(#)Sujet: Re: CHALET NUMÉRO ONZE - ANDY, AURORE & ZAYNE. | Dim 3 Jan - 5:04
Ménage à trois
Mais alors que rien ne pouvait détourner Andy de sa violente douleur provoquée par le vilain mélange désinfectant/blessure, une phrase provenant de la seule personne ici présente réussit pourtant à l'interloquer. Il cessa ses sautillements ridicules, et reluqua Zayne dans le miroir, ce fou furieux ne méritant pas qu'Andy se retourne : "Fait de la place, j'dois mettre mon pull a trempé, sinon il va être foutu, et crois-moi, gâché un poulet n'est rien comparé le se... ce vêtement. T'imagine que l'odeur du vinaigre reste prit là-dedans?". Etrangement, Andy se décala légèrement pour laisser à Zayne la disposition du lavabo, le regard abaissé.
En revanche, Andy vint soulever un regard farouche et discret vers l'action de Zayne ; à savoir retirer son pull tâché. Personne ne pouvait résister à une telle scène, et le petit prince pouvait enfin apercevoir le torse aux muscles parfaitement bien dessinés dont il avait rêvé jusqu'ici. Cependant, il ne manifesta aucune expression particulière, si ce n'était la rage, et un regard de tueur. Il fixait maintenant vivement Zayne, quitte à le déstabiliser si possible ! "Aller, va te soigner dans la cuisine, cette pièce est pas assez grande pour nous, même ce chalet en fait, aller dégage minus". Comment ? Cet impertinent osait maintenant dégager Andy de la salle de bain ? FOUTAISES ! Alors là, il pouvait crever, il ne partirait pas d'ici. Enflammé par cette nouvelle annonce, le garçon relança le dialogue sur un rire jaune : eh c'est reparti pour le round 2.
-Attend attend... On s'est mal compris.. je vais rester ici et tu vas prendre un sceau dans la cuisine et aller laver ta crasse là-bas comme au bon vieux temps. On ne se soigne pas dans une salle de bain, et premier arrivé, premier servi. T'as refusé de partir de la chambre sous prétexte d'être le premier, très bien, maintenant je me sers de la même excuse pour refuser de te céder la salle de bain. Alors soit tu dégages, soit tu restes là et tu la fermes comme un bon chien docile mais ne me demande pas de partir.. Tu peux toujours courir..
Lui expliqua-t-il sur un ton désabusé. Il était complètement taré. On ne dégageait sa majesté, torse nu ou pas. Ce mec avait beau le narguer avec ses tablettes de chocolat à croquer, il ne succomberait pas à la tentation, il en était hors de question.
(#)Sujet: Re: CHALET NUMÉRO ONZE - ANDY, AURORE & ZAYNE. | Dim 3 Jan - 5:19
Zayne alluma l'eau pour passer le vêtement sous le jet, frottant le tout, avant d'ensuite mettre le vêtement dans l'évier avec du savon et on remplit le tout d'eau. Lui sentait bien qu'on l'observait mais il semblait plus préoccuper par son lavage que de mettre ce gamin dans tout ces états. Une fois le vêtement prêt pour le repos. Zayne demanda ou plutôt exigea d'avoir les lieux. -Attend attend... On s'est mal compris.. je vais rester ici et tu vas prendre un sceau dans la cuisine et aller laver ta crasse là-bas comme au bon vieux temps. On ne se soigne pas dans une salle de bain, et premier arrivé, premier servi. T'as refusé de partir de la chambre sous prétexte d'être le premier, très bien, maintenant je me sers de la même excuse pour refuser de te céder la salle de bain. Alors soit tu dégages, soit tu restes là et tu la fermes comme un bon chien docile mais ne me demande pas de partir.. Tu peux toujours courir.. Bon, la leçon du premier-arrivée premier-servit avait été bien apprise. Zayne tourna de l'oeil, mais ne comptait pas trop discuter à ce sujet. S'il a bien une chose qu'il détestait, c'était d'être sale.
''- Bon, on partage tout alors, j'espère juste que ça ne sera pas la douche aussi.''
