you're so beautiful

Une fois l'eau allumée Enaël sortit de la salle de bain pour la laisser se rincer. C'est vrai que l'eau était redevenue chaude alors elle en profita pour flâner un peu sous le jet d'eau. Elle repensa à toute cette journée, sa promenade sur la plage, sa rencontre avec Enaël, leur viré en voiture et ce baiser... Lentement elle posa ses doigts sur ses lèvres et repensa à cette sensation incroyable de sentir ses lèvres contre les siennes.
Au moment de sortir elle prit bien soin de s'accrocher à quelque chose pour ne pas glisser et enfila vite fait sa petite robe qu'elle avait mise pour la plage. Pas question de trainé plus, Ena devait s'impatienter alors elle sortit de la salle de bain mais au même moment Ena passa devant elle. Elle le percuta de fasse et faillit tomber à la renverse mais une fois de plus il était là pour lui sauver la vie. Pas douée pas douée, il allait voir si elle n'était pas douée mais la elle avait autre chose à faire.
En attendant Ena la jeune femme s'installa sur le canapé et lança la lecture du dvd qui avait été mit sur pause. Comme par hasard il s'agissait de la scène dans la voiture... un petit sourire apparut au coin de ses lèvres, surtout quand Ena arriva. Il était très séduisant habillait ainsi. « Allons y » Maëva eut juste le temps d'attraper son sac qu'il l'emmenait déjà dehors jusqu'à sa voiture. Une fois à l'hôtel il la laissa monter seule alors elle prit les devant. Elle ne voulait qu'une chose, passer le plus de temps avec lui alors elle attrapa une belle robe noir à bustier, des chaussures à talons et une petite veste ainsi que des sous vêtements propre.

La porte de la chambre s'ouvrit juste au moment ou Maëva venait d'enfiler sa culotte et elle se cacha la poitrine de ses bras. Il fut très gêné et se retourna en levant les main comme un enfant, ce qui la fit rire. Elle profita qu'il est le dos tourner pour enfiler sa robe et ses chaussures, se maquiller légèrement et retirer sa machine de mort qu'elle cacha dans son sac. « C'est bon, tu peux te retourner... » Maëva respira profondément et s'approcha de lui, un grand sourire sur le visage. Il la complimenta et sa remarque la fit rire, il était surement le seule à la trouver séduisante alors il n'avait aucun risque qu'elle fasse tourner les têtes ce soir. Une chose interpella la jeune femme... Ena venait de prendre son sac de voyage avec toutes ses affaires mais pourquoi ? Il était hors de question qu'elle vive au crochet de quelqu'un d'autre mais elle le laissa faire, ils en discuteraient plus tard dans la soirée.

Une fois garé devant la boite de nuit ils sortirent tout les deux de la voitures et pénétrèrent dans ce lieu ou tout les problèmes s'envolaient à la moindre note de musique. Maëva entrain directement Ena sur la piste de danse et commença à bouger au rythme de la musique. Ena la regarda avec de grand yeux rond quand elle se mit à se déhanchait sur une musique langoureuse. Eh oui elle avait beau être la fille la plus maladroite du monde il n'empêche qu'elle savait très bien danser. « Danse avec moi Ena... » Maëva passa ses bras autour du cou du jeune homme et commença à bouger son bassin sensuellement contre le sien. Que lui arrivait il ? Ou était passé la jeune femme timide et maladroite ? Maëva voulait juste profiter de cette soirée alors elle relâcha Ena et lui demanda ce qu'il voulait boire. Cette fois c'était à elle de lui payer quelque chose. Toute joyeuse elle se dirigea vers le bars mais n'avait pas vu qu'elle avait perdu Ena dans la foule et qu'il était entrain de se faire accoster par deux jolies demoiselles.

