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« Oh mademoiselle Campbell, votre corps… je le masserai avec ce que vous voudrez! » Dit-il en riant légèrement. Amusée, je m’étais mise à rire à mon tour. Cet homme, il aura décidément toujours le don de me faire rire. « Ce n’est pas tombé dans l’oreille d’une sourde… Mais ne t’imagines pas que tu pourras le faire avec autre chose que tes mains. » Lui répondis-je alors en lui offrant un sourire bien enjoué. Je n’avais pas honte de plaisanter ainsi avec lui parce qu’entre William et moi, les choses ont toujours été en harmonie si je peux dire ça ainsi. On s’entend bien, on plaisante bien ensemble et clairement, on se regarde bien. Il y a ce qu’on appelle une alchimie et ça, depuis le starbuck.
L’un comme l’autre, nous semblions d’accord sur le fait que nous devions nous voir plus souvent. On s’apprécie alors pourquoi se contenter de se voir par hasard ? « Ça serait bien oui… et pas juste au boulot. » Confia le jeune homme. Etant d’accord avec lui, je m’étais contentée de lui sourire avant de répliquer spontanément : « On pourrait justement passer notre temps ensemble une fois notre garde terminée ? » Lui souriais-je alors remplie d’enthousiasme et de joie. Je me réjouissais d’avance de pouvoir passer encore plus de temps avec lui parce qu’il est vrai que William m’apaise. J’aime sa compagnie.
Face à lui, je ne pouvais pas résister à son muffin. Il était d’un marron divin et d’une forme parfaite et concrètement, lorsqu’il a amené ce dernier jusqu’à sa bouche, je pus directement remarquer qu’en plus d’être esthétique, il est ultra moelleux. Et c’est bien pour ça que je n’ai pas hésité une seule seconde à lui prendre de ses mains ce qu’il lui restait. « Bah Vas-y… te gêne pas surtout! » Amusée, je lui avais offert un sourire en guise de réponse avant de finalement rétorquer : « Ca te permet de me rembourser le morceaux de Cranberry que je t’avais fait avaler. »
Contre toute attente, William s’interrogea au sujet de ce qu’il s’était passé sur la plage lors de la soirée que j’ai organisé. Et sans que je ne m’en rende vraiment compte je crois, je lui ais fait part de ce que je ressentais, de ce qui se passait et de l’optique dans laquelle je suis. Dans un sens, je n’avais pas honte d’avoir de lui dire tout ça. Ce n’est pas dans mon habitude mais j’aime l’idée de m’ouvrir un peu plus avec William. Je crois bien que c’est une nouvelle face de la femme que je suis aujourd’hui. Pas naïve mais beaucoup plus ouverte aux autres. J’ai fait le deuil de mon passé et j’aspire très clairement à construire mon futur sur de bonne base dont ma relation avec William je suppose. « Et c’est parfaitement normal Madi’, je sais de quoi je parle. » Affirma William en me regardant avant de poursuivre : « J’ai voulu venir t’aider à ce moment-là… mais la sœur de Nathaniel Wilson était déjà là pour te tenir compagnie et je ne voulais pas être dans le chemin. Néanmoins, Tu t’es très bien débrouillée, t’as rien à te reprocher. » J’ignorai qu’il connaissait Nate et j’ai encore moins fait le rapprochement entre Nate et India. Wilson et Wilson, quelle cruche je suis. Ca semble si évident maintenant. Je me demande bien comment il a rencontré Nate mais ce n’est pas le moment de lui demander je crois bien. « J’aurai aimé la sauver tu sais. » Lui dis-je alors pleine de sincérité et de sensibilité. William ne m’a certainement jamais vue aussi humaine mais il pourra s’apercevoir comme ça que je ne suis pas une femme égocentrique, enfin, plus maintenant. « Je suis peut-être pas la première personne à qui tu voudrais te confier ou juste avec qui tu voudrais te changer les idées mais je veux quand même que tu saches que mon oreille est pas seulement sexy et magnifiquement proportionnée avec mon beau visage : elle sait très bien écouter aussi. » Me dit-il en souriant magnifiquement, ce qui provoqua bien entendu un énième sourire de ma part et même un petit rire.
Peu à peu, j’avais donc posé ma main sur la sienne en continuant de le regarder avant de prendre la parole : « C’est gentil Will, je te remercie et je n’oublierai pas ce que tu viens de me dire. Je suis contente de pouvoir compter sur tes oreilles parfaitement proportionné et séduisante. » Finissais-je en souriant légèrement avant de porter à ma bouche mon café afin d’y tremper mes lèvres à l’intérieur.
« J’ai envie de voyager… Tu crois que ce serait possible que le chef m’accorde encore quelques jours ? » Lui demandais-je alors à tout hasard puisque William est dans cet hôpital depuis bien plus longtemps que moi. « Au pire des cas, j’ai le mariage de ma meilleure amie d’enfance Sky donc ça me fera voyager un peu… » Terminais-je en regardant ma part de Cranberry restant avant d’apporter à ma bouche un nouveau morceau.

