Une année sans ses bras….
Une année que Derek avait voulu et décidé de lui-même, mais il était toujours agréable aux oreilles de Thompson d’apprendre que Derek avait souffert sans lui et l’avait regretté. Qu’il s’était langui de lui au point d’acheter tous ces jouets ridicules pour retrouver un plaisir qu’il n’avait jamais eu que dans ses bras… Il lui en voulait toujours de ne pas s’être excusé pour l’avoir plaqué comme il l’avait fait à l’époque, mais quand il entendait ce genre de discours, il se sentait presque enclin à lui pardonner.
Cela dit, Derek n’était qu’un idiot : une année à se morfondre loin de ses bras et il n’avait jamais songé à venir le retrouver ? Heureusement que Thompson avait davantage de caractère que lui ! Sans quoi leur belle histoire se serait fini ainsi, dans un gâchis total et absolu.

Cela dit, touché ou pas de son aveu, il ne comptait pas pour autant le laisser s’amuser davantage tout seul ! Si Derek s’était langui de ses caresses, alors il continuerait à s’en languir quand il ne serait pas prêt de lui ! Foi de McMillan !

La vie de Derek n'était en rien envisageable, il avait tenté la fuite, pour s'occuper de sa famille. Tenter de retrouver une certaine stabilité dans cette dernière. Les derniers mois n'avaient en rien été facile. D'abord, il avait eut du mal à renouer ses liens avec Arielle, ce qu'il n'avait pas du tout réussir à faire. Et dire qu'il avait quitté Thompson pour y parvenir, un échec complet à ce sujet. Il s'en voulait, de ne pas avoir réussit à faire de cette famille quelque chose d'uni. Tout cela car il était qu'un égoïste qui ne pensait qu'au travail. Par la suite, tout semblait s'arranger, il avait reprit une vie avec son ex, Lily-Anne pour réussir à reformer leur famille. Quelques jours de bonheur pour la famille, mais voilà, cela avait signé le retour de Thompson. Cet amour perdu et si puissant. Sa vie à partir de ce moment était partie un couille, couleur bonbon arc-en-ciel. Il s'était passé tant de chose. Arielle partie pour Paris, Violette qui lui en voulait, sa plus au moins rupture avec Lily-Anne. Enfin relation difficile et du, on ne sait pas trop, parce qu'on l'aime encore, mais je ne sais plus ce que je veux quand je suis prêt d'elle. La vie n'avait rien de simple, ou oui, quand nous étions en présence de Thompson. Là, plus rien autour de lui n'avait d'importance. Le monde s'arrêtait comme si toute l'univers était plongé vers leur seul histoire.

Une histoire d'amour, de passion et entre autre chose de non catholique....

Sa main jouait avec le godemichet profondément enfoncé entre les fesses de Derek, et s’employait à le faire devenir fou, jouant encore et encore en lui tout en lui susurrant des mots pour lui rappeler qu’il était à lui. Thompson avait tout accepté autrefois : les retours à la maison ivre, les coups, les engueulades alors que Watts n’arrivait même plus à réfléchir, les soirées d’angoisse quand Derek était malade, les mots doux d’autres filles dans ses poches ou les traces de rouge à lèvre sur ses cols… Il avait tout accepté comme un bon toutou parce qu’il n’avait pas le choix à l’époque et pensait qu’il devait laisser un peu de liberté à Derek…
Et ce dernier l’avait plaqué sans un regard en arrière. Alors maintenant, Thompson était décidé à ne plus se laisser faire et à s’imposer, refusant de voir son amour lui échapper une nouvelle fois. Comparé à avant ils avaient franchi un cap, et Thompson avait même avouer être amoureux du milliardaire : or quand il aimait, c’était de manière inconditionnelle et absolue. Derek n’aurait plus le droit à d’autres aventures et il ne le laisserait plus jamais penser à un autre, ou une autre, que lui.
Et s’il devait le ‘dresser’ avec ces jouets, il le ferait sans hésiter ! Il lui ferait comprendre qu’il était le seul à pouvoir le rendre heureux et totalement satisfait de cette manière-là !

