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(#)Sujet: -terminé- Turn me into someone like you, find a place that we can go to.   |   Mer 27 Jan - 19:34


❝Colinn x Alicia

   ♡ Turn me into someone like you, find a place that we can go to

Enfin c'était la dernière semaine du mois! La semaine de la parution du magazine. Magazine qui contiendrait mon article. J'étais vraiment super impatiente. Déjà dès le lundi matin, je me fondai dans l'effervescence qui régnait à l'étage de la rédaction. Nous étions tous à fond, et c'est comme ça que j'aimai bosser, c'est comme ça que j'étais meilleure. D'ailleurs je vérifiais encore mon article en étant dans cet état afin de l'améliorer encore. Quand je bossais avec une certaine "pression", j'étais meilleure. J'allais cependant soumettre mon article à Miranda pour voir si elle avait éventuellement des corrections à apporter. Selon elle c'était parfait. Elle n'avait rien à modifier car nous n'avions pas vraiment le même style d'écriture et selon elle, c'était parfait dans mon registre. Je la remerciait. Je terminais à présent ma mise en page et je me relisait encore pour voir si tout était vraiment parfait. C'était le cas. Enfin je l'espère. Je pense que c'est du bon boulot. En tout cas j'ai tout fait pour. Je voulais à présent le soumette à monsieur Marloes. Mais quand je levais les yeux vers son bureau. Il semblait déjà bien occupé. Une femme d'une petite trentaine d'année, celle qui avait son bureau juste en face du redac chef, et une de celle qui passe son temps à me lancer des pics et lancer des rumeurs sur moi, était dans son bureau. Penchée sur lui de manière peu être un peu excessive. Je la voyait rire comme une bécasse et poser une main sur son épaule. Il ne sembla pas apprécier du tout. C'était quand même assez agaçant cette façon d'agir au travail. Enfin bref, j'effectuais quelques petites tâches administratives en attendant. Puis elle sortit de son bureau. Elle balançai fièrement les hanches en marchant et faisait claquer ces talons. Elle se retourna avant de sortir et lui dit quelque chose auquel il se semble pas répondre. Je ne les entendait pas de mon bureau. En passant devant mon bureau elle me lança un regard mauvais que j'ignorais royalement.

Je regardai dans le bureau du patron et il avait vraiment l'air débordé. J'essayai de choisir mes moments pour passer dans son bureau, contrairement à certaine. Et la ce n'était vraiment pas le bon moment selon moi. Toute la journée ce fut ainsi. Alors finalement je décidais de ne pas aller le voir aujourd'hui. Je n'avais pas spécialement envie qu'il m'envoi balader. Quand je lançai un regard à Miranda, elle me regardait déjà. Elle me sourit " tu l'observe beaucoup". Je haussai les épaules. Puis elle me fit remarquer que c'était assez important d'être aussi observatrice et de s'adapter à ses collaborateurs, notamment à la direction. Je lui souris en répondant que j'essai simplement de faire de mon mieux. Nous avons tous une très longue journée. Et c'est ainsi le lendemain. À un moment de la matinée, monsieur Marloes était derrière son écran qu'il observait mais avec les bras croisés sur le torse. Je décidais d'en profiter pour aller le voir maintenant. Il avait l'air en pleine réflexion mais pas en plein boulot. Je toquai à son bureau et il ordonna d'entrer. Ce que je fis immédiatement.

Bonjour monsieur. Si vous avez un moment j'aimerai vous soumettre mon article. La parution est dans deux jours de j'ai pensé que vous aimeriez me relire avant...

Il m'ordonna - encore une fois - de m'assoir et tendit la main pour récupérer mon article. Décidément qu'est ce qu'il pouvait être autoritaire. C'était presque agaçant. Il s'empara de mon article tandis que je m'installai en face de lui, attendant patiemment le vérifier. Il me faisait plus ou moins confiance maintenant alors j'espère vraiment de pas le décevoir.
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(#)Sujet: Re: -terminé- Turn me into someone like you, find a place that we can go to.   |   Mer 27 Jan - 20:21
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—  ALICIA & COLINN
La dernière semaine avant la parution du magazine, était toujours la plus intense de toutes et il n'y avait aucune raison pour que ce soit différent cette fois. C'était toujours au cours des derniers jours, que les choses s'enchaînaient et que je réalisais les bourdes, les conneries et les oublis en tous genres. Ca faisait monter la pression d'un cran, à tous les coups. Et c'était le cas même quand tout se déroulait à la perfection. De toute façon, c'était bien rare que quoi que ce soit se déroule à la perfection. Il finissait toujours par y avoir un truc qui clochait. Et cette semaine, j'avais l'impression que tout le monde s'était donné le mot pour m'agacer au plus haut point. Cette fois ci, rien n'allait, ou presque ! J'avais sans cesse des visites dans mon bureau. Pour mentionner des bugs informatiques, des difficultés pour la rédaction d'un article et des tas de trucs plus ou moins importants et plus ou moins graves. Je me sentais de plus en plus submergé par le boulot. A tel point, que je quittai le bureau en retard un soir. Je du foncer jusque chez moi et je n'eus pas le temps de rentrer chez moi pour me changer avant de filer à l'école maternelle pour récupérer mes enfants. J'étais tellement débordé au bureau, que cette fois je du travailler chez moi jusque très tard. J'avais passé un coup de fil d'au secours à ma nourrice, pour qu'elle vienne s'occuper de mes enfants le lendemain. Dès le matin. A sept heures elle débarquait chez moi et je pouvais filer. Ce qui ne m'aida finalement pas tant que ça dans ma surcharge de travail. Enfin, ça me permit d'avancer un peu plus bien sûr. Mais j'étais certain de ne pas pouvoir terminer pour autant. C'était la galère.