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« Tu termines à quelle heure? Car ma garde termine à 17h mais j’ai un match de foot à 18h tu peux… venir voir. C’est plus palpitant à regarder que les petits de la dernière fois. » dis-je en souriant. « Sinon, je suis libre après! »  J’ignorais si elle pensait à quelque chose en particulier mais on pourrait très bien trouver à nous deux à ce moment-là. On s’ennuyait rarement les deux ensembles de toute façon. La preuve : on arrivait à avoir du plaisir uniquement en buvant le café bon marché de l’hôpital dans une pièce dont la clientèle était à 75% malade. Bon, c’était un peu sadique vu comme ça.

La conversation tourna vers quelque chose d’un peu plus sérieux : l’évènement de la plage. Bien que j’étais désolé pour Madison et que je voulais absolument qu’elle sache que j’étais compréhensif, je ne pouvais qu’être surprise et même un peu charmé de voir ce côté de sa personnalité. Un côté plus sensible, plus humain. Je me doutais bien que la belle Campbell n’était pas uniquement une femme remplis de confiance. Après tout, si elle voulait faire dans la médecine, elle devait se montrer sensible, compréhensive… et c’était bien ça que je voyais présentement et ça me plaisait beaucoup. Va savoir pourquoi en fait. Je fis comprendre à mon amie, sous un ton humoristique, que j’étais là pour elle… pour lui changer les idées ou même pour l’écouter et lui parler. Je réussie à lui arracher une petit rire et c’était une mission accomplie pour moi. « Tu vois à quel point je suis dévoué pour toi! Je te promets de te protéger, de te masser, je t’offre du café et là… je te propose mes oreilles sexy! Qu’on ne vienne pas me dire après que je ne suis pas un homme à marier! » Et encore une fois, je rigolais : je n’étais clairement pas un homme à marier mais pour la peine, ça faisait bien rire.

Je regardai Madison apporter son verre à ses lèvres et je me disais à moi-même à ce moment que je n’avais jamais autant voulu être un petit verre de plastique de toute ma vie. Madison avait des lèvres invitantes, il fallait ne pas se le cacher. Et moi, eh bien… en dépit de tout… j’étais un homme, une pauvre victime du charme de ces dames… La gente féminine restait une de mes grandes faiblesses. Ma compagne de pause me fit sortir de mes pensées mi- érotiques en me parlant de voyages, de vacances… « Oh eh bien… si c’est le mariage d’une amie, je crois qu’il peut bien comprendre oui. C’est une assez bonne raison disons. » Je lui souris, j’ignorais qu’elles étaient amies. Bon après tout, je connaissais à peine cette Sky et puis Madison, je n’étais pas non plus au courant de tout son entourage. « J’étais invité aussi à ce mariage. Du moins, Lily l’est… mais puisqu’on est plus ensemble… eh bien voilà, je suis en quelque sorte désinvité et donc en mesure de pouvoir assurer ton remplacement en cas de besoin. Tant que tu me promettre de prendre quelques verres pour moi et de profiter de Londres et de ses merveilles au max! »
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« Tu termines à quelle heure? Car ma garde termine à 17h mais j’ai un match de foot à 18h tu peux… venir voir. C’est plus palpitant à regarder que les petits de la dernière fois. Sinon, je suis libre après! » Annonça simplement William le sourire aux lèvres. Cette fois-ci, il me donnait l’occasion de le voir jouer lui. Et je dois bien avouer que cette pensée donne à réfléchir. « Je termine à 18h00, j’essaierai d’être là au moins pour la deuxième mi-temps. » Lui répondis-je alors en lui offrant un énième sourire. Je me réjouissais d’avance de pouvoir le regarder jouer et surtout de pouvoir l’embêter en cas de défaite. Ca ne serait pas bien méchant mais c’est toujours amusant d’embêter ce charmant docteur.
Même si je cherche souvent à embêter mon monde, je sais aussi quand une personne est adorable et William l’est en ce moment. Il réussit à me faire rire et à me faire oublier ces craintes que je ressens l’espace de quelques instants. « Tu vois à quel point je suis dévoué pour toi! Je te promets de te protéger, de te masser, je t’offre du café et là… je te propose mes oreilles sexy! Qu’on ne vienne pas me dire après que je ne suis pas un homme à marier ! » Je m’étais mise à sourire puis à rire légèrement. « Si tu me fais le repas, je le dirais et je t’épouserai même ! » Souriais-je de façon amusée en le regardant. J’ai déjà été marié une fois et je suis certaine que je ne me remarierai pas à la légère et avec n’importe qui. Je mérite un grand mariage avec toutes les traditions et un homme qui m’aime autant que je l’aime. Oui, je suis bien consciente maintenant de ce qu’implique un mariage.
« Oh eh bien… si c’est le mariage d’une amie, je crois qu’il peut bien comprendre oui. C’est une assez bonne raison disons. » J’acquiesçais de la tête, il n’avait pas tort. Le chef peut bien m’accorder ça depuis le temps que je démontre ma dévotion pour mon travail. Tout était tellement plus simple quand Hayden était le chef ! « J’étais invité aussi à ce mariage. Du moins, Lily l’est… mais puisqu’on est plus ensemble… eh bien voilà, je suis en quelque sorte désinvité et donc en mesure de pouvoir assurer ton remplacement en cas de besoin. Tant que tu me promettre de prendre quelques verres pour moi et de profiter de Londres et de ses merveilles au max! » Ajouta le charismatique docteur qui se tenait à face à moi. C’était dommage qu’il soit dans cette position. Je pourrai même peut-être demandé à Sky de remédier à ça. Après tout, William est une personne et ne doit pas forcément être jugé par rapport à Lily. Néanmoins, une idée me traversa la tête… « Et si tu m’accompagnais ? J’ai pas de cavalier pour le mariage. Tu serais mon invité et ça pourrait être chouette ! » Lui souriais-je alors en le regardant, espérant une réponse positive de sa part. « Et puis je meurs d’envie de te voir vêtue d’un costard noir. »
La pose fut bonne mais devait malheureusement s’arrêter officiellement là. Cependant, elle pouvait officieusement continuer. Si nous ne prétendons pas être en pause, l’est-on réellement ? « On repars à l’étage ? Il y a surement à faire avec tous ces patients et on peut même le faire ensemble. »