Il prolongea le supplice jusqu’à ce que le brun vienne, et se régala de ses gémissements de plaisir, avant de l’embrasser sur la joue en riant doucement, son torse collé contre celui en sueur de Derek :

« Oh que si, je compte te faire hurler de plaisir encore et encore mon amour… Jusqu’à ce que tu en perdes la voix ! »

Il rit doucement avant de reculer dans l’eau du bain, d’en prendre en coupe dans sa main pour la mettre sur ses épaules, se débarrassant de sa sueur avant de se relever, nu comme un ver, pour sortir de la baignoire. Il alla attraper un des superbes peignoirs qui pendaient dans un coin de la salle de bain, s’emmitouflant dedans en soupirant d’aise.

« Hum…. J’adore tout ce luxe, si tu savais ! »

Il se sécha doucement, profitant de la vue d’un Derek repu de plaisir dans l’eau du bain, le regardant en souriant, attendri. Il se rapprocha, venant juste s’asseoir sur le bord et regardant toujours Derek :

« Je sens que je vais beaucoup aimer tous ces jouets que tu possèdes… Et je vais aller fureter de mon côté pour en trouver d’autres : j’ai adoré te voir crier d’extase à cause d’eux. Mais quoi que je puisse trouver, mon meilleur sex-toy, c’est toi et uniquement toi. »

Il se pencha et déposa un baiser sur ses lèvres, souriant tendrement, avant de se relever :

« Je crois que j’ai besoin de dormir un petit coup. Trois fois rien mais je suis vidé, et…. Tu crois que tu pourras demander à Agathe de nous préparer un petit dîner sympa ? Histoire qu’on fête notre emménagement ici ? »

Derek venait de vivre une expérience des plus marquantes, ce n'était pas parce qu'on possédait une collection immense de jouet qu'il les avait tous essayer de la sorte. Seul, il pouvait décider de les retirer quand il en ressentait trop de tension, mais dans ce bain, il était à la merci des bons désirs de son homme. Ce dernier lui fit rapidement comprendre qu'il ne lui laisserait pas une seconde de repos avant qu'il ne soit complètement vider. Ce qui se produisit dès qu'il atteint le septième ciel. « Oh que si, je compte te faire hurler de plaisir encore et encore mon amour… Jusqu’à ce que tu en perdes la voix ! » Un œil s'ouvrit lentement pour le regarder, il était las et très fatiguer. Complètement vider de son énergie après cet orgasme hors pair. Il regarda son amoureux quitter le lit, il semblait toujours avoir si fier allure frais comme une fleur pendant que lui n'était même plus capable de bouger le moindre orteil. Thompson ira se blottir dans un peignoir et on sourit vaguement. Le tout lui allait s'y bien. « Hum…. J’adore tout ce luxe, si tu savais ! » La bouche de Derek lui tomba, vous ne saviez pas combien ce genre de parole pouvait lui plaire. Ses anciennes femmes étaient plus réservés et elles ne comprenaient pas toujours son désir de vivre ainsi entouré par le luxe. Encore plus détendu, il avait un vague sourire, de plus en plus présent. Oui, cette nouvelle était fort plaisante à entendre. Son compagnon qui lui disait adoré, cela l'aidait grandement à se sentir encore mieux et plus détendu.

« Je sens que je vais beaucoup aimer tous ces jouets que tu possèdes… Et je vais aller fureter de mon côté pour en trouver d’autres : j’ai adoré te voir crier d’extase à cause d’eux. Mais quoi que je puisse trouver, mon meilleur sex-toy, c’est toi et uniquement toi. » Derek redressa les yeux, avant de bafouiller quelques mots, tout mal à l'aise pour la peine. Il n'arrivait pas à parler de manière convenable. Les paroles de son homme le mettait très mal à l'aise. L'idée semblait lui plaire, même s'il en était complètement sur le cul. Il n'avait pas tant crier? N'est-ce pas? Il fixa le mur, très gêner par les mots. Il n'arrivait pas vraiment à les contredire, à croire qu'il ne pouvait que les appuyer.

''- Toute manière, tu m'as, je suis à toi, alors tu n'as pas besoin de tout ses jouets, je serai toujours là pour toi.''

Derek répondit au baiser de son chéri, s'étirant un peu le cou, peu à peu il réussissait à bouger. À croire que ses muscles retrouvaient de leur contenance. Bien qu'une partie de son esprit était encore un peu dans les limbes et il referma les yeux. « Je crois que j’ai besoin de dormir un petit coup. Trois fois rien mais je suis vidé, et…. Tu crois que tu pourras demander à Agathe de nous préparer un petit dîner sympa ? Histoire qu’on fête notre emménagement ici ? »

''- Ne t'inquiète pas, c'est prévu, elle est partie faire les courses pour remplir les armoires. D'ailleurs, si tu as une commande spéciale, demande à George, il la contactera.''