Il y avait, entre autres, un article tout entier à reprendre. Je ne savais pas trop ce qu'avait l'une de mes employées qui était venue me voir la veille, mais son boulot était ... Médiocre. Elle avait tenté de faire passer la pilule en riant comme une bécasse, semblant croire que je pourrais succomber à son charme et tout lui laisser passer. Mais bien sûr ! Comme si c'était mon genre de faire ça. En milieu de matinée, alors que j'avais déjà avalé le contenu entier d'une cafetière de café bien noir, Alicia vint frapper à ma porte; J'émis un petit soupir mais l'invitai à entrer, puis lui ordonnai assez sèchement de prendre place. Sans lui répondre ni la regarder, je récupérai son papier qu'elle me tendait. Je continuais de réfléchir à ce que je devais faire concernant l'autre article. Le mal de tête commençait à prendre place. Je soupirai encore et posai mon coude sur la table pour venir me masser le front. Enfin, je daignai me lancer dans la lecture de l'article d'Alicia. Bien vite, je me détendis. Soit, pas non plus au max. Mais ça me faisait un bien fou de voir que certains étaient capables de faire du bon travail. Heureusement que vous êtes là ... Soupirai-je avec une pointe d'agacement dans la voix. Pas contre elle, bien entendu. C'est très bien, on va le garder ainsi. Lui indiquai-je en posant la feuille sur mon bureau. Je tournai ensuite la tête vers l'ensemble des employés qui travaillaient juste en bas. Vous aideriez Joannie ? Elle semble avoir ... En quelque sorte une panne d'inspiration ... Je posai enfin mon regard sur elle. Oui, j'ai vraiment besoin que vous l'aidiez. Venez, je vais vous guider à son bureau. Ca passerait forcément mieux si c'était moi qui allais prévenir la principale concernée. Je guidai donc la jeune femme jusqu'à Joannie que j'informai assez sèchement, qu'elle devait travailler avec Alicia pour mener son projet à terme. Elle afficha un sourire poli pour me répondre que oui, elle ferait avec. Et je me détournai pour les laisser, sans perdre de temps.
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(#)Sujet: Re: -terminé- Turn me into someone like you, find a place that we can go to.   |   Mer 27 Jan - 21:16


❝Colinn x Alicia

♡ We faded faster than the speed of light

C'était tellement speed cette semaine. Bien plus que toutes les autres semaines que j'ai passé ici. Bien plus que la semaine de parution du mois dernier. Mais j'aimai vraiment bosser ainsi, ça me stimulait vraiment. Et heureusement d'ailleurs parce qu'en tant que journalisme nous avions plutôt intérêt et ne pas nous laisser submerger par la pression ou à être de nature stressée. Monsieur Marloes courait sans cesse de partout. Les visites allaient et venaient dans son bureau. Il avait l'air vraiment agacé. Comme bien souvent d'ailleurs. Mais il faut dire qu'il avait quand même de quoi. Si ou chacun avait son propre boulot, lui devait absolument tout contrôler et valider. Déjà au niveau de la rédaction, mais aussi au niveau visuel, la couverture, l'impression, sans parler du côté administratif, comptable et tout ce qui s'en suit. Je décidais d'attendre le bon moment pour lui faire lire mon article. Ce ne fut clairement pas le lundi. Mais je me jetai sur une bonne occasion le lundi matin.

Il était assez désagréable, mais bon ça ne change pas vraiment de d'habitude de toute façon. J'entrai dans son bureau et lui donnait mon article avant de m'installer en face de lui. Je n'allait pas me pencher sur lui comme l'autre bécasse. Ce n'est clairement pas mon genre. Non mais comme si elle allait pouvoir se mettre le patron dans la poche en l'aguicher de la sorte? Et si c'était un mec qu'elle cherchait, je ne pense pas que se soit la bonne méthode non plus. Je ne pense pas qu'un homme soit sensible à ce genre de choses. Ou alors un homme très peu exigent. Ce qui n'était pas le cas de Marloes. Je pense que si elle se montrait plus distante, plus inaccessible, elle aurait plus de chance. Enfin peu importe je m'en fiche un peu dans le fond. Je regarde Marloes se masser le front avec le coude sur la table. Il avait l'air mal. J'avais envie de lui demander si ça allait mais je n'osai pas. Il commença alors à étudier son article. Son visage était toujours aussi fermé. Je craignais un peu qu'il me dise que c'était complètement nul et que je devais tout reprendre. Mais je le vis se détendre de plus en plus. Mon visage se fendît en un grand sourire. Je me détendis à mon tour. Bon sang c'était un tel compliment. Heureusement que j'étais la? Il se rendait compte de l'impact que ça avait sur moi? Je ne crois pas non, parce qu'il ne me regarde même pas. Il ajoute que nous allons le garder ainsi. Je souris de nouveau. Sourire que je perdais immédiatement quand il me demanda si je voulais bien aider Joannie. Je fis la moue . Je ne su si il étais amusé pour peu être attendrit par ma moue mais son regard avait l'air plus vif et lumineux.

Joannie? Oh... Vraiment? C'est vraiment nécessaire?

Il insista vraiment. Il en avait vraiment besoin. Bon... très bien. Si c'était vraiment utile au bon fonctionnement du magazine, et si ça pouvait lui enlever une épine du pied alors c'est d'accord. En même temps ce n'est pas non plus comme si j'avais vraiment le choix. Il m'accompagna donc jusqu'au bureau de Joannie. J'aurai préférée y aller seule pas comme une gamine à qui ont tient la main. Mais une fois de plus il ne m'en laissa pas le choix. Il nous laissa ensuite. Elle se montra particulièrement désagréable. Je lui demandai de pouvoir lire son article et elle me le balança avec négligence.

C'est quoi ton putain de problème?

Elle me regarda avec l'air outrée et me demanda ce qui n'allait pas. Je soupir et décide de laisser tomber. J'avais presque eu envie qu'elle me réponde pour que je puisse la remettre en place mais elle fit comme si de rien n'était. Je me saisi sèchement de son article que je lisais. C'était vraiment... mauvais. Enfin ce n'était vraiment pas terrible. Je me mis alors à remanier des phrases, changer des paragraphes de place pour que se soit plus dynamique à la lecture. J'ajoute certains élément qui me paraissent pertinent. Je lui rend alors l'article. Le rédacteur en chef arrive et s'en saisi avant qu'elle ne le lise. Puis il pose le regard sur moi. Il me félicite et demande à Joannie de le refaire à ma façon. Elle me jette un regard noir. Je retourne près de Miranda alors qu'elle et le redac chef retournent voir Marloes. J'ai refuser de les accompagner. Je ne veux pas les honneurs. Ce n'est pas pour ça que je travail. Je les regarde cependant dans le bureau vitré de patron et le redac chef me pointe du doigt en souriant. Marloes et Joannie se tourne vers moi. Je fais mine de faire autre chose. J'espère que je ne vais pas me faire taper sur les doigts...
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(#)Sujet: Re: -terminé- Turn me into someone like you, find a place that we can go to.   |   Mer 27 Jan - 21:53
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—  ALICIA & COLINN
C'était vraiment la folie et j'avais l'impression de vraiment être le seul à être débordé à ce point. Dans le fond, c'était logique que je sois celui qui avait la plus grosse charge de travail. Mais tout de même, c'était atroce ! Je ne pouvais même pas assumer correctement mon rôle de père et c'était bien ça le pire. A tel point, que le mardi, je ne pris que deux petites minutes pour appeler ma nourrice et lui demander de récupérer mes enfants à l'école. Voir même, de les nourrir et de les coucher si je n'étais pas rentré à temps. Ce qui risquait fortement d'arriver. Et rien que de le savoir, ça me rendait malheureux. Je n'avais pas pu les voir une seule fois de toute la journée ! Aucun doute qu'en rentrant, j'irais leur faire un bisou même s'ils dormaient. C'était plus fort que moi. Je ne pouvais pas sérieusement passer une journée entière sans les voir du tout. Et le lendemain, je me débrouillerais pour rentrer à l'heure. Vu que le matin, je risquais quand même de devoir partir plus tôt que d'habitude. Il y avait trop de choses qui n'allaient pas, si peu de temps avant le lancement du magazine. Mais dans cette marrée d'emmerdes en tous genres, j'avais la chance d'avoir une stagiaire vraiment à fond dans son boulot et désireuse de bien tout faire aussi correctement que possible. Oui, j'étais bien heureux qu'elle soit là et d'une certain façon, je le lui dis alors que je venais de terminer la lecture de son article.

