui offris un sourire.

« Je t’en prie installe toi ensuite je répondrais à toutes tes questions. »

Je lui fis signe de la main de s’installer sur le divan du salon. Je m’éclipsai une minute pour aller deux verres et une bouteille de jus de fruit. Je revins, posa le tout sur la table et m’assis aux côtés de ma petite amie.

« Je suis assistant-vétérinaire dans le cabinet de véto en ville. Je voudrais avoir mon propre cabinet un jour, mais Rome ne s’est pas faite en un jour. Nous nous sommes rencontrés quad nous étions tout petits. J’avais cinq ans lorsque mes parents se sont installés dans la maison voisine à la tienne. » Je tendis un verre de jus de fruit à April. « Ca été le coup de foudre entre-nous. Enfin coup de foudre amical je veux dire, puis avec le temps notre amitié s’est transformée. On s’est longtemps cherchés, se tournant autour jusqu’au jour où on s’est enfin donné un premier rendez-vous. Depuis on ne s’est pas lâchés. Cela fait deux ans que nous nous sommes installés ensemble et cinq ans que nous sortons ensemble. Tu comprends pourquoi je suis un peu trop impulsif avec toi des fois … »

Je pris le deuxième verre et le porta à mes lèvres pour en boire une gorgée. Je regardai April. Tout devait sans doute lui paraitre irréel. Je ne pouvais même pas imaginer ce qu’elle pouvait ressentir. Ne plus se souvenir alors qu’elle était en face de moi, moi qui me souvenait de tout.

« Dans la vie j’aime beaucoup le sport, je vais à la piscine de temps à autres pour me détendre. J’aime faire la cuisine mais encore plus pour toi. Même quand c’est raté tu me fais toujours l’honneur de gouter et de me faire croire que c’est bon. »

Je ne pu m’empêcher de rire en repensant à certaines scènes. April avait un grand cœur et elle avait toujours su me le montrer. Elle n’avait pas que des qualités, comme chacun, mais même ces petits défauts j’avais su les apprécier.

« Je déteste les boissons gazeuses et j’adore la glace Ben & Jerry’s goût Cookies. Doggy c’est mon chien et tu l’as toujours trouvait assez laid mais pour moi tu tolère sa présence au sein de notre couple. »

Je souris à la jeune femme. J’essayais d’employer le ton de l’humour afin de la voir esquisser un sourire de temps à autre. Depuis son réveil à l’hôpital je crois que je ne l’avais pas vu sourire, ou du moins sourire avec sincérité et non par compassion. Je voulais son bonheur et je voulais la voir à nouveau rayonnant même si elle ne se souvenait plus de moi …

« Ai-je répondu à tes questions ? » Lui demandais-je.

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(#)Sujet: Re: You don't have to be alone. I won't let you go ...  |   Dim 11 Oct - 14:57
J'avais peur de le déranger, étant donné la tête qu'il venait de faire en ouvrant la porte. Je pensais bien faire en lui expliquant la situation mais j'aurais surement du appeler avant de venir, je me sentais gênée finalement au vue de sa réaction. J'avais du le couper dans quelque chose d'important, cependant poli comme il était il ne voulait pas me le dire, ce que je trouvais délicate comme attention. Il m'accueillait chaleureusement, peut être trop.. car je n'arrivais toujours pas à réaliser que nous étions ensemble par le passé. Il était plus joli. Cependant, on parlait pas tellement, et j'adorais parler de tout et de rien. Je me demandais alors comment on avait fait pour être ensemble, si on se ressemblait sur certains points ou si c'était seulement des opposés, car pour moi il faut les deux dans une relation. Je me posais tant de questions, j'avais l'impression qu'avec cette amnésie je n'étais plus la même car pour certaines personnes de mon entourage j'avais apparemment belle et bien changé.

Je le rassurais alors directement, sur le fait que je comprenais qu'il soit toujours au petit soin avec moi, il ne pouvait pas oublier ce que nous étions, et ce que nous avions vécu, lui , se souvenait de tout, et mon cœur se soulevait , j'avais mal pour lui, mal de me comporter ainsi, j'avais l'impression parfois d'être ingrate, mais je faisais des efforts pour ne pas être trop distante avec lui, même s'il restait un inconnu encore à l'heure actuelle, ou plutôt une connaissance, peut être pourrions nous être amis déjà, ce serait un pas en avant, et j'espérais que il se satisfasse de cela, puisque ce n'était pas dit que je retrouve la mémoire un jour, elle avait été bien endommagée, à croire que j'étais une expérience pour les médecins et nouveau cas, et du coup je devenais intéressante, et une bête de laboratoire.

