(#)Sujet: Re: CHALET NUMÉRO ONZE - ANDY, AURORE & ZAYNE. | Dim 3 Jan - 0:18
Ménage à trois
L'esprit d'Andy se faisait littéralement bombarder de questions. L'attitude du grand brun musclé le laissait perplexe. Etait-il homosexuel ? Bisexuel ? Hétérosexuel pratiquant la sodomie comme il l'avait cité plus tôt ? Ou se foutait-il juste de lui afin de lui créer de faux espoirs et ainsi obtenir vengeance pour... La baffe par exemple ? Ne pas savoir bloquait légèrement le jeune Bridgestone qui ignorait où il se jetait. Cela revenait à courir les yeux bandés vers une quelconque direction sans connaître la destination, ni les obstacles qu'on pouvait heurter au passage. "Je respecte seulement les gens, et je pense qu'elle a le droit de ne pas avoir à.... endurer nos chamailleries masculines et purement puéril". Il n'avait pas tout à fait peur, mais clairement Andy s'en contrefichait. Et puis, elle n'était même pas là. Il réfléchirait à cette question du savoir-vivre lorsqu'elle se serait pointée, mais avant cela, il s'en battait les steaks.
"Décidément... je vais accepter mais seulement car je te veux en forme pour cette nuit, et oh... si jamais je te réveille, désolé, j'essayerai de pas trop te déranger en te prenant." Andy se contenta de sourire faussement à sa réponse, le mettant en garde rien qu'avec le regard ce qu'il l'attendait si il le réveillait, quelque soit la raison. Mais il savait que si Zayne était raisonnable, il ne tenterait pas le diable pendant qu'Andy serait plongé au coeur d'un sommeil profond. Enfin, pour son plus grand plaisir, Zayne accepta d'amener les lourdes valises d'Andy. Apparemment, il l'aidait que par intérêt, mais au moins ses valises étaient à présent dans la chambre. Il en manquait deux, que des gros sacs qu'Andy pourrait porter seul, ce qu'il fit aussitôt. Il revint à la chambre avec deux sacs sur chaque épaule, il peinait à mettre un pied devant lui mais c'était supportable. Il les déposa en soupirant, et commença à ouvrir un des sacs pour les ranger dans le placard. Au bout de cinq pantalons pliés et rangés sur une des étagères du placard, il dévia son visage vers Zayne et lui adressa un sourire reconnaissant :
-C'est très aimable à toi d'avoir sué pour moi..
Il laissa tomber le rangement de ses affaires, et s'approcha du garçon, follement excitant dans cet état légèrement haletant. Il posa une main sur l'épaule de l'homme, et lui déposa un baiser sur la joue. Peut-être que Zayne se demanderait ce que foutait ce jeune garnement, mais c'était un moyen de le remercier et aussi d'observer sa réaction. Il était décidé à savoir si cet homme aimait les filles ou les garçons, car cette question lui taraudait l'esprit.
(#)Sujet: Re: CHALET NUMÉRO ONZE - ANDY, AURORE & ZAYNE. | Dim 3 Jan - 0:41
Zayne n'était pas un homme méchant, c'est même le contraire, juste qu'andy avait ce petit comportement insupportable de fils de riche qui avait de quoi énervé. Bien qu'en discutant, ou plutôt fleurtant avec ce dernier, les choses commençaient à mieux passer entre eux. On accepta même de l'aider avec les valises, bien que cela donna un petit coup de chaud à l'homme de la quarantaine qui se retrouva bien rapidement en sueur. Se passant même un doigt dans le collet pour dégager la petite laine. -C'est très aimable à toi d'avoir sué pour moi.. Zayne allait répliqué par une veine bien salace, avant de recevoir une bise sur sa joue. Il le fixa clairement avec une interrogation dans les yeux, puis le repoussa plutôt fortement.
''- Et oh, c'était seulement pour que tu l'as ferme. Arrête de rêve, et surtout parce que je savais bien que tu n'y arriverai pas seul. Sûrement trop peur de te casser un ongle.''