Mais bien vite, je lui demandai si elle pouvait aller trouver Joannie pour l'aider avec son article. Je ne disais pas clairement que son travail était minable cette fois ci ... mais presque quand même. J'étais dépité et je ne savais plus où donner le tête. J'aurais pu tenter de reprendre son boulot pour le faire moi même. Mais le sujet était un domaine que je ne maîtrisais pas le moins du monde. Je ne pouvais donc pas faire des miracles. Je ne pouvais pas parler d'un truc que je ne connaissais pas tout à fait. Et puis si peu de temps avant la parution du magazine, c'était un trop gros risque. J'eus une ébauche de sourire quand Alicia afficha une petite moue presque enfantine -et vraiment adorable-. En fait, ça m'arrangerait vraiment beaucoup ... s'il vous plait ? Tentai-je gentiment. Ouais, j'étais prêt à tout pour parvenir à mes fins pour le coup. Même prêt à mettre mon masque de méchant patron, entre parenthèses. Mais ce n'était pas comme si elle ignorait que je n'étais pas seulement ça, dans le fond. Elle avait déjà eut à faire à l'autre facette de ma personnalité. Je n'avais donc pas vraiment à m'inquiéter sur le sujet. Je la guidai ensuite jusqu'au bureau de Joannie. Connaissant son sale caractère, elle aurait été bien capable d'envoyer tout de suite chier la jeune stagiaire, si je n'étais pas dans les parages pour lui dire que c'était une requête de ma part.

Je regagnai ensuite mon bureau pour poursuivre ce que j'étais en train de faire avant toute cette histoire avec Joannie. Mais je fus encore coupé quand le rédacteur en chef et Joannie débarquaient dans mon bureau. Cette dernière avait l'air prodigieusement agacée mais le premier, bien plus enjoué. Quand il mentionna Alicia en la montrant du doigt, nous nous tournâmes tous les trois vers elle. Il indiquait au passage qu'elle faisait un travail remarquable. Je ne pu m'empêcher de sourire légèrement, quand je croisai brièvement le regard de la principale concernée. Je retrouvai ensuite mon visage sérieux pour revenir aux deux personnes qui me faisaient face. Joannie, allez plutôt aider au service informatique. Vous serez peut-être plus inspiré. Lâchai-je sur un ton claquant. Outrée, elle ne trouva rien à répondre et tourna les talons. De là où j'étais, je pouvais parfaitement la voir qui lançait un regard noir à Alicia. Et puis la journée reprit son cours. Je ne pris pas le temps de m'arrêter pour manger. J'espérais encore pouvoir rentrer assez tôt ce soir là. Tout en étant bien conscient que c'était impossible. A quinze heures, je filai à l'étage graphisme pour leur donner un coup de main quant à la couverture et l'ordre des articles dans le magazine. A seize heures, je remontais pour rejoindre mon bureau. A dix sept heures, je terminais ma seconde cafetière. A dix neuf heures, je faisais les cent pas dans mon bureau en tentant vainement de trouver des solutions à mes problèmes. Le temps continuait de passer et les employés partaient les uns après les autres. Moi même je n'étais pas encore prêt à partir. A vingt heures, je reçu un coup de fil de la nourrice qui m'indiquait que mes enfants voulaient me parler. Un peu triste de ne pas être avec eux, je pris quand même le temps de discuter avec eux. Les entendre me permit de retrouver le sourire et me reboosta carrément. J'expliquai un peu à Evan pourquoi je n'étais pas avec eux et il souhaita "bon courage" à son "super papa". J'entendis les voix de mes filles en fond qui répétèrent "bon couyage". Je ris de bon coeur avant de raccrocher pour me remettre au travail. Cette fois, avec le sourire.
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(#)Sujet: Re: -terminé- Turn me into someone like you, find a place that we can go to.   |   Mer 27 Jan - 23:02


❝Colinn x Alicia

♡ We faded faster than the speed of lightTout le monde est vraiment survolté, et en particulier Marloes. Le pauvre il y'a énormément de poids sur ses épaules. Et si jamais le magazine est mauvais, c'est surtout sur lui que ça retombera. C'est normal qu'il se sente aussi stressé. Je me suis donner à fond, j'ai vraiment bosser dur pour mon article, ce qui est normal, et comme remerciement, je dois travailler avec Joannie. Une peste arrogante et méprisante. Non je ne m'attendais pas à des remerciements, j'ai seulement fait mon travail, ce qui est normal. Mais je ne m'attendais pas non plus à avoir une punition. Parce que clairement, pour moi, devoir bosser avec elle, c'est vraiment une punition comme si j'avais fait quelque chose de mal. Mais je voyais que ça tenait vraiment à cœur à mon patron alors j'acceptais de le faire. En plus il se montre charmant. Ce qui n'est pas dans son habitude. Ce n'est pas que je voulais lui faire plaisir mais bon. En plus il a été cool l'autre fois quand Travis m'a emmerder alors je lui dois bien ça. Il m'accompagne donc jusqu'au bureau de ma collègue. Cette dernière est particulièrement désagréable. Je m'en fiche, je suis surtout la pour bosser de toute façon. J'essaie alors d'améliorer son article au mieux. J'étais presque certaine qu'elle allait me dire que c'était merdique et que ce qu'elle a fait était bien mieux. Mais le rédacteur en chef arrive et lit l'article remanié avant de le qualifier de très bon. Il va dans le bureau de Marloes avec Joannie. Je les vois me regarder quand Smith me pointe du doigt. C'est un peu gênant mais vu les visages des deux hommes et celui de Joannie, je suppose qu'ils disent du bien de moi. Quand elle ressors du bureau elle me fusille du regard. Marloes s'en rend compte. Nous échangeons un regard presque complice. C'est étrange. Je fini par détourner le regard.

