Il s’amusa encore et encore à le lui répéter, conscient que Derek s’en régalait comme un chat devant un bol de crème. Et il adorait lui faire plaisir, d’autant que cela ne lui coûtait rien en l’occurrence, et qu’il se contentait de dire la vérité. La pure et simple vérité : Derek était sien et Thompson tenait trop à lui pour le laisser à quelqu’un d’autre. L’idée même qu’il puisse être serré par d’autres bras le rendait fou et il savait que tant qu’il serait vivant, ce serait quelque chose qu’il ne laisserait jamais se produire.

Il le couvrit de baisers, ne se rendant pas compte une seule seconde que cela réveillait certaines sensations chez Derek : il aurait continué un long moment si le milliardaire n’avait pas fini par bouger, demandant à aller fermer la porte avant de se demander s’ils ne pourraient pas bientôt quitter l’hôpital.
Thompson haussa les épaules :

« Oui Georges va arriver donc… Oui, va leur demander : de toute façon, moi je te suis. Les médecins ne me laisseront pas partir seul, et j’ai l’ordonnance. Donc c’est tout bon pour moi. »

Si Derek était pressé de partir, aucun souci pour lui ! Et d’ailleurs, comme s’il avait entendu son patron, Georges toqua soudain quelques petits coups discrets à la porte, réclamant l’attention du couple, et Thompson lui sourit franchement.

« Georges, entrez donc ! »

Georges tenait avec lui un sac qu’il déposa sagement sur une chaise prés du lit, avant de s’approcher, posant un regard curieux sur Thompson :

« Monsieur Watts, Monsieur McMillan… J’ai appris votre malaise, j’espère que vous allez mieux Monsieur. »

Ce brave Georges, toujours aussi serviable ! Thompson lui décocha un grand sourire et donna une petite tape sur les fesses de Derek pour l’inciter à bouger en vitesse du lit pour le libérer, le tout assez discrètement pour ne pas gêner Georges : même si ce dernier ne se faisait aucune illusion sur la nature de la relation qui unissait les deux hommes, il restait un homme de l’ancien temps qui se sentait toujours un peu mal à l’aise face à ce genre de démonstrations en public.

« C’est gentil Georges : comme vous voyez, votre patron veille attentivement sur moi ! Je crois que je n’aurai pas le choix avec lui : je vais devoir me remettre sur pied et vite ! »

Il rit doucement alors que Georges lui souriait, et se redressa sur le lit une fois que Derek en fut parti. Posant ses pieds sur le sol et s’assurant qu’ils le tiendraient jusqu’à la salle de bain, il tâcha de paraître le plus digne possible avec son pyjama d’hôpital, même si cela semblait impossible alors que ses fesses étaient à l’air. Poliment Georges détourna le regard et rougissant de honte, Thompson alla récupérer le sac et entraînant la perfusion avec lui, il alla jusqu’à la salle de bain pour s’y enfermer.

« Je m’habille, et je fais vite, promis Derek ! »

Et c’est ce qu’il fit, même si quelques cris de douleur se firent entendre quand, dans un geste maladroit, il s’arracha l’aiguille de la perfusion : au moins cela le libérait et il pourrait s’habiller sans trop de soucis, mais il jeta un regard mauvais sur le fil qui pendait, furieux de s’être fait avoir aussi bêtement.

« Stupide engin… » maugréa-t-il entre ses dents.

De très vilaine envie était en train de naître dans l'esprit du milliardaire qui n'avait plus très envie de jouer les saints. Au contraire, de simple parole avait suffit à lui donner envie de bien plus que des baisés, surtout cette vilaine proposition de se retrouver attachés jusqu'à plus soif. Comment refuser une telle invitation? Pour Derek, cela était impossible et il avait envie de cette promesse, même s'il risquait peut-être le regretter car autant il aurait prendre du plaisir que cela pourrait en devenir ardu et douloureux. Une activité a double tranchant, surtout que Thompson était passé maître dans l'art de la ''torture'' sexuel. Connaissant les moments où Derek atteignait l'orgasme, pour au final ne pas le lui donner. Le faisant languir, le torturant de ce plaisir que seul son homme pouvait lui donner. Le cœur battant lentement mais fortement, nous avions terriblement envie de jouer. Derek le voulait, aller fermer la porte, et s'adonner à des activités classés X, sauf que George était un homme si consciencieux. Il suffisait de parler de lui pour que ce dernier ne tarde pas à apparaître. Un peu mal à l'aise d'être vu dans une position délicate, Derek se leva très lentement pour ne rien accrocher et détourna les yeux tout aussi embêté que son homme de main.

