Il se laissa allonger sur le ventre sur le canapé, profitant des grandes mains chaudes de son homme, et aurait presque ronronné de bonheur quand ce dernier commença à le masser, s’y prenant de manière délicate mais terriblement sensuelle. Derek n’avait jamais été un masseur réellement doué mais il mettait tant de conviction et de tendresse dans ses gestes que cela touchait toujours autant Thompson qui se laissa volontiers faire, soupirant de bonheur à chaque fois qu’il le sentait insister sur sa colonne et ses épaules.
C’était tellement bon en réalité d’être là à ne rien faire sinon être chouchouté par son homme, qu’il ferma les yeux et s’abandonna à ce bonheur si simple mais si savoureux.
Et quand Derek lui avoua n’avoir jamais faire de feu de camp lui-même, il sourit doucement. Ils étaient tellement différents et en même temps, se ressemblaient sur bien des points… Lui non plus n’avait pas eu d’enfance à proprement parler, et c’était étonnant parce qu’il avait toujours considéré que Derek avait tout eu : l’argent, la facilité, l’aisance et l’amour… Tout ce qu’il n’avait pas eu : il fallait croire qu’il était loin du compte, et qu’il s’était souvent trompé sur le compte de son amant.

« Toi, pas viril et maigrichon ? Tu plaisantes ! Quelle potion magique as-tu donc utilisé pour devenir ce grand gaillard viril que j’ai la chance d’avoir pour moi tout seul ? »

Il sourit de plus belle avant de hocher la tête lentement, se relaxant bien trop sous les mains expertes de Derek.

« Les petits plaisirs simples… Oui j’ai remarqué que tu voyais toujours tout en grand, et bien que ce soit quelque chose que j’apprécie de temps en temps, parfois j’aime bien le retour à la simplicité. Je te montrerai Derek et tu vas voir, tu vas adorer ça. Nous rattraperons toutes ces soirées que tu n’as pas eu, je te le promets. »

Lui il n’avait pas eu de grands galas ni de belles soirées, mais il avait eu quelques soirs avec ses amis, à boire une bière et papoter de tout et de rien. Cela avait été rare mais il avait toujours énormément apprécié.

« Je m’asseyais avec les copains, une bière fraîche à la main, et cela nous suffisait. Un feu de camp parfois, quand on pouvait, mais pas toujours… Et parfois, les nanas nous accompagnaient, blotties dans nos bras. C’est comme ça que j’ai rencontré ma première épouse. »

Il soupira, n’ayant pas forcément le cœur à parler de cette femme et enchaîna :

« Là ce sera moi qui me blottirait dans tes bras, et on papotera toute la nuit, de tout et de rien, sans coupe de champagne ni caviar. Juste toi, moi et les marshmallows. »

Il sourit doucement avant de pousser un petit gémissement de bien-être total.

« Oh bon sang, c’est trop bon ce que tu me fais… Je resterai là des heures… J’adore tes mains tu sais. »

Derek lui parla un peu de lui-même. De comment il était lorsqu'il était plus jeune. Après tout, Thompson ne connaissait guère son passé. Nous n'avions pas beaucoup discuter de ses jeunes études, seulement de comment il était quand il avait commencé a gagné de l'argent pas jamais d'avant. Pour ce soir, on se livra un peu plus, révélant que Derek n'avait pas toujours été un apollon, bien loin de là. Il avait été une asperge, boutonneuse, et très pauvre. De quoi qu'il n'était pas très fier. Lentement, on garda de lui-même tout en continuant de masser la peau. Cette chair qu'il désirait toujours avec l'ardeur de la première nuit. « Toi, pas viril et maigrichon ? Tu plaisantes ! Quelle potion magique as-tu donc utilisé pour devenir ce grand gaillard viril que j’ai la chance d’avoir pour moi tout seul ? » On ne pu retenir un long rire et on lui pinça un peu la peau.

''- Ne te moque pas. J'ai dû beaucoup m'entraîner, faire du sport, surtout de la musculation. Je t'avoue même que je portais des lunettes. D'ailleurs... bon j'avoue, je suis déraisonnable mais j'ai un trouble de la vision.''

On se pencha pour enfuir son visage dans le milieu du dos. C'est qu'il avait de lui, d'avouer ce petit secret que personne ne connaissait vraiment. Mais les lunettes lui donnait un air sévère et d'intello que cela ne lui plaisait pas vraiment. Il lui arrivait parfois de devoir en mettre pour la lecture, surtout quand il avait de très long texte à lire, mais la plupart du temps il s'arrangeait. Sa vision était désastreuse que de près alors il faisait sans lunette. Sachant comment Thompson pouvait être sévère avec sa santé, on se maudit de lui avoir dit, mais Derek avait une fois de plus, raconter trop de détail.