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Madison m’informa qu’elle voulait prendre des vacances pour le mariage de son amie Sky. La situation était assez particulière puisque j’avais également été invité avec Lily à cette cérémonie qui avait lieu à Londres. Toutefois, les choses avaient changés et j’en fis part à mon amie. La réponse de cette dernière me prit de court. « Wow! D’abord merci de l’invitation, je m’attendais pas à ça. C’est gentil de penser à moi » Je lui souris avant de froncer les sourcils. « Je pense pas que je vais pouvoir accepter par contre. Ma relation avec Lily s’est terminé de manière un peu étrange et je ne veux pas la mettre mal à l’aise ou quoi que ce soit. Ce n’est pas personnel à toi du tout. Si ça avait été un autre mariage, je t’aurais accompagné avec joie. » Je la regardai droit dans les yeux, guettant une réaction. J’osais espérer qu’elle puisse comprendre la situation.

Madison me proposa ensuite de remonter au quatrième afin de continuer à travailler et peut-être même, faire quelques tâches ensemble. Je lui souris alors. « C’est une bonne idée. J’ai un patient à aller voir mais je vais pouvoir venir te rejoindre ensuite. » Nous nous levâmes pour jeter nos trucs et se rendre ensemble jusqu’à l’ascenseur. Je posai ma main dans le bas de son dos pour la faire rentrer la première. À la dernière seconde avant que les portes se ferment, le petit mexicain de l’équipe d’aide-ménagère nous fit signe d’attendre et je pesai aussitôt sur le bouton pour ouvrir les portes à nouveau. Ce dernier entra avec son gros chariot de produits, de balai ect. Je fus donc obligé de me coller un peu contre mon amie, cette proximité ne me dérangeait en aucun cas. Le petit mexicain avait des écouteurs sur les oreilles et commençait à chanter sans gêne et je me retenais pour ne pas éclater de rire. C’était de même pour Madison, pouvais le voir sur son visage.