Zayne était habitué au douche commune, alors se mettre nu devant un autre homme ne le gênait en rien. Ni de se savonné le popotin sous les yeux de ce dernier. Ça aussi on connaissait. Après tout, Zayne avait un beau physique, et il avait passé bien des heures en prison à s'entraîner sur des machines. Alors, il avait une silhouette bien athlétique. Rien à avoir honte, sauf ce qu'il avait à la cheville, mais son besoin de douche était plus importante que de cacher qu'il était sous-surveillance. Peut-être qu'ainsi Andy allait prendre peur et le laisser tranquille.
Le haut déjà retiré le bas ne fut pas très long à suivre. On retira son pantalon, puis les deux paires de chaussette qu'il portait. Là, il se retrouva nu et lança un regard à Andy.
''- Ta plaie saigne un peu, tu devrais la bander.''
Et est-ce la seule chose qui avait un mot qui commençait en B et Andy connaissait bien? Zayne rigola, lui n'avait pas de soucis, il savait bien se tenir et ira tirer le rideau de la douche, mais non, en se retournant c'est une baie vitrée qu'il aperçu. C'est pas sérieux? Le gamin allait sûrement le regarder à travers ça. D'un haussement d'épaule, il tira les portes transparentes et se glissa dans la douche. Là, on voyait bien l'engin à sa cheville, mais lui n'en faisait plus de cas depuis quelques mois, c'était comme un bijou ou autre et son poids et la grosseur de ce dernier avait arrêter de le déranger.
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(#)Sujet: Re: CHALET NUMÉRO ONZE - ANDY, AURORE & ZAYNE. | Dim 3 Jan - 15:38
Ménage à trois
Décidément, Zayne avait une fois de plus le dessein de faire sa tête de linotte. Peu importait, car Zayne aurait beau faire n'importe quoi dans cette salle de bain pour qu'Andy se barre, ça n'arriverait pas. Alors Qu'après l'arrangement de partager également la pièce : "Bon, on partage tout alors, j'espère juste que ça ne sera pas la douche aussi", Andy se contenta d'hausser les épaules avec une indifférence sans pareille. Toutefois, alors que le brun s'occupait de son coude abîmé, en retirant le coton, son regard se perdit involontairement vers Zayne qui se trouvait nu comme un ver. Andy se figea, admirant la bête qui réussit à lui faire oublier sa blessure. Ses sourcils s'haussèrent lorsque ses prunelles descendirent jusqu'à son entrejambe. Ok, alors déjà qu'Andy complexait à mort sur son frêle corps, là, il y avait vraiment de quoi. Ses joues s'empourprèrent aussi vite que la plaie se remit à saigner. Heureusement, Zayne le reconnecta avec la réalité en l'informant : "Ta plaie saigne un peu, tu devrais la bander." Andy papillonna des yeux, et reluqua alors son coude rouge, avant de chercher dans la trousse de secours un pansement ou l'équivalent. Il appliqua un pansement sur sa blessure, et enfin il fut tranquille.
Il s'apprêtait à partir, n'ayant plus rien à faire ici, avant que ses yeux décidément pervers malgré lui ne viennent se déposer une dernière fois vers l'homme qui se douchait. Il pouvait l'admirer tout en détail à travers cette vitre qui commençait néanmoins à se flouter à cause de la buée qui se logeait dessus. Ce n'était pas du genre à Andy de faire du voyeurisme ainsi, il respectait la pudeur des autres, étant lui-même assez pudique mais là, il ne pouvait faire autrement. Ce fut alors qu'en contemplant l'animal dans son ensemble, un détail le laissa perplexe et lui valut un froncement de sourcil. En effet, il repéra un étrange objet noir au niveau de la cheville. A la télévision, il avait vu pas mal de reportages là-dessus et il savait parfaitement de quoi il s'agissait. Il s'avança d'un pas pour être sûr de ce qu'il croyait voir et ... Merde... ! POur une fois, il aurait aimé avoir tort.