Le barman lui servit les deux cocktails qu'elle avait demandé mais lorsqu'elle se retourna, plus d'Ena... Il y avait trop de monde alors elle entreprit de le retrouver sur l'immense piste de danse. Lorsqu'elle le vit il était en charmante compagnie et elle s'arrêta net lorsque l'une d'elle lui glissa la main au fesse. Il était de dos donc ne la voyait pas mais elle vit très bien lorsque la jeune femme se rapprocha de lui pour l'embrasser dans le cou.
Maëva sentit son cœur se serrer et s'éloigna à reculons, ne voyant pas si Ena était réceptif à la demande de la demoiselle. Après tout il ne lui devait rien, entre eux il n'y avait eut qu'un baiser et encore, il avait durais 5 secondes... Assise toute seule sur une banquette à l'abri des regard elle ne sentit pas que quelqu'un venait de s'installer à côté d'elle et venait de lui glisser quelque chose dans son verre. « Bonsoir jolie demoiselle, vous êtes seule ce soir. ? » « On dirais bien... » Elle se l'était surtout murmurer à elle même et tout en prenant une gorgé de son cocktail elle posa son regard sur l'inconnu à côté d'elle. « Désolé je me parlais à moi même, je suis avec un ami. » Mais il n'avait pas l'air de l'entendre de cette avis car il posa une de ses immenses mains sur la cuisse de la jeune femme. Maëva se leva immédiatement mais elle avait l'impression d'être au beau milieu de l'océan car tout tangué. « Qu'est ce que vous avez mit dans mon verre ? » Incapable de rester debout elle se laissa tomber sur la banquette, priant pour s'évanouir avant qu'il ne fasse ce pour quoi il était là. Elle sentit une main remonter sous sa robe et arriver jusqu'à sa culotte puis plus rien...

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Il faisait sombre, des voix autour d'elle l'empêcher de sombrer dans le noir le plus total et elle reconnut celle d'Ena puis plus rien. Elle n'entendit pas Ena hurler après les agents de sécurité mais lorsqu'il la prit dans ses bras elle ouvrit fébrilement les yeux. Apparemment elle était dans sa voiture et il roulait en direction de son appartement. La drogue faisait de plus en plus effet et elle sombra à nouveau dans le néant.
Maëva sentit quelque chose lui gêné dans la gorge et c'est brutalement qu'elle se réveilla en vomissant dans les toilettes. Ena la soutenait et lui maintenait les cheveux en arrière en la suppliant de se réveiller. La lumière lui fit mal aux yeux alors elle les referma pendant qu' Ena lui essuyait la bouche. Pas très glamour comme sortie, à croire qu'elle était un véritable aimant à problème. «Tu es folle plus jamais tu ne bois un verre que tu as perdu de vue tu entends? » Il l'attira à lui et la serra fort contre son cœur. « Qu'est ce qui c'est passé ? »  Des images lui revinrent alors en tête, Ena et les sales garces qui lui tournaient autour, l'autre type qui était venu la dragué, son verre et... D'un seul coup elle était tout à fait réveillé et tourna sa tête vers Ena. Que voulait il dire par tu es en sécurité maintenant ? Est ce que l'autre type était parvenue à ses fins...? Paniqué elle croisa le regard d'Ena et put y voir de la peur, de l'inquiétude mais surtout du soulagement ce qui signifiait qu'il était arrivé à temps. Bien sur qu'elle le savait qu'il ne fallait pas boire un verre laissé sans surveillance mais après avoir vu Ena avec ces filles elle avait perdue toute lucidité. « Je me rappelle de... de ces filles, celle qui t'as mit la main au fesse et ta embrasser dans le cou... Après je suis partie, je ne voulais pas te dérangé et c'est la qu'il est arrivé et il a surement mit la drogue dans mon verre quand je ne regardais pas...»

Maëva voulut se relever mais c'était encore un peu trop tôt et elle se laissa tomber dans les bras d'Ena.« Ca tourne... » Honteuse elle se laissa porter jusqu'à la chambre du jeune homme car apparemment il n'y en avait qu'une dans l'appartement et une fois sur le lit elle vit qu'elle était déjà habillé comme autrefois, c'est à dire d'un short et d'une chemise d'Ena... Elle regarda alors sous la chemise et vit qu'elle n'avait pas de soutient gorge. « C'est toi qui m'a changé ? » Question stupide, ce n'était surement pas le voisin. « Tu avais raison, je ne suis vraiment pas doué. » Cette réflexion il le lui avait dit en sortant de la salle de bain alors qu'elle venait de prendre sa douche et de lui foncer dedans.

