(#)Sujet: Re: You don't have to be alone. I won't let you go ... | Dim 25 Oct - 22:40
April & Lukas
You don't have to be alone. I won't let you go ...
April était sous la douche et même si l’envie me démangeait de lui rendre la pareille avec l’eau, je n’en fis rien. Je ne voulais pas que la situation empire et détruise mon appartement par la même occasion. J’étais donc resté sagement dans ma chambre pour m’habiller. Je pris un boxer propre et un jean dans le tiroir de ma commande avant de me rendre à ma penderie prendre un t-shirt. Je m’arrêtai pour regarder une photo qui nous représentait main dans la main au lac pas très loin de chez nous. Je me rappelais de cette après-midi comme si c’était hier. C’était peu de temps après notre premier rencard en tant que couple. La nostalgie m’emporta pendant quelques instants mais elle disparut lorsque j’entendis April entrer dans la chambre en … en petite tenue ?
Nous restâmes un instant là à nous regarder. Cela faisait un petit moment que je n’avais pu observer les formes si joliment dessinées de ma petite-amie et ce n’était pas pour déplaisir qu’elle se tenait devant moi presque nue. D’ailleurs mon corps en manque du sien ne tarda pas à envoyer un fort afflux sanguin au niveau de mon entre-jambe. Elle laissa échapper des mains sa brosse à cheveux qui tomba à terre dans un fracas, me ramenant à la réalité. Je détournai le regard vers le sol pour ramasser la brosse. April s’était baissé au même moment et je me trouvai à hauteur de sa poitrine lorsque je relevai la tête. Je posai mon regard dans le sien avant de lui mettre sa brosse dans sa main. Mes doigts effleurèrent les siens ce qui n’arrangea rien. Je me sentis de plus en plus serré dans mon jean et mon pouls s’accéléra un peu. Je détournai mon regard de son corps pour fixer le haut de son crâne.
« Tu … » Ma voix était rauque alors je toussotai un peu avant de reprendre. « Tu voulais quelque chose ? »
April me demanda une serviette car elle n’en avait pas trouvé dans la salle de bain. Elle n’aurait en effet pas pu trouver car j’avais fait une machine hier et toutes se trouvaient dans le panier de linges propres. Je me détournai de ma petite-amie presqu’avec soulagement. Je pris la serviette d’April, celle qui lui était toujours destinée et retourna vers elle en la lui tendant.
« Désolé, j’avais oublié. Tu as des vêtements dans la penderie si tu veux » indiquai-je du doigt.
Mon regard détailla le corps d’April sans le faire exprès et lorsque je m’en rendis compte je détournai aussitôt mon attention. Il fallait que je quitte cette pièce avant de foutre en l’air tous les efforts que j’avais fait pour garder un lien avec April.
(#)Sujet: Re: You don't have to be alone. I won't let you go ... | Dim 25 Oct - 23:35
Je n'avais pas réfléchie aux conséquences de cet acte, mais j'avais apparue le corps légèrement dénudé devant Lukas, et pour moi je n'avais pas fais le rapprochement entre petit ami, ex ou tout autre titre officieux, pour moi il était juste un garçon que je commençais à apprendre à connaître et qui avait un torse des plus plaisants. J'admirais d'ailleurs chaque courbes de ce torse si fabuleux qui s'offrait à ma vue, me pinçant la lèvre le trouvant désirable à ce moment précis, tant que j'en laissais tomber la brosse au sol, c'est ce bruit l'impact que la brosse faisait en heurtant le sol qui dans un sursaut me fit reprendre mes esprits, afin de mettre de côté cette pulsion, cette envie qui aurait pu naitre à l'intérieur de moi même. Je ne voulais pas l'embêter à la ramasser , après tout c'est moi qui venait d'être maladroite et je ne voulais pas qu'il s'abaisse, parce que nos corps se frôleraient et ce contact serait encore plus dur à décrire et à passer au dessus. Je me sentais alors captiver par son regard, qui m'empêchait de regarder plus bas vers son torse et ce n'était alors peut être pas plus mal, pourtant son regard me déstabilisait un peu, la seule raison qui me poussait à me reculer , et m'éloigner de lui était ses sentiments pour moi, car si nous partions de zéro je pense que je me serais laisser aller à porter cette pulsion embrasait mon corps et mon âme, en m'abandonnant dans ses bras fort et vigoureux. Cette idée me traversait l'esprit surtout quand nos corps entrèrent dans un léger contact, se frôlant. Je venais de le remercier pour son aide si chaleureuse.
Je.. Dis je d'une voix fébrile, tenant son regard, portant mon doigt délicatement contre mes lèvres pulpeuses, et douces. Oui je voulais .. si tu veux bien... Je... je voudrais une serviette propre. Il s'exécutait immédiatement, j'avais même l'impression de le faire fuir, je ne savais pas pourquoi mais il semblait tout d'un coup un peu nerveux et surtout il bougeait ne voulait pas rester sur place. Il me regardait comme il ne l'avait pas encore fait , me regardant pas que mon corps mais également mon âme. Je me reflétait dans ses yeux et cela m'attisait davantage vers lui. Merci c'est gentil, je savais pas que tu voulais que je me rhabille aussi vite, à croire que je suis si moche que ça . Lui rétorquais je en plaisantant car vu la manière dont il m'avait regardé je ne pouvais pas lui donner envie de vomir, loin de là. Cette envie toujours présente, j'étais d'humeur joueuse, cependant je ne voulais pas aller trop loin, je ne voulais pas lui faire du mal à Lukas, je n'étais pas comme cela, c'est juste que je me laissais aller à écouter parfois mon intuition , et là elle me disait de me rapprocher de lui, voulant le contact à tout prix. Je le regardais en souriant malicieusement, le regard provoquant, enjôleur. Je te ferais bien une nouvelle coiffure mon cher Lukas. Lui énonçais je ayant la grosse à la main, d'une voix douce, sensuelle. Je posais ma main sur son torse, plongeant une nouvelle fois mon regard dans le ciel, battant légèrement des cils, respirant contre ses lèvres, je le faisais reculais à l'aide de ma main et le poussa d'un cou sec contre le bord du lit, afin qu'il puisse s'asseoir , Je marchais jusque lui me déhanchant faisant aller mon bassin afin de rouler des fesses , d'un pas élancé et sexy. Puis je m'assis sur lui à califourchon passant une de mes jambes de l'autre côté de lui. Ensuite je passais la brosse dans ses cheveux , attrapant une poignée entre mes mains, soufflant dans son cou... Je passais ses cheveux en arrière. Tu es beaucoup plus sexy comme ça... Lui murmurais je en le tenant du regard, alors que je passais mon pouce contre sa lèvre inférieure le faisant glisser.
(#)Sujet: Re: You don't have to be alone. I won't let you go ... | Lun 26 Oct - 0:14
April & Lukas
You don't have to be alone. I won't let you go ...