Par la suite, Thompson se livra à son tour, Derek se redressa, bien curieux d'en connaître davantage sur le passé de son homme. Ça lui faisait toujours curieux de l'entendre parler de ces femmes. Après tout, pour lui la sexualité de Thompson se résumait principalement a être devenu sien. D'être devenu un gay avec lui, et là Derek eut un roucoulement de bonheur, revenant se frotter le bout du nez contre une épaule qu'il embrassa ensuite.

''- Sans... rien ? Pas de caviar ? On peut y survivre ? Je commence drôlement à douter des activités que tu veux me faire connaître. Aura-t-il des saucisses ? Il parrait que c'est très bon quand on les fait grillé sur le feu.''

Derek craignait un peu ces moments, serait-ce suffisant pour lui ? N'allions-nous nous ennuyer et le pire était des visions de camping sauvage avec une simple tente, ce qui fit grandement grimacer Derek.

''- Dois-je acheter un Jeep pour l’occasion ? Il me semble que c'est dans ce genre de véhicule que roule les jeunes dans leur viré sur la plage.''

Un trouble de la vision, vraiment ? Bon sang il ne s’en était jamais douté, n’avait jamais remarqué que Derek ne voyait pas aussi bien qu’il le prétendait ! Stupéfait il tourna légèrement la tête, ne pouvant cela dit voir que l’océan devant eux, et fronça les sourcils : ce n’était pas raisonnable de rester ainsi sans rien faire pour corriger sa vue ! D’autant que les opérations existaient désormais, et puis porter des lunettes n’avait jamais tué personne ! Il allait devoir s’appesantir sur le problème : il serait trop dangereux de laisser Derek conduire le genre de petit bolide qu’il avait vu dans son garage si ce dernier voyait mal !

« Tu as d’autres secrets de ce genre ? » demanda-t-il, suspicieux.

A vrai dire, il était même un tantinet énervé que Derek joue ainsi avec sa sécurité ! C’était beaucoup trop dangereux de conduire, et… Bon sang, ils étaient venus ici dans le 4X4 avec Derek au volant, et… Maintenant qu’il le savait, il le jugeait totalement irresponsable de ne pas porter de lunettes !

« Tu me feras le plaisir de porter une paire de lunettes quand tu conduiras désormais, veux-tu ? C’est trop dangereux Derek, et je ne plaisante pas ! »

Pas quand il était question de la sécurité de son amour ! Il y avait trop en jeu !
Puis la conversation se glissa vers autre chose, et il sourit tendrement quand il entendit son Derek émettre un petit gémissement et venir l’embrasser sur l’épaule. La suite lui arracha carrément un rire et il soupira, ramenant ses bras au-dessus pour venir appuyer sa tête sur ses mains.

« Grand bêta ! Evidemment qu’on pourra mettre des saucisses, et oublie le jeep : on ira juste en bas, là-devant, pas besoin de faire des frais pour ça. Cela dit, je m’y attendais : tu vois toujours tout en grand… En trop grand… »

Il sourit de plus belle et continua, légèrement rêveur comme il l’était toujours quand il parlait de Derek :

« Je te dirai demain que je voudrais essayer la plongée que tu m’achèterais une piscine, un ensemble complet et tu louerais carrément une plage pour m’entraîner… Tout dans la démesure. C’est attachant et en même temps, tu n’as pas besoin d’en faire autant Derek : du moment que tu es là, que nous sommes ensemble et que nous avons quelques saucisses à faire griller, tu sais moi je suis heureux. Simplement heureux : en plus le jeep nous cacherait la vue sur la mer. »

Il bailla légèrement, sentant soudain la fatigue s’appesantir sur ses épaules : entre la sortie de l’hôpital, le boost qu’ils lui avaient injecté, ses fortes émotions en arrivant ici et le massage de Derek, il se sentait soudain à bout de forces et il se laissa faire, profitant de la chaleur de son amant.

« Tu verras, c’est magique ces moments-là… Les étoiles comme plafond, le feu qui nous réchauffe, les papotages ou le seul bruit de la mer pour nous bercer… J’ai toujours adoré ça, on se sent libre. C’était les seuls moments où je pouvais être moi. A passer de famille d’accueil en famille d’accueil, on a l’impression parfois de n’être qu’une marchandise : certains ne voyaient en moi qu’un paquet de fric, d’autres un punching-ball gratuit. Il y en a même un qui a essayé de me toucher, le salopard. Mais sur la plage, j’étais moi, Thompson, et je les emmerdais tous. C’était vraiment bon. »

Derek savait pertinemment que Thompson n'allait pas apprécier apprendre qu'on avait une mauvaise vue. Enfin, pas si mauvaise, mais pour la lecture ou rester concentrer sur de longue période cela lui donnait parfois des maux de tête. Pour sa part, il n'avait jamais eut envie de subir une opération de la vue pour une petite broutille de la sorte. De plus, les médecins avaient dit que ca pourrait faire forcer son deuxième oeil et qu'il faudrait aussi l'opérer sur le long terme. « Tu as d’autres secrets de ce genre ? » On fit un petit bruit, comme de surprise, il ne prévoyait aucunement répondre a cette question. Après tout, il était plutôt difficile de prévoir ce qui était des secrets et ce qui ne l'était pas. On ne pouvait pas répondre clairement quand on ne connaissait pas soi-même la question. Sauf qu'il pu rajouter ce petit détail.