Il se recula de trois vifs pas avant de se cogner au lavabo derrière lui. Un mec sous-surveillance ici Depuis le début de la soirée, Andy chauffait un ancien mec de prison, sous liberté conditionnelle ?! Etait-ce une blague ? Cela pouvait néanmoins expliquer certains comportements excessif.. Mais.... Oh bordel ! Sous le choc, et sans aucune gêne, il alla toquer contre la vitre légèrement embuée, mécontent :
-C'est quoi ce truc à ta cheville ?! Pourquoi tu ne m'as pas prévenu ? C'est la moindre des choses non ?! "Les enfants, faites gaffe, je ne suis pas totalement comme vous.. !" Je n'ai jamais vu autant d'irresponsabilités !
(#)Sujet: Re: CHALET NUMÉRO ONZE - ANDY, AURORE & ZAYNE. | Dim 3 Jan - 17:39
L'eau de cette douche était terriblement chaude, enfin pas plus que les standards mais pour un humain qui avait vécu dans un endroit avec plusieurs autres personnes. L'eau chaude était souvent très rare, bien même que tu avais de la chance quand elle était tiède. Là, ce fut un pur délice, surtout quand on était un peu frileux. Soupirant de bien-être, Zayne profitait de l'endroit comme s'il y était seul. Enfin, ne pensez pas qu'il se touchait, ce n'était pas si extrême, mais disons qu'il se lavait sans la moindre pudeur. Il aurait pu passer des heures dans cet endroit quand on le ramena à la réalité. Il avait une main sous l’aisselle quand il entendit un bruit sourd de l'autre côté de la douche. Andy était tombé ou quoi? Se tournant vers l'ouverture de la porte. Laquelle, il fit glisser sur le côté avant d'admirer le petit. Qui semblait fort outré, mais qu'est-ce qu'il avait encore fait. -C'est quoi ce truc à ta cheville ?! Pourquoi tu ne m'as pas prévenu ? C'est la moindre des choses non ?! "Les enfants, faites gaffe, je ne suis pas totalement comme vous.. !" Je n'ai jamais vu autant d'irresponsabilités ! Zayne oubliait que le commun des citoyens n'étaient pas habitués de cotôyer des criminels, même que la plupart les craignaient ou même préférait ne jamais avoir a vivre avec eux. Le pire avec sa liberté conditionnelle, s'était cette réhabilitation avec la société qui semblait toujours le jugé.
''- Ça s'appelle un bracelet électronique. C'est pour savoir où mon beau petit cul se trouve a chaque instant. Et quoi? Tu vas dire que tu as peur de moi maintenant? Qu'est-ce que ça change? Tu te serais tenus tranquille si je te l'avais dit? Tu aurais fuit ma présence?''
Zayne ferma l'eau avant de quitter la douche, nu et droit devant Andy, mais on étendit la main pour saisir une serviette blanche qu'il déplia pour la tournée autour de sa taille.
''- J'ai le droit à ma vie privée, et cela en fait partie, t'a voulut rester dans la salle de bain? Et bien voilà, t'a découvert que j'étais sous surveillance, mais est-ce que ça fait de moi un homme différent? Que je sache, je ne suis pas venu ici pour faire des crimes.''
Deuxième serviette, maintenant pour essuyer l'eau qui perlait sur sa peau, Andy allait-il le fuir, lui crier après où se calmer sous la peur? Peut-être même chercher à savoir quelle crime il avait commis. Zayne n'était pas obligé de lui répondre, après tout, il avait été jugé non dangereux, même s'il avait justement des excès de colère encore bien présent. Sauf que là, il sourit, gentillement, oui voilà, il n'était pas dangereux à prime abord, juste un gros félin qui sortait les griffes et montraient les dents quand on l'énervait, sinon, il était aussi calme que l'eau.