Non, la bise n'avait pas du tout été apprécié, et l'homme qui sentait sa virilité remise en cause se dégagea avant de s'éloigner un peu.
''- Range tes affaires, je vais aller préparer le repas. Et j'espère que tu aimes le poulet''
Non, Andy mangera bien ce qu'il aura dans son assiette, ou alors il aura qu'à préparer la nourriture lui-même. Zayne descendit donc à l'étage pour aller allumer les fours, tout en sortant divers ingrédients. La cuisine allait l'aidé à se calmer, mais surtout à ne plus penser a tout ce qui était en train d'arrivé. Avait-il vraiment accepté de partager le lit? Et tout ça pour la seule raison qu'il ne voulait pas donner raison au gamin, mais il avait bien pressentit le genre de parasite qu'il pouvait être.
Zayne était complètement ailleurs et plutôt concentré dans sa tache. Il semblait même absent mentalement, tellement ses gestes pouvaient être machinal. Il devait être perdu dans ses pensées. Puis, voilà, il prépara les assiettes qu'il posa sur la table avant d'aller en bas des escaliers.
''- Andy, chéri, c'est prêt tu peux venir manger, et n'oubli pas de te laver les mains mon chou.''
En bas, l'attendait un repas digne d'un … grand romantique, bon car Zayne était un vrai danger dans la cuisine, voilà qu'il venait de préparer le repas, soit des poitrines de poulet grillées à la moutarde au miel et dijon. Accompagné d'une belle salade de fève. La présentation des plats étaient plutôt a l'ambiance plutôt chaude et romantique. Des chandelles avaient été déposé et allumé, puis il avait des petites pétales rouges fabriqués maisons avec du papier et des ciseaux. Zayne se stoppa lui-même sur place en revenant dans la pièce, sortant de ses songes, faut dire qu'il avait toujours la tête ailleurs, et là il avait vraiment fait fort. Tournant de l'oeil, il ira s'asseoir, espérons qu'Andy ne remarquera rien.
(#)Sujet: Re: CHALET NUMÉRO ONZE - ANDY, AURORE & ZAYNE. | Dim 3 Jan - 2:42
Ménage à trois
Une réaction attendue suivit le baiser. Zayne apportait encore plus d'ambiguïté, peut-être n'était-il qu'un hétéro qui cherchait à s'amuser finalement. Très bien, le brun était fixé au moins, même si son ego en avait pris un coup, il fallait bien y mettre le prix pour découvrir la vérité : "Et oh, c'était seulement pour que tu l'as ferme. Arrête de rêve, et surtout parce que je savais bien que tu n'y arriverai pas seul. Sûrement trop peur de te casser un ongle". Il était bien connu qu'Andy incarnait le grand rêveur par excellence. Mais n'était-ce pas les rêves qui nous procuraient la force d'avancer, et donner un sens à la vie ? "Range tes affaires, je vais aller préparer le repas. Et j'espère que tu aimes le poulet'". Il acquiesça positivement, qui n'aimait pas le poulet ? Et sur les ordres.. Non, plutôt sur les recommandations de Zayne, car Andy préférait le terme "recommandation", il s'exécuta en déballant ses affaires. Il adorait les classer par couleur, rien qu'en ouvrant son placard, on assistait à de l'art tant tout était harmonieux. Sa vie était un art, tout simplement, et il aimait le clamer haut et fort. De plus, il s'éclatait réellement en perdant un temps fou pour assembler les couleurs. Il y passa tant de minutes qu'un escargot aurait eu largement le temps d'effectuer 100 mètres trois fois.