''- Si c'est mes soucis de santé qui t'inquiète, non je n'ai pas d'autres squelettes dans le placard, je suis en santé. Après tout, moi j'ai une saine alimentation et depuis que j'ai arrêté de boire, mon taux de cholestérol ne s'en porte que mieux.''

« Tu me feras le plaisir de porter une paire de lunettes quand tu conduiras désormais, veux-tu ? C’est trop dangereux Derek, et je ne plaisante pas ! »
''- Hmmm... hmmm...''

Le genre de réponse évasive que Derek donnait quand il démontrait qu'il avait fort bien comprit la pesanteur de la menace mais qu'il ne comptait pas du tout s'en préoccuper. Derek était un vrai gamin et n'était pas toujours très sérieux. Le sujet allait devoir revenir et l'enfant sûrement priver de jouer pour lui montrer que Thompson d'entendait pas à rire. Enfin, Thomp savait comment régler ce genre de soucis avec Derek. Et dans quelques semaines, le port de lunette serait sûrement devenu une habitude.

Parlant ensuite de planifier des activités sur la plage, Derek se demandait encore comment ses derniers étaient. Allait-il devoir planifier tout un régiment pour faire conduire un feu ? « Grand bêta ! Evidemment qu’on pourra mettre des saucisses, et oublie le jeep : on ira juste en bas, là-devant, pas besoin de faire des frais pour ça. Cela dit, je m’y attendais : tu vois toujours tout en grand… En trop grand… » Oui, en effet, il voyait les choses comme cela, et ce n'était pas sa faute, toute sa vie avait été ainsi, et les gens qu'il aimait lui avait aussi demander des choses immenses. Jamais encore il n'avait connu la simplicité de l'amour. « Je te dirai demain que je voudrais essayer la plongée que tu m’achèterais une piscine, un ensemble complet et tu louerais carrément une plage pour m’entraîner… Tout dans la démesure. C’est attachant et en même temps, tu n’as pas besoin d’en faire autant Derek : du moment que tu es là, que nous sommes ensemble et que nous avons quelques saucisses à faire griller, tu sais moi je suis heureux. Simplement heureux : en plus le jeep nous cacherait la vue sur la mer. » Mais elle donnerait un refuge pour quand on allait... non on chassa ce genre de pensée de notre esprit pour poser le menton sur l'épaule de son amour. C'était étrange comme rêve, être sur une plage à ne rien faire. Derek était malgré tout prêt a s'essayer a une telle activité. Il regagna vers la mer, se demanda juste comment il allait faire monter Thompson sur un yacht demesuré quand une simple plage était suffissante. « Tu verras, c’est magique ces moments-là… Les étoiles comme plafond, le feu qui nous réchauffe, les papotages ou le seul bruit de la mer pour nous bercer… J’ai toujours adoré ça, on se sent libre. C’était les seuls moments où je pouvais être moi. A passer de famille d’accueil en famille d’accueil, on a l’impression parfois de n’être qu’une marchandise : certains ne voyaient en moi qu’un paquet de fric, d’autres un punching-ball gratuit. Il y en a même un qui a essayé de me toucher, le salopard. Mais sur la plage, j’étais moi, Thompson, et je les emmerdais tous. C’était vraiment bon. » Derek eut un mouvement de recul, des sa jeunesse on avait tenté de l'agresser ? Cela fit grincer des dents le géant, qui appuya les poings sur le dos de son homme. Cette nouvelle l'avait mis de mauvais poil et il en grogna même.

''- Oui, mais maintenant, tu es avec moi et le premier qui ose te toucher, j'en fais mon propre punching-ball. Plus jamais personne ne posera la main sur toi, outre que moi.''

Des mains posés bien base sur la naissance du dos et qui semblait toute refermer sur elle-même.

''- Mais... paquet de fric ? Tu veux dire... tu as souvent été approché pour être recruter comme escorte ? Et tu n'as jamais eut de parent ?''

Il sentit Derek se tendre dans son dos et se mordit l’intérieur de la joue : zut, qu’avait-il dit qui avait brisé leur petit cocon de complicité ? Il cligna des yeux, un peu mal à l’aise soudain, quand son amant finit par lui poser des questions qui l’éclairèrent sur la situation…
Derek ne savait pas ? Il… Il ne lui avait rien dit, vraiment ?