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(#)Sujet: Re: CHALET NUMÉRO ONZE - ANDY, AURORE & ZAYNE. | Dim 3 Jan - 19:21
Ménage à trois
Andy frôlait l'ulcère avec cette découverte des plus impromptues. Même si Zayne ne semblait pas être une réelle menace, et qu'Andy ne l'imaginait pas criminel mais plutôt voleur, ou dans le pire des cas dealer, il aurait pensé que ce type d'informations essentiels pouvaient se transmettre. Il n'accusait pas que Zayne dans ce coup, mais aussi les agents responsables de sa surveillance. Personne n'avait pensé à informer Andy qu'il devrait partager son chalet avec un homme sous liberté conditionnelle ? Il ne manquerait plus que la fille soit une psychopathe sanguinaire.. Quelle négligence ! Vraiment.. Andy ressentait plus les effets de la colère que ceux de la peur. A vrai dire, même si au fond, Zayne l'effrayait désormais, il refoulait cela au plus profond de lui. Il ne craignait pas qu'il le tue, mais plutôt qu'il lui vole ses affaires ou autre.. Oui, il pensait sincèrement que ce mec s'était pris de la taule pour vol, il n'imaginait sincèrement rien d'autre de lui, et encore moins qu'il puisse avoir assassiné sa famille. Avant de connaître la vérité sur le crime ou délit de Zayne, le petit prince devrait s'assurer de préserver ses trésors, car oui, il avait bien l'intention de découvrir la cause de l'emprisonnement de ce mâle mystérieux : "Ça s'appelle un bracelet électronique. C'est pour savoir où mon beau petit cul se trouve a chaque instant. Et quoi? Tu vas dire que tu as peur de moi maintenant? Qu'est-ce que ça change? Tu te serais tenus tranquille si je te l'avais dit? Tu aurais fuit ma présence?'". Peur de lui ? Oui, il avait peur pour ses affaires mais pas pour lui-même. En revanche, s'il aurait changé de comportement vis-à-vis de Zayne en l'ayant su ? Non. Andy était un homme fier, et même dans le danger, il n'hésitait pas à tout donner pour ne jamais s'abaisser, quitte à en perdre la vie. Enfin ça, c'était ce qu'il pensait puisqu'il n'avait jamais affronté un réel danger qui menaçait sa vie :
-Non.. Je ne te crains pas, je ne me serais pas tenu tranquille et je n'aurais pas fui ta présence... ! Il m'en faut plus..
Déclara-t-il fermement, semblant sûr de lui, alors que la confiance n'était en fait qu'à moitié présente. Cependant, au théâtre, il avait l'habitude de jouer le rôle de l'homme assuré quand en réalité, il était mort de trouille sous le regard des spectateurs. S'il y avait bien une chose qu'Andy avait appris à contrôler et à masquer plus que n'importe quoi, c'était la peur. Chez lui, elle passait inaperçue, et pourtant elle logeait en permanence dans son corps. Lorsque Zayne attrapa une serviette pour se l'enrouler autour de la taille, Andy eut le réflexe de se reculer pour le laisser sortir : "J'ai le droit à ma vie privée, et cela en fait partie, t'a voulut rester dans la salle de bain? Et bien voilà, t'a découvert que j'étais sous surveillance, mais est-ce que ça fait de moi un homme différent? Que je sache, je ne suis pas venu ici pour faire des crimes". Encore heureux, et cela confirmait le fait que Zayne n'était sans doute pas un criminel. Les autorités auraient prévenus les colocataires de Zayne si jamais il représentait un véritable danger, ou alors ils l'auraient isolé dans une autre bâtisse. Raison de plus pour que la peur en lui s'atténue.
Le jeune Bridgestone ne savait plus où donner de la tête, ses pensées s'étaient comme littéralement bloquées, au milieu d'un bouchon. Il croisa les bras, profondément mécontent et perdu, et se gratta la nuque avant d'enchaîner d'une voix calmée :
-Bon.. Et... Qu'est-ce que t'as fait pour te retrouver là-bas ? Je crois que j'ai le droit de savoir non ?
(#)Sujet: Re: CHALET NUMÉRO ONZE - ANDY, AURORE & ZAYNE. | Dim 3 Jan - 19:41
Zayne le fixa longuement, étrangement, le jeune restait plutôt de marbre, comme s'il tentait de se contrôler. Le manque de comportement fut plutôt étrange. Au début, il avait semblé avoir peur, c'est ce que le bruit sourd l'avait emmené à croire, surtout les pas à reculons. Sauf que maintenant, Andy restait droit, continuant de le défier du regard. Était-ce une couverture? Ou bien sa manière d'être? Zayne le détailla de haut en bas, avant de lever les jambes pour les essuyer à leur tour.-Bon.. Et... Qu'est-ce que t'as fait pour te retrouver là-bas ? Je crois que j'ai le droit de savoir non ? Le droit? Non, pas à ce que se disait Zayne, mais au final, une simple recherche sur internet pourrait certainement en dire davantage à son sujet. Alors, ne cherchons pas à mentir.