L’arrivée d'April dans notre chambre en sous-vêtements m’avait légèrement chamboulé. En rien de temps le désir était monté en moi. Cela faisait un petit moment que je n’avais pu regarder le magnifique corps de celle que j’aimais, ni même le couvrir de baiser. Oui j’étais un homme et oui j’étais en manque de sexe et oui j’aimais ma petite femme plus que tout. Je n’avais pas honte du désir que j’éprouvais pour elle, mais au vu de la situation, ce n’était pas le moment de le lui faire remarquer.
Alors que je disais à April qu’elle pouvait prendre des vêtements dans la penderie, celle-ci me dit que je devais la trouvais moche à vouloir la faire s’habiller aussi rapidement. Je lui offris un sourire. Si seulement cela avait été le cas, ca aurait été un peu plus facile pour moi.
« Bien au contraire … » dis-je doucement.
April s’approcha de moi dangereusement. J’avais du mal à contenir mes pulsions et elle s’approchait de moi … Mon cœur s’emballa un peu plus encore dans ma poitrine. Elle me dit qu’elle voulait me faire une coiffure. Je ne comprenais pas ce qu’elle voulait dire, mais avant que je ne pu ouvrir la bouche elle me fit reculer jusque sur le lit où je fus forcé de m’assoir. La jeune femme se dandina jusqu’à moi, ses hanches suivant un mouvement gracieux. Son fessier vint se poser sur mes genoux à califourchon. Je ne savais pas où mettre mes mains. En temps normal j’aurais attrapé ses hanches mais là ? Serait-ce trop déplacé ? Je sentais le souffle de sa respiration au creux de mon cou alors que ses mains passaient dans mes cheveux. Je pouvais sentir l’odeur de son shampooing qui m’enivrait tant. Délicatement je posai mes mains sur ses cuisses, plus près de ses genoux que de son entre-jambe. Je sentais mon érection se faire retenir par mon jean. Je fermai quelques instants mes yeux avec l’envie terrible de l’embrasser dans le cou, de plonger mon nez dans ses longs cheveux qui tombaient sur ses épaules. J’avais envie de parcourir le moindre centimètre carré de sa peau avec mes mains. La voix de la jeune femme me ramena à la réalité pendant qu’elle passait délicatement son pouce sur ma lèvre inférieur. Je lui pris le poignet et d’un bond me levai. En me levant je l’avais tenue dans mes bras pour pas qu’elle ne tombe à terre. Je la posai et me recula de celle que je désirais plus que tout.
« Ne fais pas ça, ne joue pas avec moi. J’ai bien trop d’estime et de respect pour toi April. Tu es la seule femme de ma vie, la seule que je désire de tout mon être et même si en cet instant précis je n’ai qu’une seule envie, celle de te sauter dessus je ne peux pas. Je ne veux pas que ca se passe comme ca. »
Je me rapprochai de la jeune femme et déposai un tendre baiser sur son front, puis mes yeux se posèrent dans les siens. April ne se souvenais pas de moi, de nous et de tous que nous avions partagés. Je ne voulais pas lui faire l’amour sur de simples pulsions primitives, elle valait beaucoup plus que ca à mes yeux et je ne pouvais m’abaisser à un tel geste.
« Tu es belle, tu es superbe alors ne crois pas que je te repousse parce que je ne te désire pas. »
Je me passai une main dans les cheveux en me mordant la lèvre inférieure puis passa une main dans les cheveux d’April délicatement et tendrement. Mon pouce vint lui caresser la joue. Je ne savais pas si l’envie qui avait enflammée April était dû à de l’amour profondément enfouis au fond d’elle ou bien seulement des pulsions purement sexuels …
(#)Sujet: Re: You don't have to be alone. I won't let you go ... | Lun 26 Oct - 12:19
L'air de la pièce, l'ambiance générale venait de se réchauffer , je ne sais pas si c'était simplement la vue de son torse, ou ce que je pouvais voir au fond de son regard perçant qui m'avait littéralement fait craquer l'espace d'un instant, mais tout ce que je savais c'était qu'une chaleur s'emparait de moi peu à peu et avant qu'elle ne brûle vigoureusement , je prenais tout bonnement les devants. J'avais donc pris le ton de l'humour pour commencer le voyant insister pour que je m'habille, je voulais savoir si je lui plaisais toujours physiquement ou si c'était seulement l'amour qui me portait ultérieurement qui le faisait se comporter ainsi, je voulais vraiment en avoir le cœur net à ce moment précis, sans vraiment savoir ce qui me poussait aux creux de ses bras. Il me dit qu'au contraire il me trouvait toujours attirante ce qui me soulageait dans le fond , car c'était le seul qui me regardait de cette manière et pas juste pour avoir un rapport sexuel avec moi, il me regardait différemment des autres et c'est surement pour cela que j'étais appelé à me diriger ainsi vers lui ,c 'était une première explication, la deuxième il fallait avouer qu'il avait un corps de rêve, ce qui ne me facilité pas la tâche, je ne voulais pas être irrespectueuse envers lui, seulement je ne pouvais pas aller contre mes envies les plus profondes, sachant que depuis lui, je n 'avais strictement rien fait, cela faisait un moment maintenant, et je pense que le fait de n'avoir rien fait, n'aidait en rien non plus.
Je m'approchais de lui jouant sur ma démarche afin de le séduire à nouveau, pour moi , c'était comme un recommencement, plutôt une chance de soit le reconquérir soit de voir que cela ne fonctionnerait pas, de le découvrir d'une autre manière, ne faisait confiance qu'à mon instinct, pour le moment étant donné que je ne me souvenais de rien, je ne pouvais pas compter sur le fait de me souvenir de quelque chose, alors j'apprenais à le connaître comme je ne l'avais pas encore fait, me permettant de découvrir d'autres aspects de lui, comme l'humour par exemple, sa folie, il me semble qu'il ne s'était jamais laissé aller, étant donné sa surprise quand je l'avais fais au magasin, alors il pouvait apprendre également de nouvelles choses sur moi, et je trouvais que cela était une chance, on pensait se connaitre par cœur mais finalement il avait peut être d'autres choses à voir, et chez l'un et chez l'autre, et cela me rassurer dans le fond, qu'on puisse apprendre à apprécier une personne différemment, je ne sais pas où tout cela pourrait me mener avec Lukas, mais en tout cas , je voulais qu'il apprenne à me connaître comme je suis actuellement, pas qu'il enlève tout notre passé, il pouvait garder les souvenirs, mais il ne ferme pas les portes, qu'il pense pas que tout sera comme avant, qu'il s'enrichisse aussi de nos nouveaux moments , qu'ils pourront aussi être géniaux à leur manière.