« Je ne t’ai jamais raconté ? »

Perplexe, il regarda l’océan quelques instants, : il était sûr d’en avoir parlé avec lui mais… Non, en fait, peut-être pas. Peut-être avait-il voulu garder cela pour lui, pour éviter que l’homme d’affaires ne s’apitoie sur son sort et ne voit en lui que le pauvre orphelin que beaucoup avaient vu durant toute son enfance. Le gosse abandonné, le gamin dont personne ne voulait…
Il avait dû le cacher à Derek, et… peut-être était-il temps de vider son sac. Un soupir lui échappa et il rétorqua d’une voix légèrement ricanante :

« Ne t’inquiète pas : j’ai mordu jusqu’au sang celui qui avait essayé de me peloter. Il n’a plus jamais recommencé et s’est vite débarrassé de moi. Je… Derek, je suis un orphelin : je n’ai jamais connu mes parents. On m’a trouvé sur les escaliers de l’orphelinat et personne n’est jamais venu me réclamer. Alors… Les mômes sont placés dans des familles d’accueil, qui touchent une certaine somme pour s’occuper d’eux. »

Il soupira et appuya un peu plus sa joue contre ses mains, essayant malgré lui, malgré toutes ces années, de chercher un peu de réconfort. Il savait que c’était loin derrière lui et qu’il aurait dû tourner la page, mais ce n’était pas facile de balayer une enfance entière de mauvais traitements et d’abandons.

« Certaines familles ne prennent des gosses que pour toucher l’argent. Donc non, je n’étais pas escort : j’avais quoi, 5, 6 ans… ? Certaines familles étaient cool, d’autres ne voulaient vraiment que l’argent. L’une d’elle oubliait de nous nourrir et gardait l’argent pour leur alcool… Je fouillais les poubelles du quartier, et c’est comme ça qu’on a été signalé et que l’orphelinat nous a replacé. C’était jamais reluisant là où on atterrissait tu sais. Plusieurs avaient la main lourde si jamais on déconnait. D’autres se moquaient éperdument qu’on soit là ou non. C’est pour ça que je filais dès que je pouvais retrouver mes amis sur la plage. Et que je me suis jeté à corps perdu vers la première personne qui m’a témoigné un peu d’amour : j’y croyais mais je me rend compte avec le temps qu’elle se contentait de jouer. »

Un nouveau soupir lui échappa et il eut une petite moue agacée :

« Donc non, je n’ai pas été escort, si ça peut te rassurer Derek. Mes bêtises, c’est venu après, quand j’ai vraiment touché le fond et que je me suis retrouvé sur le trottoir, mais ça tu le sais. Et c’est grâce à toi que je m’en suis sorti. Si j'avais continué ça, j’aurai fini par me flinguer un jour ou l’autre. C’est toi qui m’a sauvé. »

Derek n'avait que très peu de souvenir de conversation avec Thompson, car chaque fois que les deux hommes tentaient la discutions, le tout terminait souvent en prise de tête, ou bien en baise. Et logiquement en ce moment, ils devraient déjà être en train de pelotonner la zigounette si on ne s'était pas promis de ne rien faire. Derek en avait si envie, et pourtant, il ne le faisait pas. En dehors de sa promesse, cette conversation n'aurait même pas lieu. Donc, qu'ils se parlent étaient vraiment très rare, et surtout qu'on reste dans là sereinement. À croire qu'avec la promesse d'être là l'un pour l'autre, les avaient peut-être calmer, sachant que ce soir, ou même demain, ils seraient toujours là, ensemble. Plus besoin de se presser dans leur relation. Il avait toute la vie devant eux. Et puis, Derek avait été saoul la moitié du temps qu'il avait connu Thompson, alors ce qu'il lui avait dit, pouvait être que très vague dans l'esprit du brun. Qui semblait vouloir se rattraper. « Ne t’inquiète pas : j’ai mordu jusqu’au sang celui qui avait essayé de me peloter. Il n’a plus jamais recommencé et s’est vite débarrassé de moi. Je… Derek, je suis un orphelin : je n’ai jamais connu mes parents. On m’a trouvé sur les escaliers de l’orphelinat et personne n’est jamais venu me réclamer. Alors… Les mômes sont placés dans des familles d’accueil, qui touchent une certaine somme pour s’occuper d’eux. » Il se rappelait vaguement de cette histoire d'orphelinat, mais n'avait pas réaliser que c'était depuis sa naissance. Derek eut un pincement au coeur, mais il réalisa qu'à la fois, tout les deux n'avaient pas connu leur parent. Ceux de Derek mort très jeune, bien que lui avait eut de grand-parent pour veiller sur lui. Sinon qui sait, il aurait eut la même vie que Thompson. Outre, Derek connaissait ce genre de famille, et cela le fit grimacer. C'est pour cela qu'il tentait davantage de donner pour des centres d'accueil que les familles.

Pour poursuivre la conversation, Derek viendra a recommencer son massage, plus en profondeur, comme pour bien démontrer qu'il était là pour son homme et qu'il l'écoutait. Il comprit pourquoi Thompson l'avait aidé dans son alcoolisme, il avait connu nombre de parent qui l'avait été. Le pire, c'est que Derek avait battu cet homme qui l'avait aussi été dans sa jeunesse et là, il ne pu que se maudire davantage. Pourquoi Thompson était-il resté avec lui ? Sachant qu'il serait violent, allait le battre, quand Thompson avait-il pu découvrir que sous cet homme saoul et violent se cassait un homme tendre et si délicat.