''- La vérité est que j'étais un jeune enfant plutôt idiot et j'ai mis le feu à notre demeure. Mes parents ont périt et j'ai été... jugés criminellement responsable de l'incendie.''
Et comme il avait maintes et maintes fois répétés ses mots avec du regret dans la voix, les yeux remplit d'une tristesse, il joua de nouveau la carte de la culpabilité.
Il reposa le pied au sol, et leva l'autre jambe, les yeux vers le bas, hanté semble-t-il par ses souvenirs douloureux. Il avait même cette boule dans la gorge.
''- Mais vraiment... je... le regrette...''
Ses yeux se fermèrent, parler de tout cela était si douloureux, puis il se redressa avant de regarder Andy dans les yeux. Lui était hanté par la douleur et se détourna vivement.
''- C'était plus au moins un accident, et j'avais que 14 ans... un gosse rien de plus.''
Puis, il quitta la salle de bain pour retourner mettre les vêtements qu'il avait, soit sa deuxième paire de pantalon, et un chandail à manche court blanc, avec un large col en v. Il détestait parler de sa jeunesse. Revoir tout les psy qui l'avaient suffit, à tenté de comprendre ce qui ne fonctionnait pas chez lui. Comme s'il était un monstre ou autre. Puis, cette famille adoptive que plus tard, il avait aussi tué. Oh, là un sourire malsain naquit, il en riait bien encore, de voir cette femme agoniser sous les coups de couteau qu'il lui avait planté dans la poitrine. Enfin, effaçons ce sourire de son visage et il referma son tiroir à vêtement.
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(#)Sujet: Re: CHALET NUMÉRO ONZE - ANDY, AURORE & ZAYNE. | Dim 3 Jan - 20:36
Ménage à trois
La théorie du voleur s'effondra au moment où Andy entendit ce qui en était vraiment de son séjour en prison. Un incendie ? Réellement ? En effet, c'était stupide, mais surtout triste de passer le restant de ses jours avec la mort de sa famille sur le dos. Andy avait beau être un monstre, sa mère il s'en fichait, mais en revanche si son père mourrait à cause de lui, il se pendrait sur le champ, rongé par la culpabilité. Et Zayne semblait plutôt atteint, et Andy le crut sans souci. Un accident arrivait à tout le monde, dommage que ce soit aussi grave. Les années de prison endurés lui avaient certainement remis les idées en place, et dans d'autres circonstances, Andy aurait probablement éprouvé de la compassion pour lui. Andy préféré préserver le silence, puisque cet instant ne lui appartenait pas. Il choisit de laisser la parole à Zayne, qui avait bien mérité sa rédemption après toutes ses années enfermées. Toutefois, la culpabilité semblant sincère qui se lisait dans son regard morose et sa voix tremblotante ne s'en iraient pas de si tôt. A vrai dire, ça le suivrait jusqu'à sa mort, à moins qu'il se choppe l'Alzheimer dans ces derniers moments, ce qui ne serait pas plus mal après une telle vie de merde.
"C'était plus au moins un accident, et j'avais que 14 ans... un gosse rien de plus." Gâcher sa vie pour un petit accident, comme quoi ce n'était pas bon de jouer avec le feu. Il le laissa partir dans la chambre, et lui accorda un petit temps pour s'habiller, et réfléchir. Andy se doutait bien qu'après un tel aveu qui le conduisait à ce terrible retour dans le passé, le brun aurait besoin de quelques minutes de solitude.
Alors, Andy en profita pour prendre une douche à son tour. Il se déshabilla entièrement, plia ses affaires avant de les placer sur un tabouret qui traînait là, et se plaça dans la douche, prêt à recevoir le jet tiède. Ne jamais dépasser une dite température, car se brûler était très mauvais pour la peau. Une fois shampouiné, savonné, et rincé, Andy prit conscience qu'il lui manquait sa serviette. Il s'injuria lui-même pour cette étourderie, et hurla :
-Zayne ! Tu peux m'apporter deux serviettes ?! Elles sont dans mon sac bleu.