Je regardais son sourire que je trouvais très beau, et j'aimais aussi la façon qu'il avait de me regarder, comme personne ne pouvait le faire. Il était un homme et moi une femme, alors je trouvais cela normal, et j'espérais que cela le ferait pas souffrir plus, mais il semblait penser que je jouais avec lui, ce qui n'était absolument pas le cas, je ne voulais faire du mal à personne dans cette histoire. Il me prit par le poignet afin de me faire reculer de son corps et que nous ne soyons plus en contact rapproché, on était si proche que je sentais l'osmose de nos corps, l'envie de fusionner, et son membre qui pouvait se durcit en dessous de moi, je trouvais cette sensation très agréable, finalement j'avais aimé lui donner envie, je me disais qu'il avait alors au moins quelque chose de physique , l'attirance était réelle et non pas parce qu'il se trouvait être mon ancien petit ami, ou l'étions nous encore? Que sais je , je trouvais cette situation compliquée, et je pense que finalement ce que je venais de faire, ne devait pas arranger la situation, j'avais le chic décidément pour compliquer les choses.
Je l'écoutais attentivement quand il se lançait dans un petit discours, s'il pensait que je voulais profiter de lui ou ce genre de chose ce n'était pas le cas, je ne pensais pas qu'à moi dans l'histoire et je n'avais tout simplement rien contrôlé, malgré l'air assuré que j'avais pu donner, en réalité j'avais peur de ce qu'il pouvait éprouver quand je venais de lui faire du charme, il aurait très bien pu ne plus rien ressentir d'attirant chez moi, ou autre, et cela je ne lui avais tout simplement pas montré. En réalité, je ne savais pas si je pouvais toujours lui plaire, mais je voulais lui montrer qui j'étais pour qu'il soit sur, de ce que lui veut, donc au contraire, je voulais lui simplifier la vie et répondre à certaines de ses interrogations j'avais du juste me prendre de la mauvaise façon et je devais m'expliquer à présent sur mon comportement, ce qui n'était encore une fois pas chose aisée, j'avais vraiment un don pour me mettre dans des situations qui me dépassaient. Je ne joue pas Lukas. Tu peux appelé cela comme tu veux pourquoi pas la force des choses, mais en aucun cas je ne cherche à te faire du mal. J'ai aussi du respect pour toi, pourquoi penses tu que j'étais venue ? Je voulais voir si tu allais bien et aussi pour te dire que ce serait mieux pour nous , autant l'un que l'autre si je déménageais. Tu verrais toujours cette femme que tu aimes, et si je n'étais plus comme elle ? Et si je ne te plaisais plus du tout, sur aucun des traits de ma personnalité ? Et si tu finissais par vouloir une autre vie ? Commençais je à m'exprimer, mais si je devais avouer que l'imaginer avec une autre fille alors que je sais qu'il devrait être mon petit ami me faisait bizarre même en le prononçant je sentais que j'avais un petit haut de cœur, mais c'était par le principe pas par souvenirs malheureusement, et je ne savais pas si je pourrais me rappeler un jour, c'était ça le plus grand problème pour nous deux. Je veux dire, on est pas sur que ça me reviendra, alors si tu devais faire avec la femme que tu as devant toi qu'est ce que tu ferais ? Tu me laisserais car je serais différente sur certains point ? Moi je pense qu'il faut que je me découvre de nouveau moi même et faire de même avec toi, je ne pars pas de zéro, je veux bien que tu me racontes notre passé, si l'envie te prend pourquoi pas, mais je laisse faire les choses, et je les prends comme elles me viennent, et là , effectivement j'avais envie de me rapprochement physiquement de toi, tu penses que c'est mal ? J'ai tout fais de travers alors ? Le questionnais je l'invitant à venir dans ma réflexion pour qu'on puisse avancer , je ne veux pas que les choses restent figées, le temps que je me souvienne, je venais juste qu'il comprenne que ce n'était pas sur un coup de tête, j'avais réfléchis avant à ce que cela ne lui fasse pas mal, parce que je ne voulais pas, j'étais toujours cette femme gentille, mais seulement avec un caractère plus prononcé surement.
Je te demande pas d'effacer ces années qu'on a vécu ensemble, je te demande juste de me prendre telle que je suis, aujourd'hui, demain, peut importe le jour, je ne savais pas Lukas de ce que demain est fait, et c'est vrai que je peux rien te promettre, mais je te ferais pas de mal , ça c'est sur, je serais toujours franche avec toi, tu peux en être certain, et crois moi si je voulais juste tirer un coup d'un gars dans la vie y'en a pleins, j'ai pas pris le premier venu, tu es le seul qui me regarde avec une telle intensité et j'espère honnêtement qu'en apprenant à me connaitre tu ne seras pas déçu, ou tu ne voudrais plus qu'on se voit, je t'apprécie, tu es drôle finalement, au début d'ailleurs je pensais que tu étais rasoir, pardonnes moi. Lui expliquais je en me lançant dans une explication ; laissant mon cœur parler, je ne voulais pas qu'il pense cela de moi, d'accord ça m'avait un peu blessée qu'il pense cela, mais je pouvais comprendre ses craintes, ses peurs, et je voulais le rassurer sur ce sujet, je n'irais jamais trop loin avec lui, y'aurait forcément des limites et des barrières à ne pas franchir s'il le souhaitait, mais il fallait qu'il comprenne que pour le moment beaucoup de choses changés, et j'espérais qu'il puisse prendre également ces critères en ligne de compte.
Il vint me déposer un baiser sur mon front et je lui souris alors difficilement j'avais peur d'avoir fait une énorme erreur pour lui et qu'il m'en veuille. Lukas tu aurais amplement le droit de le faire, tu as le droit de réagir comme bon te semble, ce que tu penses être le mieux pour toi. Lui répondis je lui adressant un petit sourire pour montrer qu'importe sa réaction, il avait le droit de se protéger , je n'étais pas idiote, je pouvais également le comprendre. Mais au vue, de ce qui aurait pu se passer, je pense ne pas me tromper, en disant qu'il faut mieux que je prenne mes affaires et que je m'en aille , ce soir, j'irais dormir ailleurs, ce sera mieux pour toi je pense. Je peux pas rester ici parce que je ne serais pas répondre à tes attentes, je suis désolée. Lui énonçais je fallait bien lui dire à un moment ou à un autre, et autant prendre les devants. Il restait cependant tendre avec moi, passant sa main dans mes cheveux et caressant mes joues. Tu sais que si tu te comportes comme ça, je vais avoir du mal à partir... Lui confiais je alors que mon envie était toujours présente malgré le fait que le climat était plutôt triste, et que cela aurait du me refroidir, mais le fait qu'il soit tactile avec moi, ne m'aidait en rien. Tu veux toujours faire ce gâteau? Tentais je de changer de conversation alors que ma main alors se posait sur une de ses hanches afin de le caresser doucement, j'avais besoin de me sentir proche de lui et je ne comprenais pas moi même ce qu'il me prenait.