''- Merci, George, que ferai-je sans vous.''

Il ira prendre le sac pour les vêtements propres de Thompson qui se levait déjà, empressé de quitter les lieux. Se sauvant vers la salle de bain, où au passage, il ne pensa aucunement à se cacher les fesses. Ce qui dérangea George mais pour Derek, lui il fixa le tout avec l'avidité du lion en chasse.

George : Monsieur, dois-je vous rappelez vos rendez-vous?
''- Hmmm? Mais faites les transférer vers les cadres. Je ne les paies pas pour leur beau yeux.''

George sembla d'abord surprit par les paroles de son patron, ce dernier refusait de travailler, ça expliquait certainement pourquoi le téléphone avait été coupé. Il était pourtant rare que Derek manque plus de deux jours. C'était étrange, était-ce dû à cet homme qui venait d'hurler dans la salle de bain? Cri qui alerta Derek qui accourut presque vers la salle de bain, avant d'entendre que Thompson pestait contre la machine.

''- Dites-moi, est-ce que la villa est habitable? Je crains que Thompson ait besoin de mieux que d'un hotel.''

George : Les aires communes sont terminés, il n'a que les pièces demandés par Monsieur McMillian qui sont encore en travaux, votre salle d'entraînement et la piscine n'est pas encore coulé.''

Une nouvelle qui ne sembla guère plaire à Derek, pas de machine d'entraînement? Pas encore terminés? N'avait-il pas démontrer tout son intérêt pour cette pièce? Enfin, le bureau en premier à son souvenir, et il soupira avant de lui faire signe de se taire.

''- Ça ira... nous allons nous y rendre, peu importe, je devrai y survivre. Vous ferez aussi venir Agathe, notre cuisinière pour qu'elle prépare quelques repas pour la semaine. Ensuite, vous ferez emmener ma Lamborghini à cette demeure.''
George : Laquelle monsieur?

Derek fut surprit par la question, avant de secouer la tête, en même temps, il se demanda si le genre de voiture de sport était le meilleur choix pour Thompson qui ne devrait pas faire trop d'effort pour quelques temps.

''- Ma Veneno bien sûr, mais... il faudrait aussi la Mercedes Class S. Je pense qu'il faut une voiture plus confortable pour Thompson.''

Mais pas question d’emménager quelques part sans son bébé de Lambo, ça c'était tout bonnement impossible.

''- J'imagine que vous êtes venu avec la limousine?''
George : Oui monsieur.
''- Bien, je vous laisse aller régler les questions pour la sortie de Thompson.''

Pour sa part, inquiet, Derek ira entrouvrir la porte de la salle de bain pour glisser la tête de l'autre côté.

''- Bébé ça va? Je t'ai entendu crier.''

Une fois habillé correctement, il se regarda dans le petit miroir de la salle de bain et acquiesça : voilà, il avait l’impression de retrouver le vrai Thompson, celui qui ne se laissait abattre par rien, et surtout pas une petite baisse de tension de rien du tout ! Il ajusta sa chemise, ramenant ses boucles en arrière même si ce fut peine perdue et repoussa la perche de la perfusion dans un coin de la petite pièce avant de ressortir, remettant soigneusement le pansement tout de même sur sa main.
Au passage il sourit à Derek et tapota gentiment son épaule :

« Tout va bien, juste cette saleté de perfusion que j’ai arraché involontairement. Mais rien de grave : je ne suis pas en sucre chéri. »

Cela dit, il n’eut pas fait deux pas qu’il se ravisa, revint vers Derek et l’attrapa par la nuque pour lui voler un baiser possessif, avant de le regarder dans les yeux en souriant :

« Et arrête de m’appeler ‘bébé’, parce que je te jure que ce que j’ai envie de te faire ne relève pas de l’esprit d’un gamin… »

Il sourit, provocant au possible, avant de s’arrêter en apercevant une infirmière qui arrivait avec un fauteuil roulant : Georges devait être en train de régler les papiers de sortie et sachant cela, elle avait apporté le fauteuil réglementaire. Réglementaire et obligatoire : il soupira et se tourna vers Derek.