La journée suivit alors son cours. Tout le monde bossait ces derniers articles. Je passai l'après-midi avec Miranda. Un moment j'allais au service comptabilité pour régler des détails administratifs. Cooper me fit encore son numéro de charme mais ça ne prenait vraiment pas. Je n'étais absolument pas attiré par lui. Et puis nous étions sur notre lieu de travail. Et puis même sans cela, non, il ne me plais vraiment pas. Oh il n'est pas laid, mais il ne me plais pas. Je vais aussi faire un tour à l'impression car j'adore regarder les machines. Elles ne sont pas encore en marche. Les techniciens sont entrain de tout mettre au point. Je trouve ça beau. Je croise Marloes en retournant au bureau. Je lui souris. Puis je retourne à mon bureau. Miranda est un peu en retard alors je lui propose de l'aider. Elle me dit qu'elle a des impératifs ce soir. Je lui dis alors que je vais tout terminer. Elle hésite un peu mais j'insiste et elle finit par capituler. Ça ne me dérange vraiment pas. Ça me fait même plaisir.

Je commence alors le boulot. Je me donne à fond mais il yen à beaucoup. Et je dois bien ça à Miranda. Elle est vraiment super avec moi et elle prend toujours ma défense. Je l'apprécie vraiment et j'ai vraiment envie de faire ça pour elle. Elle n'a jamais profiter de son statut, elle ne m'a jamais surcharger de travail. Alors évidement que je me donne à fond pour elle. Elle a l'âge d'être ma mère, mais elle est tellement jeune dans sa tête que je la vois comme une amie ou comme une grande sœur. Je l'apprécie au delà de la sphère professionnel. Je suis complètement absorbée par mon travail quand une voix me fait sursauter. C'est Marloes. Il me préviens qu'il est extrêmement tard et que je dois rentrer. Je me frotte les yeux de fatigue. Je consulte l'heure.

Oh... Bon sang... Je n'avais pas vu l'heure. Oui je vais rentrer.

J'éteins l'ordinateur. Il me regarde. Est ce qu'il veut être sur que je rentre bien chez moi? Je souris.

L'article de Joannie vous convient au faite?

L'ordinateur s'éteint et je me lève. Je fourre mes affaires dans mon sac à main. Je lui fais alors remarquer que lui aussi reste ici très tard alors qu'en plus, il est le patron et il pourrait se dorer la pilule au soleil. J'éclate littéralement de rire.
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(#)Sujet: Re: -terminé- Turn me into someone like you, find a place that we can go to.   |   Jeu 28 Jan - 18:21
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—  ALICIA & COLINN
A l'approche de la parution du magazine, tout allait très vite. Trop vite. Il n'y avait vraiment pas assez d'heures dans une journée de travail. A tel point, que je du m'en ajouter des tas. Ce qui n'était pourtant pas dans mes habitudes. D'ordinaire, je parvenais quand même à faire en sorte de partir bien à l'heure pour rentrer m'occuper de mes enfants. J'osais vraiment espérer que ce n'était l'affaire que d'une fois. Parce que le temps passait incroyablement vite et j'avais l'impression de toujours crouler sous les missions. J'allais vraiment passer ma soirée, le nez plongé dans mes affaires. Je ne vérifiai même pas si j'étais seul ou pas. Parce que j'étais tout à fait persuadé que c'était le cas vu l'heure qu'il était. Et ce serait tout à fait logique. Jamais mes employés ne faisaient autant d'heures sup d'un seul coup. Du moins, j'osais l'espérer. Je savais qu'ils étaient parfois submergés de boulot. Mais j'osais quand même espérer que ce n'était pas au point de sacrifier leur vie sociale ou leur vie de famille, en était là très tôt le matin et en partant très tard le soir. D'autant plus que même moi en tant que patron, je n'en faisais pas autant. Je ne pouvais donc pas attendre de mes employés qu'ils en fassent plus que moi. Bien sûr, la différence était surtout que je bossais en concentré. Peu d'heures, mais particulièrement intenses. Il fallait bien compenser d'une façon ou d'une autre ! En tout cas, ce soir c'était différent puisque j'étais encore là.

Et quand je daignai enfin fermer mon ordinateur, j'avais les yeux explosés et le dos en compote. Je m'étendis, bras en l'air, pour faire un peu craquer tout ça et émettre un râle de soulagement. Puis un long soupir pour me débarrasser d'un trop plein. J'avais bu une tonne de café, ce n'était même pas certain qu'une fois de retour chez moi, je sois en mesure de trouver le sommeil. J'allais galérer. Mais tant pis ! Je me levai et récupérai mes affaires. En me détournant pour rejoindre la porte de mon bureau, je réalisai que je n'étais pas seul. Alicia était toujours penchée derrière son bureau et plongée dans son boulot. C'était étrange qu'elle soit encore là à une heure aussi folle ! Soit elle n'avait pas vu qu'il était affreusement tard, soit elle tenait à tout prix à terminer son boulot. Dans les deux cas, je ne serais pas vraiment surpris, compte tenu de la personne dont il était question. C'était tout à fait son genre. Elle était une véritable acharnée de boulot. Alicia ? L'interpellai-je quand je fus à hauteur de son bureau. Elle sursauta assez pour que je culpabilise un peu. J'aurais du faire un peu de plus de bruit en marchant, pour qu'elle entende au moins mes pas, par exemple. Il est vraiment très tard. Vous devriez rentrer. Lui fis-je remarquer avec une certaine douceur. Parce qu'elle avait l'air vraiment épuisée. Elle avait une petite mine en tout cas.