(#)Sujet: Re: You don't have to be alone. I won't let you go ... | Lun 26 Oct - 16:31
April & Lukas
You don't have to be alone. I won't let you go ...
April m’avait dangereusement tenté avec un jeu de séduction. Elle s’était dandinée devant moi avant de me grimper dessus, rapprochant nos deux corps l’un contre l’autre. Son comportement me troublait et je ne savais comment agir avec elle. Je ne comprenais pas ce qu’elle attendait de moi. Par respect pour elle, je la repoussai au lieu de céder à mes pulsions en lui expliquant mon geste et lui avouant à quel point son corps provoquait un désir puissant chez moi. Sans doute l’avait-elle sentit, ce que je ne souhaitais pas …
Alors que je l’avais enlevée de mes genoux et repoussée, April me confia ses craintes concernant sa mémoire et celle qu’elle était devenue. Je savais qu’elle avait changé, je l’avais vu depuis qu’elle avait mit les pieds dans l’appartement, mais j’avais toujours cette petite étincelle d’espoir comme quoi l’ancienne April était toujours là quelque part. Elle s’arrêta dans ses paroles surement pour me laisser réagir ce que je fis.
« Je sais April mais je suis persuadé que même si tu ne sais plus qui tu étais, tu reste la même au fond de toi. Une fille au grand cœur, avec un petit caractère d’emmerdeuse des fois. Je saurais t’aimer comme tu es, je le sais, je le sens et c’est inexplicable. »
Ma petite-amie rebondie à nouveau enchainant la conversation. Elle m’expliqua qu’elle resterait toujours franche avec moi, ne voulant pas me faire de mal, avouant également qu’elle n’avait pas voulut me sauter dessus juste pour tirer un coup. Ces mots me faisaient chaud au cœur comme mal en même temps. J’éprouvais une multitude de sentiments à cet instant même qui me bouleversait au plus profond de moi. Je déposai un baiser sur son front lui disant que je ne l’avais pas repoussé à cause de sa laideur, ce à quoi la jeune femme répondit que j’en avais le droit.
« Je n’attends rien de toi, mis à part te voir heureuse. Tu peux rester et je dormirais dans le salon si cela peut faciliter les choses, ca ne me dérange pas. » Dis-je doucement en passant une main dans ses cheveux et en faisant glisser mes doigts le long de sa joue.
Je ne voulais pas qu’elle s’en aille. Je passais un agréable moment et j’avais peur qu’en s’en allant elle ne revienne plus vers moi, ou bien que je perde ce que nous venions d’attraper, un lien particulier, un nouveau point de départ.
« Je ne demande que ca, que tu restes April. »
Je posai mes yeux sur son visage qui semblait un peu triste. Cette conversation était difficile mais j’avais besoin de parler de ces choses là avec celle que j’aimais depuis quelques années maintenant. J’avais peur de la perdre à tout jamais, je savais que son amitié ne pourrait me suffire, je me devais de prendre mon mal en patience pour la faire à nouveau craquer sur moi. Elle me demanda si je voulais toujours faire le gâteau. Je sentis sa main se glisser sur une de mes hanches, ce qui me fit frissonner légèrement. Savoir que je ne pouvais profiter du corps de ma belle comme je l’aurais voulut était terrible et intensifia mon désir qui s’était légèrement atténué.
« Tu devrais t’habiller alors, sinon je risque de me concentrer plus sur tes fesses que sur la farine ou les œufs. »
Je lui offris un petit sourire taquin. Je me sentais un peu plus libre dans mes mots grâce à cet incident. Même si mes gestes étaient encore légèrement bridés, je sentais que quelque nous avait rapprochés quelque peu. Je fis glisser ma main le long de sa main posée sur ma hanche en remontant jusqu’à son épaule. J’avais terriblement envie de l’embrasser. Son sourire sur ses lèvres était comme un appel à la tentation. Je retirai ma main de son épaule avant de la passer derrière mon cou en souriant.
« Je peux te poser une question ? »Lui demandais-je alors que je m’en allais en direction de ma commande pour prendre un t-shirt. « Que penses-tu de moi ? Je veux dire je t’inspire quoi ? »
Il était vrai qu’April avait changé, mais j’avais moi-même dû changer à travers son regard. Elle ne me connaissait plus alors que nous avions partagés plus que des dizaines d’années ensemble. Nous avions joués aux mêmes jeux enfantins quand nous étions haut comme trois pommes, nous avions pleurés sur le même oreiller lorsque nous avions partagés des souvenirs douloureux et un jour nous avions partagés le même amour … Au lieu de prendre un t-shirt j’attrapai le livre de souvenirs photos qui se trouvait sur la commode et le tendis à la jeune femme qui s’était vêtu d’un simple t-shirt. Mon cœur fit un bond dans ma poitrine en pensant aux matins partagés où je l’avais tant de fois vu dans cette tenue.
« Regarde si tu veux, ce sont quelques petites photos de nos vies ensembles ou pas. Je sais que tu ne veux pas essayer de te souvenir du passé mais on sait jamais si ca peut te donner des pistes sur qui tu étais, qui nous étions … »
Il y avait un tas de photos dans ce classeur. Des gouters d’anniversaires, aux soirées étudiantes. On nous y voyait dans nos familles respectives, avec nos parents et nos amis. Sur certaines d’entre-elle, la mère d’April ainsi que son frère étaient présent. Cela risquait d’être douloureux pour elle. Je m’assis sur le sol, adossé au lit, et fis un signe à la jeune femme pour qu’elle fasse de même.
(#)Sujet: Re: You don't have to be alone. I won't let you go ... | Mar 27 Oct - 19:15
Je savais qu'il était sincère et qu'il ne me laisserait pas tomber de la sorte, mais j'avais besoin de lui dire que peut être je ne serais plus exactement la même , certaines choses changeraient et se seraient inévitable, alors je voulais qu'il prenne également ses paramètres en considération afin qu'on puisse avancer. Je ne sais pas si je suis vraiment la même, je dois l'être , mais plus de la même manière. Je m'explique. Je pense sincèrement que j'ai caché certaines parties de moi même, car quand j'entends comme les autres me décrivent, mon entourage, j'ai l'impression que ce n'est que la moitié de ce que je suis vraiment, je suis pas seulement la vie qu'il décrive, je suis aussi une fille pleine de vie, d'ambitions et de rêves, et j'aimerais surement aussi aujourd'hui pouvoir m'exprimer et être complètement ce que je suis, je m'en fiche maintenant des apparences, assez joué, la fille parfaite, je suis parfaitement imparfaite, et je veux qu'on m'apprécie vraiment pour ce que je suis et pas ce que les autres pensent ce que je suis, si je veux porter un truc court, aujourd'hui je veux pouvoir le faire, je veux plus être la fille coincée, qui n'ose rien, je veux me sentir vivre. J'ai l'impression que c'est une seconde chance. Lui exprimais je en m'emportant certes, mais je voulais qu'il comprenne que je voulais réaliser mes rêves, je voulais voyager, je voulais pouvoir faire des choses que jamais je n'avais essayé avant, enfin que je pensais parce que si ça se trouve je l'avais fais , ça j'en étais jamais sure.