« C’est toi qui va me pousser dans les couloirs, hum ? »

Et si Derek refusait, il comptait bien insister : hors de question de le voir filer avec le directeur de l’hôpital ! Ce dernier en profiterait et Thompson n’était absolument pas prêteur, pas avoir enfin déclaré à l’homme qu’il l’aimait. Il gardait cette information depuis bien trop longtemps enfouie au fond de lui pour ne pas en savourer l’effet maintenant qu’il l’avait enfin avoué.
Alors dignement, il alla s’asseoir dans le fauteuil, prit ses aises et releva enfin un regard décidé sur Derek :

« D’ailleurs chéri, tu me dois une Saint-Valentin gâchée par ta faute : crois-moi, le prix à payer va se révéler être trèèès élevé ! Et pour commencer… »

Un coup d’œil rapide sur l’infirmière qui remettait en place la perfusion et il continua en souriant :

« Je vais te confisquer ta mallette à trésors… Histoire de voir à quelle sauce je vais te manger. »

Inquiet par ce cri provenant de la salle de bain, Derek avait demandé à George d'aller régler les papiers de sortie, pendant que lui ira se glisser dans la pièce a côté. S'assurant de la bonne santé de monsieur McMillian. Ce dernier était devant la glace, se recoiffant comme il le pouvait. Ce qui fit sourire Derek, son conjoint était si mignon a tenté de recoiffer ses petites bouclettes frisés qui allait dans tout les sens. « Tout va bien, juste cette saleté de perfusion que j’ai arraché involontairement. Mais rien de grave : je ne suis pas en sucre chéri. » Pourtant, c'est le goût que sa peau pouvait avoir par moment. Bien sucré et qu'on avait envie de lécher pour en cueillir le doux nectar. Et preuve que c'est du sucre, on avait envie que de sucoter cette langue qui venait de se glisser entre ses lèvres car on venait de lui attraper la nuque. Geste rapide qui ne fit que remplir davantage sa jauge de passion. Derek avait de plus en plus envie de son homme. Toute ces allusions depuis tout à l'heure était pesante et se contrôle lors du baisé ne fit que le faire frémir. « Et arrête de m’appeler ‘bébé’, parce que je te jure que ce que j’ai envie de te faire ne relève pas de l’esprit d’un gamin… » Derek ne pu que ressentir de puissant contre-coup dans son bas-ventre. Cela en était presque douloureux. Les yeux se remplit de passion et il semblait avoir diminué de grandeur, son corps perdait en contenance face à de tel mots.

L'infirmière entra dans une chaise roulante et là, Derek eut le visage déconfit. Pas question que Thompson s’assoit là-dedans. Son homme avait sa dignité et on ne permettait pas ce genre de chose, mais la femme leur expliqua que c'était la procédure et que Thompson risquait d'avoir un malaise s'il ne faisait pas. « C’est toi qui va me pousser dans les couloirs, hum ? » On fit un petit oui de la tête, après tout, il avait un certaine malaise a caché sur le devant de son corps.

''- Tout ce que tu me demandes mon cœur.''

Peut-être aurait-il dû surveiller ses mots, car une personne mal avisé pourrait vouloir profiter de sa ''gentillesse'' et faire tout ce qu'on lui demanderait de faire. « D’ailleurs chéri, tu me dois une Saint-Valentin gâchée par ta faute : crois-moi, le prix à payer va se révéler être trèèès élevé ! Et pour commencer… » Voilà, on allait profiter de lui, lui interdire des choses, ou se montrer mesquin et pervers envers lui. Derek en trembla déjà d'excitation et viendra aider Thompson a s'asseoir. « Je vais te confisquer ta mallette à trésors… Histoire de voir à quelle sauce je vais te manger. » Une mallette? Derek joua les surpris, avant de caresser la nuque de son homme.

''- Crois-moi, ça s'était que pour le voyage, je possède bien davantage à la maison, et la mallette est aussi grosse qu'une armoire.''

Et là, le rouge lui monta aux joues, s'il déménageait, alors il avait devoir faire emballer toute ses choses, des gens verraient ce qu'il avait. Bon, à moins qu'il mette le tout lui-même dans des cartons. Ce qui allait sûrement être la meilleure solution.

''- hmmm... mais je vais devoir la mettre dans des cartons pour le déménagement. Et tu vas tous me les confisqués? ''

Le pire ça serait qu'il le voit, et là, on détourna la tête parce que la plupart n'était que des objets de collection qu'il aimait a possédé et non pas à utiliser. Il déglutit donc avant de pousser la chaise dans le couloir, le teint toujours bien rosé, mais qui lui allait si bien.

