L'échange avait été des plus intenses, voir même presque sauvage dans les mouvements. Non qu'un peu de puissance ne soit des plus malvenus. Bien au contraire, cela avait été merveilleuse bon, et ce malgré sa réticence du départ pour la position. On ne peut pas dire que la douceur ait été bien présente, mais quelque fois, justement ça n'était pas désagréable que de le faire aussi intense. Ce n'était là que la représentation de leur amour ardent. De cette si forte passion qu'il ne pouvait qu'en résulté ce genre d'échange puissant et rapide. Surtout quand le soumis avait été si longuement chauffé. L'acte sexuel dura le temps d'un coit rapide, mais en puissance. Derek en eut gémit de plaisir avant que ce corps ne soit remplit d'un tenus bien présent. Refermer autour de son amant, la respiration rapide et le cœur battant très fortement dans sa poitrine. « Détends-toi Derek. S’il te plaît. » Quelques caresses dans le bas du dos, pour tenter de le faire de détendre. Sans grand succès, peut-être que l'homme souhaitait le garder en lui. Ou alors, il peinait encore à retomber de son nuage.

Derek sentit son corps être pousser sur le côté, glissant sur les hanches pour se retrouver couché, mais avec Thompson toujours bien coller à son dos. Sa chaleur était bienveillante, et là Derek n'eut encore moins envie de le libérer. Les endorphines du post-orgasme se dissipaient un peu. Le contact avec la réalité revenait.

''- Tu es certain que c'est moi? Je veux dire, peut-être que le jouet en toi fait que tu as la queue plus gros qu'à l'habitude et te voilà prisonnier de moi. J'ai bien envie de te garder à tout jamais. Si tu restes là, tu ne pourras jamais t'en aller, tu resteras à moi, et ce pour toujours.''

Un petit rire, mais il finit par avoir les muscles qui se détendaient au fils des secondes qui passaient mais aussi parce que monsieur se détendait. « C’était délicieux… Absolument splendide… Plus le temps passe et moins je me lasse de toi.» Les mots eurent pour effet de le réconforter et le calmer complètement. La pression disparut, mais Derek n'eut toujours pas envie de voir Thompson se retirer de lui.

''- Je t'interdis de sortir. Je vais avoir une coulisse sur la cuisse.J'ai bien sentit que tu n'as pas mesuré et fait attention à tout ce que tu as mis en moi.''

La voix était bien enjoué et il posa sa main sur le bras de Thompson pour le ramener vers sa taille, il le voulait encore plus coller à son dos.

''- Dis... mon amour... tu veux bien... me caresser les cheveux? J'adore quand tu le fais.''

Un petit malaise de lui demander cela d'une manière un peu enfantine, mais il avait terriblement envie de tendresse affective. De plus, sentir les longs doigts de Thompson dans sa chevelure était toujours très bon. Autant que de sentir son crâne être doucement caresser. Surtout après avoir fait l'amour de la sorte. Un peu d'affection ne serait pas de refus, question de chasser ses angoisses mais aussi les petits pincements présents entre ses cuisses.

Les paroles de Derek lui arrachèrent un petit rire amusé et il leva les yeux au ciel : le brun était adorable mais il ignorait parfois ce qu’était le romantisme ! Et puis…
Oh et puis zut, il s’en fichait, il l’adorait tel qu’il était, avec ses défauts et ses qualités ! Et s’il l’avait pu, il serait resté collé à lui à jamais, heureux comme tout de se perdre dans sa chaleur et de l’avoir pour lui tout seul. Juste quelques minutes, quelques heures, quelques jours : oublier le travail, oublier ses absences régulières et tout ce qui pouvait encore les séparer. Il aimait totalement et inconditionnellement cet homme, et peu importait tout ce qui avait fait de lui cet homme brisé et qui l’empêchait de le lui avouer.
Il le laissa capturer son bras pour le retenir et enfouit son visage contre sa nuque, heureux de pouvoir simplement inspirer son odeur. Il doutait d’avoir la force de se relever pour se rendre dans une chambre et se pelotonner sous une couette chaude, alors il resta là, profitant de ces instants.
Et doucement, sa main vint caresser les cheveux de Derek comme ce dernier le lui avait demandé. Il aurait fait n’importe quoi pour lui, il le savait, mais c’était toujours aussi troublant quand le milliardaire osait le lui demander. Troublant de savoir que cet homme qui avait bâti un empire et possédait absolument tout avait encore besoin de lui… Qu’il le quémandait comme un gamin, avec humilité et douceur.