Le parfum de ses vêtements et de son être s'étaient dissipés dans la pièce, maintenant cette chambre était imprégnée de l'odeur gracieuse du garçon mais celle-ci fut troublée par une nouvelle saveur culinaire. Andy huma l'air à deux fois avant d'imaginer un plat savoureux, bien cuit et bien juteux. Il s'en mordit la lèvre, et à peine posa-t-il une veste bleue dans la colonne veste bleue qu'il entendit l'interpellation du cuistot : "Andy, chéri, c'est prêt tu peux venir manger, et n'oubli pas de te laver les mains mon chou." Andy crut entendre son père. Pourquoi Zayne s'adressait-il à lui sur un ton aussi mièvre, ça en dégoûtait presque le jeune Bridgestone. S'il existait bien une chose qu'il détestait par-dessus tout, c'était quand on le considérait comme un gosse de 10 ans ou une tapette de première classe. Dans le cas présent, on le prenait pour un gamin et ça avait le don de le mettre en rogne. Toutefois, il prit une profonde inspiration pour apaiser ses nerfs et sortir de sa chambre, abandonnant son rangement à son triste sort.
De la part d'un gars comme Zayne, Andy imaginait une cuisine simple mais efficace, accompagnée d'une table dressée de manière tout aussi basique, mais à la place, la cuisine ressemblait davantage à une scène sortie tout droit d'un film romantique à la Coup de foudre à Bollywood ou autre niaiserie cinématographique du genre. Il déboula dans la salle odorante d'un visage blasé, qui fut aussitôt remplacé par un visage ébloui. Des étoiles s'installèrent dans ses yeux, ce fut bien au-delà de tout ce qu'il pouvait concevoir. Il y avait tous les accessoires du dîner romantique aux chandelles. Absolument tout, il n'avait omis aucun détail. Mais que signifiait cette mise en scène pardi ?! Il se dirigea vers l'évier tout en dévisageant Zayne comme un extraterrestre avant de se frotter les mains avec le savon. Il n'émit aucun commentaire pour le moment, s'essuya à l'aide d'un torchon et prit place à la table, devant Zayne, une mine toujours aussi interloquée. Enfin, il décréta avoir assez garder le silence, et se lança :
-Wooow... Ca s'amuse bien en cuisine à ce que je vois...
Il attrapa l'une de ces imitations de pétales de rose en papier, la tripotant avec une certain interrogation dans son regard, et la reposa. Il avait définitivement penser à tout. Mais à quoi rimait tout ce mal offert ? C'était presque aussi esthétique que la méthode de rangement vestimentaire d'Andy. On n'impressionnait rarement Bridgestone, mais sur ce coup, il l'était. Il l'était vraiment ! Enfin, pour le taquiner, il attrapa un air provocateur, sentant bien que le beau brun semblait quelque peu déboussolé, voire honteux de sa propre oeuvre : .
-Mais dis-moi, ce n'est pas toi qui prétendais ne pas être romantique tout à l'heure ? Parce que tu as reproduit la table typiquement parisienne et qui respire la romance à outrance !
(#)Sujet: Re: CHALET NUMÉRO ONZE - ANDY, AURORE & ZAYNE. | Dim 3 Jan - 2:58
Un jour faudrait que Zayne arrête de cuisiner, chaque fois qu'il le faisait, s'était pour mieux se ridiculiser. Le pire s'était qu'il ne pouvait s'empêcher de faire toute ces choses. C'était insconscient et un moyen de s'évader de sa prison. Les psy lui disaient que c'était parce qu'il avait ce besoin d'amour et que cela ressortait. Qu'il n'y avait rien de mal à tout cela, et qu'au contraire, il devrait laissé son art ressortir. C'est ça, et un coup partie, il devrait devenir un de ces mecs qui organisaient les mariages. Après tout, il est déjà gay, donc plutôt au moins le penchant de l'emploi. Très peu pour lui, il avait sa fierté, bien que celle-ci en prenait encore un coup. Espérons qu'il n'allait pas avoir le droit au moquerie habituelle. Préférant aller s'asseoir avec l'air du croque-mort. En tout cas, si la table était bien dressé, votre hôte semblait démontrer tout le contraire. Ce n'était pas le mec tout amoureux. Ainsi, Zayne ne remarqua pas les yeux éblouis du garçon qui entra pour se laver les mains et ensuite venir s'asseoir.