Je voulais qu'il sache aussi que je resterais sincère avec lui que jamais je ne me forcerais à faire quelque chose , non jamais, je resterais toujours égale à moi même et en accord avec ce que je veux faire rien de plus , rien de moins, alors il ne fallait pas qu'il s'en fasse pour moi, pour mes raisons, pour ma manière d'agir, je serais toujours authentique. Il déposa un baiser sur mon front , pour dire qu'il ne me repoussait pas, bien que dans le fond c'était un peu ça quand même , malgré que je comprenne la raison de ce comportement. Je sais pas parfois j'ai l'impression que vous attendiez tous que je me souvienne et c'est tout. Lâchais je en soupirant, parce que ce n'est pas ne pas vouloir, c'est à force de ne pas réussir, cela me prenait plus la tête qu'autre chose. Je le laissais avoir un geste de douceur, de tendresse avec moi, après tout, je me rapprochais tout de même de lui je ne savais pas si je le voulais vraiment, si c'était une attirance comme j'en avais l'impression ou si je voulais lui faire plaisir, tout commençait à se mélanger dans ma tête. J'étais perturbée dès qu'il déposait sa main sur moi, car l'envie n'avait pas complètement disparu, je me sentais prise entre deux eaux, tenter à nouveau un rapprochement physique ou partir en courant. Oui je sais mais je ne sais pas si c'est une bonne idée, je sais pas si j'arriverais, parce que d'un côté y'aura toujours le passé pour toi dans cette maison et moi je n'en suis pas là, je reprends une nouvelle relation avec toi, alors je ne sais pas si on pourra composer cela tous les deux, j'ai l'impression que c'est un peu voué à l'échec ce genre de colocation. Lui expliquais je en baissant le regard, attrapant sa hanche avec ma main, la caressant délicatement, d'un geste, d'un besoin de sentir sa peau contre la mienne, avec la peur de me rapprocher d'une autre manière, ou de m'éloigner de lui, je ne savais pas ce qui au final serait le mieux pour tout deux
Pour casser ce dilemme je lui proposais de faire le gâteau car on avait tout laissé en plan pour monter se laver alors autant qu'on le fasse tout de même, puis je commençais à avoir un peu faim moi, le chocolat ça me mettait toujours en appétit. Il me taquinait alors gentiment en guise de réponse, je ne pense pas que c'était vraiment sérieux, surtout que je n'étais pas sure de lui plaire autant que cela. Il me parcourait le bras délicatement, j'avais alors envie de le serrer contre moi mais son torse dénudé me persuadait du contraire, envoyant en mon esprit un signal d'alerte sur le fait qu'ensuite j'aurais envie de plus , toujours plus, ne sachant peut être ensuite ne pas savoir m'arrêter, j'avais envie pourtant de le prendre contre moi, de laisser mes mains le prendre fermement par le dos, pour l'avoir encore plus près de moi. Il semblait ensuite gêné de son geste, et je fis un non de la tête afin de me reprendre convenablement. Il souhaitait alors me poser une question, j'hochais la tête comme si d'accord afin de le laisser s'exprimer clairement. Il devait au passage un tee shirt qu'il m 'aurait tendu je supposais alors que ce serait plus simple pour converser si j'étais habillée d'une manière moins osée. A chaud, je ne comprenais pas tellement bien le sens de sa question, je penchais alors la tête sur le côté afin de trouver des réponses dans son regard ou sa gestuelle qui pourrait m'aider à comprendre ce qu'il attendait réellement de moi , les mots qu'ils voudraient entendre dans ma réponse.
Comment ça tu m'inspires quoi ? Lui demandais je hésitante, surtout que demandait ce qu'il m'inspire en ce moment alors que j'attendais pour enfiler quelque chose, c'est pas facile, surtout quand la personne en face de vous ne porte également pas de haut. Et je me voyais très mal lui répondre, la de suite, je te vois très bien caresser mes cuisses, je pense pas que ce soit une réponse très appropriée. Alors je ravalais ma salive, et faisait fonctionner mon cerveau qui allait me venir en aide , à condition qu'il décide de se mettre en marche contre cette pulsion. Je te trouve très gentil, enfin je pense que tu dois l'être. Tu as l'air d'avoir des principes également, tu as l'air assez ouvert , je veux dire tu ne restes pas coincé, tu t'ouvres à de nouvelles expériences, comme dans le magasin. Tu as l'air aussi joli garçon, et savoir ce que tu veux, tu es aussi musclé je suppose tu prends soin de toi, Et ensuite je sais pas tellement... Je sais pas ce que tu voudrais savoir exactement, pardonnes moi. Bredouillais je pour lui dire au moins quelque chose, puis c'était sincère c'était toujours ça.
Je pensais qu'il allait me tendre un haut, et finalement à la place il me donnait un album de photo. Alors j'en prenais un moi même, alors que j'attendais qu'il fasse de même; mais il semblait ne pas trouver cela important, à croire qu'il le faisait peut être pour voir ma réaction. Je regardais donc en l'air le temps qu'il me donne l'album en question. Le mieux c'était de pas le regarder. Je portais un de ses tee shirt, au moins ça faisait comme une robe, courte, certes, mais au moins pour lui ce serait plus facile dorénavant. Je le regardais surprise le problème n'était pas que je ne veuille pas mais que plus j'essayais et plus je voyais mes échecs s'enchainent sur le fait que rien ne me revenait en mémoire. Alors je m'en lassais, j'en avais marre que tout le monde n'attende que cela de ma part , à part les nouvelles rencontres que j'avais pu faire. Je soupirais délicatement, il ne m'ennuyait pas au contraire, c'est juste que j'étais déçue qu'il puisse penser que je ne veuille pas me souvenir par plaisir. Je regarderais alors les photos par politesse, même si j'avais l'impression que plus je me forçais et moins je me souvenais. Certaines photos me faisaient sourire, et instinctivement je me mettais à côté de lui , à quelques millimètres afin de partager ensemble l'album , après tout il pouvait regarder également. Je riais pour d'autres photos qui semblaient loufoques un peu, ces rires , ces sourires, du moindre ça semblait des photos de moments heureux. Néanmoins je me souvenais pas de toutes ses têtes, parfois elles me semblaient inconnues encore. Je sentais l'émotion me submergeait ça me semblait encore dur, je reposais l'album, le regardant sans bouger, je regardais dans le vide, parce que ses souvenirs m'échappaient, je les voyais s'enfuir et bientôt il me resterait plus rien.