Ils restèrent là un long moment, lui toujours en Derek et lui caressant les cheveux d’une main, pendant que l’autre était restée sur la taille du brun qu’il serrait possessivement contre lui. Il déposa un petit baiser sur la nuque de son amant avant de soupirer tout doucement.

« Derek… Cette demeure dont tu as parlé tout à l’heure… Tu crois que… je… enfin je… »

Il se mordit la lèvre inférieure avant d’oser enfin demander :

« Je pourrais aménager quelques pièces comme je l’entends ? Juste une ou deux, je… Ca me… Enfin, ça me ferait plaisir. D’avoir un petit coin à moi, juste à moi. Juste ça. »

Le millardaire ferma les yeux, que demander de plus? Une présence dans son dos, un bras autour de la taille qui le serrait possessif et cette douceur dans les cheveux pour atténuer ce sentiment de non liberté. Derek savait qu'à chaque minutes qui passaient de plus en plus, il se sentait envahit. Il savait que plus jamais il ne voudrait se séparer de Thompson. Son corps se recula de plus belle, collant davantage leur peau l'une à l'autre, comme s'il voulait qu'elle fusionne pour ne faire qu'un. C'était un peu angoissant que de savoir que nos sentiments n'allaient que vers cet homme. Qu'il avait une telle emprise sur nous, ce moyen de tout nous faire oublier, et pourtant, Derek soupira de bien être, les yeux rivés vers les flammes. Il n'avait pas peur, bien au contraire, il se savait aimé, et voilà qu'un petit gloussement de bonheur naquit dans sa voix, et en même temps, nombre de petits frissons aux niveaux des côtes.

« Derek… Cette demeure dont tu as parlé tout à l’heure… Tu crois que… je… enfin je… » Les mots le sortiront de ces songes et sa contemplation. Il se demanda bien ce que souhaitait lui dire Thompson, surtout avec la voix aussi hésitante. Qu'avait la demeure? Il ne voulait plus y aller? Ne souhaitait pas que Derek s'investisse autant? Ah non, ça va faire, il veut offrir un toit à Thompson, un endroit juste à eux. Que ça lui plaise ou non, là Thompson n'aura pas le choix. « Je pourrais aménager quelques pièces comme je l’entends ? Juste une ou deux, je… Ca me… Enfin, ça me ferait plaisir. D’avoir un petit coin à moi, juste à moi. Juste ça. » La question le surprit, était-il un tyran pour qu'on ait peur de lui demander cela? Pourquoi hésité quand, la demande était toute légitime et normal que son amant souhaite en faire la décoration ou même s'approprier le lieu.

''- Hmmm... me voilà bien curieux surtout, qu'aurais-tu prévu?''

La réponse n'était pas non, bien au contraire, mais Derek avait envie de connaître les plans de son amoureux, aurait-il des idées farfelus? Ou juste envie d'avoir un petit niq douillet comme un bureau ou une bibliothèque. Tournant la tête pour fixer Thomp du coin de l'oeil.

''- Et tu sais, que je ne te dirai jamais non, je te donnerai les numéros des designers et je les aviserai de tes pleins pouvoirs sur la maison. Seul point, tu ne touches pas à l'emplacement de ma salle de gym, ou mon bureau, le reste est libre des demandes que tu auras à faire. Après tout, Thom, cela sera notre maison. Tu as tout à fait le droit de te l'approprier et d'en faire ce que tes caprices auront envies. Je me demande juste pourquoi tu as semblé inquiet de me demander ça.''

Thompson était plus assurant normalement, pourquoi là, il avait montré de l'hésitation et avait demandé? S'était nouveau ça et inquiet le brun voulait presque se retourner pour serrer son amant contre lu. Le réconforter ou le rassurer que les plans de la maison était réelle, que le brun n'allait plus le fuir ou même le chasser. Il le ferait, si seulement la position actuelle n'était pas si confortable.