D'ailleurs je voulais en parler avec Lukas de cela dès que je pourrais , car je trouvais cela lourd, qu'on veuille me suivre autant, je n'avais pas besoin d'être suivi autant, ça faisait trop de rendez vous pour moi, à mon goût et aussi de radios, d'examens, j'en avais marre de passer autant de temps la_ bas, je voulais vivre tout simplement. Je n'étais pas morte et pourtant j'avais l'impression qu'ils m'empêchaient de vivre les médecins, à vouloir tant me protéger , je n'étais pas en sucre tout de même. Il me sortit de mes pensées à répondant au faite que je ne voulais pas le déranger, ayant remarquée que je l'avais surpris. Sur? Je ne voudrais pas m'imposer tu sais. Puis il faut que tu continus de vivre tout de même, ce n'est pas toi qui a perdu la mémoire mais moi. Finis je par dire amèrement, mais c'était vrai, il allait pas s'empêcher de vivre parce que je me rappelais de rien, ce serait égoïste de ma part et je ne voulais pas l'être, je voulais soulager sa conscience, et je comprenais qu'il prenne le cours de sa vie en main, qu'il travaille, qu'il sorte avec ses potes, je trouvais cela logique au fond.

Je mis alors à exécution le fait de devenir amis, plus des étrangers l'un pour l'autre. Je le questionnais alors sur ce qu'il aimait, sur comment on était avant. Je m'installais à sa proposition, on serait après tout plus à l'aise pour discuter , il fallait l'avouer. Bien sur je te suis, merci beaucoup. Répondis je poliment en m'exécutant. Il faisait cela avec classe, ramenant de quoi nous déshydrater, c'est vrai que la conversation allait être longue surement alors autant pouvoir boire une gorgée entre deux, sinon il n'allait plus avoir de salive avec moi, j'avais tant de questionnements en tête, que je voulais avoir quelques réponses pour arrêter de me torturer l'esprit et culpabiliser , après tout il n'allait pas me mentir sur tout cela, il fallait que je tente de lui faire confiance. Il avait pas l'air bien méchant, mais je restais méfiante tout de même d'un autre côté, je ne savais pas pourquoi cependant c'était plus fort que moi. Je l'écoutais donc attentivement, afin de mieux connaitre cet homme que j'avais en face de moi, il était tant de parler tout les deux, et de ne plus fuir de cette manière mon passé, seulement je ne le ferais pas tous les jours non plus , car je sentais que cela serait éprouvant, malgré le fait qu'il ferait tout afin de me mettre à l'aise.
Oh c'est chouette, prendre soin des animaux. M'exprimais je alors enthousiaste dans un premier temps. Tu dois en sauver tous les jours, je trouve cela génial. Poursuivis je en lui adressant un doux sourire. On était voisins alors.. pourtant ça remonte bien avant mon adolescence je comprends, pas je me souviens d'Alysse, qui date de mon enfance aussi, pourquoi es tu effacé de ma mémoire Lukas... ce n'est pas logique je devrais au moins me souvenir de cela, et de notre amitié, si cela durait depuis des années, j'arrive pas à comprendre , il n'y a pas de logique on m'a dit que avant mon adolescence je me rappelais de tout, j'ai sois disant oublié que ma vie adulte.. M'exclamais je abasourdie, je me sentais vide, comme une coquille qu'on aurait vidée, je me sentais démunie, finalement c'était peut être pire que ce que les médecins avaient pensés. Je me le regardais tristement, la mine honteuse, le regard perdu et vide. Je comprends pourquoi.. maintenant,, pour toi non plus ce ne doit pas être facile, t'en fais pas je jouerais pas la victime, parce que je pense que je ne suis pas la seule à avoir perdu , tout mon entourage est touché par cette situation, au moins ça prouve que vous tenez réellement à moi, je devrais me sentir soulagée, et heureuse, et me satisfaire au moins de cela, mais ça ne m'aide pas à garder le sourire en toutes circonstances, je suis désolée. Lui avouais je avec une petite moue attristée.