Une étage plus haut, les portes s’ouvrirent pour laisser sortir le petit chanteur/concierge, fort sympathique qui se faisait aller le bassin en quittant plus loin. Les portes se refermèrent et j’éclatai de rire en même temps que mon amie. « Une chance que nous étions à l’étroit car je crois que je me serais mis à danser. » Je pris la main de Madison pour la faire tourner sur elle-même en riant toujours tout en essayant de chanter comme le petit mexicain, sans grand succès. Lorsque la belle blonde revint face à moi après ce petit tour d’elle-même improvisé, mon regard se perdit dans le sien l’espace d’un instant. Je gardai sa main dans la mienne en la fixant toujours en silence. De ma main libre, je ramenai une mèche de ses cheveux derrière son oreille puis glissa ma main jusqu’à son menton que je soulevai quelque peu du bout de mon doigt. Je vins déposer mes lèvres contre sa joue bien doucement à deux/trois reprises, m’approchant du coin de ses lèvres. Elle sentait terriblement bon et cette proximité était déstabilisante. J'osais espérer qu'elle ne voit pas ça comme un manque de respect... Elle m'avait donné quelques signes qui laissait peut-être présager que ça ne lui dérangeais pas. Si c'était le cas inverse, je me sentirais beaucoup trop mal. Comme mes lèvres frôlèrent les siennes, la petite cloche annonçant l’arrivé à notre étage sonna, je me reculai alors d’un pas, brisant notre contact. Je replaçai mon stéthoscope correctement autour de mon cou en souriant à Madison, toujours contre le mur de l’ascenseur. Les portes s’ouvrirent et je pointai de ma main en direction du couloir : « Après vous Docteure Campbell. »


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« Wow! D’abord merci de l’invitation, je m’attendais pas à ça. C’est gentil de penser à moi. » Me répondit dans un premier temps en affichant un sourire sur ses lèvres. Je n’aurai pas pensé que William puisse être autant surpris par cette demande. S’il n’est plus avec Lily et qu’il n’est plus invité, je pense que c’est normal que je lui propose de venir. Après tout, on se connait depuis un sacré bout de temps. « Je pense pas que je vais pouvoir accepter par contre. Ma relation avec Lily s’est terminé de manière un peu étrange et je ne veux pas la mettre mal à l’aise ou quoi que ce soit. Ce n’est pas personnel à toi du tout. Si ça avait été un autre mariage, je t’aurais accompagné avec joie. » Termina finalement le jeune homme. J’avais donc acquiescée d’un geste de la tête avant de reprendre la parole, surement un peu déçue je suppose. « Je comprends. » Lui répondis-je alors en lui offrant un sourire à mon tour. Je n’étais pas en colère, c’était tout à son honneur. J’ai fait ma part des choses en lui proposant de m’accompagner mais il est libre de refuser. D’autant plus que ses raisons sont valables et me font réaliser le respect que possède cet homme. C’est vrai que Lily n’apprécierait pas forcément de le voir arriver à un mariage où elle ne veut peut-être pas le croiser. Et encore moins en ma compagnie. Cependant, cette proposition me permit de me noyer une fois de plus dans son ravissant regard. N’étant pas du genre à être gêné, je ne pouvais que tester à quel point son regard pouvait être envoutant.
L’heure ayant avancé, il était ensuite normal qu’on retourne au travail. C’est pourquoi, je lui avais naturellement proposé de repartir en direction de l’étage et de pourquoi pas, consulter ensemble ou effectuer certaines tâches. «C’est une bonne idée. J’ai un patient à aller voir mais je vais pouvoir venir te rejoindre ensuite. » M’avait-il répondu sans aucune gêne. Souriante, je continuais de le regarder avant qu’on parte ensemble jusqu’à l’ascenseur. Une fois à l’intérieur, le concierge mexicain nous fit signe de l’attendre. William appuya donc sur le bouton pour ouvrir de nouveaux les portes avant qu’on se retrouve rapidement à l’étroit l’un contre l’autre. Je ne m’étais jamais trouvé aussi proche de William et je dois bien avouer que c’était quelque chose d’intéressant. Je n’étais pas gêné, au contraire. Je ressentais même l’envie de rester aussi proche de lui. Malheureusement, le mexicain sortit un étage plus haut et nous laissa de nouveau seul dans l’ascenseur avec beaucoup plus d’espace. Et sans pouvoir me retenir, je m’étais mise à rire parce qu’après un show comme celui du Mexicain qui s’était mis à chanter et danser, je ne voyais aucune autre option. «Une chance que nous étions à l’étroit car je crois que je me serais mis à danser. » Confia William. A ces mots, je me mis à rire de nouveau en le regardant. « Rien ne t’en empêche tu sais. » Lui souriais-je amusée avant que ce dernier ne prenne ma main pour me faire tourner en même temps qu’il chantait. Surement tentait-il d’imiter le mexicain. Quoi qu’il en soit, j’étais amusée et très réceptive. A vrai dire, je venais d’éclater de rire face aux bêtises de William. Son regard croisa ensuite le mien et resta immobile. Nos regards étaient ancrés l’un dans l’autre et là, la situation devenu tout autre chose. Sa main resta en contact avec la mienne et ses lèvres se dirigèrent ensuite peu à peu sur ma joue pour les percuter doucement à plusieurs reprises. C’était à la fois sensuelle, autant dire ce qui est et surprenant. Surprenant parce que William n’a jamais été aussi doux avec moi qu’en ce moment. En effet, ses lèvres ont finit par rentré délicatement en collision avec les miennes à ma plus grande surprise mais n’étant pas quelque chose que je considérai comme inacceptable, je n’y avais vu aucune objection. J’avais même laissé les choses se faire. Et lorsqu’il rompit le baisé doucement en harmonie avec la cloche de l’ascenseur, je ressentis même une certaine déception. Je ne voulais peut-être pas que ce baisé s’arrête. Oui, je ne voulais pas qu’il s’arrête pour la simple et bonne raison que je trouvais ceci pétillant et attrayant. « Après vous Docteure Campbell. » Pointait-il du doigt pour m’inciter à passer après avoir remis en place son stéthoscope.
Je fis donc un ou deux pas devant lui avant de m’arrêter. Sans vraiment réfléchir, mes doigts se sont dirigés sur le bouton servant à refermer les portes. Et sans que William n’ait le temps de dire quoi que ce soit, je m’étais naturellement retournée vers lui. « Je ne suis pas décidée à sortir tout de suite de cet ascenseur docteur Armstrong. » Lui souriais-je alors en le regardant avant d’amener ma main jusqu’à sa nuque pour pouvoir l’embrasser tendrement et fougueusement. A cet instant précis, c’est cette pulsion qui m’a dominé. J’ai ressenti l’envie de l’embrasser et je l’ai fait. Ais-je fait quelque chose de mal ? Non. C’est naturel. C’est humain. C’est ce qui se passe lorsque deux personnes se plaisent et à quoi bon lutter ? Il faut vivre sa vie avant de ne plus pouvoir le faire.
Mes doigts remontèrent ensuite jusqu’à sa chevelure, entrainant ainsi un baisé beaucoup plus intense.