Ne pipant mot, préférant goûter sa propre nourriture, non oublier la présentation de la table, ce n'était que du frou-frou sans importance. Sauf que voilà, Andy n'allait pas pouvoir passer outre tout ça. -Mais dis-moi, ce n'est pas toi qui prétendais ne pas être romantique tout à l'heure ? Parce que tu as reproduit la table typiquement parisienne et qui respire la romance à outrance ! Zayne ferma les yeux, il se serait passer du commentaire et il chassa ce dernier d'un geste de la main.
''- Ne voit rien en tout cela, je souhaite me lancer dans les organisations de mariage, donc je m'exerce.''
Voilà, un mensonge, mais c'était la seule raison plausible qu'il avait trouvé à tout cela. Ce n'était pas comme s'il souhaitait draguer ou compter fleurette. Bien au contraire, mais il avait ça en lui, c'était une sorte de maladie. Cette évasion lui avait même fait du bien. Aviez-vous remarquer l'une des grosses rides présentes sur son front depuis votre rencontre. Celle-ci avait visiblement disparut et le personnage semblait un peu plus zen, malgré les yeux fouillant qui faisaient tout pour ne pas fixer Andy.
''- Et ton installation avance-bien? Tu penses terminé avant la nuit?''
Pourquoi cette question? Mais pour vous invitez à marcher main dans la main à l'extérieur, question de digérer ce somptueux repas. Eux, tout les deux sous les lumières de la lune. Non! Mais sérieux! Zayne cherchait seulement a détourné la conversation.
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(#)Sujet: Re: CHALET NUMÉRO ONZE - ANDY, AURORE & ZAYNE. | Dim 3 Jan - 3:20
Ménage à trois
Contrairement à Zayne qui fuyait explicitement tout contact visuel avec Andy, ce dernier lui ne lâchait pas son hôte des yeux. Des yeux joueurs, ravi de se sentir en position de force après tout ce décor qui rendait mal à l'aise le trentenaire. Un sourire sarcastique s'était taillé sur le visage d'Andy, tandis que la flamme des chandelles se dansaient dans ses yeux bleutés : "Ne voit rien en tout cela, je souhaite me lancer dans les organisations de mariage, donc je m'exerce". Suite à cet aveu inventé de toute pièce, Andy fit mine d'hocher la tête et d'acquiescer ironiquement pour que Zayne comprenne qu'Andy ne le croyait pas le moindre du monde, avant de finalement ricaner à ce prétexte bidon. Et puis quoi encore ? :
-Oh merde mec... T'aurais pu trouver quelque chose de plus crédible... ! Si t'avais dit que c'était une passion, je t'aurais peut-être cru, mais là, organisateur de mariage... T'as plus la tête de l'organisateur des décès chéri, crois-moi
En attendant le service, Andy comptait bien titiller son partenaire de chambre qu'il apprenait à apprécier de plus en plus suite au mystère et aux contradictions qui ressortaient du personnage. Zayne attirait l'étudiant comme un aimant, car Andy raffolait des énigmes et Zayne en était une à lui tout seul. En revanche, ce changement de sujet brutal sonna tout aussi faux que le bobard au sujet des organisations de mariages : "Et ton installation avance-bien? Tu penses terminé avant la nuit?''. Cependant, il n'y avait aucune raison pour qu'Andy ne réponde pas à cette question hors sujet alors il s'exécuta sur le champ :
-Je prends le temps mais.. Je vais probablement continuer demain matin. Même si j'ai horreur que mes affaires passent la nuit dans des sacs, ça a tendance à les froisser...
Se prit-il au jeu en répondant sincèrement, ajoutant une grimace défaitiste à l'idée des vêtements froissés. Mais s'il avait accepté de répondre à ce détournement de sujet, c'était pour mieux renchérir à propos de cet élan romantique. Alors le vilain sourire irritant se vautra une nouvelle fois sur le visage creux du petit brun, tandis qu'il croisa les bras avant d'entamer sur un ton moqueur : -Allons... Cesse de faire la tête du mec à qui on a pissé dans sa bière... Et si tu t'occupais de remplir mon verre, cher hôte au coeur guimauve ?
Il s'empressa de tendre sa coupe en sa direction, de manière à réclamer de la boisson.