Je le laissais boire un petit coup, je me disais que cela devait pas très bien passé pour lui, alors un petit blanc s'installait , et le silence me refroidissais. Mais ensuite il reprit le cours de la conversation, répondant à ma folle liste de questions que j'avais pu lui énumérer. Je souriais , je l'écoutais me parler de ce qu'il aimait. J'aime aussi le sport, surtout le foot. Enfin je dis cela mais tu dois surement le savoir déjà, suis je bête. Pensais je sur le moment, alors que je voulais simplement faire la discussion, mais je me sentais idiote une nouvelle fois. Je souriais et émis un petit rire quand il m'expliquait que je disais toujours que c'était bon. J'aime aussi cuisiner , il me semble, et oui je n'aime pas froisser les gens, ça me ressemble bien il me semble également, bien que en ce moment j'ai l'impression de tout faire de travers. Lui confiais je en me pinçant la lèvre inférieure , baissant le regard, en direction du sol. Oh la glace Ben et Jerry's goût cookie ça doit être un extase culinaire, je me souviens plus du goût qu'elles ont, tu me donnes envie de goûter, j'en achèterais surement ce soir en faisant mes petites courses, merci du tuyau. Lui répondis je en souriant sincèrement et amicalement. Oh oui j'avoue que je n'ai pas changé d'avis sur cela, je le trouve pas forcément très beau, mais il a l'air gentil, peut être je m'attachais un peu à lui car je n'ai pas le fond méchant et qu'en principe j'aime les animaux, je ne sais pas. Allez savoir. Tentais je de plaisanter afin de faire comme lui et de détendre l'atmosphère. Oui bien sur, et si tu veux me demander quelque chose ou autre tu peux faire aussi. Je te répondrais avec plaisir, même si tu me connais surement déjà presque par cœur. Lui retournais je en souriant de nouveau , avec un large sourire sur les lèvres. J'ai envie de faire un gâteau, ça te dis pas d'aller faire des courses, et d'en faire un tout les deux, je t'apprendrais à cuisiner, monsieur le cuisinier hors paire. Le taquinais je en souriant malicieusement juste pour l'embêter un peu, je souriais grandement, j'aimais bien cela, ça me semblait plus facile de jouer sur le compte de l'humour afin de ne pas lui paraitre froide. Puis on pourrait vraiment bien rigoler tous les deux s'il en avait le temps. Tu aimes à quoi ? Que je fasse quelque chose que l'on aime tous les deux, ce serait plus sympathique, je ne voudrais pas t'intoxiquer. Continuais je dans la plaisanterie d'une manière amusée, et enjouée, pour une fois je me laissais aller, et je m'ouvrais un peu à lui, j'en avais marre d'être trop sur la retenue, je me disais qu'il prendrait ce qu'il viendrait et qu'il préférerait je sois même et que tous soit réel et que je le veuille plutôt que de juste lui faire plaisir, et là j'avais envie d'un gâteau, il devrait surement me prendre pour une folle mais qu'importe.. On se rendit donc à la supérette du coin et la partie folie en moi reprenait le dessus. Je montais dans le caddy. Aller pousses moi vite. youhouuu. Criais je en riant fortement aux éclats. Je me sentais enfin à l'aise à ces côtés, et je me prenais pas la tête pour la première fois, je supposais que pour lui également cela lui retirer un poids.
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(#)Sujet: Re: You don't have to be alone. I won't let you go ...  |   Dim 11 Oct - 20:05
April & Lukas
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Après avoir invité April à s’installer sur notre divan et une fois des boissons apportées, je répondis à toutes ces questions du mieux que je pouvais. De temps à autre celle-ci interagissait. J’arrivai à la faire sourire et cela me réchauffa le cœur. Je continuai de la sentir un peu méfiante à mon égard mais avec le temps je savais qu’elle me referait confiance. Je n’étais pas un mauvais garçon et je ne l’avais jamais été avec la jeune femme assise en face de moi. Elle me surprit ensuite à me proposer de faire un gâteau.

« Vraiment … Hmm, maintenant que tu n’es plus à la maison pour m’en faire je vais devoir apprendre c’est certain ! » Je lui offris un large sourire en retrouvant quelque peu mon amoureuse. « Un gâteau au chocolat bien évidemment, le chocolat c’est la base de la vie ! Ne t’inquiètes pas de m’intoxiquer moi mais plutôt que moi je t’intoxique ! »

Je me mis à rire puis me leva d’un bond en tendant la main vers April afin de la lever du canapé. Je ne me fis pas prier deux fois, que je pris mon trousseau de clés et mon portefeuille dans l’entrée et nous descendîmes à la supérette du coin acheter ce qu’il fallait. April monta dans le cadi que j’avais pris. Je restai un peu interloquée par son comportement moi qui n’aimais pas trop m’afficher en public, mais je passerais outre cette fois-ci car cela me faisait plaisir de la voir de si bonne humeur.

« Mets ta ceinture bébé, on démarre ! » dis-je en poussant le cadi de mes deux mains alors que ma petite ami riait de bon cœur.

Nous pénétrâmes dans le magasin sous le regard impassible du vigile que je saluai poliment. Je me précipitais dans les rayons vides de monde à toute vitesse tout en prenant les virages très serrés avant de m’arrêter brusquement devant un rayonnage.

« Première étape, la farine et le sucre ! Mademoiselle si vous voulez-bien attrapez les paquets sur votre gauche. »

Les paquets mit dans le cadi je repris ma route. Je pris de l’élan et monta sur le cadi le laissant tracer sa route tout seul jusqu’au bout, là où se trouvait le chocolat. Nous prîmes deux petites tablettes avant de reprendre notre folle course. Là je faillis percuter un jeune monsieur qui pesta contre nous de faire attention. Je m’excusai en reprenant tout doucement mon chemin et une fois éloignés je me mis à rire.

« On va se calmer avant de faire un mort, ca vaut mieux je crois. En plus maintenant on des œufs … » dis-je en mettant des œufs dans le cadi. « … et je ne voudrais pas en faire une omelette. »

Nous nous dirigeâmes vers la caisse où April posa sur le tapis roulant les articles. La caissière passa tout les articles et m’indiqua le montant à payer.