Et moi , je t'inspire quoi ? Lui demandais je en me tournant vers lui, encore un peu émue, chamboulée du à toutes ses photos. Je voulais savoir comment actuellement il me percevait pas qu'à travers le passé, pour voir si ce qu'il allait me dire me parlerait, je voulais voir s'il avait cherché aussi à me connaitre depuis qu'on s'était revu, et voir ce que je lui reflétais, ce qui pouvait percevoir pour le moment chez moi et ce qu'il prévoit ensuite.
(#)Sujet: Re: You don't have to be alone. I won't let you go ... | Mar 27 Oct - 23:55
April & Lukas
You don't have to be alone. I won't let you go ...
Après les petites confidences concernant nos désirs respectifs et sur ce qui pouvait ou non se faire entre-nous actuellement, je lui demandais ce qu’elle pensait de moi. Comment April me voyait-elle avec les trois quart de sa vie avec moi envolée ? J’avais bien changé depuis l’époque où nous ne mesurions à peine un mètre vingt. Elle ne comprit pas vraiment ma question, peut-être n’avais-je pas été très claire, mais elle me répondit tout de même. Ce qu’elle me dit me faisait chaud au cœur.
Tu as l'air d'avoir des principes également, tu as l'air assez ouvert, je veux dire tu ne restes pas coincé, tu t'ouvres à de nouvelles expériences, comme dans le magasin. Tu as l'air aussi joli garçon, et savoir ce que tu veux, tu es aussi musclé je suppose tu prends soin de toi, Et ensuite je sais pas tellement... Je sais pas ce que tu voudrais savoir exactement, pardonnes moi.
C’est vrai que ce qui s’était passé dans le magasin, un peu plus tôt, n’était pas un comportement habituel pour moi. Du haut de mes vingt-cinq ans bientôt vingt-six, j’étais plutôt un garçon rangé et qui n’agissait jamais de manière aussi enfantin. Cela m’avait fait autant de bien qu’à April. Cela faisait sans doute trop longtemps que j’avais réprimé ses envies de me comporter comme un grand gamin, mais j’avais une vie d’adulte à gérer …
« Tu as assez bien répondu à ma question, je te remercie. »
Ensuite je pris le livre de photo souvenirs que je tendis à April, habillée d’un simple t-shirt. Nous nous essayâmes par terre contre le lit pour feuilleter tout ces souvenirs envolés de la mémoire de ma petite amie. Du coin de l’œil j’observais son visage qui se remplissais de nostalgie, enfin si on pouvait appeler ca de la nostalgie quand on ne se souvenait de rien … Je posai ma main sur la sienne et la lui serra quelques instants, avant qu’elle ne pose la même question que je lui avais posé précédemment.
« Je pense en effet que tu as bien changé, mais même si tu es différente tu restes semblable à celle que tu étais sur certains points, du moins à celle que tu étais avec moi. Tu avais un sacré caractère auparavant et tu ne te laissais jamais marcher sur les pieds par mon mauvais caractère ? Tu as toujours été sûre de toi avec moi, très entreprenante, peut-être était-ce dû au faite que nous nous connaissions depuis tout petits. Certes tu es différente mais avec moi tu as toujours su être vraie. C’est pour ca que je sais que je pourrais m’adapter à celle que tu veux être aujourd’hui, à celle qui semble te correspondre le mieux … Je vois à travers tes yeux que tu as encore ton grand cœur, et dans ta façon de rire et de sourire que t’as bonne vieille joie de vivre est toujours présente. »
Je souris, surement de manière un peu bête mais je m’en fichai. Je n’avais jamais eu peur de montrer au grand jour mes sentiments pour April. Trop longtemps nous avions joués au chat et à la souris pour que je la perde aussi vite. Elle avait été la première fille que j’avais réellement aimée, la première fille pour qui j’avais été prêt à tout pour la rendre heureuse et la combler du mieux que je pouvais. Elle avait été la première fille à qui je m’étais offert et cela elle ne s’en souvenait sans doute même pas …
« Ca me frustre de ne pas pouvoir te montrer à quel point je t’aime par moment. J’ai peur de faire quelque chose de travers qui pourrait te faire fuir. Je ne peux pas t’empêcher partir faire ta vie, mais sache que je t’aime. » Je plongeais mon regard dans le sien de manière très intense pendant que ma main qui tenait la sienne allait se glisser le long d’une de ses mèches de cheveux que je repositionnai derrière son oreille. « Je n’attends rien de toi, je veux que tu profites à ta manière, que tu réapprenne à te connaitre ou apprenne à te connaitre plutôt, mais sache que je serais toujours là si jamais tu as besoin. »
Je passai mes bras autour du corps d’April et l’entoura chaleureusement et amoureusement. Je plongeai mon nez dans ses cheveux pendant un instant, sentant l’odeur afin de la graver dans mon esprit. Je ne voulais oublier aucun détail de cette jeune femme que j’aimais tant. En reculant ma tête je déposai un doux baiser sur sa joue, un baiser qui dura au moins un petit peu. Sans réfléchir et avec la même spontanéité qu’April avait fait preuve en me montant dessus, je posai mes lèvres contre les siennes. Mon baiser fut doux comme celui que j’avais déposé sur sa joue. Ce contact m’avait tellement manqué. Je m’empêchais de réfléchir ne voulant pas mettre fin à cette action irréfléchie que j’avais entreprise. J’attendis qu’April prolonge le baiser avant de le transformer en quelque chose de plus fougueux. Je ne voulais rien brusquer et mettrais fin à ce baiser si je ne la sentais pas à vouloir continuer dans ce sens …
(#)Sujet: Re: You don't have to be alone. I won't let you go ... | Sam 31 Oct - 16:50
Je me sentais idiote de pas pouvoir répondre davantage de choses que j'avais perçue au cours des fois où nous nous sommes vus, je voulais restée le plus objective possible, et qu'il comprenne que je tentais de percevoir qu'il était afin de pouvoir voir ce qui me plaisait comme ce qui pourrait également me déplaire, je voulais comprendre également ce qui m'avait attiré par le passé chez cet homme. Je répondais donc ce que je pense être le plus juste, le plus proche ce que j'avais pu percevoir au cours des moments où on était ensemble ces derniers jours. De rien, je voulais être franche, et surtout ne pas te mentir nullement sur rien. Lui expliquais je en lui adressant un tendre sourire, je voulais le motiver et surtout ne pas le rendre triste, je l'avais déjà suffisamment fait malgré moi. Je tournais les pages de l'album qu'il m'avait tendu je ne restais pas de marbre face à ce que je voyais puis j'avais toujours été très expressive, en cela , je n'avais toujours pas changé. Je réagissais avec les expressions de mon visage, je ne m'imaginais pas tout cela, et même si cela me paraissait d'une autre époque ou dans une vie parallèle, je le faisais tout de même juste pour faire plaisir. Je lui retournais ensuite la même question que lui , surtout pas curiosité, et aussi pour voir s'il allait prendre en compte celle qui est devant lui ou juste ce qui voulait voir, j'étais donc très attentive à sa réponse, qui était pour moi un peu primordiale à l'heure actuelle.