(#)Sujet: Re: CHALET NUMÉRO ONZE - ANDY, AURORE & ZAYNE. | Dim 3 Jan - 3:34
L'excuse du mariage était peut-être pas la mieux trouver, mais en même temps, ce fut malgré tout les choix de carrière qu'on lui avait proposé. Plusieurs personnes l'avaient encourager vers ce chemin, il aurait sûrement du succès. Après tout, comme le dit Andy, il avait un certain don pour tout ça, mais on avait plutôt le physique du psychopathe prêt à vous tuer sur place. Cela pourrait changer, peut-être que Zayne pourrait devenir un homme jovial qui aimait la vie et l'amour. Enfin, ne rêvez pas trop. Surtout qu'il faisait toujours la face du croque-mort. Et bien pire encore. -Oh merde mec... T'aurais pu trouver quelque chose de plus crédible... ! Si t'avais dit que c'était une passion, je t'aurais peut-être cru, mais là, organisateur de mariage... T'as plus la tête de l'organisateur des décès chéri, crois-moi
''- Et si pourtant, je te disais que c'est bel et bien un choix de carrière que j'ai envisagé, et qu'on m'a encourager à prendre? J'ai un talent, avoue-le.''
Du bout des doigts, on poussa une petite pétale vers Andy, avant de lentement redresser les yeux pour le fixer longuement. Non pas une certaine tendresse, ou peut-être était-ce la chaleur des flammes qui rendaient son regard beaucoup moins agressif. Une illusion tout en lumière.
Par la suite, on lui demanda où en était l'installation, question, de parler d'autres choix que la vie personnelle de ce ''romantique''. -Je prends le temps mais.. Je vais probablement continuer demain matin. Même si j'ai horreur que mes affaires passent la nuit dans des sacs, ça a tendance à les froisser... Sourire sadique et pervers, oh mais qui sait, les vêtements allaient-ils rester dans la penderie, qui sait. Nous en aurions peut-être besoin pour attacher notre gamin sur le lit.
''- Oh, mais pauvre vêtement, je les plaindrai presque.''
-Allons... Cesse de faire la tête du mec à qui on a pissé dans sa bière... Et si tu t'occupais de remplir mon verre, cher hôte au coeur guimauve ? Comment avait-il osé l'appeler? Lui un cœur de guimauve? Voilà, que les petits airs de douceur qui venaient d'apparaître mourrurent les uns après les autres et là, les yeux bleus retrouvèrent leur côté bien glacial.
Zayne attrapa le vin pour en ouvrir la bouteille mais voilà qu'au lieu de verser le tout dans le verre, c'est dans l'assiette de poulet qu'Andy retrouva son breuvage. Ça lui apprendra à faire la morale à Zayne. Et surtout oser dire qu'il avait un cœur aussi mou que pourrait l'être de la guimauve. Non, il avait l'âme d'un dur à cuire.
''- Termine donc ton repas, tu m'as complètement dégoûté, moi je vais prendre ma douche.''
Et l'homme guimauve se leva de son siège pour se diriger vers la sortie. Il n'avait visiblement pas aimer ce dernier manque de respect envers sa merveilleuse personne.
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(#)Sujet: Re: CHALET NUMÉRO ONZE - ANDY, AURORE & ZAYNE. | Dim 3 Jan - 3:51
Ménage à trois
Et si pourtant, je te disais que c'est bel et bien un choix de carrière que j'ai envisagé, et qu'on m'a encourager à prendre? J'ai un talent, avoue-le. Andy devait reconnaître un certain sens du goût chez le grand monsieur en face de lui, mais il se garda bien de lui dire. Ne pas trop le complimenter, de crainte que ses chevilles enflent. Andy ne tolérait qu'un seul prétentieux : lui-même. Chez les autres, il haïssait, et cherchait juste à leur prouver par tous les moyens possibles qu'ils ne valaient rien. Andy avait remarqué le lancé subtil de pétale vers lui, mais ne manifesta aucune réaction, laissant tout simplement faire.