Je souris un peu quand elle m'interrogea au sujet de l'article de Joannie. Elle continuait de s'inquiéter de "son" boulot alors qu'elle avait l'air de peiner à garder les yeux ouverts. Bien sûr. C'était parfait. Lui répondis-je quand même. mais je ne doutais pas qu'elle devait déjà le savoir. Je savais qu'elle avait observé notre petite conversation tous les trois, quand nous nous trouvions dans le bureau. Après avoir fermé son ordinateur, elle se permit une petite plaisanterie qui eut le don de la faire rire aux éclats. Mon coeur s'emballa férocement dans ma cage thoracique. A m'en faire carrément mal. Et mon souffle se coupa alors que mon regard se voilait de désir. Pourquoi ? Depuis quand est-ce qu'elle me faisait un tel effet ? Difficilement, j'exhalai de l'air pour tenter de me remettre de mes émotions. Mais c'était peine perdue. Ce n'était pas suffisant. Je craquais. Je fondais comme neige au soleil. Comme mue de leur propre volonté, mes mains vinrent se poser sur les joues d'Alicia, mon corps se rapprocha du sien et mes lèvres échouèrent sur les siennes dans la foulée. Ce ne fut d'abord qu'un baiser déposé sur sa bouche. Avant que je ne presse mes lèvres avec insistance contre les siennes et les caresse avec douceur, pour qu'elle les entrouvre. Quand ce fut fait, je perdis définitivement mes moyens et approfondis davantage encore ce baiser qui se fit particulièrement intense. Ma langue trouva la sienne pour entamer une danse sensuelle et endiablée. Le premier contact à lui tout seul, était particulièrement électrisant. Et la suite l'était tout autant. J'étais incapable de penser de façon rationnelle. Je crevais d'envie de l'embrasser alors c'était ce que je faisais, point. Et maintenant que je le faisais, j'en avais encore plus l'envie. Le bien être que je ressentais à être si proche d'elle, était dingue. Ca me semblait presque normal. Presque logique. L'une de mes mains déserta sa joue pour se glisser à l'arrière de son crâne, doigts emmêlés dans ses cheveux. Et je logeais mon autre main dans le bas de son dos, sans pour autant être assez bas pour passer pour un pervers. Ok, pervers, c'était peut-être déjà ce pourquoi je passais, alors que je venais de l'embrasser sans aucun signe avant coureur.
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(#)Sujet: Re: -terminé- Turn me into someone like you, find a place that we can go to.   |   Jeu 28 Jan - 19:05


❝Colinn x Alicia

   ♡ We faded faster than the speed of light

C'était quand même assez fou cette ambiance à cent à l'heure et j´adorai ça. J'aimai bosser dans l'urgence, ça me stimulait. C'est pour ça que je retravaillait encore mon article cette dernière semaine, afin de le rendre encore meilleur. Car à mon sens, bosser dans l'urgence ne signifiais pas rendre un travail bâclé, loin de la même. Et finalement, mardi matin, je décidais de le soumettre à monsieur Marloes après avoir eu la validation de Miranda. Il était de mauvais poil mais ça ne changeait pas vraiment de d'habitude ça. J'étais vraiment soulagée que finalement, il semble vraiment beaucoup apprécier mon article. J'appréhendais un peu sa réaction. C'était quand même lui me boss, et si il trouvait ça merdique, j'étais foutue. Je savais bien que ce n'était parce qu'il avait apprécier mon premier travail que ça serait le cas encore cette fois. Portant j'ai vraiment bosser à fond, et j'étais assez sur de moi, mais je n'avais pas non plus la science infuse et je ne savais pas tout. Il avait bien plus d'expérience que moi alors il savait quand même de quoi il parlait. Enfin, le principal était qu'il appréciait vraiment. Ce que moi j'appréciais un peu moins n revanche est de devoir travailler avec cette peste de Joannie. Marloes avait l'air vraiment coincé et je voulais qu'il sache qu'il peut compter sur moi et que je sais faire la part des choses et bosser avec quelqu'un que je n'apprécie pas et qui ne m'apprécie pas.

Il m'accompagne donc au bureau de la fameuse Joannie même si j'aurai préféré y aller seule. Elle ne sembla vraiment pas apprécier l'idée que la petite stagiaire puisse venir l'aider et peu être même faire du meilleur travail qu'elle. Je sais qu'elle ne m'aime pas du tout, elle et toute sa bande de copines d'ailleurs. Mais très sérieusement je n'en ai rien à faire. Je suis très bien en compagnie de Miranda. Elle est vraiment présente pour moi, et, si elle est un peu maternelle avec moi, elle l'a toujours considérer comme son égal. Elle ne m'a jamais prise et haut et n'a jamais joué les supérieure avec moi. Je sais qu'elle est plus expérimentée que moi, plus douée et meilleure bien évidement, et elle me donne des conseils très utiles que j'applique, mais elle est vraiment adorable avec moi.

C'est d'ailleurs pour toutes ces raisons que je suis vraiment prête à tout pour elle comme de bosser toute la soirée. Miranda adore s'amuser et tout ça mais elle est également très professionnel et je suis certaine que si elle me dit que ce soir elle a des impératifs, c'est la vérité et elle ne va pas faire la fête pendant que je fais son travail. Elle compte sur moi et je ne compte pas la décevoir.  Je lui dois bien ça. Alors je me lance à fond dans le boulot qu'elle m'a confier. J'espère qu'elle sera fière de moi et surtout que ça l'aidera vraiment à avancer. Je suis tellement absorbée par tout ça que je ne me rend finalement même pas compte de l'heure jusqu'à ce que monsieur Marloes ne vienne m'interrompre.

Je sursautai malgré sa voix douce - pour une fois-. Il me fit remarquer tout aussi doucement qu'il était vraiment tard et que je devrais rentrer. Quand je jetai un coup d'œil à l'heure, je me rendais compte qu'il était vraiment très tard. Je me levais après avoir éteint l'ordinateur. Je le questionnais à propos de l'article de Joanniedn fourrant mes affaires dans mon sac. J'étais ravie d'apprendre que ça lui avait plus. Je lui souriais en retour. Je me permis même une petite plaisanterie qui me fit beaucoup rire.