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Le petit mexicain de l’ascenseur nous avait fait bien rire et j’étais heureux de constater qu’il n’y avait pas de froid entre nous malgré le fait que je n’avais pas accepté de l’accompagner au mariage de son amie. Maintenant que nous étions seul, je m’étais permis de faire tourner Madison sur moi-même alors qu’on riait toujours de la situation puis, va savoir pourquoi… je ne cherchais pas à comprendre plus la raison derrière mon geste, j’avais commencé à me rapprocher d’elle, à lui offrir de petits baisers un peu partout en approchant mon corps du sien. Ça commençait à se réchauffer entre nous mais la cloche de l’ascenseur sonna, ce qui fit en sorte que je dû me décoller d’elle en replaçant mon uniforme.

J’avais fait signe à Madison de sortir la première, en bon gentleman que j’étais car bon, nous étions arrivés à destination. Je la regardai faire quelque pas devant moi et sans que je me doute de quoi que ce soit, elle avait appuyé pour faire fermer les portes de la petite boite de métal. Je la regardai s’approcher de moi puis, je fermai les yeux aux contacts de ses lèvres. Mes mains se posèrent automatiquement sur ses hanches, lui rendant son baiser aussitôt car ce baiser, je l’avais longtemps espéré. Sentir ses mains sur moi, les sentir se glisser jusqu’à ma nuque dans mes cheveux, me faisait littéralement tourner la tête. J’avais donc reculé Madison doucement jusqu’au mur, mes mains se frayant un chemin de ses hanches, jusqu’au creux de ses reins alors que je ne lâchai pas une seule seconde ses lèvres si appétissantes. Je la parsemai de baiser jusqu’à son cou et je profitai de ce moment pour la soulever du sol, à l’arrière des cuisses. Mon bassin se colla complètement contre le sien afin de la mieux la retenir contre le mur, tandis que je vins l’embrasser à nouveau pendant un bon moment, un très bon moment.

« Ok… maintenant, promets-moi que tu viendras m’encourager ce soir. J’te promets le meilleur dessert que tu auras mangé de ta vie ensuite. Et là… je parle réellement de gâteau, t’inquiètes! » Dis-je en riant avec elle car ce que je venais de dire pouvait clairement porte à confusion. Je la posai malheureusement au sol en replaçant mes vêtements et mes cheveux correctement avant que quelqu’un ne se doute de quelque chose lorsque nous sortirons de l’ascenseur. Je regardai la très jolie blonde devant moi avant de replacer une mèche de ses cheveux derrière son oreille. Je lui souris et je me penchai pour lui voler un autre baiser, les mains placées doucement sur ses joues. « Je n’ai jamais autant souhaité qu’un ascenseur tombe en panne. » soufflais-je en me décollant quelque peu d’elle, à contre cœur.