Et alors que le merveilleux plat fumée au parfum chatoyant ravissait le brun, qui s'apprêtait à se régaler, la salive bien active, après que son verre se soit rempli, la bouteille ne se versa non pas à l'endroit prévu mais dans l'assiette, en guise de sauce ? Damn ! Andy était allé trop loin, sa franchise maladive aurait dû s'abstenir de prononcer "coeur gimauve". Voilà maintenant le jeune ami contrarié. Mais pour tout avouer, l'impulsif Andy était tout aussi contrarié. De plus qu'il avait la dalle et qu'il se faisait une joie de déguster ce plat succulent. Après un air scandalisé, il afficha une mine imbibée de colère, tandis qu'il attrapa de sa main des morceaux de poulet dégoulinant de vin, se leva et rattrapa Zayne pour le lui en jeter en plein dans la face. Ensuite, il vociféra comme une folle :
-Mais pourquoi t'as fait ça ? T'as tué le poulet ! J'avais faim, tu m'as coupé tout appétit, t'es content de toi ?! Et maintenant, je te donne une bonne raison d'aller à la douche alors vas-y... Ah et si tu pouvais faire en sorte de te noyer sous le jet d'eau... Ca m'arrangerait...
Explosa le garçon, haineux, à deux doigts de pleurer comme une fillette tant il était susceptible avec cela. Déjà parce que les gâchis de nourriture le rendait complètement dingue. Certes, il était gosse de riche, mais son père lui avait inculqué la valeur suprême de ne jamais massacrer la nourriture. Et à cause de cet imbécile, Andy venait de faillir à l'une de ses valeurs, semblant futile pour certains mais très importante pour lui. Ils se connaissaient depuis quelques heures à peine, mais Andy avait déjà des envies de meurtre à son égard... Et à la fois, la torride envie de lui bondir dessus tant Zayne attisait sa flamme passionnel. Cette sensation d'être tiraillé entre deux extrêmes n'arrangeaient pas l'état exécrable du garçon, plus nocif et dangereux que celui d'une femme hystérique.
(#)Sujet: Re: CHALET NUMÉRO ONZE - ANDY, AURORE & ZAYNE. | Dim 3 Jan - 4:05
Zayne avait plutôt l'intention d'aller noyer les vêtements d'Andy dans la baignoire, les arrosés avec le jet de la douche. Ne serait-ce pas amusant comme vengeance. Tout aurait un prix, et l'insubordination de ce môme venait de dépasser les limites de la patience de Zayne. Il allait lui montrer qu'on ne devait pas lui manquer de respect sans en payer les frais. Marchant à grand pas, mais pas assez semble-t-il car il se fit prendre par le bras et voilà que de la nourriture lui fut jeté à la figure. Là, Zayne resta sur place, éberlué pendant quelques minutes par ce qui venait d'arriver. Le pire était que la moutarde dijon était des plus salissante, et le pire, l'odeur du vinaigre allait coller à son pull. Le seul vêtement chaud qu'il possédait.
Si maintenant, il avait montré de la fermeté, de la froideur, là son regard se déforma entièrement pour montrer sa véritable personne. C'est de la haine, de la colère à l'état pure. Lui n'avait plus du tout envie de rire, et surtout pas jaune, même si c'est la couleur qui lui dégoulinait sur le visage. -Mais pourquoi t'as fait ça ? T'as gâché le poulet ! J'avais faim, tu m'as coupé tout appétit, t'es content de toi ?! Et maintenant, je te donne une bonne raison d'aller à la douche alors vas-y... Ah et si tu pouvais faire en sorte de te noyer sous le jet d'eau... Ca m'arrangerait... Les paroles furent bien secondaire, la colère noyait le tout dans un torrent noir, et Zayne attrapa le collet d'Andy, l'attirant contre lui. Sa force était semble-t-il plus importante maintenant qu'il était en colère, et ce petit centimètre de grandeur qui les séparaient ne semblaient guerre avoir d'importance pour Zayne. Ce dernier avait les yeux bien plantés dans ceux du gamin.