La fin de ces paroles, lui brisèrent le coeur, savoir que déjà après une enfance difficile, il s'était fait tromper par ces femmes, voir voler même. Thompson n'était pas un être chanceux, et là derek ne pu que se pencher pour venir lui faire un immense câlin.

''- Non, je n'ai rien fait... j'étais comme ces parents, aussi pire que ce que tu as pu vivre. Thom... pourquoi ? Qu'est-ce qui t'a fait réaliser que... toi et moi nous étions fait l'un pour l'autre ? Je t'ai blessé, battu, dit des méchancetés qui t'a maintes fois fait du mal. Je ne te méritais clairement pas. ''

Derek savait qu'il aurait mérité qu'on l'abandonne, et pourtant, Thompson s'était accroché à lui et avait même courut pour le rejoindre ici.

Raconter ainsi son passé était troublant : c’était en revenant dessus, en se rappelant de ces familles où il avait atterri autrefois, de ces pères violents, de ces ères alcooliques, qui n’étaient jamais réellement ses parents, qu’il mesurait combien il avait évolué et surtout, quelle chance il avait eu. Nombre de ses anciens ‘compagnons’ de fortune de l’orphelinat étaient soit tombés dans la drogue, soit dans la délinquance, ou avaient eu des vies difficiles où ils trimaient encore pour pouvoir sortir la tête hors de l’eau.
Pas lui. Grâce à Derek, il était à présent dans une villa somptueuse, plus heureux que jamais, et protégé à tout jamais du besoin. Il reposait là, sur un canapé luxueux, massé par un homme de rêve qui lui offrait tout sur un plateau doré. Il n’était pas seulement chanceux : il était le plus verni de tous les hommes ! Et tout cela pour quoi ? Pour avoir osé s’imposer à lui il y avait deux ans de cela, dans ce club de prostitués… Avoir osé l’impensable et revendiquer un droit à la vengeance. Il s’était vengé, avait lavé son honneur, mais surtout, il y avait gagné un homme et un amour sincère. Car derrière ses yachts de luxe et ses cigares aussi longs que ses avants-bras, Derek était avant tout un homme d’honneur et un homme de bien. Quelqu’un qui avait la main sur le cœur et qui était foncièrement bon…

Un peu perplexe suite à sa question, il prit le temps de soupirer légèrement et de se retourner, obligeant ainsi son amant à soulever légèrement ses petites fesses pour pouvoir tourner son bassin et le regarder enfin droit dans les yeux. Il avait adoré le câlin dans son dos mais vraiment, il y avait des mots qui ne devaient pas être dits de dos…
Lentement il releva son regard sur le visage sérieux de Derek et levant la main, la passa sur sa joue dans une caresse légère et presque aérienne. Il laissa ses doigts errer de cette tempe où n’apparaissaient pas encore de petites rides, sur cette joue où naissait une barbe qui avait si souvent frotté amoureusement contre sa peau nue qu’il en était devenu accroc, jusqu’à ce menton fier et droit qui témoignait d’un caractère hors norme qui le faisait souvent tourner en bourrique… Mais dont il ne se serait passé pour rien au monde.
Derek était si beau… Et il ne s’en rendait même pas compte. Mais sa beauté n’était pas qu’extérieure, oh non ! Sinon Thompson ne se serait jamais autant accroché à lui…

« Tu te souviens de ce soir où ce maudit Johnson a cru qu’il pourrait m’avoir, pour te provoquer, au club ? Ce soir où tu es venu me chercher, tel un prince charmant sur son cheval blanc, pour me sortir de ses griffes… »

Ses paroles auraient pu prêter à rire mais Thompson affichait un visage grave et d’un sérieux à toute épreuve. Il n’y avait nulle ironie dans sa voix, et aucune moquerie, bien au contraire : il regardait Derek avec intensité, désirant avant tout lui répondre.

« Tu n’es pas venu ce soir-là pour empêcher Johnson de te ridiculiser ou pour lui rabattre le caquet. Tu n’es pas venu pour lui, mais pour moi. Moi, la simple pute qui te donnait un peu de plaisir, mais qui aurait pu légitimement être réclamée par un autre. Tu t’es inquiété pour moi… Personne ne s’inquiétait plus pour moi depuis des années, personne ne l’a sans doute jamais réellement fait alors j’ai compris que je pouvais te faire confiance. Et après… »

Sa main continua son chemin, glissant sur cette gorge offerte, puis dérivant en douces caresses jusqu’à l’encolure de sa chemise, redécouvrant cet homme qui était désormais à lui, et uniquement à lui.