« Et avec celle là ca fait combien ? » Demandais-je en pointant mon doigt ver sla jeune fmme dans le cadi en riant.
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(#)Sujet: Re: You don't have to be alone. I won't let you go ...  |   Mar 13 Oct - 11:10
Je venais de proposer de faire un gâteau à Lukas, et il semblait enthousiaste, apparemment il était gourmand comme moi, et ça me faisait plaisir de partager quelque chose avec lui, et de le faire rire pour une fois je ne le rendais pas triste, car il méritait mieux que cela et je le savais dans le fond, que je le faisais souffrir dans un sens. Néanmoins pour une fois, on laissait de côté les souvenirs et on pouvait enfin plaisanter ensemble et passer un agréable moment sans se prendre la tête. Oui c'est sur la cuisine, le ménage, tu vas faire tout comme une petite cendrillon, je devrais peut être t'appeler comme cela d'ailleurs. Le taquinais je en souriant malicieusement , heureuse de la bêtise que je venais de sortir pour le chambrer. Il fut d'accord sur l'idée du chocolat en même temps , souvent les personnes sont d'accord avec ce choix, le chocolat est un pêché mignon pour pas mal de monde, alors j'avais peu de chance de tomber à côté et tant mieux car j'adorais cela également! Oui c'est vrai que c'est toi le mauvais cuisiner et moi le cordon bleu dans l'histoire j'avais presque déjà oublié ! Répondis je sur le ton de l'humour , après tout autant rire de mes pertes de mémoire plutôt que d'en pleurer comme il m'arrivait parfois de le faire, car je finissais par craquer sous la pression; C'est dur de vivre sans souvenirs.. enfin les derniers en date de notre vie, car on se dit qu'on refait des choses déjà réalisées et qu'on perd un temps précieux, d'un côté, même si de l'autre on découvre tout sous un regard nouveau.

Je pense qu'il ne m'avait jamais vu comme cela , je devais me comporter différent avec lui car il n'avait pas réagis tout de suite lorsque j'avais sauté sur l'occasion pour aller dans le cadi, je me disais que c'était une partie de moi qu'il ne devait pas connaitre, pourtant c'était la moitié de ce que j'étais, alors je me demandais si finalement on se connaissait si bien que cela avant. Et cela me questionnait.. je sortis de mes pensées quand il entrait dans mon jeu et cela me fit sourire, je me sentais soulagée. Il semblait à fond pour continuer dans le délire que j'avais lancé et ça me faisait chaud au cœur, même si j'avais l'impression qu'il changeait son comportement au début pour moi, mais finalement naturellement il se laissait aller à la plaisanterie. Je pensais qu'il s'arrêterait à l'entrée du magasin mais non il était comme un fou même à l'intérieur et cela me faisait plutôt rire de le voir jouer et laisser son âme insouciante prendre le dessus. On faisait un premier arrêt. Vous êtes arrivés en gare de madame farine et monsieur sucre, veuillez descendre de la rame s'il vous plait. Plaisantais je en riant de bon cœur avec lui à l'unisson. Je me levais comme une acrobate dans le cadi, je mettais sur la pointe des pieds et grimpait sur le cadi , Lukas vint alors me tenir de peur que je ne tombe et moi ça me faisait bien rire intérieurement de voir qu'il paniquait tout seul! Je devais bien l'avouer! Je pris les paquets telle une funambule et je redescendais afin de revenir dans le cadi et lui tendis les paquets. Faut pas avoir peur comme cela, je suis une grande fille Lukas. Lui dis je en souriant pour le taquiner de nouveau, je le voyais devenir blanc et cela était touchant, mais je n'allais pas me faire mal, j'avais l'habitude de prendre des risques.

Il monta ensuite sur le cadi, nous propulsant à l'aide de son élan, afin que l'on arrive à la prochaine destination, je levais alors les mains en l'air pour rire , et poursuivre cette ascension sur laquelle nous nous étions lancés. Hum.. je sens déjà le chocolat à travers la tablette, tu penses pas que l'on devrait en prendre un peu plus, pour notre gourmandise Lukas ? Puis tu sais je payerai avec toi , comme ça je te ruine pas. Lui lançais je en souriant grandement, contente qu'il s'amuse aussi; J'avais peur de l'ennuyer vu que je changeais depuis mon accident. J'avais conscience de plus être la même ou du moindre je me révélais de plus en plus. Je devais celle que je voulais être pour moi et non plus pour les autres, même si j'aimais leur faire plaisir, ma personnalité m'appartenait enfin, et on devait m'apprécier ainsi. Lukas avait l'air de se faire d'ailleurs à ce côté de moi même et tant mieux au moins on s'entendrait bien. On reprenait cette courses, battant des records de vitesse, j'avais l'impression d'être comme dans une formule un, quand il prenait les virages. Et April vient de dépasser le meneur, elle est en tête, plus qu'un virage et elle gagnera la coupe de la formule 1. Quelle course effrénée; et .... On venait de s'arrêtait et dans mon élan je me stoppais également sous les airs menaçant d'un jeune homme dont on venait d'éviter d'engloutir comme aux autos tamponneuses.