Allongé sur le lit Maëva repositionna correctement son appareil respiratoire et ferma les yeux en posant la tête sur l'oreiller. Ce qui c'était passé dans la boite de nuit aurait dut la chambouler plus que ça mais elle était surtout chamboulé par le fait que Ena avait surement dut voir sa poitrine en l'habillant. N'ayant jamais eut de petit copain elle n'avait jamais dévoilé son corps et encore moins a Ena. « Je suis désolé Ena, depuis que je suis là je ne t'attire que des problèmes. »

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C'était donc bien lui qui l'avait changé et il la rassura en lui disant qu'il n'avait rien vu de son intimité, heureusement. Pendant qu'elle était perdue dans ses pensées Ena se déshabilla et se retrouva en caleçon. Avant aussi il dormait en caleçon mais ça ne l'avait jamais dérangé, aujourd’hui c'était différent, il y avait eut ce baiser, certaines paroles qui ne laissait place à aucun doute.
Lorsqu'il la rejoint dans le lit Maëva ne sut trop comment réagir mais il se colla à elle donc elle ce laissa faire. Une fois la télé allumé elle comprit qu'il n'avait pas envie de dormir et elle le sentait encore assez énervé, surement avec ce qui c'était passé un peu plus tôt dans la soirée. Que serait il arrivé s'il n'était pas intervenu à temps ? Elle n'osait même pas y penser car elle savait très bien de quoi ce genre de type était capable face aux jeune femme sans protection.« Je ne t'ai pas remercié pour ce que tu as fais pour moi tout à l'heure, sans toi je... enfin merci Ena. »

Maëva s'allongea tout contre Enaël et ferma les yeux un instant, ne voulant avoir pour seul problème que le fait de ne pas réussir à s'endormir à cause du parfum d'Ena. Finalement elle s'adossa elle aussi contre le lit afin de regarder la télé. C'était un film à l'eau de rose, un truc tout nian nian mais qui facilité toujours le sommeil du jeune homme. Elle savait par quoi il était passé dans sa jeunesse lui aussi et il en avait vu des vertes et des pas mur. Délicatement elle posa sa main sur le visage du jeune homme de façon à ce qu'il la regarde. « Je suis contente que l'on ce soit retrouvé, tu me manqué vraiment à New York. » Lentement elle déposa un baiser sur la joue du jeune homme avant de glisser vers ses lèvres. Si elle ne le faisait pas maintenant elle ne le ferait jamais.
Le simple baiser ce transforma en un baiser passionné et ils finirent tout les deux allongés dans le lit, Maëva au dessus. Malheureusement elle dut y couper court afin de reprendre sa respiration car le souffle lui manqué. « Tu me coupes le souffle Ena... » Il le regardait avec tendresse et Maëva ne put que lui rendre son regard. Comment ne pas craquer face à un tel ange ?
Les joues rougissantes elle déposa ses lèvres sur le nez d'Ena et se laissa tomber dans le lit fatigué mais heureuse. Elle lui laissa le temps de réfléchir à ce que ce baiser signifiait pour lui et s'endormit avec le sourire.