Il se sentit comme un gosse qui découvre ses cadeaux devant le sapin de Noël au petit matin quand Derek lui dévoila qu’il pourrait aménager l’intégralité de la demeure comme il le souhaitait ! C’était un énorme cadeau pour lui qui n’avait plus de chez-soi depuis des années… Un cadeau que Derek ne comprendrait jamais : il vivait loin de la misère et à l’abri de tout, sans avoir de comptes à rendre à personne. Ce qui était loin d’être le cas de Thompson malheureusement : lui il avait connu l’enfer, le véritable gouffre d’où normalement personne ne revenait. Et il en était revenu.
Avoir pouvoir s’approprier ne serait-ce qu’une toute petite pièce dans le palais que Derek lui préparait, c’était plus qu’il n’aurait jamais pu le rêver. Il n’osait même pas y croire, d’où l’hésitation qu’il avait eu à le lui demander. Et puis, mine de rien, il restait tributaire du milliardaire : il allait devoir se trouver un job et très vite car il tenait à retrouver son indépendance. Même si pour cela l’intégralité de son salaire passait dans le remboursement des pensions alimentaires en retard… Il tenait à pouvoir se regarder dans le miroir en se disant qu’il s’en sortirait, et non plus que son sort tout entier dépendait du bon vouloir de Derek.

Il avait tellement peur au fond de lui… Peur que le brun se lasse, peur qu’il le quitte de nouveau, peur de replonger dans l’horreur… Si encore Derek ne l’avait jamais quitté : mais il l’avait fait et désormais, il ne savait plus sur quel pied danser.

Il appuya son front contre le dos de son amant, profitant qu’il soit justement retourné pour ne pas affronter son regard. Avouer cela, c’était sa plus grande honte : il avait beau jouer au dominant et faire le fier devant le brun, il savait qu’au fond de lui, il n’était qu’un champ de ruine et qu’il se reconstruisait pierre par pierre. Le chemin était long et certaines étapes demandaient beaucoup plus d’efforts que les autres.

Alors d’une voix posée mais légèrement tremblante à cause de cette honte et cette souillure qu’il avouait, il murmura :

« Cela fait des années que je n’ai plus rien à moi Derek. Plus rien sinon les seuls vêtements que je portais. L’idée que soudain, j’ai un nouveau chez-moi, c’est… C’est comme Cendrillon tu vois : j’ai peur qu’à minuit, l’horloge sonne et que je perde tout. Comme quand tu m’as quitté il y a un an. Je vivais un conte de fée et tout a cessé du jour au lendemain. »

Il ferma les yeux et resserra tendrement la main qu’il avait autour de la taille du brun, le collant à sa chaleur, l’engloutissant dans son giron.

« Ne m’en veux pas de te reparler de ça, je t’en prie. Je sais que je devrais tourner la page, te croire et te faire confiance mais… C’est plus fort que moi. Je t’en supplie, pardonne-moi d’être aussi bête. »

Il était tellement bien contre lui… Il se sentait protégé, heureux. Alors après un petit silence terrible entre eux, lourd de sous-entendus et de questions non formulées, il reprit sur un ton encore plus bas :

« J’ai fait le con. A la base, je ne devais te donner que mon corps mais… je crois que tu détiens mon cœur désormais. »