J'avais envie de rire, et je me retenais me cachant à l'aide de mon haut alors que Lukas tentait de nous excuser, j'attendais avant de glousser de rire plus loin , m'ayant retenu longuement afin de ne pas paraitre impolie et de mettre mal à l'aise Lukas. Alors là c'est l'hôpital qui se moque de la charité monsieur père ducros qui se décarcasse! Plaisantais je avec lui en riant davantage sous nos commentaires à tous les deux. On se dirigeait ensuite calmement vers la caisse afin que la petite guerre ne reprenne entre nous deux, après tout rester sérieux trop longtemps, la vie était trop courte pour ne pas passer notre temps à rire et passer d'agréables moments! Je le regardais en le tuant du regard, faisant mon regard noir , révolver comme dans la chanson de Marc Antoine " elle a les yeux révolver, elle a le regard qui tue, elle a tiré la première, m'a touché c'est foutu", sauf que là je voulais le tué pas le toucher de la même façon que dans la chanson! Je ris ensuite me laissant aller pleinement, en faite je ne le lui en voulais pas mais je voulais juste lui mettre un petit coup de pression seulement. Je suis inestimable, je n'ai pas de prix, je vaux bien plus que tout l'or du monde, tellement je suis précieuse, en résumé , je suis bien trop onéreuse pour toi très cher ! Lui lançais je en me moquant gentiment, fière de moi, arborant mon sourire de pétasse, et mon regard malicieux.

Tu viens on rentre sale gosse! Lui lançais je en souriant de toutes mes dents bien blanches, afin de l'embêter un peu plus, après tout il s'était pas gênée devant la caissière, encore heureux qu'il existe la solidarité féminine. En tout cas avec nous deux, elle avait du bien rire. Je sens qu'en rentrant je vais me venger, tu vas pas le voir arriver jeune homme! Le menaçais je en plaisanter, le sourire jusqu'aux oreilles. Ils portaient les courses et je ne trouvais rien d'autre que de le bousculer alors qu'il faisait monsieur muscle à tout porter pour faire l'homme gentleman. J'avais le sourire en coin, quelle jolie peste je faisais. On rentrait à sa maison, on déposait les affaires sur le plan de travail de la cuisine et je l'aidais à déballer. J'ouvris le sachet de farine et la première idée qui me venait à cet instant précis, fut de lui en mettre sur le nez, afin qu'il ressemble à un clown , juste pour le taquiner d'autant plus. Il se retournait et je soufflais alors dans ma main, il avait à présent la tête toute blanche et moi cela me faisait bien rire, je devais bien l'avouer.
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Deagan Hartwell
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(#)Sujet: Re: You don't have to be alone. I won't let you go ...  |   Mer 14 Oct - 22:21
April & Lukas
You don't have to be alone. I won't let you go ...
Après une aventure riche en émotions dans les rayonnages de la supérettes, nous nous arrêtâmes à la caisse pour payer nos articles. Au moment de payer je plaisanta avec la caissière en demandant combien coutait April qui était toujours dans le cadi. Elle devait surement me couter la peau des fesses cette fille vu à quel point son cœur était en or. April avait peut-être oubliée sa vie d’avant mais elle avait toujours gardé sa répartie. Son regard assassin qu’elle m’avait lancé alors que je disais ma petite taquinerie se transforma en un regard malicieux.

« C’est bien vrai, mon petit trésor. »

Je lui souris avec le même regard malicieux dans les yeux. Ce n’était pas une marque d’affection que je lui donnai là, je ne m’aurais pas permis étant donné que notre relation était encore bancale avec son amnésie, mais plutôt un petit mot taquin. Je payai les courses puis les pris dans les mains. Ma petite-amie me poussa, et amusée, continua son chemin tranquillement en direction de notre appartement. J’ouvris la porte, déposai les courses dans la cuisine où nous les déballâmes aussitôt. Alors que je rangeai sur le plan de travail le tout, April étala sur mon nez ce qui me semblait être de la farine. Je relevai la tête pour protester et vérifiai ma pensée mais je n’eu le temps juste de me retourner qu’un nuage épais de farine vint se poser sur mon visage. Je fronçai les sourcils en voyant les dégâts sur le sol puis fit mine de bouder.

« Non, April regarde ca ! J’avais tout nettoyé … » dis-je en approchant lentement du sac de farine posé sur le comptoir. Tout en parlant j’attrapai une poignée de farine. « Tu mérites une punition, donc tu vas être châtiée sur le CHAMP ! » m’écriais-je en fin de phrase.