''- ÇA SUFFIT! J'EN AI PLUS QU'ASSEZ DE TES JÉRÉMIADES! On dirait un gamin qui a encore les couches aux fesses.''
Bon, belle fesse, mais là n'était pas la question, Zayne secoua la diva d'avant en arrière, avant de le repousser beaucoup plus loin. Et peu importe si Andy chutait ou se tordait la cheville.
''- Maintenant, tu vas te taire, et m'écouter, tu n'es qu'un gamin, de quoi 20 ans? Tu ne connais rien de moi, alors avant de dire des conneries à mon sujet, sache que je n'ai guère le plaisir d'avoir à endurer la salle personne que tu es. Parce que tu n'es rien, n'a jamais rien vécu, et tout ce que tu peux réussir à me prouver c'est que tu vis au crochet de tes parents. À croire que tu seras à jamais et pour toujours un bon à rien.''
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(#)Sujet: Re: CHALET NUMÉRO ONZE - ANDY, AURORE & ZAYNE. | Dim 3 Jan - 4:29
Ménage à trois
Mais alors que le tableau était presque hilarant avec Zayne couvert de plusieurs substances, le regard de ce dernier s'assombrit, et devint plus noir que le noir en lui-même. Andy n'eut même pas le temps de trembler qu'il se fit férocement attraper, un air ahuri, ne comprenant que dalle à ce qu'il se passe. Il entendit ensuite qu'on lui crachait une phrase plus que colérique à la figure : "ÇA SUFFIT! J'EN AI PLUS QU'ASSEZ DE TES JÉRÉMIADES! On dirait un gamin qui a encore les couches aux fesses". Objectivement, Zayne n'avait pas tout à fait tort, mais subjectivement, Andy jugeait ses "jérémiades" parfaitement justifiées. Ce grand zigoto aguicheur avait sacrifié, tué un sublime poulet. Quel affreux malfrat ! C'était impardonnable !
Mais il ne lui laissa pas encore le temps de riposter qu'Andy fut projeté plus loin, après s'être fait secoué comme une poupée usée. Il chuta sur le côté, utilisant son coude pour se rattraper un minimum et ce coude qui se sacrifiait pour le reste du corps d'Andy prit donc très cher. Le gosse de 19 ans vint grimacer de toutes ses forces pendant qu'il gémissait à cause de la lacérante douleur qui lui picorait le coude. Cibler sur sa souffrance, il ne capta qu'un mot sur trois du discours suivant : "Maintenant, tu vas te taire, et m'écouter, tu n'es qu'un gamin, de quoi 20 ans? Tu ne connais rien de moi, alors avant de dire des conneries à mon sujet, sache que je n'ai guère le plaisir d'avoir à endurer la salle personne que tu es. Parce que tu n'es rien, n'a jamais rien vécu, et tout ce que tu peux réussir à me prouver c'est que tu vis au crochet de tes parents. À croire que tu seras à jamais et pour toujours un bon à rien.". Voilà de quoi calmer cet enfant insupportable, quoique entendre des couinements de douleur n'était pas non plus de tout repos. En réalité, il n'avait qu'une égratignure et aurait probablement un bel hématome au coude, mais son coeur de comédien aimait exagérer une circonstance, en faire des caisses. Et puis, il n'était pas habitué à la douleur physique, d'où le fait qu'il avait la sensation de limite mourir tant c'était rare.
Il finit néanmoins par se redresser en exprimant de petits grincements de douleur, tandis qu'il tint toujours son coude, fixant Zayne comme un lion enragé prêt à lui dévorer la jugulaire. Il s'avança et se plaça juste devant lui afin d'à nouveau le défier du regard. Il lui offrit des yeux d'un bleu aussi sombre que les fins fonds de l'océan avant d'articuler à haute et intelligible voix :
-Va te faire foutre Zayne... Tu entends ? VA TE FAIRE FOUTRE !