Derek n'arrivait pas à comprendre les raisons qui poussaient Thompson a être aussi hésitant avec lui. Pourtant, il lui avait dit que l'argent ne serait jamais un problème. Qu'on pourrait se payer les plus grande folie de la terre qu'on n'en ressentirait même pas les effets. Alors si Thompson voulait refaire quelques changements dans leur future maison, cela n'était pas un soucis. Même de se construire un véritable palais, bien que pour le coup, Derek se voulait un peu plus modeste pour cette deuxième maison. Justement, il voulait quelque chose de plus chaud et douillet que les grands espaces qui ne servaient pas. Cette demeure allait être leur havre de paix et d'amour. Alors, il était normal que thompson y implante ses propres envies. Derek n'était pas contre cela, bien au contraire, il était même plus qu'heureux qu'on l'ait proposé. « Cela fait des années que je n’ai plus rien à moi Derek. Plus rien sinon les seuls vêtements que je portais. L’idée que soudain, j’ai un nouveau chez-moi, c’est… C’est comme Cendrillon tu vois : j’ai peur qu’à minuit, l’horloge sonne et que je perde tout. Comme quand tu m’as quitté il y a un an. Je vivais un conte de fée et tout a cessé du jour au lendemain. » Et comment retomber de son beau cheval. Le prince se sentit faible, comme un traître qui avait justement abandonné Son cendrillon à son sort. Derek grimaça car il n'aimait pas qu'on lui rappelle quel connard il avait été. Derek voulut se retourner, serrer Thompson contre lui, mais au lieu de cela, sa bête blessée se colla bien davantage à lui. « Ne m’en veux pas de te reparler de ça, je t’en prie. Je sais que je devrais tourner la page, te croire et te faire confiance mais… C’est plus fort que moi. Je t’en supplie, pardonne-moi d’être aussi bête. » Comment lui en vouloir? Derek n'était pas le roi tout blanc, il avait encore bien des soucis. D'abord, il n'était pas prêt a abandonné sa fille Violette, qui s'est dernier temps agissait bizarrement et il avait aussi Lily-Anne. Alors normal que Thompson se sente un peu de trop, ou voir même ne pouvait lui faire confiance.

Derek allait lui dire qu'il n'avait pas a s'en faire, qu'il savait qu'il ne pouvait lui pardonner, ou même avoir confiance en lui. Pas aussitôt, pas ainsi, mais quand on voulut prendre la parole, on le coupa de court. « J’ai fait le con. A la base, je ne devais te donner que mon corps mais… je crois que tu détiens mon cœur désormais. » La bouche s'entrouvrit, il ne savait plus quoi dire. Le temps semblait s'être arrêter complètement autour d'eux. Ne venait-il pas d'entendre qu'on l'aimait? Que Thompson lui donnait son cœur? Abasourdi par les mots, le cerveau de Derek fit un arrêt. S'était le calme complet, comme une ligne sans fin. Aucune pensée, aucune réaction, même sa respiration avait arrêté. Seul son cœur battait à puissant coup dans sa poitrine. L'entendre dire qu'il l'aimait était déstabilisant, voir même presque cruel. Non, pas que les sentiments n'étaient pas identique pour Derek, mais c'était troublant de l'entendre, surtout venant de son amant, qui jusqu'ici n'avait jamais été aussi clair que maintenant.

Le corps eut besoin d'oxygène et là, Derek eut une première respiration, mêlé d'un étrange sourire. Puis, on trembla légèrement avant de doucement de décaler vers l'avant. Après une telle déclaration faite à son dos, on ne pouvait que se retourner pour y faire face. Venant à quitter les bras de son homme, on lui montra plutôt son torse, puis il s'abaissa pour venir lui sourire. Derek avait envie de le narguer, lui demander; ''Oh là, tu viendrais pas de me dire que tu m'aimes?'' mais il était assez respectueux pour venir se pencher et échangea plutôt un long baisé amoureux, sans en chercher davantage que cet échange d'amour, pur et éclatant. Sous les étoiles de leur amour, ce chant mutuel de leur gémissement buccal, Derek se recula encore une fois, une main chaude sur la joue de Thompson.

''- Je t'aime, mon Cendrillon, mais sache que minuit est passé et que je vais rester à tes côtés. Je ne compte pas partir''

On s'empara des lèvres délicatement pour un nouvel échange plus court avant de venir à l'admirer, le coude posé au sol et la tête creusé dans la paume.

''- Tu sais, que j'ai envie de faire un Nue de toi?''