Je lui balançai la farine dans les cheveux en étalant bien de sorte à ce que ca s’agrippe jusque dans ses racines. J’éclatai de rire en voyant tout en maitrisant April que j’avais coincé sous mon aisselle et qui essayait vainement de s’enfuir. La jeune femme était une aiguille comparé à moi et j’avais e contrôle total. Je la soulevai du sol et d’un mouvement je la posai sur mon épaule la tète vers le bas.

« Je crois que tu as besoin de rafraichir légèrement tes idées … »

Je mis sa tête dans l’évier et allumai le jet d’eau pendant cinq secondes alors qu’elle se changeait en furie. Ne voulant pas trop dépasser les limites j’éteignis l’eau et lâcha ma tendre bien aimée en la reposant délicatement sur le sol. Je l’observai sérieusement pendant … une demie seconde ? Avant de tout simplement éclater de rire.

« Tu ne seras jamais à la hauteur de mes vengeance très chère. »

Je m’approchai d’elle. Ses cheveux étaient… déguelasse, oui c’était juste le mot. La farine avait collée en formant des pâtés ici et là. Son visage ruisselant était magnifique malgré cela. Mon regard se posa dans le sien et j’eu envie, à cet instant précis de l’embrasser délicatement. Je me retins de faire une gaffe avec un certaine frustration que je dissimula avec un geste de la main qui viendrais à relever une mèche qui lui tombait sur le visage.
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(#)Sujet: Re: You don't have to be alone. I won't let you go ...  |   Mer 21 Oct - 12:37
Tout le long de la route alors je m'empressais de le taquiner gentiment, je réfléchissais à quelle vengeance je pourrais utiliser afin qu'il se souvienne que je n'étais pas si fragile et si en sucre que cela, que je savais me défendre et que j'avais du répondant même avec ma petite taille. C'est pourquoi à peine étions nous entrés, que je prenais les devants pour lui mettre de la farine sur le nez puis sur le reste du visage profitant qu'il avait baissé sa garde pour s'occuper des achats que l'on venait de faire. Je regardais par terre et m'arrêtais de rire quand il prononça ses mots, et je me retrouvais comme une enfant qui venait de se faire gronder. Je suis désolée, je t'aiderais à nettoyer après s'il le fait je voulais juste plaisanter avec toi. Lui répondis je d'une voix faible et basse, je pensais qu'il était sérieux sur le moment, alors je me mis un de mes pieds en arrière et le faisait bouger, d'une manière mignonne afin d'attendrit Lukas pour ne pas qu'il m'en veuille. Puis je vis ensuite venir très rapidement les représailles et j'avais pas le temps de remettre ma garde, je criais tout en riant quand même, je n'étais pas méchante, mais il s'en prenait à mes cheveux et c'était surement le pire des choix qu'il pouvait faire, on ne pouvait pas toucher mes cheveux ou si seulement je le voulais et encore pas n'importe qui alors il allait surement avoir à faire à moi et de la pire des manières je n'allais pas en rester là c'était certain. Je tentais de me débattre, c'est que je me tortillais dans tous les sens afin de pouvoir me défaire de son emprise, je ne voulais pas perdre , non j'allais gagné la partie, je ne pouvais pas me rabaisser face à un homme. Il allait ensuite me passer la tête sous l'eau, elle était froide, je hurlais des noms d'oiseaux, parce que franchement ce n'était pas drôle, j'ai cru que je l'aurais tué façon de parler sur le moment , tellement cela m'avait surpris qu'elle soit si gelée.

Je pense monsieur que vous allez finir castrer, à ce rythme là avant ce soir, je vais vous le faire payer, je vous l'assure! Le menaçais je alors que j'essorais mes cheveux à l'aide de mes mains pour limiter les dégâts mais je pense que je ne pouvais rien en faire pour le moment, la douche après serait ma meilleure amie, vu l'état dans lequel je me trouvais à présent. Il était là devant moi gorge déployée, à rire comme une baleine, je vous jure les hommes, ils ne comprendront jamais rien aux femmes! Tu penses sincèrement que je ne peux pas? Mais tu ne me connais pas si bien que alors Lukas ... Lui dis je alors m'approchant dangereusement de lui. Je me stoppais sentant son regard posait sur moi, je me demandais bien ce qu'il pouvait penser à cet instant précis, pour que il s'arrête en plein conflit dû à la plaisanterie. Il remit une de ses mèches en place, et cela la fit le regarder remplis de questionnements face à ce geste soudain. Elle ne le repoussa pas, elle savait qu'il voulait juste essayer de créer une amitié plutôt que de n'être rien du tout. Elle lui souriait, prenant pendant ce temps un œuf entre ses mains, profitant de son moment de faiblesse. Je craquais alors légèrement l'œuf en le claquant sur le rebord du plan de travail puis je le glissa le plus vite possible dans son bas de sous vêtements afin qu'il puisse bien avec le glaire contre sa peau, ça devait être répugnant comme texture, mais cela me fit sourire malicieusement et j'étais plutôt satisfaite d'avoir de la ressource. Je me demande si je pouvais faire encore mieux afin que ma vengeance soit bien retenue par mon adversaire.