Et j'étais encore entrain de rire quand il s'approcha subitement de moi et posa ses mains sur mes joues et... ses lèvres sur les miennes. Je ne comprenais absolument rien. J'étais... perdue. C'était... J'étais entrain de rêver la? J'étais tellement en état de choc que je ne réagit pas immédiatement. Je le laissai simplement m'embrasser sans réagir, les bras le long de mon corps. C'était complètement électrisant, puissant, dévastateur, intense. Mon cœur battait la chamade. Quand il pressa un peu plus ses lèvres contre les miennes, je les entrouvrait... Il glissa alors lentement sa langue dans ma bouche et m'embrassa encore plus intensément. J'étais... Bien, j'étais incroyablement bien. C'était bon... Tellement bon. Je n'avais pas envie de me dégager. Je ne le faisait pas. Je ne pensai à rien d'autre qu'à lui, à ce moment la. L'une de ses main glissa dans mes cheveux et l'autre au bas de mon dos, même si il n'allait pas jusqu'à me toucher mes fesses. C'est à ce moment la que je réagi enfin et sortait de cet état presque inerte. J'agrippai me col de sa veste et posai mon autre main sur sa joue. Je jouais avec ma langue au même rythme que la sienne. Sa bouche avait le goût le plus délicieux qui soit. Je n'avais jamais pris autan de plaisir à embrasser un homme. À bout de souffle, nos lèvres se quittèrent un cours instant, le temps d'une inspiration, puis ses lèvres s'écrasent à nouveau sur les miennes. Je tend le visage vers lui pour approfondir encore ce baiser. Mes jambes tremblent...  Je ne sais pas ce qui se passe, je n'ai pas envie que ça s'arrête...
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(#)Sujet: Re: -terminé- Turn me into someone like you, find a place that we can go to.   |   Jeu 28 Jan - 20:15
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—  ALICIA & COLINN
Je commençais à sentir que je pouvais vraiment me reposer sur Alicia en cas de pépin. Bien sûr, pas entièrement non plus. Je n'oubliais pas qu'elle n'était qu'une stagiaire et encore toute nouvelle dans le milieu du journalisme. Et toute nouvelle dans le magazine, également. Elle commençait tout juste à voir un peu comment tout fonctionnait. Elle découvrait encore et c'était donc normal que je ne la jette pas carrément dans la fosse au lion, en m'attendant à ce qu'elle en ressorte victorieuse et en un seul morceau. Il fallait faire tout ça par étape. Mais à chaque fois que je lui demandais de faire un truc, elle savait le faire à la perfection. J'avais encore pu le constater quand elle avait accepté d'aller aider Joannie sur son article. Soit, elle avait un peu tiré la tronche sur le coup, parce qu'elle la détestait. Mais elle l'avait fait quand même. Et au final, elle était parvenue à rendre l'article de Joannie, franchement potable. Même plus que ça à vrai dire. C'était une véritable tuerie maintenant et c'était totalement grâce à elle. Elle m'aidait vraiment beaucoup plus qu'elle ne pouvait l'imaginer. Au final, ce n'était pas elle qui allait devoir faire du forcing pour avoir une place dans mon magazine à la sortie de l'école. Mais à moi de lui faire une assez bonne offre pour qu'elle ne soit pas tentée d'aller trouver un poste ailleurs. Parce qu'il était évident que dans peu de temps, les autres directeurs de journaux et magazines, allaient se pencher sur les articles pétillants et plein de vie de la jeune femme et vouloir savoir qui était l'auteur de tout ça.

C'était une vraie petite merveille que j'avais trouvé là. Et elle le savait très bien. Elle me l'avait largement assuré le jour de son entretien. Maintenant, je ne pouvais que confirmer ça. C'était une acharnée de boulot. La preuve, elle était encore là alors qu'il était super tard et que moi même je m'apprêtais seulement à quitter les lieux. C'était certainement la fatigue qui la faisait raconter des conneries. Parce que le moins que l'on puisse dire, c'est que sa plaisanterie était ... Particulière ! Mais ça la fit incroyablement rire elle, c'était toujours ça. Et son rire eut un effet dingue sur moi. Cet effet ajouté au fait que nous n'étions que tous les deux, ajoutés au fait que j'étais moi même dans un sacré état de nerfs, fit que j'eus un geste que je n'aurais jamais eus en temps normal. Je n'irais pas jusqu'à dire que je me jetais sur elle. Mais presque quand même ... Mes mains furent sur son visage, mon corps contre le sien et ma bouche sur la sienne, en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Elle ne me répondait pas, mais ne me repoussait pas vraiment non plus. Elle semblait surtout surprise. Et moi, je perdais davantage mes moyens devant la douceur et le goût délicieux de ses lèvres. Et pour achever de me mettre dans tous mes états, j'étais submergé par son parfum délicat que j'avais remarqué dès le premier jour.

Ce fut quand mes mains se déplacèrent sur elle, qu'elle commença à réagir. Enfin, elle me rendit mon baiser. Et là ... Ouais, ce fut vraiment le pied. C'était incroyable l'état dans lequel pouvait me mettre un "simple" baiser. Je n'avais jamais ressenti ça de ma vie. Ca m'emplissait de bien être et d'envie. Quand elle agrippa le col de ma veste, un bref grognement m'échappa. Mes doigts se crispèrent dans son dos, empoignant doucement son vêtement. A bout de souffle, nous dûmes nous interrompre quelques secondes. Juste le temps de prendre une grande inspiration. Et je ne pris pas même la peine de rouvrir les yeux avant de l'embrasser encore. Nos langues n'avaient de cesse de se chercher, de se taquiner, de se trouver et de se chercher à nouveau. C'était un cercle infernal mais un cercle incroyablement délicieux. Jusqu'à ce que je perde les pédales d'un cran supplémentaire, en la faisant reculer jusqu'à la bloquer entre le bureau et moi même. Je crevais d'envie d'elle. Et si je ne m'arrêtais pas maintenant, je risquais de demander plus. D'avoir besoin de plus. Ce qui était tout bonnement hors de question. Pas ici, pas avec ... Quelqu'un qui travaillait avec moi. Pas une fille à peine majeure. Bon sang, c'était vraiment n'importe quoi. Je devenais dingue. Je devais être en manque pour en arriver à un tel point.

Je retirai assez brusquement ma bouche de la sienne. Je restai quand même contre elle et les mains sur elle en rouvrant les yeux. J'étais à moitié essoufflé encore et le regard embué de désir, planté dans le sien. Je suis désolé ... On n'aurait pas du ... j'aurais pas du ... Je me reculai enfin d'un pas et fermai les yeux en me passant une main sur le visage. Je suis vraiment désolé. Vous devriez rentrer maintenant. Mais je n'attendis pas qu'elle parte. Je filai en premier et pris la cage d'escaliers. Tant pis si j'avais un tas d'étages à descendre. Ca me permettrait au moins de m'épuiser un peu et d'évacuer tout ce que je venais de vivre et ressentir. Ce n'était pas normal. Et ce n'était pas bien du tout non plus. Putain, à mon âge, j'étais quand même capable de contrôler mes bas instincts de mâle, merde ! Et elle ... Elle, elle n'avait rien fait de mal. Elle avait répondu parce que j'avais été presque insistant dans le fond. Au départ, elle ne bronchait pas. Et si elle avait eut peur de me repousser à cause de mon statut ? Bon sang ce que j'étais minable. Je ne pensais pas un jour être ce genre de patron. Non, je ne lui en voulais pas ... Mais dès le lendemain, je décidai de l'éviter autant que possible. J'arrivais bien plus tôt qu'elle le matin et m'enfermais dans mon bureau. Je ne tournais pas le regard vers elle. Jamais. Et quand je passais au milieu de tout le monde, je ne la regardais pas du tout. Pas même quand je saluais Miranda. Le jeudi, ce fut quand même son article qui fut punaisé sur le tableau d'affichage. Tout ça ne changeait rien au fait qu'elle était le nouvel incroyable talent de la boîte.
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(#)Sujet: Re: -terminé- Turn me into someone like you, find a place that we can go to.   |   Jeu 28 Jan - 21:23