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Mes pieds ne touchaient plus le sol. Les mains fermes de William avaient soulevé mon corps afin que je me retrouver plaquée contre la paroi de l’ascenseur. Son bassin s’était appuyé sur le mien afin que je ne puisse plus du tout bouger. Je crois que je me sentais bien dans les airs.
Ce dernier provoqua de nombreux frissons lorsque ses lèvres touchèrent à plusieurs reprise ma peau et plus particulièrement mon cou. Je réussissais à ressentir le désir de cet homme. Ce n’était pas anodin. Non. William refoulait certainement ça depuis bien longtemps maintenant et je dois bien avouer que cette posture éveillait de nombreuses choses chez moi. « Ok… maintenant, promets-moi que tu viendras m’encourager ce soir. J’te promets le meilleur dessert que tu auras mangé de ta vie ensuite. Et là… je parle réellement de gâteau, t’inquiètes! » Me dit-il en riant. Naturellement, je m’étais mise à rire parce que sa phrase était tournée d’une drôle de manière.
Peu à peu, il me reposa malheureusement sur le sol. Je remis alors ma blouse correctement pour qu’on ne puisse pas remarquer ce petit écart. Cependant, je n’eus pas le temps de remettre mes cheveux en place. William s’en était chargé à ma place. Il était doux et attentionné, c’était attendrissant. « Je n’ai jamais autant souhaité qu’un ascenseur tombe en panne. » Souffla le jeune homme après m’avoir volé un autre baisé. Amusée, je m’étais permise de passer mes bras autour de son cou. « Parfois, il faut savoir provoquer sa chance. » Lui murmurais-je alors avant d’approcher mes lèvres des siennes pour l’embrasser délicatement en laissant nos lèvres s’humidifier mutuellement. C’était agréable d’être si proche de lui. « Je te promet d’être là pour te voir jouer ce soir. » Lui murmurais-je entre deux baisés avant de me détacher de lui et d’ouvrir l’ascenseur afin de retourner au travail.
Durant la journée, j’avais croisée à plusieurs reprises William et je ne m’étais pas gênée pour lui sourire plusieurs fois. Je sentais même son regard de temps à autre mais je fessais mine de ne pas le voir.

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Malheureusement, je n’avais pas eu le temps de rentrer chez moi pour me changer. Cependant, je m’étais tout de même octroyer du temps pour me refaire une mise en beauté dans la salle des résidents. Je me sentais aussi belle que d’habitude, je me sentais bien dans ma peau et je me sentais-moi-même. Oui, plus je me regardais dans le miroir et plus j’avais l’impression de me retrouver. C’était fantastique oui ! Madison Campbell est belle et bien de retour, ce soir plus que jamais.
Vêtue d’une robe verte émeraude et d’une veste en jean bleu marine, j’avais avancé devant les gradins afin de pouvoir monter sur ces derniers et observer le match. Rapidement, je pus apercevoir William en train de jouer. Un sourire s’installa sur mes lèvres lorsque je l’aperçu dans sa tenue de footballeur. Malheureusement pour lui, il ne fessait plus très beau. Il commençait même à pleuvoir un peu mais je pense qu'ils ont l'habitude de jouer sous cette météo. Quoi qu'il en soit, je m'en fichais d'être trempée comme les autres supporter, c'était bien le risque !

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Je devais l’avouer, ça avait été l’une des plus belles journées de mon internat jusqu’à maintenant. Disons que le restant de la journée, je m’étais remémorer mon moment avec Madison dans l’ascenseur. De la croiser à plusieurs reprises, de la voir me sourire me donnait uniquement envie de recommencer. Je m’étais retenu, pour ne pas passer pour un gros cochon, quand même. J’étais un bon garçon gentleman moi! Non mais! J’étais déjà heureux que la belle Madison m’ait dit qu’elle serait présente à mon match.

Sur le terrain, je me donnai à fond car j’ignorais si elle était présente mais indirectement, je voulais l’impressionner donc en première partie du match, j’avais fait un but et on menait donc 1-0. La deuxième partie commença et l’autre équipe rectifia le tir en nous plaçant à égalité. Ce ne fut pas bien grave puisqu’à deux, nous entrâmes trois but pour nous mener droit vers la victoire. J’étais bien heureux de la tournure de la situation, malgré la pluie qui s’acharnait, c’était juste parfait. Nous serrâmes la main à l’équipe adverse et je me dirigeai en courant vers les gradins pour chercher Madison du regard que je vis bien rapidement. Cette dernière me sourit et je montai les marches rapidement en souriant également. Une fois à sa hauteur, je levai les bras dans les airs, comme pour le montrer que j’étais bien heureux d’avoir gagné.  « T’es restée malgré la pluie? Alors ça… j’appelle ça une vraie fan! » dis-je en riant. J’aurais pu lui faire la bise mais j’étais tout en sueur et également trempé donc valait mieux pas. Je regardai rapidement autour de moi les gens qui quittaient peu à peu. Nous avions eu de la chance d’avoir un public aussi nombreux malgré le mauvais temps.  « Tu es venue avec ta voiture? Car sinon… tu peux m’attendre dans la mienne le temps que je me prenne rapidement une douche et que je me change. » Elle m’informa qu’elle pouvait bien m’attendre dans la mienne. De toute façon, je pourrais bien la ramener jusqu’à sa voiture par la suite, lorsqu’elle voudrait. Je sortis donc les clés de ma voiture de mon sac de sport pour lui tendre. Je lui fis un clin d’œil avant de me diriger vers les vestiaires pour prendre rapidement une douche et me changer.