Je pris alors dans l'armoire le paquet de céréales alors qu'il essayait d'enlever les morceaux de coquilles puis j'écrasais les céréales entre mes mains et lui mis dans les cheveux , avec le gel qu'il avait ça faisait une sorte de crumble dans ses cheveux et je me mettais à rire. Bon , on va dire qu'on est presque à égalité comme ça, même si je trouve que j'ai été encore trop gentille avec toi. M'exprimais je en riant de bon cœur, je voulais pas qu'il le prenne mal, alors je battais légèrement des cils pour réussir à le faire sourire au moins j'espérais , parce que ce n'était pas méchant, en même temps lui avait touché à mes cheveux alors c'était un peu à ses risques et périls il devait s'en souvenir! Il faudrait peut être que maintenant on enterre la hache de guerre afin de faire le gâteaux, parce que si on continue tu n'auras plus rien dans ta cuisine. Lui proposais je sur un ton un peu taquin , lui adressant un radieux sourire.

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(#)Sujet: Re: You don't have to be alone. I won't let you go ...  |   Dim 25 Oct - 20:15
April & Lukas
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Alors que la bataille faisait rage entre April et moi, je lui passai légèrement la tête sous le robine de la cuisine pour la calmée de ses singeries. Une fois cela fait, je la reposai à terre où je la regardai en souriant. D’un geste de la main je lui relevai délicatement une mèche de cheveux qui lui tombait sur le visage en la regardant droit dans les yeux. Je retrouvais à cet instant un petit peu de celle que j’aimais. Sans m’y attendre April se transforma en traitresse et profita de mon moment de faiblesse pour jeter un œuf écrasé dans mon boxer. Je restai quelque peu stupéfait de son geste puis je passai une main au niveau de mon entre-jambe tout collant de glaire. C’était absolument horrible, non même dégueulasse. Je foudroyai April du regard.

« Alors ca c’est pas du jeu ! »

April se mit à rire. J’étais partagé entre l’envie de rire mais aussi l’envie terrible de l’envoyer boulet. Je n’osais plus bouger de ma place de peur de faire encore lus de dégâts dans mon boxer. La jeune femme dit que nous étions à égalité même si elle avait été encore trop gentille.

« Trop gentille ? Je n’ose pas imaginer si tu avais été moins gentille alors. Mon pénis est tout gluant à cause de toi et j’ai les boules qui collent, merci beaucoup ! »

Je laissai échapper un sourire de mes lèvres et mon amoureuse proposa que nous fassions enfin ce gâteau avant de ne gaspiller toute les courses. Elle avait bien raison mais je n’allais pas m’attaquer à de la pâtisserie avec un entre-jambes plein d’œuf.

« Si tu me le permets je vais d’abord aller me rincer sous la douche et me changer, tu auras qu’à faire de même ensuite. Y a toujours ta panoplie de shampoing et gel douche dans la salle de bain. »

Je laissai April dans la cuisine, et en marchant comme un crabe je me dirigeai vers la salle de bain où je tira de l’eau pour la faire chauffer. Je me déshabillai en vitesse jetant les affaires à côté du panier de linge sales. Une fois dans la douche je sentis des fluctuations de température.

« April ! » Criai-je.

Je savais que cette petite peste s’amusait à tirer de l’eau afin que celle-ci devienne trop froide. J’attrapai mon gel douche pour me shampooiner tout mon corps, mais surtout tout ce qui touchait à mes parties intimes. C’était bien la première fois que je me prenais de l’œuf à cet endroit et ce serait aussi la dernière ! L’eau redevint froide et je me retins de pousser un cri de surprise. Après m’être rincé, je sortis de la salle de bain séché et la serviette autour de la taille. Je retournai dans la cuisine où je trouvais April avec un sourire malicieux.

« File à la douche, mais faut que je te prévienne je crois qu’il y a un problème avec le ballon d’eau chaude ! »