Sur cette exclamation à bout de nerfs, Andy bouscula méchamment Zayne d'un coup d'épaule pour qu'il s'écarte de son chemin, et ainsi pour qu'Andy rejoigne la salle de bain, où il rinça son coude. L'avantage d'avoir envoyé chier le brun était que pendant ce court instant, il en avait oublié sa douleur. Il ouvrit le petit placard au-dessus du lavabo et découvrit une trousse de secours. Il s'empressa d'appliquer du désinfectant sur un coton qu'il pressa contre son coude ensanglanté, après avoir bien entendu retroussé ses manches. Il manquerait plus que la plaie de cet enfant s'infecte.. Ca piquait sa mère ! Ca piquait ! Le gosse sautilla sur lui-même, et ferma les yeux le plus fort possible pour retenir ce cri qui ne demandait qu'à s'échapper.
(#)Sujet: Re: CHALET NUMÉRO ONZE - ANDY, AURORE & ZAYNE. | Dim 3 Jan - 4:49
Zayne en repoussant Andy venait de lui causer toute une chute, mais pour l'ancien taulard cela n'avait que très peu d'importance, il lui en fallait bien plus que de simple pleurnicherie pour que son âme de guimauve ne s'inquiète. Celle-là, il n'était pas prêt de la digérer. C'était l'une des pires injustes qu'on pouvait lui faire. Cela et salir son beau minois. Car bon, faut avouer qu'il était beau le petit vieux, et il avait de l'entretien dans tout ça. Lui avoir jeter de la nourriture au visage fut donc la deuxième faute d'Andy. Alors, il ne faudra pas se surprendre que Zayne ait perdu patience et décidé d'en venir à la force physique. Allait-il le regretter? Pas émtionnellement, voir le gamin plus bas que terre était même presque jouissif, de le voir se lamenter de la sorte. On eut notre égo bien regonfler avant de voir que notre jeune ami venait lui faire face. On ne broncha aucunement, juste ce sourire de vainqueur qui se décidait sur les lèvres du ténébreux. Il s'amusait de le voir souffrir. -Va te faire foutre Zayne... Tu entends ? VA TE FAIRE FOUTRE ! Encore cette histoire de baise? Décidément, Andy n'avait pas eut de relation sexuelle depuis combien de temps? Pour Zayne on pourrait comprendre, il avait pas touché à un homme depuis des mois, voir presque un an, alors c'est normal que ça lui chicotait dans le cocotier. Mais pour Andy, c'est un gamin qui pouvait se trouver un amant aisément, alors pourquoi toute ces allusions.
Andy repoussa Zayne à l'épaule pour passer à côté, ou plutôt sur lui, mais on s'esquiva un peu, se tenant malgré tout le membre. Lui ne joue pas la comédie, il est douillet comme pas deux. Il se massa le membre avant de voir où était partie Andy. Quoi? La salle de bain? Oh que non. Déjà que bébé avait pleuré pour la chambre, il n'allait pas en plus lui prendre la salle de bain. Lui a besoin d'une douche, et surtout de ce changer. Son lainage commençait à sentir le vinaigre. Il devait à tout prit le mettre à tremper immédiatement.
Se dirigeant vers la salle de bain, il fixa l'air encore ferme, le petit pleurnicheur qui sortait sur place. Diable qu'il était beau, à le voir se tordre de la sorte. Là, Zayne était vraiment fier de lui.
''- Fait de la place, j'dois mettre mon pull a trempé, sinon il va être foutu, et crois-moi, gâché un poulet n'est rien comparé le se... ce vêtement. T'imagine que l'odeur du vinaigre reste prit là-dedans? ''
Un peu de nudité pour vos yeux, et là, Zayne retira le pull salit, pour se mettre torse-nu. Sans la moindre gêne et écarta Andy de l'évier, lui devait absolument nettoyer le tissu, sinon il allait le perdre.
''- Aller, va te soigner dans la cuisine, cette pièce est pas assez grande pour nous, même ce chalet en fait, aller dégage minus.''
On tenta de faire dégager l'insecte des plus nuisibles, surtout qu'après avoir mis le vêtement a trempette, lui allait devoir prendre une douche, et il n'avait pas trop envie de la partager avec Andy, ni de lui venir en aide.