On admira notre merveilleux petit homme dans les yeux. Il l'adorait, comme on aimait rarement une personne. S'admirant avec une passion si peu commune, que lentement, Derek reviendra à lui caresser la main. L'envie de le toucher était toujours plus fort que le reste. Ses longs doigts lui frôla la paume. « Et encore, tu risques de vite maudire ma gourmandise, une fois que je t’aurai mis à genoux. » respirant lentement, une souffle d'apaisement gagna Derek, car même si les mots étaient remplit de mise en garde, lui se sentait mieux. Après tout, Thompson était le seul capable de le garder dans un état d'esprit en dehors du travail, lui enlever tout ce poing que cela pouvait parfois être.

''- Je ne te maudirai jamais...''

Oh si parfois, quand justement, on ne lui donnait pas ce plaisir qu'il souhaitait atteindre, une torture de l'âme et du cœur. Il lui arrivait donc de maudire mais jamais en le pensant réellement.

« Suffisamment réchauffé ? On y va finalement à cette épicerie, hum ? » L'était-il assez? Il sourit a demi, prenant un air des plus mignons, et hocha de la tête avant de terminé sa brioche en deux bouchés et bu la dernière gorgée de son chocolat.

''- Dépends... je ne suis pas assez chauffé corporellement, car j'ai toujours un petit soucis que tu n'as pas réussit à faire disparaître par de simple mots.''

La jouissance par les mots? Était-ce possible? Faudrait vraiment être des plus excités, mais dans un rire joyeux, Derek ira remettre ses vêtements, qui était maintenant plus chauds et secs. Il en soupira de bien-être avant de prendre les habits de Thompson pour l'aider à les mettre. Venant même à nouer son écharpe à sa place.

''- Toujours si sexy.''

Lui embrassant le bout du nez, il lui prit ensuite la main pour aller vers la section des marchés.

''- prend tout ce que tu désires... et n'oublions rien. Alors, le fromage pour la fondue, le pain et plusieurs sortes de viande et de légumes.''

Autant que Derek était un carnivore qu'il aimait maintenant les fruits et les légumes, un changement que pourra remarquer Thompson. Derek à l'époque aurait fait la moue pour les légumes, mais maintenant, cela faisait partie intégrale de son alimentation. De quoi, vous faire penser qu'il est malade, car un homme dans la quarantaine changeait rarement ses styles de repas. Mais pourtant Derek l'avait fait, surtout pour être en forme.

''- Dis-moi, et toi qu'est-ce que tu aimerais manger dans les prochains jours? Outre-moi, soyons sérieux.''

Thompson éclata de rire en entendant le brun se plaindre d’avoir un léger ‘souci’… Il était adorable et même s’il doutait d’arriver à le faire venir rien qu’avec des mots, il se promit d’essayer une fois à l’abri des regards, enfermés à double tour dans leur chalet d’or.

En attendant, il sentit son coeur fondre littéralement quand son amant lui murmura qu’il était toujours aussi sexy : malgré les kilos en moins, les années qui passaient et le fait qu’il était sûrement défraîchi, peu comparable à un jeune homme dans la fleur de l’âge, Derek le trouvait sexy… Il en eut la gorge serrée et déglutit, ayant du mal à chasser son émotion cette fois-ci.

Aussi en sortant, étrangement muet, il garda sa main prisonnière dans la sienne et la serra tendrement, refusant de le lâcher, tentant de lui montrer à quel point il tenait à lui par ce simple geste.
Le marché était une grande rue où étaient disposés différents petits étals : une odeur délicieuse s’échappait de l’ensemble, mélange de cannelle, sucreries, salaisons et vin chaud. Une bonne ambiance régnait, entre les clients souriants et les vendeurs heureux de faire des affaires… Cela semblait presque idyllique, ce petit coin perdu qui sentait encore bon les fêtes de fin d’année et la simple joie de vivre, si bien que Thompson se sentit soudain plus léger.

Mais cela ne l’empêcha pas de tiquer à la demande de son amant : il se tourna vers lui en haussant un sourcil surpris.

« Des légumes, tu es sûr ? Je croyais que tu détestais ça… »

Cela dit, il ne comptait pas lui désobéir et s’approcha d’un étal maraîcher. Laissant son regard dériver sur les caissettes remplies, il attrapa une carotte et la montra à Derek en souriant.