Les commentaires vis-à-vis la belle blonde qui était venu juste « pour le capitaine » me fit rire. Car bon, il fallait ne pas prendre au sérieux ce qui se disait dans les vestiaires d’équipes sportives. Je pris ma douche, m’habillai… mon parfumai puis je quittai rapidement car j’avais justement… une belle blonde qui m’attendait toujours. J’entrai dans ma jeep après avoir couru, question d’être le moins trempé possible. Je balançai mon sac à l’arrière puis souris à Madison. « T’as de la chance qu’on ait gagné. Sinon, tu aurais eu le droit à ma petite moue d’enfant gâté qui n’a pas eu ce qu’il voulait à Noël. Et du coup, t’aurais été obligé de m’acheter des bonbons pour regagner mon sourire.  » Je fis une petite moue avec ma bouche tout en pointant le tout, question de lui montrer un aperçu avant de lui offrir mon plus beau sourire. « T’as pas trop froid? Car je peux monter la température de la voiture. Et… je crois avoir une couverture à l’arrière! »

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Le match était dynamique et intense ! Je pouvais bien m’apercevoir que William était en train de tout donner ! Lui et son coéquipier réussissait à marquer ! C’était génial ! Ils ne se laissaient pas abattre et j’appréciais ça parce qu’il n’y a rien de plus jolie que la détermination.
« Aller Williaaaaaaam ! » M’exclamais-je de manière enthousiaste ! J’aimais beaucoup le football et ça, Noah le sait mieux que personne je pense. Dommage qu’il ne soit pas là pour me voir en grande supportrice. Il me manque ma main géante mais ce n’est pas bien grave, le cœur y est.
Une fois le match terminé, William venu vers moi dans les gradins et monta les bras en l’air pour me montrer sa joie d’avoir gagné ce match ! Heureuse, je m’étais permise de taper dans ses deux mains par la suite et même de les entremêler ensuite. « T’es restée malgré la pluie? Alors ça… j’appelle ça une vraie fan! » Ria le jeune homme en me regardant. Amusée, j’avais naturellement sourie en laissant nos bras redescendre le long de nos corps. Nos mains étaient toujours entremêlés et spontanément, je pris la parole pour rétorquer : « Est-ce qu’une fan ferait ça monsieur l’athlète ? » Lui souriais-je en posant délicatement mes lèvres sur les siennes, affichant bien sûr un léger sourire. Je m’étais surprise en me montrant aussi complice envers William mais nous n’avons qu’une vie alors autant en profiter sans se prendre la tête et en laissant bien entendu les choses se faire.
Le temps ne s’améliorait pas, aujourd’hui sera certainement une journée et une soirée pluvieuse. Les gouttes d’eau commençaient à tomber de plus en plus vite et se mettre à l’abris à l’air d’être une excellente idée. « Tu es venue avec ta voiture? Car sinon… tu peux m’attendre dans la mienne le temps que je me prenne rapidement une douche et que je me change. » Sa proposition fut sympathique dans la mesure où il commençait à pleuvoir de plus en plus. Souriante et agréable, je pris donc la parole à la suite. « Ma voiture est en réparation, je suis venue en taxi. » Lui souriais-je alors en le regardant. Ce dernier mit les clés de sa voiture dans ma main avec délicatesse avant de s’en aller dans les vestiaires.
Une fois arrivée sur le parking, je me mis à chercher sa voiture. Cependant, je ne l’avais pas tout de suite trouvée et naturellement, mes vêtements avaient eu le temps d’être totalement trempée à l’instar de ma chevelure. Quelques minutes après, je fuis devant sa voiture, je l’ouvris donc pour m’installer côté passager et attendre patiemment William
Lorsque ce dernier arriva, il jeta son sac à l’arrière et s’installa côté conducteur. Un beau sourire lui fut lancé. « T’as de la chance qu’on ait gagné. Sinon, tu aurais eu le droit à ma petite moue d’enfant gâté qui n’a pas eu ce qu’il voulait à Noël. Et du coup, t’aurais été obligé de m’acheter des bonbons pour regagner mon sourire. » Me dit-il en fessant la moue à titre d’exemple je suppose. Amusée et tout sourire, je m’étais mise à rire. Qu’est-ce qu’il peut-être bête celui-là quand il s’y met. « Ca n’aurait pas avec moi mon jolie petit garçon. Je t’aurai consigné dans ta chambre ! » Lui souriais-je en le regardant un instant. Il a un regard à tomber par terre. Tellement beau que je le trouve hypnotisant. « T’as pas trop froid? Car je peux monter la température de la voiture. Et… je crois avoir une couverture à l’arrière! » Proposa le docteur athlète en m’offrant son plus beau sourire. La couverture me ferait passer pour une petite nature, il était donc hors de question que j’accepte ça. « Je veux bien que tu montes la température s’il te plait. Inutile de sortir la couverture, ta présence suffit pour me réchauffer à sa place. » Riais-je alors à cause de cette blague que je venais de faire. Non pas parce qu’elle est drôle mais bien parce qu’elle est nulle. Je fis donc une petite bouille innocente en le regardant ensuite.