Derek n'avait plus mis les pieds dans un marché depuis des années, jamais il ne faisait les courses pour la nourriture lui-même alors difficile de dire ce que son homme pourrait adoré comme petit amuse-gueule.

''- Repose-toi bien, mon beau.''

En fait, Thompson a côté de lui avait l'air très en forme, Derek était encore coller dans le fond de cette profonde baignoire.

''- On se revoit dans la soirée? ''

Une caresse sur la cuisse, et il laissa Thompson se diriger vers leur chambre, enfin l'un d'elle s'il la trouvait. L'endroit en contenait deux. Derek pour sa part, révessa encore un moment dans la pièce avant de ranger les divers jouets et les ranger. Seul chose qu'il rangeait lui-même, mais après tout on n'allait pas laisser le vieux George tombé là-dessus.

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Plusieurs jours plus tard, le jeune couple s'était enfin bien installé dans leur nouvelle maison. Ce petit lieu mystérieux et aphrodisiaque. Derek était resté à la maison, travaillant une partie de la matinée et en après-midi, mais le reste du temps, il veillait sur Thompson comme sur un ourson. Il lui interdisait même tout effort, et le forçant à manger et prendre du mieux. Mais, pour les deux, vivre aussi proche pendant longtemps risquait d'emmener des frictions, ou pas. Derek n'avait jamais été aussi doux et gentil, refusant même parfois que Thompson fasse le moindre effort.

Pendant un après-midi, Derek travaillait dans son bureau, mais il avait laissé son téléphone traîné quelques part dans la maison. Et ce dernier passait son temps à vibrer comme à son habitude. Cela en était sûrement énervant, surtout qu'on pouvait bien se demander qui pouvait ainsi envoyer tant de message à Derek Watts.

Il prit bien note qu’il pouvait demander ce qu’il voulait à Georges, et après un dernier baiser, il le quitta en se faufilant dans le couloir à la rechercher d’une chambre libre. Il lui fallut quelques minutes pour trouver ce dont il avait besoin et il éclata de rire en la voyant : gigantesque, elle comprenait un petit salon, un immense dressing et un grand lit à baldaquin qui reflétait bien les rêves de prince charmant de Derek. C’était juste merveilleux et il laissa tomber son peignoir au sol pour aller se blottir au chaud sous la couette, déjà impatient d’y trouver le repos.
Tout était démesuré ici, tout était magnifique… et tout lui appartenait. Souriant jusqu’aux oreilles, il se coucha et s’emmitoufla dans les draps en priant pour que ce rêve ne s’arrête jamais.

Et le rêve continua. Les jours qui suivirent ne furent qu’un tourbillon de plaisir ininterrompu entre les deux hommes, de repas partagés en tête à tête et de grandes ballades main dans la main sur la plage, à papoter de tout et de rien. Thompson redécouvrit Derek, et en apprit plus sur lui en quelques jours que durant toute cette année qu’il avait passé auprès de lui : il se réveillait avec lui, paressait entre les draps en riant comme deux gamins, puis prenaient leur douche ensemble où tout n’était que soupirs, caresses et baisers volés. Puis Derek s’enfermait dans son bureau pour la matinée pendant que Thompson en profitait pour lire, prendre des cours de cuisine avec Agathe et même faire quelques tours dans le grand garage pour interroger Georges sur les voitures de son patron. Il déambulait, flânait, prenait son temps, se sachant surveillé et épié par les domestiques qui avaient reçu l’ordre express par Derek de ne rien le laisser faire.
Un véritable coq en pâte ! Ce qui devenait même pénible à la longue, mais dès que Derek revenait et s’occupait de lui, Thompson oubliait ses griefs et lui souriait, juste heureux.