Il l’avait dit. Il l’avait dit et il s’en voulait énormément, parce qu’il était certain d’avoir gaffé.
Avouer cela, c’était avouer une faiblesse, une monstruosité alors qu’il aurait dû continuer à paraître fort et solide aux yeux de Derek… Rester celui qui n’avait besoin de rien, celui qui s’en sortirait quoi qu’il arrive, mais…
Tout cela n’était plus vrai depuis longtemps. Depuis un sacré moment même : il avait été suffisamment stupide pour tomber irrémédiablement amoureux de Derek et imaginer que le même calvaire de l’année passée recommence était au-dessus de ses forces. Si le milliardaire se choisissait quelqu’un d’autre, s’il le repoussait pour privilégier sa famille ou encore sa réputation, Thompson se laisserait couler. Il s’était battu trop de temps durant et il ne se sentait plus la force désormais.

Et puis… Une vie sans Derek, cela n’aurait plus aucun sens. Plus aucun du tout.
Alors il retint son souffle, blotti dans le dos du brun, n’osant plus bouger après un tel aveu. Il se sentit ridicule, pathétique, sans doute dérisoire… Il eut envie de poser sa main devant ses yeux pour ne rien voir de ce qui allait suivre, et quand il sentit Derek bouger, se retirer et se retourner, il les ferma inconsciemment, refusant d’affronter son regard lourd de questions et probablement moqueur.

Il avait déjà tant de mal à admettre ses sentiments alors les voir se refléter dans les yeux de Derek, ce serait au-delà de ses forces. Mais les lèvres du brun se posèrent sur les siennes et il lui vola un baiser passionné… Un de ceux qui était aussi tendre qu’il était possessif… Un de ceux que Thompson appréciait tout particulièrement parce qu’il avait l’impression qu’il ne faisait pas uniquement preuve d’une attirance physique mais de quelque chose de plus profond. Ces baisers-là, il ne les avait connus qu’avec Derek et il ne voulait plus s’en passer. Il y répond avec la détresse qui était sienne à présent, et quand enfin Derek le lâcha, il n’osa pas tout de suite rouvrir les yeux, trop tourmenté pour cela.

Les mots étaient doux mais c’était plus fort que lui : il n’arrivait pas à le croire. A se dire qu’il serait toujours là pour lui et ne le laisserait plus tomber comme autrefois. Minuit était encore loin et Thompson redoutait affreusement le moment où les douze coups retentiraient.
Par contre, quand le milliardaire lui parla d’un nu, il ouvrit de nouveau les yeux et posa un regard perplexe sur lui.

« Tu plaisantes ? Je suis affreux à voir, je n’ai que la peau sur les os et je… C’est bête de dire ça enfin Derek… »

Il détestait son corps et même s’il savait que Derek le trouvait beau, lui-même n’avait jamais trouvé aucune grâce à ce corps défectueux et bien trop maigre. Cela dit, il ne put s’empêcher de rougir légèrement et se tournant sur le dos, il leva les yeux en soupirant.

« Et puis mon chéri, je ne veux pas te décevoir mais tu n’as aucun talent artistique. Et il est hors de question que je me déshabille devant un autre homme que toi. »

Derek se savait amoureux depuis longtemps, en fait jamais il n'avait eut besoin de réprimer ses sentiments quand il était auprès de Thompson. Bien au contraire, il était digne du vierge qui ne savait pas cacher son attirance. Il faisait des erreurs aussi grosse que des montagnes, cherchait ses mots, pouvait même se mettre les pieds dans la raquettes pour tomber dans la neige. Ou même sortir complètement nu de peur de le perdre. Derek était amoureux, et il s'assumait, mais il n'avait pas été préparer a entendre que les sentiments étaient partagés. Il avait toujours cru que Thompson était là pour son argent, ou pire seulement pour le sexe. Alors l'entendre dire qu'il l'aimait, le remplit de bonheur. Ne cherchant pas à embêter son amoureux de question, ou même le taquiner, il préféra l'embrasser. Leurs lèvres se rencontrèrent dans une longue échange, se mutinèrent pendant de longues minutes avant qu'on n'en vienne à admirer ce bel homme.