« Oh, ce genre de légume tu voulais dire peut-être ? »

Il éclata de rire devant les joues rouges de son amant et reposa sagement la carotte, avant de commander un assortiment au maraîcher de légumes frais, histoire de pouvoir cuisiner un peu. Il n’était pas très doué mais il savait quand même faire quelques petites choses, et cela faisait une éternité qu’il n’avait pas cuisiner lui-même : il se promettait de préparer un festin pour Derek !

Une fois les légumes achetés, il entraîna Derek vers le stand du boucher et le laissa choisir pendant que lui-même s’empressait d’aller choisir quelques tranches de fromage frais juste à côté, se répartissant ainsi les tâches pour aller plus vite.
Il attendit cela dit Derek pour que ce dernier règle le tout, n’ayant aucun argent sur lui, et c’est ainsi qu’ils se retrouvèrent vite avec plusieurs sacs entre les mains.

Le milliardaire était maintenant un homme beaucoup plus actif physiquement, s'entraînant et faisant beaucoup de gym pour entretenir son physique de rêve. Ainsi, avait-il suivit les recommandations de plusieurs spécialistes en nutrition et autre. La seule chose qu'il n'avait pu accepter de prendre était ses boissons dites de soutien, fait avec des minéraux en additions et autre. Mais le goût était plutôt atroce et Derek n'avait pas encore réussit à en boire. « Des légumes, tu es sûr ? Je croyais que tu détestais ça… »

''- Tu sais, mes pectoraux ne sont pas là par magie, ni mes muscles auquel tu adores tant te pendre. D'ailleurs tu devrai aussi d'y mettre.''

Et une jolie claque sur les fesses pour accompagner ses paroles puis là, il rit orange, la carotte lui donna une vision plutôt folle dans la tête. Ses joues deviendront encore plus rouge. En effet, c'est la genre de forme qu'il aimait bien avoir en lui. « Oh, ce genre de légume tu voulais dire peut-être ? »

''- Je... oui... enfin... on... pas... euh... pour manger... enfin si... c'est pour manger... ''

Le voilà très embêter et il détourna la tête pendant que le maraîcher venait vers eux, et celle-ci troubler par le comportement de Derek.

Maraîcher : Votre ami va bien? Il semble fièvreux, peut-être a-t-il attraper froid, vous devriez lui acheter des médicaments pour le rhume. Question de soigner le tout avant que le mal ne s'installe.

Le mal? Lequel? Celui qui se trouvait dans son pantalon? Une jolie carotte bien longue?

''- Non... je... ce n'est pas un rhume.''

On passa rapidement à la caisse, Derek toujours des plus troublés et le jeune couple avait les mains plein de sac, et les voilà parés pour quelques jours. Souriant, ils purent reprendre le chemin du retour, bien que le pdg, commençait à marcher plus rapidement. Au fond, ce moment de calme et de marche était en train de lui faire penser qu'il aurait le temps de regarder ses mails pendant que Thompson cuisinerait. Car, oui, pour lui c'est son amoureux qui allait cuisiner car Derek avait toujours une servante à la maison pour le faire, donc lui n'avait aucune compétence en cuisine.

Thompson foudroya Derek du regard quand ce dernier lui donna une tape sur les fesses ! Si le milliardaire n’avait pas fait cela, il se serait peut-être abstenu de la remarque sur la carotte, mais à vrai dire, il en fut extrêmement heureux quand il vit la rougeur envahir les joues du brun ! Bien fait pour lui !

Thompson détestait le sport, hormis celui en chambre, et celui qui le verrait sur une machine de fitness n’était pas encore né ! Il jugeait cela non seulement ennuyant, éreintant, mais totalement inutile : Derek lui faisait faire suffisamment de sport comme cela entre leurs draps, et il n’avait pas un corps taillé pour être musclé, loin de là.
Il aurait déjà fallu qu’il mange davantage pour reprendre quelques kilos…

En attendant, ils firent les courses ensemble et revinrent ensuite tranquillement vers leur chalet, les sacs en main et bien décidés à profiter du bon temps. La nuit commençait à tomber, et entre chiens et loups, ils redécouvraient le plaisir assez simple d’être l’un à côté de l’autre et de profiter de la présence de l’autre. Tout simplement. Comme les deux amoureux qu’ils étaient.