La journée avait été épuisante pour tout les deux et durant la nuit Maëva se réveilla en insuffisance respiratoire. Comme pratiquement chaque nuit elle avait des crises mais voyant qu'Ena dormait à point fermé elle quitta le lit pour se réfugier dans le salon. Tant bien que mal elle essaya de reprendre sa respiration mais il n'y avait qu'une chose qui pouvait l'aider à se moment la, un masque à oxygène, hors elle n'avait que son respirateur portable, la plus grosse machine étant resté dans sa chambre d'hôtel. Elle ne voulait pas dérangé Ena pour cela, il en avait assez bavé aujourd'hui à cause d'elle alors elle se recroquevilla sur le canapé, souffrant en silence car les crises étaient de plus en plus douloureuse à mesure que le temps passé. Elle pouvait sentir son cœur se serrer dans sa poitrine, ses poumons se contracter avec force afin de pouvoir faire leur travail. Des larmes silencieuses coulaient sur ses joues et ça avait été ainsi durant toutes ces années ou elle avait été seule. Seule a affronté cette souffrance, ce mal qui la rongé petit à petit et qui la consumé à petit feu.

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Maëva sentait sa respiration ralentir car elle avait de plus en plus de mal et c'est alors que la lumière s'alluma dans le salon. Elle leva les yeux sur Ena qui c'était agenouillait devant elle, le regard inquiet. Entre eux aucun besoin de parole, il comprit directement ce qui n'allait pas et se précipita dans sa chambre pour s'habiller et lui prendre un pull qu'il lui enfila. Si elle devait compter combien de fois il l'avait prit dans ses bras aujourd'hui elle n'avait pas fini.
Une fois installés dans la voiture Ena démarra en catastrophe et roula s'en s'arrêtait jusqu'à l'hôtel ou elle avait séjourné. Il la laissa dans la voiture le temps d'aller chercher ses affaires et de toute façon elle ne risquait pas d'aller bien loin dans son état. Au bout de quelques minutes il arriva avec le reste de ses affaires et lui installa son masque à oxygène, ce qui la soulagea immédiatement. Elle poussa un soupire de soulagement et s'accrocha à son masque en fermant les yeux> « Merci... »

Les deux jeunes gens s'installèrent sur le canapé une fois rentré et il la serra contre lui comme pour s'assurer que tout aller bien. La main dans ses cheveux elle pouvait sentir ses caresses descendre jusque sur ses épaules et elle se laissa aller à cette étreinte, respirant toujours grâce au masque. « Je veux juste profiter un peu de tes bras pour l'instant. » Maëva n'avait envie de rien faire à par de rester dans ce canapé avec celui qui était pour elle l'homme le plus merveilleux du monde.
Elle se mit à penser de sa vie d'avant, de sa vie à New York quand Ena venait passé pratiquement toutes ses nuits avec elle car son père était en prison. Jamais elle n'aurait crut être heureuse un jour mais là en ce moment même il n'y avait aucune ombre au tableau à par son cancer... D'ailleurs il fallait peut être en parler, car à part lui dire qu'elle n'en n'avait que pour trois ans au maximum elle ne lui avait rien dit d'autre, pas même sa visite chez le médecin.

Maëva se redressa sur le canapé et retira enfin son masque car elle n'en n'avait plus besoin pour l'instant. « Je t'ai mentis Ena... tout ces mois ou je te disais que tout allez bien c'était faux. Le médecin à vu au radio que ça c'était empirait. Certes je peux respirer seule mais ce n'est qu'une conséquence de la fin qui approche apparemment. Ma mère aussi à commencer à respirer seule et trois ans après elle... elle... » Ena connaissait l'issue de l'histoire alors pas besoin d'aller plus loin. Maëva se blottit un peu plus contre Ena et poursuivit : « On m'a aussi proposé un traitement mais... c'est une greffe. C'est encore expérimentale et les deux seules personnes qui ont subit cette greffe n'ont pas survécu à l'opération. » Quand elle y repensait mourir pour mourir autant tout tenter sauf que cela couter extrêmement cher et même avec des économies de toute une vie elle n'en n'aurait jamais les moyens.
En voyant le regard s'illuminer d'Ena elle comprit qu'elle venait de lui donner de faux espoir. Maëva c'était déjà résolu à quitter ce monde d'ici quelques années, hors de question d'endetter quelqu'un pour une opération qui n'avait que 5% de chance de marcher. « Oubli ça Ena, l'opération coute terriblement cher et il n'y a que 5% de chance que ça marche  »