Je ne sais pas si j'étais moi même en ta présence, parce que vu que tu semblais étonnée tout à l'heure en course.. Après ses dires je partais dans mes pensées pour mieux rebondir ensuite. Est ce que on a déjà vécus des moments similaires à ceux que l'on a vécu aujourd'hui ? Lui demandais je tout en me questionnant moi même, ne sachant pas tellement comment on se comportait ensemble, quel lien nous liait vraiment, quel genre de couple on avait pu être.. et tant d'autres questionnement prenant part en moi. Alors autant se dire les choses afin qu'entre nous tout aille naturellement, je ne voulais plus de mal à l'aise, je voulais qu'on fasse les choses parce qu'on le souhaite et non par simple politesse, et je voulais qu'il se comporte comme il avait envie de le faire, et se sente à l'aise, je voulais l'apaiser aussi. Je sais que je ne peux pas dire que je sais ce que tu ressens, parce que même en essayant de me mettre à ta place je n'y arriverais pas, on ressent les choses à notre manière, alors je peux essayer de comprendre. Lui exposais je en essayant de lui donner un joli sourire pour ne pas qu'il soit triste. N'es pas peur, je pense qu'il fait juste que tu sois sincère et authentique surtout avec moi, et je ferais de même, comme avec chaque personne que l'on croise le plus important c'est être en accord avec soi même. Tentais je de le rassurer et de lui dire qu'il ne devait pas changer ce qu'il est mais plutôt trouver ce qu'il a envie, ce qu'il veut dire, faire, et ne pas trop se prendre la tête pour moi, je voulais qu'il soit naturel, c'était l'essentiel.
Je comprenais également qu'après avoir passé autant de temps avec la même personne, on s'y attache davantage et qu'il ne pouvait pas prendre sur lui et souffrir pour moi, mais je comptais pas non plus me faire le premier garçon venu si c'est ce qu'il pensait loin de là, cela ne me ressemblait pas. Je me respectais alors il n'avait rien à craindre pour le moment, j'essayais déjà de me remettre de certaines blessures. Je te remercie d'être si prévenant, avenant avec moi, de vouloir me protéger c'est gentil de ta part, et ça doit te demander beaucoup d'efforts de prendre du recul et de tenter de te mettre à ma place, je te remercie également pour cela, merci de rester tel quel, je te demande pas de toujours me comprendre, et d'être là, tu as le droit aussi de vivre, mais t'en fais pas je partirais pas loin et on se verra toujours. Lui confiais je en lui adressant un petit sourire gentil, j'espérais que ce soit déjà un bon début pour lui, je ne pouvais pas promettre grand chose, mais cela je savais que je pouvais m'y tenir aisément. On s'enlaçait et je passais mes bras autour de lui, il avait besoin de réconfort et je le sentais qu'il faisait le fort mais au fond il restait une part de lui fébrile, alors je le serra fortement contre moi, afin qu'il sache que je lui veux pas de mal sincèrement. Je souriais ensuite de nouveau face à son bisou sur la joue. Ce geste était un peu comme un accord à être lui même et ne pas se prendre la tête et j'étais contente qu'il le prenne comme cela, et qu'il n'attrape pas de migraine à avoir la tête pleine.
Ses lèvres glisseraient délicatement de mes joues à mes lèvres, sans que je n'ai le temps de rien dire ou de bouger. Je ne pensais pas qu'il tenterait quelque chose de la sorte, après m'avoir clairement dit de ne pas jouer avec lui, alors je me posais plusieurs questions, en trouvant ses lèvres douces, je ne savais pas si j'aimais cela ou non, à vrai dire tant de questionnements me venaient en tête que je ne savais par lequel répondre en premier. Je me disais qu'il avait du être pris d'une pulsion, ou alors d'un coup de folie que sais je. On devait pas faire attention? Lui demandais je alors mes lèvres contre les siennes, mon souffle haletant se heurtant contre les siennes, je déposais mon pouce contre sa lèvre inférieure que je faisais glisser contre celle ci. Je me questionnais sur le fait que ce soit oui et non une bonne idée, cependant j'avais dis qu'il fallait être soit même alors pourquoi étais je si hésitante , je repensais à ses paroles et j'avais peur qu'au final il finisse par regrette ce geste. Tu es sur de toi ? Lui murmurais si près de son visage que je sentais le rebond de mon souffle me revenir contre mon visage. ..
(#)Sujet: Re: You don't have to be alone. I won't let you go ... | Dim 1 Nov - 13:52
April & Lukas
You don't have to be alone. I won't let you go ...
J’avais l’impression d’ouvrir mon cœur comme au premier jour à April. En un sens c’était un peu cela qui se passait car la jeune femme ne se souvenait de rien et c’était comme commencer une nouvelle histoire. Je n’avais jamais eu peur d’ouvrir mon cœur, de lui révéler ce que je ressentais réellement pour elle, mais aujourd’hui je me devais de ne pas trop m’avancer. Cette situation était trop dure pour moi et mes pulsions prirent le dessus sur moi. Alors que je n’avais l’intention que de la serrer dans mes bras, mes lèvres se glissèrent doucement sur celle d’April. Je ne laissai plus mon cerveau réfléchir mais mon cœur. Celui-ci battait toujours aussi fort d’amour, voir même encore plus fort qu’avant l’accident. J’avais faillit la perdre dans l’accident et savoir que je pouvais la perdre me faisait l’aimer encore plus. Les lèvres de mon aimée se détachèrent des miennes et elle me posa une question.
« On devait pas faire attention ? »
Mon front accolé au sien je la regardai dans les yeux un instant le regard perdu dans le sien. Je ne savais plus ce qui était bon et ce qui était mal. Je savais que j’avais envie de caresser le moindre centimètre de son corps, de la couvrir de baisers et ainsi de lui montrer mon amour comme je l’avais tant de fois fait. Je fermai un court instant les yeux avant de frotter mon nez doucement contre le sien. Je passai une main dans ses longs cheveux blonds.
« Je ne sais plus ce que l’on doit faire ou non … Je sais juste que j’ai envie de toi. »
Je ne voulais pas abuser d’April, je ne voulais pas avoir de gestes déplacés envers elle. Je chérissais cette femme plus que n’importe qui sur cette planète et la dernière chose que je voulais c’était la faire souffrir et lui faire du mal. Je ne voulais que mes actes soient dénués de sens mais mon désir pour elle était tellement fort que je ne savais plus, ou peut-être ne l’avais-je jamais vraiment su, où était la limite à ne pas franchir. April me troublait et ne m’aidait pas en répondant à mes pulsions.