❝Colinn x Alicia

♡ We faded faster than the speed of light

Marloes avait bien raison. Il était déjà très tard. Je n'avais vraiment pas vu l'heure et c'est vrai que maintenant que je regardait il était vraiment tard. Je suis vraiment épuisée. En plus j'ai vraiment bien avancé le boulot de Miranda. Je suis certaine qu'elle sera très satisfaite. Nous n'aurons que de petites choses à terminer mais ça pouvait largement attendre demain. J'écoutais donc les conseils de mon patron et me préparai à rentrer. Notre relation était vraiment de plus en plus cordiale. J'avais même l'impression qu'il m'appréciait un peu plus que d'autres employés. Il semblait apprécier Miranda et le redac chef aussi. Ça ne m'étais pas entièrement destiné. Il ne m'appréciait pas moi tout particulièrement, mais un peu plus que Joannie ou Jessica par exemple. Ça me faisait vraiment plaisir. J'allais même jusqu'à me permettre une petite plaisanterie. J'en riais aux éclats quand il m'embrassa. Au début, j'étais très surprise. Je restai presque... inerte. C'est que j'étais presque en état de choc. Mais au fil des secondes, je me rend compte que ça me plais, je me rend compte que j'adore l'embrasser et que j'en veux encore. Oh ça oui j'en veux encore. Alors je pose mes mains sur lui également. J'agrippe son col et un grognement lui échappe. C'est tellement sexy et viril, ça me fait frissonner. Je pose mon autre main sur sa joue. Ça me plais vraiment. Nous marquons une courte pause pour reprendre notre souffle avant de recommencer, de être fois je lui répond vraiment. C'est encore lui qui engage le baiser mais je ne suis pas innocente non plus cette fois. Je prend un plaisir dingue. Mon cœur bat fort et je tremble de partout.

Après un long moment, ses lèvres se détachent encore des miennes et il recule le visage. Mais il reste contre moi et garde ses mains sur moi. J'aime ça aussi. Je laisse aussi mes mains sur lui. Je ne suis pas mal à l'aise, ce n'est pas bizarre, c'est juste bien, beaucoup trop bien. Son regard sur moi était plein de désir. Ça me fit un effet dingue. Je le désirai aussi. J'avais envie de lui. Putain, j'avais envie de mon patron. Il commença à s'excuser. Je ne savais pas trop quoi dire. Il disait que nous n'aurions pas du... Il avait certainement raison. Mais je n'arrivai pas à regretter, pas encore. Il se passa une main sur le visage et s'excusa encore.

Non ce... ce n'est pas uniquement votre faute. Moi aussi je suis désolée... Je...

Je ne savais pas vraiment pas quoi dire. J'avais toujours la main fermée autour de son col. Il fila avant moi. Il s'éloigna d'un pas très rapide et prit les escaliers. Il ne prenait jamais les escaliers. C'était... Je ne savais pas quoi penser de tout ça. Je restai la, je passai mes doigts sur mes lèvres. Après quelques minutes, je fini par quitter les lieux moi aussi pour rentrer ce moi. J'arrivai à la maison, j'allais prendre une douche, je mangeai un bol de céréales en guise de dîner et j'allais me coucher. J'étais épuisée. Et je pensai à lui. Je pensai à monsieur Marloes. Je pensai à ce baiser... Puis à tout ce que ça allait engendrer... Évidement je savais que ça ne représentais rien pour lui, pour moi non plus d'ailleurs. Il avait céder à une pulsion humaine et ça m'avait plu, fin de l'histoire.... Mais demain? Et le reste de mon stage? Est ce qu'il allait me saquer? Est ce qu'il allait au contraire trop me valoriser? Il n'allait pas me virer quand même? Est ce que je l'avait aguiché inconsciemment? Je ne pense pas pourtant... Blottie dans mon lit, je prend mon ordinateur, j'ouvre Google et je tape Colinn Marloes... Je tombe alors sur sa biographie, les articles récompensés qu'il a écrit, mais je vais dans images. Il y'a des photos de lui lors de soirée mondaines... Je le regarde. Mais finalement je referme mon ordinateur et je décide de dormir.

Le lendemain, j'appréhende un peu mon arrivée. Ce matin il n'est pas dans l'ascenseur. Peu importe après tout n'est ce pas? Quand j'arrive il est déjà la, ainsi que d'autres employés. Je vais m'installer à mon bureau et je fais tout comme d'habitude. Je fais juste tout comme tout les jours. Il ne fait pas attention à moi. Il est particulièrement distant. Bon sans... Il va me saquer, j'en suis certaine. Bordel... Qu'est ce que j'ai fais? Dans quoi me suis-je embarqué bon sang? Qu'est ce que j'ai foutu? Il ne me dis même pas bonjour. Le jeudi je suis très surprise de voir mon article élu meilleur article. Je ne comprend pas... Il ne m'accorde même plus un regard. Le vendredi matin, je lui dis bonjour, il ne répond pas. Je suis très agacée. À la pause déjeuné, il fait exprès de prendre le prochain ascenseur parce que je suis dedans. Ça ne peux plus durer ainsi. Le vendredi après-midi, alors que la plupart des gens quittent vers 15h, je décide d'aller le voir dans son bureau. Sa secrétaire n'est plus la. Il reste seulement quelques rédacteurs à l'autre bout de l'open space. Je frappe et entre. J'ai vu qu'il n'était pas occupé.

Monsieur Marloes, je voudrais vous parler un instant...

Je regarde la chaise et lui demande si je peux m'installer. Puis une fois que c'est fait, je le regarde dans les yeux. Je parle d'un ton assez bas.

J'aimerai vous parler de ce qui s'est passé mardi soir.

Il s'apprête à parler mais je le coupe avant qu'il dise un seul mot.

Non attendez, s'il vous plais laissez moi finir. Écoutez... Ce qui s'est passé s'est passé. Vous m'avez embrassé et je ne vous si pas repoussé, j'ai même répondu à votre baiser. Je ne me suis pas sentie forcée de le faire parce que vous êtes mon patron. J'en avais envie. C'était agréable. Mais je sais comme vous que c'était une erreur stupide. Tout le monde fait des erreurs, vois comme moi. Ne vous inquiétez pas, je ne suis pas entrain de me faire un film. C'était un baiser, rien de plus, et ça ne représente rien ni pour vous ni pour moi. Cependant, je ne veux pas que ça change nos relations professionnelles. Vous... Vous me snober monsieur. Votre comportement n'est vraiment pas approprié. Je vous respecte et je continue de faire mon travail au mieux. Mais vous ne me respectez plus. Je ne vous demande pas de me porter une attention particulière, mais votre attitude envers moi est humiliante et j'aimerai que ça cesse. Je ne vais pas vous causer de problèmes, ce n'est pas ce que je cherche. Je souhaite simplement qu'on fasse comme si il ne s'était rien passé et que nous tirions un trait sur cet incident.