(#)Sujet: Re: CHALET NUMÉRO ONZE - ANDY, AURORE & ZAYNE. | Dim 3 Jan - 20:49
L'ex-détenu s'habilla, chassant les mauvaises pensées de son esprit. Pour lui ce qu'il avait fait, en réalité, il n'en avait pas le moindre regret. Ses parents avaient mérités leur sort, tout comme cette mère adoptive. Il avait beau joué les victimes, lui n'avait pas la moindre compassion dans le corps. Il jouait malgré tout bien la comédie, ses sentiments avaient parru si réaliste, qu'il semblait réel. Quelque part il l'était peut-être, qui sait, au fond de lui, son enfant intérieur pleurait peut-être la mort des parents. Mais l'adulte lui, n'en avait que faire. Il s'habilla avec les quelques vêtements propres qu'il lui restait avant d'entendre la voix stridente de sa diva. -Zayne ! Tu peux m'apporter deux serviettes ?! Elles sont dans mon sac bleu. Dans un petit soupire, il ira fouillé dans le sac bleu. Après avoir trouver ce dernier, puis il apporta les deux serviettes dans la salle de bain.
''- Tu sais que tu pourrais prendre celle présente dans le chalet, mais j'imagine que ça ne serait pas assez moelleux pour tes petites fesses.''
Par contre, on venait d'invité un pervers à entrer dans la salle de bain et ce dernier ira tirer la porte de la douche. Admirant le corps d'Andy.
''- Tu sais, à ta place, je ferai attention, tu sais, j'ai peut-être encore mes mauvaises manies de détenu. Alors toi, là sous la douche. Ça me rends tout chose.''
Rigolant, il tendit le bras pour lui taper la fesse.
''- Je t'ai apporté les serviettes, et pendant ce temps, je vais retourner réchauffer le poulet. T'es si chétif, qu'il faut absolument que je te donne à manger. N'oublie pas la nuit sera torride pour toi.''
Une même voix mielleuse à souhait et Zayne laissa Andy terminé sa douche, le provocant encore un peu plus. Mais maintenant, Andy connaissait une partie de son passé, alors était-il toujours intéressé de passer la nuit dans le même lit? Car avouer, les doutes a savoir si Zayne était gay ne devait plus exister, et là, il déclarait purement qu'il allait faire des folies dans ce lit. D'ailleurs, lui en avait vraiment besoin, cela faisait trop longtemps qu'il n'avait pas touché un homme.
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(#)Sujet: Re: CHALET NUMÉRO ONZE - ANDY, AURORE & ZAYNE. | Dim 3 Jan - 21:19
Ménage à trois
Le passage de l'arrêt de la douche à la serviette était plus horrible qu'un entraînement à l'armée selon Andy, il mourrait de froid, et grelotter de tout son être. [Allez Zayne, magne ton cul] priait-il intérieurement, en se frottant les bras pour préserver une certaine chaleur: "Tu sais que tu pourrais prendre celle présente dans le chalet, mais j'imagine que ça ne serait pas assez moelleux pour tes petites fesses". Il en était hors de question, il ne savait pas d'où sortaient ses serviettes, ni ce qu'elles avaient vécu. Peut-être qu'un vieux dégueulasse plein de graisse avait essuyé sa banana dévorée par les morpions dessus, et rien que cette pensée fétide étourdissait le garçon de nausées.
Heureusement, le sauveur de ses messieurs déboula dans la salle de bain, apportant le merveilleux dû de la petite diva trempée. Cependant, il pensait que Zayne se comporterait en gentil enfant prude qui se contenterait de donner la serviette par-dessus la porte transparente. Déjà, à peine fut-il entré dans la salle de bain que par réflexe, Andy plaça ses deux mains pour cacher sa partie, tandis que Zayne ouvrit la porte vitrée en prononçant les mots suivants : "Tu sais, à ta place, je ferai attention, tu sais, j'ai peut-être encore mes mauvaises manies de détenu. Alors toi, là sous la douche. Ça me rends tout chose.". L'expression d'Andy demeura impassible mais son corps vint le trahir puisque ses joues virèrent au rouge vermillon. Il ne se dévoilait corporellement que très rarement, et il en était encore très mal à l'aise. Mais qu'est-ce qu'il croyait ? Il l'avait sollicité pour apporter une serviette, Zayne était obligé d'entrer dans la salle de bain pour lui amener. Mais au moment de la demande, Andy n'y avait pas songé.