De toute façon l’usage du fauteuil était obligatoire pour sortir de l’hôpital et il n’aurait pas le choix, alors il s’y assit, dans le fond bien content de pouvoir ainsi garder son Derek à portée de main plutôt que de le voir aller vagabonder prés de ce salopard de directeur. En le poussant, il pourrait même cacher l’érection naissante qu’il devinait sous son pantalon : diablement amusé, Thompson s’était beaucoup diverti à le provoquer et il savait ce que cela faisait naître comme réaction chez son homme.
Fier de lui, il alla donc prendre place dans le fauteuil et laissa Derek le rejoindre, méditant déjà sur sa vengeance. Une vengeance comprenant une certaine mallette qu’on lui avait fait connaître pendant les vacances du nouvel an : tant pis pour Derek, Thompson ne comptait pas laisser passer une si belle soirée gâchée de la sorte. Il l’avait vraiment mauvaise sur ce coup-là et ne comptait pas le laisser s’en sortir aussi facilement : et puis, Watts avait été trop loin dans ce qu’il avait osé lui dire.
Toute erreur méritait punition, du moins selon la logique tordue de Thompson. Et Derek n’y échapperait pas !

Il lui lança un grand sourire mielleux et posa sagement ses mains sur ses cuisses, savourant la caresse sur sa nuque avec un plaisir évident. Il adorait les grandes mains chaudes de Derek qui savaient masser comme personne et détendre cet endroit si sensible de son corps.

« Tu en as toute une armoire ? Fantastique, on va pouvoir s’amuser et… Non, rectification : JE vais m’amuser. Toi tu seras puni. »

Et puni comme il se devait, foi de Thompson ! A en parler, il avait hâte de rentrer désormais, même s’il se doutait que Derek ne le laisserait pas faire trop de folies avant un moment. Le médecin lui avait prescrit du repos… Mais dans l’optique qu’il envisageait, ce ne serait pas lui qui serait obligé de faire tous ces efforts après tout…
Un sourire plus carnassier se dessina sur ses lèvres et il ajouta aux paroles de Derek :

« Confisqué ? Non, utiliser. »

Il laissa ses mots parvenir à Derek et rit intérieurement, devinant sans peine toute l’agitation que cela devait créer chez son homme. Puis relevant la main, il vint tapoter celle de Derek qui tenait une anse du fauteuil, relevant juste la tête pour lui sourire :

« On fait un détour par chez toi avant de… Au fait, où allons-nous finalement ? Tu me ramènes à l’hôtel ? »

Derek était sur la corde raide, une tension née de l'esprit tordu de son homme. Sauf que c'était bien dangereux de le maintenir dans cet état. Imaginer qu'il tombe entre les mains d'un autre? Derek n'aurait été dévorer que d'une petite bouchée. Il était si tendu, mais une chance pour lui, son homme restait à ses côtés, amusant certainement de cet effet qu'il avait sur lui. Derek avait envie, tellement envie, qu'il risquait de lui sauter dessus dès qu'il serait dans la limousine. Il avait besoin d'évacuer un peu. Surtout quand chaque parole de Thompson ne faisait qu'augmenter ce besoin de tendresse humaine. « Tu en as toute une armoire ? Fantastique, on va pouvoir s’amuser et… Non, rectification : JE vais m’amuser. Toi tu seras puni. » Le genre de punition qu'il adorait. Il savait ce qui l'attendait, ça ne pouvait que lui plaire. Sauf qu'il savait qu'il avait aussi dépasser les limites, alors son châtiment ne devait être que la moitié de ce qu'il pouvait imaginer. Eut-il peur? Non, car il avait confiance en Thompson. Ce dernier l'aimait alors il ne lui ferait pas plus mal que nécessaire. Et par mal, on entends plaisir intense et intolérable. De quoi le rendre tellement fou qu'il allait sûrement en pleurer. Diable, était-il devenu maso pour adorer la perspective de cette douleur dû au surplus de plaisir? Enfin, bien que cette fois, il n'avait pas chercher la punition. Donc, il ne savait pas trop comment percevoir les choses, il n'arrivait pas à en délimité la violence qu'il risquait de ressentir. Le pire s'était qu'il adorait ça, encore bien plus que d'habitude. « Confisqué ? Non, utiliser. » Il le savait, Thompson allait les utiliser sur lui, ou sur eux. En frissonnant de plus belle, il se pencha pour embrasser la joue de son homme. Il était fou d'amour pour ce petit diable.