Elle n'aurait jamais dut lui parler de cette greffe alors elle posa ses yeux sur la console du jeune homme et alla l'allumer en prenant les deux manettes. « Une partie ça te dit ?  » Elle ne lui avait même pas laissé la parole car elle ne voulait pas qu'il donne son avis, elle savait très bien ce qu'il allait dire. Le jeu de course se mit en route et elle sourit en voyant qu'il s'agissait de son jeu préféré. Le but était de finir premier et pour cela il fallait attraper des cubes pour pouvoir lancer des pièges à ses adversaires comme des bananes ou des bombes. « Tu es prêt à te prendre la racler de ta vie ? Celui qui perd à un gage.  » Étant plus jeune ils s'amusaient souvent à se donner des gages et à ce jeu la Maëva était pratiquement sur de gagner, à part si Ena c'était entrainer en secret.

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Maëva put voir le sourire agacé d'Enaël car il savait qu'il n'avait aucune chance contre elle. Amusée elle lança donc une première partie et termina première, tout comme la deuxième partie. Ena voulait sa revanche alors elle lança une dernière course mais Ena termina premier avec un gros coup de bol et une petite part de triche. Il l'avoua lui même et s'installa en indien juste devant elle, attendant qu'elle lui donne son gage. Maëva se frotta les mains en le regardant bouder et se consoler avec la nourriture. Il fallait dire qu'il n'était pas vraiment bon perdant. « Alors qu'est ce que tu vas pouvoir faire pour moi...  » Elle s'en réjouissait d'avance car ce n'était pas souvent qu'elle pouvait lui demander de faire n'importe quoi. Il était cinq heure du matin et elle n'avait plus sommeil, pas après la crise qu'elle venait d'avoir et ça il savait, elle avait toujours fonctionné ainsi. « Je veux que tu m'embrasses ici à chaque fois que tu en as envie.  »Son gage elle l'avait murmurer en lui montrant ses lèvres avec son doigt un peu honteuse, mais elle voulait savoir si elle était la seule à avoir envie de ses lèvres à chaque fois qu'il ouvrait la bouche.

Le laissant cogiter sur son gage elle posa sa manette sur la table basse et se rendit dans la chambre pour y récupérer sa machine de mort portable. La journée ainsi que la nuit avait été rude et elle porterait sur son visage, les traits tirés et fatigué. Assise sur le lit Maëva en profita d'être seule pour envoyer un message sur le portable de son père. Elle savait qu'il n'aurait pas son message tout de suite mais il fallait quand même qu'elle le prévienne qu'elle avait quitté la maison pour partir vivre à Miami. Elle ne l'avait pas vu depuis 8 mois, depuis qu'il avait été enfermé et avec toutes les conneries qu'il avait fait elle n'était pas aller lui rendre une seule visite. Elle sursauta en sentant quelque chose de froid se poser sur sa jambe et Jake posa aussitôt sa tête sur ses jambes, attendant les grattouilles qu'il aimait tant. « J'espère qu'il est heureux ton maître ici, il a de la chance d'avoir retrouvé sa famille, j'aimerais bien les connaitre un jour. » Elle ne lui en voudrait pas du contraire, après tout qui aimerait présenter une amie malade à sa famille mais elle aimerait bien mettre un visage sur un prénom, elle en avait tellement entendu parler.
Jake partit ensuite dans son panier pour y finir sa nuit et Maëva se laissa tomber à la renverse, rebondissant sur le lit, ce qui lui donna une petite idée. Elle se mit debout sur le matelas et le testa pour voir si le sommier était solide. « Ena viens voir vite !! » Le pauvre il allait surement croire qu'il se passait encore quelque chose mais quand il entra dans la chambre elle lui balança un oreiller au visage en criant « Banzai !!! » et en faisant du trampoline sur le lit.
Elle riait comme une petite folle et attrapa un autre oreiller en voyant Ena s'approchait d'elle. « Je te préviens je ne me rendrais pas sans me battre. »