Derek comme à son habitude, lui dit ce qui lui passa par la tête, soit ici, son envie d'avoir un Nu de son amoureux. L'art était quelque chose de très beau et élégant, enfin surtout quand on avait les moyens de s'en payer. Par contre, son envie s'amoindrit considérable. « Tu plaisantes ? Je suis affreux à voir, je n’ai que la peau sur les os et je… C’est bête de dire ça enfin Derek… » Le brun fronça les sourcils, lui était bien loin de le trouver désagréable au regard. Au contraire, il était magnifique, les yeux toujours si pétillant, les mimiques de son remplit était remplit d'une passion qui plaisait à Derek. Sans parler de ses manières d'agir, de sa prestance digne des rois. Non, Thompson était tout sauf un maigrelet.

''- Ne dit pas cela...''

il n'aimait pas l'entendre dire cela, certes il avait quelques plumes en moins, mais il était toujours très beau. « Et puis mon chéri, je ne veux pas te décevoir mais tu n’as aucun talent artistique. Et il est hors de question que je me déshabille devant un autre homme que toi. » On prit un petit air des plus offusqué, avant de venir se positionner à califourchon au-dessus de son amant, lui capturant les bras.

''- Oh, mais tu t'entends, vil animal, moi j'avais dans l'idée de te mettre dans un bain de plâtre et faire une reproduction de ton corps. Là, je t'aurais moulé, puis démoulé pour avoir ta silhouette, que j'aurais fait remplit. N'aurais que rester la tête, mais bon... ça je peux m'en passer.''

On fit une douce grimace, avant de se pencher pour l'embrasser timidement.

''- J'aurais ainsi eut ton corps, que j'aurais exhiber dans le coin de mon bureau. Tu sais celui dans notre maison, celle que je te rappelle que tu as des idées, mais que tu ne m'en as pas dit les détails.''

Et là, son amoureux n'aurait plus le choix t'avouer car Derek le retenait bien prisonnier par la seule force de ces biceps et du poids de ces hanches sur celle de son amant.

Il ne se trouvait pas beau, mais l’effet était surtout psychologique : comment s’apprécier alors qu’il avait l’impression profondément enfouie en lui de n’être qu’un tricheur et un voleur ? Il se méprisait d’être tombé aussi bas, et même si cette descente aux enfers l’avait conduit à Derek et lui avait permis de découvrir des sentiments nouveaux, de s’attacher comme jamais encore il ne l’avait fait à quelqu’un, il détestait regarder en arrière et se rendre compte de ce qu’il était devenu.
L’homme brisé qu’il découvrait dans le miroir chaque matin n’était pas celui qu’il aurait voulu voir. Et même s’il commençait lentement à renaître à la vie, à vouloir s’en sortir autrement qu’en attendant que le Destin s’occupe de son sort, il avait encore du mal à se regarder en face.

Les quelques mots de Derek lui arrachèrent néanmoins un petit sourire et il secoua la tête, le regardant avec une tendresse nouvelle.

« Tu es bête… Déjà tout cela m’a l’air fort compliqué et particulièrement bizarre, et ensuite, ne peux-tu pas te contenter du modèle de base dans ton lit ? Je détesterai être jaloux de mon propre corps tu vois… »

Il laissa échapper un petit rire et ondula légèrement sous le grand corps solide de Derek, avant de répondre au doux baiser, le cœur étrangement léger depuis qu’il lui avait avoué ses sentiments. Oh il n’avait pas encore eu le cran de prononcer les trois mots magiques, et il ne les dirait probablement jamais, encore trop traumatisé par ses précédents échecs matrimoniaux, mais il était heureux quelque part que le brun sache qu’il n’était pas avec lui pour l’argent ou le sexe, ou encore une relative sécurité. Rien de tout cela : si c’était vrai au début, cela s’était terminé tout doucement, sans qu’il s’en rendre compte lui-même. Et un matin en se réveillant, il s’était rendu compte qu’il était amoureux, tout simplement. Sans avoir rien demandé.

Puis Derek revint à la charge concernant les fameux arrangements que Thompson désirait faire et ce dernier lui tira la langue en riant, s’agitant de plus belle sous lui tout en sachant qu’il n’aurait absolument aucune chance de lui échapper.

« Tu n’en sauras rien ! Ce sera une surprise, voilà tout ! Et comme je sais que tu détestes les surprises, je compte bien te faire mariner un moment avec celle-là… » répondit-il en riant toujours, pire qu’un gamin.