''- Attention, je risque de courir et sauter dans le lit dès qu'on arrive.''

Pour aller où? Thompson était bien curieux, trop curieux, et les voilà devant leur longue limousine. Geroge les ayant rejoint pour en ouvrir la portière.

''- Je pense faire un saut chez moi, prendre quelques minutes pour ranger dans des bancs ce que tu dois me ''confisquer''. Et donner quelques directives de quoi prendre. Ça prendra quelques minutes, mais tu pourras attendre et te reposer dans la limousine.''

On aida Thompson a sortir de son fauteuil roulant, où l'infirmière retira très lentement la perfusion, pour laisser les deux hommes s'aider a entrer dans cette voiture de luxe. Par l'une des fenêtres, on semblait les observer, foi du directeur, il aurait un jour le cul de ce Derek Watts.

''- Et ensuite on ira à la villa. Qui se trouve... hmmm... j'ai oublié.''

Il rigola avant de s'installer au côté de son homme, laissant la porte être refermer derrière eux. Bien que sa main se glissa sur l'intérieur de la cuisse.

''- Dit... j'ai le droit d'être un vilain garçon? J'ai rien manger depuis hier, et tu m'as parlé de sucrerie.''

On tapota l'intérieur de la chair, Derek n'avait que de vilaine pensée à l'esprit pour les occuper pendant le trajet. Il avait envie de gâter son homme, de chercher à se faire pardonner et salir cette vilaine langue qui avait été bien trop méchante avec son homme.

Courir et sauter dans le lit dès qu’ils arriveraient ? Thompson n’aurait peut-être pas cette énergie et il le regrettait en cet instant, parce qu’à force de provoquer Derek, il en avait autant envie que lui ! Il lui sourit tendrement et hocha la tête quand le brun lui exposa ses plans pour la suite : saut chez lui et puis direction la villa. Cela lui allait parfaitement et un soupir soulagé lui échappa alors qu’il lui avouait en ricanant doucement :

« Merci, tu… Tu n’as pas à idée à quel point cet hôtel commençait à me sortir par les yeux. J’aurai déprimé si tu m’avais enfermé dans cette chambre une nouvelle fois ! »

Parce qu’elle représentait tout ce qu’il ne voulait plus être : l’amant caché, secret, qui n’existait que le temps d’une partie de jambes en l’air… Désormais qu’il avait acquis ce titre de conjoint, il ne voulait plus être la honte qu’on enfermait dans un hôtel et qu’on oubliait chaque fois qu’on claquait la porte de la suite.
Non désormais, il allait pouvoir s’afficher à l’air libre et… Fichtre, il fallait surtout qu’il parle à Derek d’ailleurs ! Mais cela pourrait peut-être attendre ce soir à vrai dire… Surtout quand il voyait le regard terriblement excité que le milliardaire posait sur lui : il en rit tout seul, très amusé de le voir aussi chaud bouillant juste après quelques paroles coquines. Qu’est-ce que cela allait donner quand il allait découvrir tous ces jouets et décider lesquels il utiliserait sur son corps offert ?
Trop tard pour lui mais Derek allait passer le reste de la journée à souffrir le martyre, et l’autre moitié à le supplier de lui offrir ce plaisir qui risquait de lui rester inaccessible une grande partie de la journée… On ne gâchait pas ainsi une soirée de la Saint-Valentin en insultant son petit ami et en le traitant de prostitué ! Thompson allait lui faire comprendre qu’il n’était plus cette chose qu’il s’était payé un soir où l’alcool avait eu le dessus sur sa raison : il était désormais un homme libre, un amant, un amoureux et un conjoint qui avait tous les droits de dépenser son argent comme il l’entendait !

Il était déconseillé de jouer trop longtemps avec les hormones de monsieur, plus rien n'avait d'importance, seul la pensée du plaisir hantait l'esprit. Il en voulait, et l'aurait sûrement. Peu importe les bassesses qu'il devrait commettre pour avoir seulement le droit à quelques moments de passion. Depuis qu'il avait ouvert les yeux, il ne pensait qu'à une petite chose. À son homme, pouvoir l'aimer, le toucher et profiter un peu de la tendresse masculine qu'ils savaient si bien partager. Pour cela, il fallait se retrouver dans l'intimité, ce que la limousine leur donnera. Elle était vaste, immense et surtout très intime. Verre teinté, compartiment séparé entre eux et le chauffeur. Qui de toute manière était habitué aux activités détourner de monsieur.