Pour le coup, j'avais presque l'impression de me monter plus mature et raisonnable que lui.
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(#)Sujet: Re: -terminé- Turn me into someone like you, find a place that we can go to.   |   Jeu 28 Jan - 22:06
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—  ALICIA & COLINN
Je n'avais jamais sérieusement envisagé l'idée d'embrasser Alicia. Pour tout un tas de raisons pour le moins logiques. Elle était ma stagiaire et elle était beaucoup trop jeune -ou moi j'étais trop vieux, à voir-. Mais le fait est que parfois, je me laissais aller à la rêverie quand je la voyais sourire ou rire. Ou même quand elle me rendait un article particulièrement bon. Dans ces moments là, j'avais presque envie de la serrer dans mes bras très fort pour la remercier et ... Et plus encore. Bref, je ne pensais pas sérieusement qu'un truc pareil pourrait arriver. Mais c'était le cas, ça arrivait. Nous nous embrassions avec une folle passion, maintenant qu'elle était assez en phase avec elle même pour avoir une réaction. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elle semblait en avoir tout autant envie que moi. C'était pour le moins inattendu mais je ne m'en plaignais vraiment pas. C'était la première fois qu'un baiser me mettait dans un tel état. Et je n'avais absolument aucune envie d'y mettre fin. Je la sentais frissonnante contre moi à mesure que ce baiser gagnait en profondeur et en sensualité. Jusqu'au moment où je sentis que si je continuais à ce rythme là, j'allais aller beaucoup trop loin. Ce qui n'était pas envisageable. Un baiser, c'était déjà beaucoup trop. Et ça ne pouvait plus continuer ainsi. Je mis donc fin au baiser. Je le fis par étape, pour ne pas littéralement prendre la fuite comme un lâche. Mais le résultat était le même et je finis par m'excuser.

Elle le fit en retour mais je hochai négativement la tête. Ce n'était quand même pas de sa faute. C'était moi qui m'était carrément jeté sur elle. Ce qui ne m'empêcha pas de l'éviter comme la peste dès le lendemain. C'était plus pour moi que je faisais ça et non pas pour qu'elle même se sente mal à l'aise ou quelque chose dans ce genre là. Même si je la fuyais littéralement, je continuais de valoriser son travail qui était excellent. Et quand je commençai à réfléchir au numéro suivant, je savais déjà parfaitement que j'allais lui donner un nouvel article à rédiger. Bref, elle restait un incroyable talent duquel je voulais continuer de me servir tant qu'elle était dans mon magazine. Mais je ne me sentais pas du tout en mesure de l'affronter directement. Sauf qu'elle en décida tout autrement, dès le vendredi qui suivit. Je ne l'avais pas vu quitter son poste de travail et monter jusqu'à frapper à la porte. Je fus donc assez surpris de la voir sur le pas de la porte quand elle l'ouvrit. Je me raclai la gorge et me redressai dans mon siège, un peu inquiet de ce qu'elle était venue me dire. Si elle avait décidé de partir, c'était hors de question ! J'étais prêt à m'excuser encore une fois et à lui promettre de faire toujours attention à ne pas faire de nouveau faux pas. Et à éviter de la fuir comme je le faisais depuis quelques jours, tant qu'à faire ...

Evidemment qu'elle voulait parler de ce qui s'était passé. Je voulu prendre la parole pour la couper dans son élan, mais ce fut elle qui ne m'en laissa pas le temps. Je refermai la bouche et crispai les mâchoires, prêt à m'en prendre plein la gueule. Ce serait mérité. Ce que j'avais fait était impardonnable. Je me détendis quand même un peu quand elle précisa ne pas s'être sentie forcée de me répondre. Et je du serrer les dents pour ne pas sourire quand elle confirma qu'elle en avait eut envie et que ça avait été agréable. Ca me faisait plaisir d'entendre ça, il fallait bien l'admettre. Un peu moins de l'entendre confirmer que ça avait été une erreur. Même si c'était la pure vérité et c'était normal de le préciser. Oui, c'était une erreur qui n'allait pas se reproduire. Mais le fait est que depuis, je pensais énormément à elle et à l'envie que j'éprouvais de recommencer. Et c'était bien ça mon problème. Que je ne pouvais évidemment pas partager avec elle ... Je sais ... Que je n'ai pas eus le meilleur comportement qui soit ces derniers jours ... Capitulai-je en détournant brièvement le regard, pour voir qui se trouvait encore dans l'open space. Plus grand monde de toute évidence. C'était fréquent que les employés prennent leur vendredi après-midi. Surtout celui qui suivait la publication d'un nouveau numéro. J'avais juste besoin de prendre du recule pour tenter d'oublier ça. Précisai-je en laissant mon regard revenir à ça.

C'est vrai, j'ai eus peur d'avoir ... En quelque sorte, abusé de mon pouvoir. Je ne suis pas ce genre de patron et je craignais que vous ne l'imaginiez. Non pas que son avis m'était plus important que celui de n'importe qui d'autre. Mais quand même. C'était un avis comme un autre. Et si elle s'était imaginée que je profitais souvent de ma place de boss pour me taper les employées, je l'aurais assez mal vécut. Mais de toute évidence, elle était d'accord pour cataloguer ça comme une simple erreur. Je ne précisai pas que j'avais effectivement craint qu'elle ne se monte des films. Elle était incroyablement jeune et ne devait donc pas avoir des tonnes d'expérience avec les hommes non plus. Je m'étais imaginé qu'elle pourrait éventuellement se monter des films. Comme s'imaginer que ce n'était que le début de quelque chose. Qu'un jour je finirais par l'inviter à boire un verre et ainsi de suite ... Soit, elle me plaisait et, oui, j'étais vraiment intéressé par elle en tant que journaliste et un peu en tant que personne. Parce qu'elle était géniale. Et elle était encore en train de le prouver là. Mais tout ça ne signifiait pas que j'envisageais de changer notre relation en autre chose qu'une simple relation professionnelle. Bien... C'est entendu. J'essaierai de faire attention à ... Mon comportement. Et ce, dans tous les sens du terme. Je ferais également très attention à ne pas reproduire cela.
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