« Tu es sur de toi ? »
Est-ce que j’étais sûr de moi ? A propos de ce que j’étais entrain de faire ? Non. A propos de mes sentiments ? Oui. J’avais toujours voulut être un homme exemplaire pour April, être irréprochable, lui offrir tout ce qu’elle avait besoin, faisant passer ses besoins avant les miens mais aujourd’hui mon égoïsme ressortait. J’avais envie de lui faire l’amour en arrêtant de penser aux conséquences derrières. Si elle était consentante pourquoi ne pas se lancer ? Parce qu’elle ne se souvenait pas des sentiments qu’elle éprouvait pour moi en temps normal ? Je savais que ce n’était que des excuses parce que j’avais peur, peur de ce qui se passerait après. En guise de réponse à sa question je l’embrassai avec passion. Je jetai l’album photo qui était sur les genoux d’April par terre. Mes doigts glissèrent par-dessus son t-shirt de son cou jusqu’au dans le creux de son dos. Habilement je pris la source de tout mes désirs dans mes bras et la levai du sol pour l’allonger doucement sur le lit. Mes mains glissèrent sur ses hanches alors que je l’embrassai délicatement dans le cou. Remontant mes lèvres vers sa joue, je la regardai un instant afin d’avoir son approbation pour ce qui allait suivre si elle le voulait.
(#)Sujet: Re: You don't have to be alone. I won't let you go ... | Dim 1 Nov - 20:32
Je ne sais pas si c'est le jeu de tout à leur qui reprenait de le dessus sur son sérieux, si l'effet pour lui était toujours présent, ou s'il était pris d'une pulsion d'un coup mais nos lèvres se scellèrent pour la première fois depuis mon accident. C'était très doux, et si court que je ne pouvais me poser sur le plaisir ou non ressentir, et c'est bien pour cela que je me demandais si je voulais plus à cet instant précis. Ne voulant pas compromettre celle que j'étais et ce que je lui avais dis précédemment je le questionnais sur nos intentions à tout deux, savoir si pour lui cela lui convenait , je ne voulais être sur qu'il le voulait, qu'il en avait envie de ce baiser et pas qu'il le regrette. Je lui demandais donc s'il ne valait pas clairement mieux de faire attention pour pas le blesser. Je captais son regard qui devenait profond et intense, je me demandais si moi aussi je pouvais m'abandonner dans ses bras , si j'en avais le droit. Je sentais que ce baiser me perturbait car je ne savais plus si je pouvais continuer, ou si je devais juste me satisfaire de son acte. Je laissais aller mon souffle contre visage, son visage si près du mien, je laissais cette tendresse se faire, laissant nos nez se frôlaient l'espace d'un instant. Je sentais cette emprise grimpait le long de mon corps, et ses dires ensuite n'aidaient en rien ce qui me traversait l'esprit à la suite de cela. Ses dernières paroles avaient raison de moi, et j'avais envie à présent qu'il pose ses mains sur mon corps qu'il me caresse sensuellement avec envie et que je puisse ressentir tout ce désir qu'il éprouve pour moi. Il m'embrassait avec passion pour répondre à ma question , me débarrassant au passage de ce qui nous encombrait. Je sentais ses doigts sur ma peau et cela me faisait légèrement frémir, du au désir qu'il faisait renaitre en moi. Je les sentais toucher mes hanches, se déplaçaient sur mon corps, je me mordillais délicatement la lèvre inférieure.
Caresses moi.... Lui susurrais je suavement tandis que mes lèvres s'emparaient des siennes dans un baiser plus envieux et intense. Je passais mes mains dans son dos commençant par le bas et remonta vers le haut le serrant avec désir, déplaçant mes mains sensuellement contre sa peau. Il semblait hésiter après ma question puisqu'il me la retournait. Je restais mes lèvres contre les siennes à me perdre dans son regard. Je suis sure de rien quand tu portes presque rien. Lui murmurais je d'une voix enjôleuse, le souffle haletant, plus saccadée sentant la chaleur naitre à l'intérieur de moi même. Je le retournais alors me mettant sur lui, je passais sensuellement mes lèvres sur son torse en le caressant, faisant des gestes lents et très intense, je voulais qu'il ressente profondément ce que c'était de désirer quelqu'un plus que tout, pourquoi je n'en sers rien, peut être parce que tout à l'heure il s'était rétracté et que cette fois je m'assurais qu'il ne puisse pas le faire..Je remontais jusqu'a ses lèvres et lui mordilla doucement la lèvre inférieure suavement. Je passais ma langue sur ses lèvres puis me frayer un chemin , mes lèvres caressant les siennes, je l'embrassais ensuite langoureusement , puis aspira sa langue dans ma bouche , pour lui donner encore plus envie. Je déboutonna son jeans, puis fis descendre sa braguette toujours en prenant bien mon temps le laissant admirer mon regard provocateur, et mon corps qui ne demandait qu'après le sien.
Je passais ma main dans son jeans, et le caressais la jambe proche de son entre jambe, en faisant des caresses fortement prononcées, ensuite je passais ma main dans son caleçon les faisant au même endroit pour qu'il les ressente avec plus de vigueur, et face réagir son corps sous mes mains. Je me soulevais pour qu'il vienne avec moi l'attisant. En se levant du lit, son jeans tombait au sol. Je me reculais passant mes doigts sur ma lèvres inférieures, puis je déposais mon autre main sur ma cuisse droite et je la caressais, arrivée près du meuble, je me serrais contre lui, posant ses mains sur mes fesses. J'avais envie qu'il les serre entre ses mains, qu'il montre qu'il me veut. Je capturais à nouveau ses lèvres dans un baiser plus fougueux, le faisant reculant brutalement contre le meuble qui se trouvait derrière lui. . Puis je me reculais .légèrement de lui. Regardes moi , envies moi, désires moi Lukas... Je posais mon front contre le sien. Imagines chaque courbe de mon corps, rêves de tes mains dessus, dis moi que tu les veux ... Prononçais d'une voix aguicheuse, regardant ses lèvres , sentant mon corps frémir rien qu'à l'idée, qu'enfin il me touche, me possède de ses mains. Je tirais le bord de son caleçon pour le serrer à moi, et souffla contre ses lèvres, le sourire en coin, débordant d'envie. Puis je me reculais faisant le tour du lit, attendant qu'il vienne me saisir de ses mains fortes, son corps musclé et ressentir tout le désir que je venais de créer en lui..Ca fait quoi de convoiter l'objet de son désir Lukas... Lui lâchais d'une voix provocante, me pinçant la lèvre inférieure, continuant de tourner dans la chambre, ne le lâchant pas du regard, attendant qu'il réagisse au charme que je lui faisais, et à l'attente que je lui faisais endurer..
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(#)Sujet: Re: You don't have to be alone. I won't let you go ... |
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