« On mange directement en rentrant, cela te va ? Je vais essayer de préparer un petit quelque chose… Trois fois rien, tu me connais, je suis moyennement doué, mais je vais tâcher de m’appliquer. Et tu vas m’aider ! »

Hors de question de laisser la bride libre au milliardaire : Thompson commençait à le connaître et il savait qu’il tenterait de travailler pendant que lui cuisinerait ! C’était un tel acharné de travail que Thompson savait déjà qu’il devrait le surveiller pendant toutes les vacances !

Une fois rentrés, il se dirigea vers la cuisine pour poser les paquets, guettant Derek, bien décidé à sévir si ce dernier tentait de filer pour esquiver la corvée de cuisine !

Derek était déjà envahit par de nombreuses taches qu'il pourrait accomplir sur son ordinateur, d'abord envoyer les souhaits du nouvel an, et par la suite, tenter de voir où en était les actions en bourse. Parfois, le nouvel an réservait de bien bel opportunité d'achat... enfin et de vente quand quelques filières se portaient mal. À ce propos, il en avait une qu'il devait surveiller de prêt, depuis quelques temps, les profits étaient en chute libre. Ce qui lui faisait perdre quelques centaines de dollar, bien que côté humain, cela préservait le travail de certain. Derek se demandait plusieurs fois s'il devrait les vendre ou les liquider pour ne rien perdre. Justement, son esprit commençait à être remplit par tout les calculs. Bien que la voix de Thompson le tira de ces songes. « On mange directement en rentrant, cela te va ? Je vais essayer de préparer un petit quelque chose… Trois fois rien, tu me connais, je suis moyennement doué, mais je vais tâcher de m’appliquer. Et tu vas m’aider ! » N'en était-il pas à retenir un pourcentage sur un taux de perte? Il ne savait plus trop, le son de la voix avait suffit à lui faire tout oublier. En fait, le mot aider, était comme un tambour, ça résonnait en lui.

''- T'aider? À quoi? Tu n'as vraiment pas besoin de moi. J'avais d'autres pro.... j'ai des preuves que je suis mauvais en cuisine.''

Il avait eut d'autres projets mais le regard ferme de Thompson lui fit comprendre qu'il ne l'aurait pas facilement. Souriant à demi, il rentra à l'intérieur du chalet, venant à déposer les sacs sur le comptoir. Là, il se dévêtit, non pas sans glisser une main dans sa poche, furtivement pour rallumé son cellulaire. Il rangea les manteaux et les bottes, avant de regarder les valises.

''- Et je devrai plutôt monter cela dans les chambres.''

Dans sa poche, plusieurs vibrations se faisaient entendre, signe que ses sms entraient et plutôt nombreux. Ce qui fit se mordiller la lèvre de Derek, il savait qu'il ne devait pas, mais pourtant c'était plus fort que lui.

''- Écoute... je prend 30 minutes pour m'occuper de tout ça, parce que sinon je pourrais jamais être assez détendu pour ce que tu as en tête.''

La belle défaite, mais il se rapprocha de son homme pour jouer les petits chatons qui demandaient une autorisation, sa joue se frottant à l'épaule.

''- Aller... ça ne changera rien pour toi, mais pour moi, là, je suis très inquiet.''

Le regard de Thompson se fit acéré quand il comprit que le milliardaire avait d’autres idées en tête que de l’aider à cuisiner ! Allons bon, il comptait vraiment s’enfuir ainsi et le laisser travailler tout seul ? Il le prenait pour sa bonniche ou quoi ?
Et puis c’était quoi cette excuse à la noix, comme quoi il devait s’en occuper pour être détendu ? Thompson aurait tout accepté sauf cette excuse bidon et la colère le prit : Derek ne perdait rien pour attendre !
Il se moquait que son portable vibre, qu’il soit très demandé et qu’il ait du travail : ils s’étaient réservé 15 jours à deux et Thompson le voulait rien que pour lui. Hors de question de lui donner cette autorisation, car Derek risquait de le redemander souvent et de plus en plus longtemps : il fallait se montrer intransigeant dès le départ !

Il attrapa le menton de Derek, qui s’amusait à se frotter contre son épaule en pensant que cela le ferait céder, et il l’obligea à tourner son visage vers lui pour planter son regard dans le sien :

« Très bien mais à une seule condition. »

Il haussa un sourcil et d’une voix très lente, parfaitement mesurée et diabolique à souhait, il énonça le nouveau jeu en règle :

« Tu m’as parlé d’un jouet bien plus long… Si tu veux travailler alors tu le porteras en toi durant tout ce temps, et tu me donneras la télécommande. Refuse et je te jure que tu n’auras ni dîner, ni nuit de folie, ni séjour romantique. »

Nul doute que Thompson saurait parfaitement comment calmer très vite les idées de travail de Derek !