''- Mon téléphone est déjà fermer et mes rendez-vous donner a d'autre. Je te l'ai dit, tu ne vas pas te débarrasser de moi. Maintenant repose-toi un peu j'en ai pour un quart d'heure ou plus.''

On viendra déposer un baiser sur le bout des lèvres, avant de sortir de la limousine, refermant la porte derrière lui. On s'étira un peu question d'évacuer un peu la pression dans son corps et il ira vaguer a certaines obligations. Passage dans la cuisine à la recherche d'Agathe, cette vieille espagnole et un peu sa bonne qui s'occupait de la cuisine et du ménage. Derek l'a retrouva devant les fourneaux. Il viendra prêt d'elle.

''- Bonjour, ma belle Espagnola, j'ai quelques ''soucis'' et changement pour votre travail. Je compte emménager dans une autre demeure, et vos services devront me suivre. Vous savez bien qu'il m'est impossible de me privé de votre cuisine. George vous donnera les nouvelles coordonnés, mais ne vous en faites pas, je vais engager une autre personne pour cette demeure et vous aurez aussi plus de jour de congé pour vous même. Votre salaire sera rémunéré de la même manière, outre que vous viendrez seulement 2-3 jours semaines.''

Que davantage pour la dame, âgé d'une quarantaine d'année.

''- D'ailleurs, vous m'aviez parler d'une de vos jeunes filleuls, elle pourra certainement venir travailler ici à votre place. Ah... et j'y pense, pourriez-vous me préparer un déjeuner pour deux? Sandwich, salade et accompagné de légume. Aller je vous laisse, et donner le repas a George quand il sera prêt. Et désolé, je ne vous fais pas la bise aujourd'hui.''

Petit sourire évasif, avec ce qu'il venait de faire, il ne devait pas avoir la meilleure des haleines. Le soucis de la cuisinière réglé, il ira dans sa chambre à l'étage pour en ouvrir l'armoire a joujou. Ça lui faisait un peu étrange de penser déménager le tout, mais il devait bien s'y résoudre.

George : Monsieur dois-je préparer vos bagages?

Les portes de l'armoire se fermeront à la volée et Derek se retourna vivement, l'air bien rouge.

''- Je … oui... George... prend trois valises et va dans ma garde-robe. Tu connais la routine, une valise pour chaque style de vie. Et … surtout n'entrée plus ici avant que je termine.''

Il ira pousser son homme de main dans sa magnifique garde-robe et referma les portes derrière lui, non mais quel honte, il espérait que cet homme n'avait rien vu. Derek se sentait tout maladroit et ira chercher deux cartons. L'un fut pour les objets plus lourds, tels chaînes et autres. Une deuxième pour les objets en silicone et forme diverses, le dernier paquet fut emballer dans une petite valise, soit tout les crèmes, huiles et autres. Là, Derek se dit qu'il était peut-être un accumulateur compulsif.

''- Et merde... je le range dans quoi ça... ''

Il tapa nerveusement sur la grosse machine avant de se mettre a rougir, et si Thompson s'en servait sur lui. La vision était vraiment magnifique, cette machine qui le …. non non, on secoua la tête pour faire partir cette vision, et on ira chercher un plus gros carton. Au final, il eut trois boites et un sac. Ça risquait d'être lourd pour la limousine. Derek eut un soupire et ira libérer George qui termina aussi les valises de monsieur.

''- Je pense que je vais devoir prendre le 4x4. Charger le tout dans ce dernier et emmener la voiture à l'extérieur.''

Derek passa ensuite dans son bureau, attrapa le nécessaire, soit son portable et les chargeurs. Le tout qu'il rangea dans un sac à bandoulière. Son regard se posa sur une photo, celle de son ex-femme qui trônait sur le bureau. Il la fixa longuement avant de mettre le cadre dans le sac. Il ouvrit un tiroir en sortit sa boite a cigare pour la fourrer aussi dans le sac.

Ce qui était existenciel à la vie fut emmener dans le garage et ranger dans le Raptor jaune. Et Derek ira ouvrir la porte de la limousine.

''- Chéri... on va devoir changer de véhicule, j'ai un peu trop de bagage. Tu viens ou tu dors encore? Ah... et j'ai demandé à ce qu'on nous prépare un petit lunch pour le voyage, question qu'on mange un peu.''