« Après, oui j’ai souvent été blessé, mais tu réparais à chaque fois. Tu ME réparais, par ta gentillesse, ta douceur, ta générosité… Je ne nie pas être resté au début pour l’argent, parce que je voulais m’en sortir. Mais ensuite, c’est devenu un prétexte fallacieux, une excuse pour me voiler la face, parce que lentement, je suis tombé amoureux de toi. »

Son regard se fit plus rêveur, plus songeur alors que ses doigts passaient et repassaient sur l’encolure de la chemise de Derek, repassant ces souvenirs d’une autre vie en tête.

« Je ne sais pas si je suis réellement l’homme qu’il te faut : il y en a des milliers bien mieux que moi, plus forts, plus généreux et sans doute bien plus attentionnés, mais… Toi, tu es l’homme dont j’ai besoin Derek : le seul. Celui qui me permet d’avancer chaque jour et me donne l’impression d’être quelqu’un de bien. »

On ne pouvait s'empêcher de se demander pourquoi Thompson nous avons choisit nous. Un homme dans la bouteille, qui l'avait battut et un accro aux sexes. Combien de jour était-il venu vers Thompson que pour le plaisir qu'il était le seul à savoir tant lui donner ? Même Derek ne pouvait se vanter d'avoir eut une relation toute rose au début. Bien sûr qu'au fond de lui, il l'avait aimé dès les premiers jours, s'était indéniable, mais en être complètement sûre était incertain. D'abord, car la plupart des souvenirs étaient effacé par l'alcool et le reste, par les plaisirs du sexe. Le premier soir par contre était-il tombé amoureux ? Car comment vouloir coucher avec un homme sans avoir de sentiment envers lui ? Thompson ne l'avait pas toucher le premier soir pour lui donner ses envies. Derek avait même dû lutter pour accepter cette nouvelle orientation sexuelle. D'un certain côté, il savait les sentiments qui l'animait, mais pourquoi cet homme là, les avait accepter ? Endurer tout ça, quand il connaissait les risques, sachant que Derek aurait pu ne jamais changer. Qu'à chaque moment, la bouteille qui lui faisait de l'oeil aurait pu revenir le prendre. Encore aujourd'hui, elle était tentatrice, on devait lutter pour ne pas sombrer. Thompson avait vécu dans tout cela, et pourtant, il était là, devant lui, sous ses larges mains. Tout cela n'était qu'une pure bénédiction. Et surtout que dans les prochains jours, chaque réveil serait accompagné de la vision de cet homme là. Derek se trouvait tellement chanceux.


Thompson bougea, il semblait vouloir se retourner. Derek dû donc lever les hanches pour permettre au corps d'en-dessous de faire un demi-tour sur lui-même. Les voilà face-à-face pour qu'une main ne caressa le visage de Derek. Partant du haut vers le bas de son menton. Plus la descente était en cours, plus les yeux bruns se remplissaient de doute, d'un peu de tristesse. Il craignait les mots à venir.« Tu te souviens de ce soir où ce maudit Johnson a cru qu’il pourrait m’avoir, pour te provoquer, au club ? Ce soir où tu es venu me chercher, tel un prince charmant sur son cheval blanc, pour me sortir de ses griffes… » Comment l'oublier ? Cette haine, cette colère qu'un autre homme puisse penser toucher à celui qu'il aimait. Johnson avait été détestable à l'époque que de croire qu'on pourrait prendre Thompson. Derek n'avait jamais pu oublier cette haine là. Personne n'avait le droit d'utiliser son homme pour l'atteindre. Bien que pute, Thompson n'avait pas été qu'un simple objet. Johnson n'avait pas la réputation d'un homme gentil au lit, et qui plus ait, Derek n'aurait jamais accepter que Thompson ait d'autres compagnons, déjà qu'à l'époque, il détestait le savoir obligé de coucher avec d'autres femmes, quand lui-même ne pouvait aller au club.« Tu n’es pas venu ce soir-là pour empêcher Johnson de te ridiculiser ou pour lui rabattre le caquet. Tu n’es pas venu pour lui, mais pour moi. Moi, la simple pute qui te donnait un peu de plaisir, mais qui aurait pu légitimement être réclamée par un autre. Tu t’es inquiété pour moi… Personne ne s’inquiétait plus pour moi depuis des années, personne ne l’a sans doute jamais réellement fait alors j’ai compris que je pouvais te faire confiance. Et après… » Et lui même ne s'était rarement inquiéter pour quelqu'un d'autres. Même probablement jamais, car il savait que tout lui était acquis. Que le bonheur de sa famille avait été autour de son argent. Combien de fois a-t-il rendu Violette heureuse en lui payant tout ce qu'elle voulait. Il n'était pas inquiet tant qu'il lui donnait ce qu'elle voulait. Même pour les autres membres, il avait cru que l'argent leur donnerait tout, et pourtant, un jour ce nuage de confort à éclater. Le père absent, sa femme est morte, et plus tard son fils, mais jamais il n'a été aussi inquiet que pour Thompson. Cette empathie était bien différente, en fait, Derek commençait à peine à réaliser ce sentiment.