« File chercher cette valise, je vais le choisir moi-même. Et c’est non-négociable, Watts.»

Derek comptait bien utiliser d'un stratagème plus important que de simplement se frotter la joue contre l'épaule. Il n'avait pas oublier le pauvre jouet que son amour portait et il jouait d'abord de petite affection. Il joua les doux chatons, avant de se voir attraper le visage, là, il sû, il venait de réveiller une bien vilaine bête et il se redressa. « Très bien mais à une seule condition. » Lui suffirait-il vraiment d'un simple arrangement pour venir à bout de tout cela? Fin négociateur, il ne pouvait qu'accepter de passer un marché.

''- D'accord.''

Bien qu'aurait-il dû écouter ce que lui proposa avant d'accepter. « Tu m’as parlé d’un jouet bien plus long… Si tu veux travailler alors tu le porteras en toi durant tout ce temps, et tu me donneras la télécommande. Refuse et je te jure que tu n’auras ni dîner, ni nuit de folie, ni séjour romantique. » Le voilà dans une impasse, il ne pouvait plus refuser car là, on venait aussi de mettre une condition qui ne touchait plus simplement le temps de travail mais qui dérangerait tout le séjour. Grimaçant fortement, Derek fit la moue avant de croiser les bras, bien que ce fut pour mieux se mettre à bouder.

''- C'est pas du jeu...''

Ainsi n'avait-il plus le choix que d'aller chercher la valise à malice qu'il déposa sur la table. Là, il se mouilla les lèvres, elle renfermait tant d'objet et de jouet, qu'aller savoir si Thompson allait seulement utiliser un plug un peu plus long. Le pire, est que peu à peu, l'appétit sexuel de Derek revenait et il en oublia les vibrations de son téléphone pour seulement jeter des regards furtifs sur le choix du jouet qu'il serait obligé à porter.

''- Tu... devrai faire vide, le fromage que tu fais fondre risque de coller.''

Quoi, tentons un peu de presser le fin stratège qui venait de l'emprisonner dans une petite prison. Car Derek n'avait pas eut le choix, non pas que l'idée était des plus déplaisante, bien loin de là, mais allait-il vraiment pouvoir travailler? Et dire qu'il n'avait que demandé un petit 30 minutes, rien de plus. Il déglutit peinait à vraiment accepter, mais comme il ne voulait pas perdre Thompson qui risquait de repartir et de le laisser là, seul dans ce chalet, alors il préféra de loin dire oui.

Il esquissa un mauvais sourire quand Derek obtempéra : il allait lui faire passer le goût de vouloir travailler et cela de tout le séjour !!
Parce qu’il connaissait bien son Derek :si jamais il lui disait oui maintenant, il ne le verrait plus du séjour et Thompson ne tenait pas à passer ces vacances seul ! Il était venu ici pour profiter de son amant, comme ce dernier lui avait promis, et il comptait bien le faire !
Alors aux grands maux les grands remèdes, et quand Derek lui amena sa petite valise magique, il sourit de plus belle. Il allait en baver durant la demi-heure qui suivrait mais tant pis, il l’avait cherché. Il savait pertinemment ce que Thompson pensait de toutes ces heures de boulot où il s’acharnait au lieu de profiter un peu de la vie. Cela servait à quoi d’avoir de l’argent si c’était pour s’enfermer dans un bureau sans jamais en profiter ?

Il ouvrit la valise et son regard se promena sur les différents jouets… Malgré lui il se mit à rougir légèrement, excité devant tant d’imagination… Puis ses yeux tombèrent sur un plug plutôt fin mais particulièrement long… Juste assez pour rendre totalement fou Derek en venant appuyer sur sa prostate.
Avec son éternel sourire, il le sortit du lot et le montra à Derek, prenant dans son autre main la télécommande. Il l’alluma pour le voir vibrer et ricana :

« Une demi-heure non-stop. Non-négociable. »

Il l’arrêta et lui tendit avec un air triomphant :

« Allez mon chéri, va travailler. »

Et sa voix était mielleuse et coquine à souhait : il jubilait, ravi de l’avoir ainsi à sa merci.