Jusqu’à cet après-midi où ne supportant plus le vibreur ininterrompu du portable de Derek, Thompson reposa le livre qu’il lisait et décida de transmettre le message qui semblait ne pas pouvoir attendre. Cela partait d’une bonne intention : il lirait simplement le message, le passerait à Derek et laisserait ce dernier travailler, sauf que… Quand il aperçut le contenu du message et les photos qui étaient jointes, il pâlit brutalement.
On y voyait une jeune femme dévêtue dans différentes positions, et le message était on ne peut plus clair : elle voulait que Derek la rejoigne et au vu des mots qu’elle utilisait, ils semblaient être amants tous les deux. Ce n’était ni une pub ni une erreur : pas quand le nom de Derek Watts apparaissait dans le message…
Thompson se sentit brutalement trahi : Derek avait osé voir quelqu’un d’autre ? Lui qui lui jurait fidélité et avait voulu officialiser leur union, il avait osé lui jouer ce tour pendable, comme autrefois ? Le même scénario allait-il recommencer, cet enfer où Derek le trompait en continu et où il devait simplement l’accueillir les bras ouverts en se taisant ?

« Espèce d’ordure… » murmura-t-il, furieux, tout en serrant le portable entre ses doigts.

S’approchant d’une commode il avisa un bibelot et incapable de résister à sa saute d’humeur, il le prit et le jeta contre le mur, le faisant exploser en mille morceaux dans un bruit fracassant. Ce qui attira évidemment l’attention de la maisonnée et Agathe surgit, affolée.

« Tout va bien Monsieur McMillan ? »
« NON ! » cria Thompson avant de s’éloigner.

Et comme il s’approchait de la baie vitrée, elle s’écria :

« Où allez-vous ? »
« Prendre l’air !!! » hurla-t-il, de plus en plus furieux.

Derek allait le lui payer !!

Derek avait un travail monstre, il serait rattraper les heures perdus car il n'était plus présent dans ses diverses entreprises. Il passait le plus clair de son temps au téléphone, discutant avec ses directeurs avant de parfois devoir s'arrêter pour lire quelques papiers. Le travail à la maison était plus complexe qu'à son bureau, où il avait des secrétaires qui triaient les appels et les courriels. Ici, il n'avait guère ce luxe et il commençait à trouver la tache de plus en plus pénible. L'après-midi était fort bien avancer quand un immense bruit sourd retentira dans la demeure.Il n'avait pas le temps d'aller vérifier ce qui se passait. Il passa outre le bruit, bien qu'un cri de rage se fit entendre dans la demeure. Dans un énorme râle, Derek dû se lever pour aller voir quelle mouche les avait piqué.

On chercha les dits antagonisme, avant de croiser Agathe qui venait déjà vers lui.

Agathe : Monsieur Watts, dépêchez-vous, monsieur à quitter la demeure

Derek fronça les sourcils, mais pourquoi diable, Thompson avait-il quitter quand il savait fort bien qu'il n'avait pas le droit de sortir seul.

''- Montre-moi par où il est sortit.''

On ne comptait pas le laisser encore filer de la sorte, la dernière fois que Thompson a fait une crise, le tout s'était mal terminé, alors il comptait dès maintenant le rejoindre. Agathe l'emmena donc vers leur chambre, où la porte de la baie vitré était grande ouverte. On s'y dirigea tout en attrapant une chemise posée sur l'un des fauteuils et sortira à l'extérieur.

Sur la plage, se trouvait la silhouette de Thompson qui s'éloigna le long du rivage. Dans un soupire, Derek se mit à courir pour le rattraper, qu'est-ce qui pouvait encore le mettre dans un tel état? Rageant intérieurement, il ne lui fallu que très peu de temps pour rejoindre son conjoint, venant à se placer devant lui.

''- Il me semblait plutôt qu'on avait été clair sur le sujet des sorties. Tu ne devais … jamais... qui...tter... seul...''

Les yeux en colère grossirent sous la peur qui commençait à le prendre. Il voyait bien que Thompson avait quelque chose à lui reprocher, et pourtant, il était certain de ne pas avoir mal agit. Par récemment, non il s'était occupé de son époux, lui avait donné de l'amour, de l'affection et du sexe. Pourquoi avait-il le droit à ce regard remplit de haine et de colère. Derek avait l'impression qu'on allait enfourcher et le passer sur la mandoline pour faire de très petit rondelle avec son corps. Des sueurs froides commencèrent à le prendre et il paniquait de plus en plus.

''- Que.. .qu'est-ce qui ne va pas? J'ai fait quelque chose qu'il ne fallait pas? Tu sais, vient me voir si tu t'ennuis...''

Loin de se douter que cela concernait plutôt des photos osés qu'une vieille amante lui avait envoyé.