La main sur son menton continua jusqu'à la gorge, le faisant frisonner, mais aussi peu à peu, il se sentait mieux, plus réconforter. « Après, oui j’ai souvent été blessé, mais tu réparais à chaque fois. Tu ME réparais, par ta gentillesse, ta douceur, ta générosité… Je ne nie pas être resté au début pour l’argent, parce que je voulais m’en sortir. Mais ensuite, c’est devenu un prétexte fallacieux, une excuse pour me voiler la face, parce que lentement, je suis tombé amoureux de toi. » Il est vrai que bien des fois, non trop souvent même, Derek avait apporté des cadeaux, il payait des soirées d'opéra. S'était montrer tendre quand il ne devait pas être saoul. Dans un long soupire, Derek pencha la tête vers l'avant, la posant sur l'épaule de Thompson, où il ne pu que se blottir. Tel un gros chat en manque d'affection, ou plutôt trop heureux d'en recevoir. « Je ne sais pas si je suis réellement l’homme qu’il te faut : il y en a des milliers bien mieux que moi, plus forts, plus généreux et sans doute bien plus attentionnés, mais… Toi, tu es l’homme dont j’ai besoin Derek : le seul. Celui qui me permet d’avancer chaque jour et me donne l’impression d’être quelqu’un de bien. » On se redressa avant d'avoir la tête légèrement penché sur le côté.

''- Mais tu es quelqu'un de bien. Crois-moi. Et je ne pense pas qu'un autre soit meilleur que toi.''

Peut-être a-t-il cherché, tenter de trouver mieux, sans y parvenir. Sauf que cela était un secret qu'il ne dévoilerait jamais. Après tout, Derek partait souvent en voyage d'affaires pendant une semaine ou deux, et ce temps là, sans homme avait été trop long. En fait, parfois Derek se demandait s'il était encore le moindrement hétéro.

''- Tu es le seul homme qui m'a jamais comprit, ou eut de l'affection envers moi. Et la preuve, tu ne veux pas de mon argent, c'est différent de bien d'autres putes. Toi, tu as changé ton point de vue à mon égard. Tu es celui qu'il me faut, n'en doute jamais.''

Ce fut au tour de Derek de caresser le visage de Thompson mais lui termina sa dernière phrase par un long et profond baisé d'amour.

Il voulait être franc avec Derek et l’avait été : il avait avoué avoir été en grande partie avec lui à ses débuts à cause de son argent. C’était tellement évident : il avait senti que le milliardaire était accroc et en avait profité pour essayer de remettre sa vie dans le droit chemin, usant et abusant de sa fortune considérable. C’était humain après tout de profiter d’une bonne occasion, mais… Au fur et à mesure, ce qu’il pensait n’être qu’un acte vénal était devenu un attachement profond et inébranlable pour un homme qui le méritait amplement.
Il était bêtement tombé amoureux alors même qu’il se l’était interdit, refusant de souffrir une nouvelle fois. Et il avait souffert, comme si c’était inévitable : quand Derek l’avait abandonné pour revenir à Miami sans lui, préférant rompre plutôt que de l’emmener avec lui, il en avait été malade… De honte, d’humiliation, de jalousie et de chagrin.
Mais il était revenu : encore une fois, il avait voulu croire et se persuader que ce n’était que pour l’argent. Maudit orgueil, maudite stupidité : encore une fois, il était retombé amoureux de cet homme. Raide dingue amoureux, et quand ce dernier vint se blottir contre lui, enfouissant son nez dans son cou, il le serra avec une tendresse il ne se serait jamais cru capable.

Et ses paroles lui firent un bien fou, à tel point qu’il répondit au baiser avec une passion sage, qui se voulait plus complice que torride. Il ne voulait pas lui sauter dessus, pas maintenant en tout cas : il voulait juste profiter de cette tendresse entre eux et de cet instant unique… Voilà bien longtemps qu’ils n’avaient pas réussi à être aussi francs l’un envers l’autre, et Thompson découvrait qu’il adorait cela.

Quand leurs lèvres se séparèrent, il posa un regard apaisé sur son amant et se contenta de murmurer :

« Je t’aime. »

Sa main vint se lover sur la nuque de Derek et il le massa quelques minutes, se contentant de lui sourire bêtement avec amour, avant de se mordiller les lèvres doucement :

« Dis-moi, est-ce que cette villa a une grande baignoire ? Le truc où on peut se glisser à deux ? Je rêve d’un bain brûlant, et promis je serai sage si tu m’accompagnes ! Sage comme une image ! »

Un sourire diabolique se dessina sur ses lèvres alors qu’il reprenait, dévorant déjà Derek des yeux :

« Je ne toucherai qu’avec les yeux ! »