∞ wicked game.

w i l l i a m . a r m s t r o n g . f t . m a d i s o n . c a m p b e l l .

Madison m’attendait dans ma voiture c’est pourquoi je me dépêchai dans le vestiaire. Mes compagnons avait bien remarqué la jolie blondinette, et encore plus le doux baiser qu’elle m’avait offert. On me passa des commentaires, ce à quoi je répliquai que c’était qu’une bande de jaloux et c’était bien le cas. Madison était une femme tout à fait remarquable… beaucoup trop jolie et j’avais de la chance qu’elle m’accorde de l’attention comme ça.  Je me dépêchai à retourner jusqu’à la voiture où je m’assurai que mon amie allait bien. Elle était trempée à force d’être resté dehors à me regarder gagner comme un pro!!!! J’en étais bien fier, oui.   « Toujours aussi surprenante Campbell. » dis-je en riant tout en secouant la tête. Disons que c’était la journée des surprises avec elle! C’était le cas de le dire. Je lui fis un petit sourire en haussant le chauffage dans la voiture. Pas énormément car bon, il faisait déjà très humide dehors du à la pluie et tout. On voulait ne pas non plus suffoquer, ça serait un peu dommage, non?

Je me mis en route vers chez moi. Je mis un peu de musique et Madison me raconta le restant de sa journée… du moins, l’heure après que je sois partie. C’était sympa, on pouvait parler des trucs d’hôpital et se comprendre car on vivait sensiblement les mêmes choses. Nous arrivâmes rapidement devant mon appartement, qui était également son bloc appartement à elle aussi autrefois. Je posai ma main doucement dans le bas de son dos alors que nous marchions vers la porte. « Et dire que t’as été ma voisine pendant plusieurs mois et que t’es jamais venu me rendre visite une seule fois! Je devrais être vexé. » Je haussai les sourcils en la regardant avant de lui sourire. J’étais passé quelques fois chez elle alors qu’elle… pas du tout mais je n’étais pas réellement vexé. Je lâchai mon amie pour débarrer la porte. « Après vous! » dis-je une fois la porte ouverte tout en lui indiquant qu’elle pouvait entrer.

Je la suivis de près, allumant la lumière. La petite Kawa, mon petit chien, vint à notre rencontre toute heureuse d’avoir enfin de la compagnie. Je me penchai pour la prendre dans mes bras alors qu’elle m’attaquait de bisous. « Madison, je te présente la femme de ma vie du moment : Kawa. Kawa… c’est Madison. » La jolie blonde s’approcha pour la caresser et la petite chienne semblait toute heureuse de cette nouvelle compagnie. Je la posai au sol et nous passâmes à la cuisine où je fis signe à Madison d’attendre une seconde. Je me rendis jusqu’à ma chambre ou je pris une chemise et retournai vers elle. « Tiens, tu peux enfiler ça si tu veux… pendant que je fasse sécher tes vêtements… » Ça ne devait pas être plaisant d’être trempée. Campbell quitta vers la salle de bain et revint après quelques instants. Je haussai les sourcils. « Ça te va très bien cette chemise! Mieux qu'à moi même! Faut le faire!  » lui dis-je avec le sourire. Je pris ensuite mon PC sur la table de la cuisine pour le poser sur l’hulot et l’ouvrir. « Allez,  tu choisis une recette et je m’exécute!!! Avec ton aide… bien entendu. » Je relevai la tête pour lui faire un clin d’œil puis me tournai vers le frigo. « Je vais nous préparer des mojitos, ça te dit? » Je vis dans son regard que j’avais vu juste et ça m’arracha un sourire. Je commençai donc à préparer le tout.