Les serviettes posées, et le garçon déjà assez mortifié par la honte à cause du maigre corps qu'il proposait à cet homme sexy, Zayne en rajouta puisqu'il claqua ses fesses sans pitié. Le petit brun se raidit, et se figea sur place. Trop d'indices qui démontraient l'orientation sexuelle de Zayne. Enfin, Andy en était convaincu. Cet homme n'était pas hétérosexuel, il ne délirait pas. Cette fessée l'empêchait de répondre à Zayne, ses mots étaient comme bloqués dans sa gorge nouée. Il écouta une dernière fois ce que cet effronté avait à lui dire : " Je t'ai apporté les serviettes, et pendant ce temps, je vais retourner réchauffer le poulet. T'es si chétif, qu'il faut absolument que je te donne à manger. N'oublie pas la nuit sera torride pour toi". Parfait, ça lui laisserait le temps de s'habiller tranquillement.
3 minutes après que Zayne soit parti, Andy osa enfin émettre un mouvement, et sortir d'ici. Il était encore sous le choc d'un tel contact aussi imprévu. Il se sécha convenablement, en prenant son temps, et chopa un peignoir en velours bleu qu'il s'enfila. Il retourna dans la salle de bain, où il redressa ses cheveux, tandis qu'il partit chercher sa trousse de beauté afin de s'appliquer diverses crèmes. Il en faisait des allers-retours entre la chambre et la salle de bain. Après une bonne trentaine de minutes, Andy attrapa une nouvelle inspiration pour se donner le courage d'affronter la bête à nouveau. Il revint à la cuisine, d'une démarche discrète, l'air tout penaud, et la tête abaissée comme un chien puni : -C'est prêt ?
(#)Sujet: Re: CHALET NUMÉRO ONZE - ANDY, AURORE & ZAYNE. | Dim 3 Jan - 21:39
Plus le temps passait et plus Zayne se promettait à une nuit pleine de promesse. Il allait passé un bon petit moment, bien que là, il se demandait si Andy était vraiment le chasseur qu'il avait dit. On avait fait croire qu'il obtenait tout ce qu'il voulait et là, Zayne se demandait si le gamin avait le même genre de désir que lui. Après tout, il ne pensait pas à le violer, juste a couché avec lui. Là, d'ailleurs, le cuisiner en herbe s'arrêta. Était-ce vraiment cela qu'il voulait? Une baise avec ce fichu môme qui lui filait la migraine? Non, soyons sérieux, il avait beau être en manque, mais Andy restait intolérable. Un peu de retenu. Dans un soupire, Zayne retourna cuisiner. Non, pas de baise avec ce sale gamin, mais quand il le vit revenir, là ce fut de nouveau les hormones qui parlèrent à sa place. -C'est prêt ?
''- Punaise... mais... j'te pensais pas aussi mignon...''
Ne lui avait-on pas demander si tout était prêt? En réalité, il était un peu bouche-bée de voir notre jeune ami les cheveux ainsi remonter et l'ouverture du peignoir qui laissait voir le torse. Au final, l'envie reviendra hanté les reins de Zayne.
''- Je... pense que... non non... c'est prêt. Tu peux revenir t'asseoir, et promis, je ne toucherai plus au vin.''
Non, on toucherait bien autre chose à la place. Andy par exemple.
''- Tu... euh... pas … de vêtement???''
Et pas de dessous? Enfin, sûrement pas, mais Zayne s'approcha cherchant à glisser les doigts prêt de l'ouverture du peignoirs pour aller vérifier le tout. Se montrer devant lui, aussi peu vêtu était vraiment une très mauvaise idée. L'ex-taular avait de mauvaise manie en privée, et des idées coquines plein la tête. Surtout avec un si beau garçon, qui lui donnait juste envie de tourner autour. De sentir son odeur, et c'est exactement ce que fit Zayne, les mains cherchant toujours à aller là où elle ne devrait pas.