Mais pour une fois, son sourire reflétait un véritable bonheur et non plus le masque qu’il affichait parfois. Oui Thompson était heureux en cet instant, et rien que pour cela, il avait envie de couvrir Derek de baisers.

« Penche-toi encore, que je t’embrasse… » lui murmura-t-il.

Pour détendre l'atmosphère qui était peut-être de nouveau un peu trop lourde, Derek décida d'avouer son envie d'avoir un sculpture du corps de son homme. Une autre d'art digne de la Rome Antique. Quelque chose qui serait très plaisant à regarder et surtout qui lui donnerait toujours envie d'abandonner son travail pour rejoindre le vrai. Derek eut donc planifié comment arrivé au produit final, et il l'annonça a Thompson. « Tu es bête… Déjà tout cela m’a l’air fort compliqué et particulièrement bizarre, et ensuite, ne peux-tu pas te contenter du modèle de base dans ton lit ? Je détesterai être jaloux de mon propre corps tu vois… » On ne pu retenir un rire franc. Le point de vue se défendait, et on viendra plutôt embrasser son amant, abandonnant l'idée du nu. Celle-ci n'avait pas été accepter, il se pencha donc pour embrasser son chéri, avant de lui emprisonner les bras et le corps. Un autre sujet restait à mettre au clair. Derek souhaitait connaître quel arrangement serait apporté à leur maison. « Tu n’en sauras rien ! Ce sera une surprise, voilà tout ! Et comme je sais que tu détestes les surprises, je compte bien te faire mariner un moment avec celle-là… » Thompson bougea, comme un vil serpent, il tentait de lui échapper, mais Derek lui bloqua les hanches avec les siennes. On ne comptait pas libérer l'animal sans savoir ce que cette surprise serait. Après tout, son amant venait bel et bien de dire surprise, donc ça serait quelque chose de grandiose et pas une simple salle de travail pour le futur travail de son homme. « Penche-toi encore, que je t’embrasse… » Amusé, c'était toujours si plaisant d'être aussi grand. Les petits lui demandaient toujours de se pencher, ce qu'il fit lentement avant d'entendre des coups à la porte d'entrée.

''- Tiens... ça c'est étrange.''

Tournant la tête vers la porte, Derek se leva de son ''siège'' avant d'aller saisir la couette qui leur servait de tapis devant la cheminée.

''- Je vais aller voir, rhabille-toi, et oubli pas d'enlever tu sais quoi.''

Le brun posa la jetée sur ses larges épaules, se couvrant avec pour aller voir qui pouvait bien être à la porte. Logiquement, il n'avait dit qu'à une seule personne où il était et à moins que ça soit des jeunes gens perdus, personne ne devrait se trouver ici. Derek ouvrit la porte avant de stopper net comme un glaçon.

''- Li... ly... que... ''

Regard rapide, vers l'arrière, non aucune vue sur l'homme nu qui se trouvait à côté, et là, Derek presque soulager reviens vers la jeune femme. « Salut ! Je t’ai envoyé un message, mais apparemment tu ne l’as pas reçu … »

''- Non... je... il est éteint.... ''

Et pourquoi diable, Thompson faisait autant de bruit? Il avait un truc coincé ou quoi? Derek eut un claquement de langue agacé avant de sourire en se cachant encore un peu plus. Il fait froid avec la porte ouverte, ou outre s'il tentait de cacher autre chose. « Tu n’es pas seul, Je vais te laisser c’était une mauvaise idée. »

''- Oui... euh... non... enfin... non pas seule... mais oui mauvaise idée... tu... que... ''

Elle venait de tourner les talons, et pour la deuxième fois de la journée, Derek quitta le chalet à moitié habillé pour s'aventurer dans le froid hivernal, et cette fois, pieds nu dans la neige, il l'a rattrapa, posant la main sur son bras.

''- Lily-anne... voyons, tu n'as pas fait tout ce chemin pour rien... rentre... et laisse-moi te... te... présenter Thompson.''

Et rentrons surtout avant que ses coquilles n'en viennent à tomber, là si Derek ne tombait pas malade ça serait vraiment surprenant.