L'amour, un sentiment si recherché par les gens, si difficile à trouver et à conquérir, mais quand ce dernier était trouvé. Comment dire, c'était comme vivre dans un rêve des plus merveilleux, où plus rien ne comptait outre cette personne que nous chérissions ardemment. Notre muse qui nous inspirait chaque jour de notre vie. Une nymphe si belle qui nous offrait des délices toujours meilleurs, toujours redécouverts. Chaque journée passée en la compagnie de l'être cher était une découverte de mille couleurs. Les baisés étaient jamais identiques, souvent passionné, d'autres en douceur, d'autres ardents de cette chaleur qui nous baignait. L'amour venait du coeur et du coeur, se partageait toujours avec cette personne que nous aimions et que nous aimait. Un duo tel la lune et le soleil, l'ombre et la lumière, deux facettes, deux personnalités, mais qui se s'emboîtaient à la perfection. Plus les jours passaient et plus les liens qui les entravaient ne faisaient que se refermer autour d'eux, preuve que bientôt plus rien ne pourra jamais les séparer. La complicité était toujours au rendez-vous, toujours plus forte. Chacun se comprenant. Qui aurait pu croire qu'un jour Thompson allait dire ses mots. « Je t’aime. » Même dans des rêves fous, jamais nous n’aurions pu croire les entendre, et pourtant, les jours passaient et plus il semblait les dire. Derek ne s'en retrouvait que davantage comblé. Il était le plus chanceux des hommes, il avait trouvé une vraie petite perle rare qui glissa une main sur sa nuque pour la masser. Que demander de plus quand on venait de lui dire de telle parole et qu'en plus, une tendresse venait avec les mots. Voici 220 livres qui se blottit contre Thompson, l'écrasant peut-être un petit peu, mais que voulez-vous, la main, cette vilaine tentatrice détendait les gros muscles de monsieur qui se blottit encore d’avantages. « Dis-moi, est-ce que cette villa a une grande baignoire ? Le truc où on peut se glisser à deux ? Je rêve d’un bain brûlant, et promis je serai sage si tu m’accompagnes ! Sage comme une image ! » Lentement, Derek se redressa sur les coudes avant de le fixer, l'air de se demander à quoi il voulait jouer. Cette impression était rarement utilisée quand on souhaitait vraiment se montrer sage. La preuve fut ce regard de vil manipulateur qui se dessina sur les lèvres de son aimé. Non, Thompson serait tout sauf sage. « Je ne toucherai qu’avec les yeux ! » Après qu'il se soit sûrement amusé à exciter le grand brun.

L'amour, que voulez-vous, ça nous faisait accepter n'importe quoi. On ne contredisait jamais l'être aimer quand il nous demandait quelque chose après avoir dit je t'aime. Avec l'amour venait quelques règles de base, celle ne presque toujours être incapable de rester sage et dire non. Derek se leva très lentement, se demandant bien comment il allait être regardé.

''- Tu me connais, je n'aurais jamais osé faire construire une maison sur mesure, sans y introduire ce genre de petit délice.''

L'amour, nous faisait penser en duo. Ce sentiment n'était pas fait pour les égoïstes. Nous pensions d'abord à leur bien être collectif. Comment dormir à deux, comment se laver à deux, comment se lever et partager leur vie au quotidien. Bien sûr que Derek avait pensé à ce genre de petit détail. Il savait par expérience passée que cela était bien mieux que seul. Nous allions toujours pouvoir profiter d'un moment de tendresse à deux. Bien sûr, cela aidait quand la maison contenait deux salles de bain. L'une d'elles avait été pensée à la détente et au romantisme et la seconde plutôt pour la détente, tel un spa. On viendra donc à se lever, pendant qu'au même moment, on frappa à la porte du bureau. Derek ira ouvrir pour voir Agathe qui avait dpréparée fines bouchées. Des craquelins, thon fromage et petites tomates de jardin. Derek prit l'assiette tout en la remerciant avec sa gentillesse innée et il se tourna vers Thompson.

''- Votre repas est servi, vous allez pouvoir m'accompagner à la salle de bain pour pouvoir nous détendre en amoureux, et profiter d'un bon bain chaud.''

L'amour rendait fou. La folie de savoir qu'une image n'était jamais sage, pas quand nous parlions ici de deux êtres qui s'aimaient dans toute la pureté du coeur. Derek ira donc tendre l'assiette à Thompson, lui mangeant un peu le menton, avant de l'accompagner en bas. On passa dans le hall, pour attraper l'un de ses vilains petits cartons, avant de se diriger vers la salle de bain en marbre. Celle qui digne d'un palais oriental et qui contenait l'immense poutre de marbre, mais aussi le grand bain. Derek poussa la porte, tamisa les lumières avant de sourire à son cher aimé.

''- J'espère que ce lieu te plaira. C'est plutôt digne de mon ancienne demeure, mais... on ne me refait pas. J'avais besoin d'un endroit rempli de marbre, fin et très dispendieux.''