Je passa une main dans mes cheveux qui goutaient un petit peu sur moi puis suivis April pour me rendre dans la chambre afin de me rhabiller avec une tenue plus convenable qu’une serviette.
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(#)Sujet: Re: You don't have to be alone. I won't let you go ...  |   Dim 25 Oct - 21:54
Il pensait avoir le dessus, mais je lui prouverais bien le contraire, je saurais trouver quelque chose de bien plus comique que ce qu'il avait fait, j'avais beaucoup d'imagination et je ne tombais jamais à court d'idée, alors j'avais très vite trouver quelque chose qui me ferait prendre l'avantage sur lui, aussitôt dit aussitôt fait, je m'y un œuf à un endroit bien particulier et cela était un coup mémorable, il fallait bien l'avouer, j'avais fais preuve d'un sens aigue d'auto défense et j'étais fière de moi. Je suis juste plus forte que toi, avoues que tu as trouvé ton maitre! Lui fis je alors remarquer en souriant grandement. Je me mise ensuite à rire de bon cœur. Il ne semblait pas tellement rire dans un premier temps, mais il semblait pas m'en vouloir non plus, alors je m'en sortais plutôt bien, en espérant qu'il ne fasse pas un autre coup ensuite. Pour mettre fin à ce petit jeu , je dis qu'on était à égalité, même si j'avais pris un bon avantage sur lui je ne voulais pas trop toucher sa fierté. Il me faisait rire, avec son pénis gluant et ses boulent qui collent . Beh oui tu sais j'ai de la ressource , maintenant au moins tu me sous estimeras plus jamais. Lui fis je remarquer d'un air malicieux, relevant la tête comme pour montrer ma fierté. Je lui proposais ensuite de reprendre le gâteau , en gros ce que nous devions faire, afin de le mener à bien et qu'on ne manque pas d'ingrédients pour le faire, et surtout je voulais pas gaspiller sa nourriture, je sais qu'on ne jette pas l'argent par les fenêtres.

Il me soumettait alors l'idée pour se sentir à l'aise d'aller se débarbouiller avant, afin que nous faisions ce gâteau dans de bonnes conditions. Je n'étais pas contre car la farine dans mes cheveux me démangeait et je n'avais pas envie de devoir couper mes cheveux ensuite si je n'arrivais pas à la ravoir. Je le laissais alors se laver, jusqu'à ce qu'une idée murit dans ma tête et que je fis aller l'eau afin qu'il n'est plus d'eau chaude, je voulais l'entendre crier comme une fille, cela lui enlèverait surement toute virilité mais je trouvais cela bien drôle. L'entendre crier mon prénom , me faisait mourir de rire, littéralement parlant bien entendu. J'ai l'habitude qu'on crie mon prénom, je sais tu m'adores! Lui répondis je en plaisantant pour l'embêter. Il était vraiment pas content, mais tant pis, je savais qu'il avait suffisamment d'humour maintenant pour ne pas me tuer, mais bien pour me renvoyer l'ascenseur à tout moment ! Il redescendait et je faisais mine d'être innocente, tout en levant les yeux en l'air ou posant mon regard sur le côté afin de ne pas regarder son torse. Je ne vois pas de quoi tu veux parler. Répondis je alors qu'il faisait référence au faite qu'il n'y avait plus d'eau chaude. Je faisais semblant de baisser la tête , comme si je savais que j'avais fais une bêtise, et aussi pour ne pas voir le torse de Lukas sinon cela me perturberais légèrement, mais mes imbécilités me faisaient rire, et je n'arrivais pas à me retenir longtemps, d'ailleurs c'est ce que je faisais à grimpant les escaliers. Il me suivit pour aller se rhabiller.

Arrivée dans la salle de bain , Je me déshabillais afin d'arriver sous la douche et je me lavais les cheveux qui étaient dégoûtant, puis je m'attaquais à frotter doucement mon corps, à l'aide d'un gant de toilette qu'il avait soigneusement préparé. Cependant, il n'avait pas pensé à la serviette j'essorais alors mes cheveux puis les brossaient, pour ressembler à quelques choses, je voulais pas fouiller dans toutes les armoires alors après en avoir ouvert deux, je remettais mes sous vêtements. Puis je filais pour ne pas mouiller mes habits, à la recherche de la chambre de Lukas, afin qu'il me donne une serviette propre, je mettais de l'eau un peu sur le sol mais je n'y pouvais rien, j'espérais qu'il m'en tiendrait pas rigueur, car je faisais un peu un carnage dans sa maison. J'arrivais dans sa chambre et il avait enfilé le bas, heureusement pour moi. Il restait tout de même torse nu, et à la vue de son torse, je restais sans voix. Je penchais ma tête sur le côté afin de mieux admirer les traits de son corps, chacun d'entre eux, dessinant ses abdominaux. J'en laissais tomber la brosse que j'avais gardée dans les mains je ne savais pour quelle raison. Je remettais plusieurs mèches de cheveux en place, alors que je me trouvais en sous vêtements devant lui, le corps humide, l'eau ruisselant délicatement contre mon corps. Je me pinçais suavement la lèvre inférieure alors que la brosse arrivait juste à ses pieds. Non laisse je vais la ramasser; Lui lançais je tandis que je me dirigeais vers lui, même si ce dernier ce baiser pour ramasser la brosse et venir à mon aide. Il se releva doucement, tout contre moi, passant de mes jambes jusqu'à mon visage pouvant apercevoir chacune des parcelles de mon corps , la peau nue. Je croisais son regard, et posant ma main sur sa hanche, rapprochant mon corps près du sien afin que ma poitrine frôle son torse musclé. Et lui susurra délicatement à l'oreille: Merci de ton aide...

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