(#)Sujet: Re: CHALET NUMÉRO SIX– DEREK & THOMPSON. | Sam 9 Jan - 18:31
Une chance que le brun vérifiait par moment qu'on allait pas revenir vers lui. Il risquait de se faire surprendre avec son téléphone. Après tout, tout à l'heure, il n'avait pu travailler et là, il tenta de reprendre le temps perdu. Quelques envois rapide furent fait, entre deux bûches posées dans le foyer, et là, Thompson marcha vers lui. Dans un mouvement plutôt vif, l'appareil fut glisser dans le pli de son genou, une chance qu'il était courbé en deux sinon il n'aurait jamais eut de cachette. « Qu’est-ce que tu fais ? » L'air de rien, il releva la tête, avant de lui offrir un demi-sourire coupable. Le problème d'avoir un visage aussi expressif c'est qu'on ne pouvait pas cacher sa culpabilité quand il faisait de mauvais coup.
''- Je place les bûches et j'allume le tout.''
Ce qu'il fit, car cette fois, il n'était pas déranger par autre chose. Il mit ainsi le feu à divers petits bois et le tout prit assez rapidement. Le pire s'était de sentir la chaleur que causait son appareil prisonnier de sa chair. « Le repas est quasiment prêt. Tout est cuit, je n’ai plus qu’à mélanger. Tu pourras venir quand ? » Quand Thompson aura tourner les talons et que lui pourra remettre son téléphone ailleurs que sous son genou.
''- Je... vérifie seulement que le tout prenne bien et j'arrive, tu peux aller préparer la table et servir. Je ne serai pas très long.''
L'inquiètude se voyait dans le fond de son regard, il savait que Thompson savait pour son téléphone et là, les yeux brillants d'un désarroi intense, il ne savait pas s'il devait le lui avouer, pour accepter la punition ou peut-être continuer de jouer l’innocence et espérer qu'on lui pardonne sans faire d'histoire.
''- Ah... et peut-être aller chercher le vin.''
C'est toujours bon avec les pâtes et il pouvait bien se permettre une petite coupe dilué avec de l'eau.
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(#)Sujet: Re: CHALET NUMÉRO SIX– DEREK & THOMPSON. | Sam 9 Jan - 18:58
Oui il savait. Pour avoir vu le mouvement précipité du milliardaire et son grand sourire faussement innocent qui tâchait de l’amener vers un autre sujet de conversation, il savait pertinemment ce qu’il faisait au moment où il s’était approché de lui. Et cela l’agaçait prodigieusement : Derek était véritablement accroc à son travail et cela dépassait l’entendement qu’il ne puisse pas profiter de 15 jours loin de tout, à se consacrer uniquement à leur couple ! Thompson avait pourtant été catégorique quand le brun lui avait proposé ces vacances : à condition qu’il oublie son travail durant quelques jours, il était d’accord de venir. Et voilà que dès qu’il avait le dos tourné, il cherchait à reprendre son portable ou pianoter sur son maudit smartphone ! Il payait une foule de secrétaire, assistants, conseillers et autres employés pour l’aider dans sa tâche mais non, il était incapable de lâcher son boulot même 15 jours en leur faisant confiance…. Il en devenait un maniaque du contrôle et Thompson ne supportait pas cela !
Et voilà qu’en plus il l’envoyait mettre la table pour être plus tranquille ? Il allait voir de quel bois Thompson se chauffait, non mais !
Mettant les poings sur les hanches, Thompson le fusilla du regard. Mais il se moquait de lui en plus ! Derek comptait vraiment s’esquiver dès qu’il le pouvait en lui laissant tout le boulot pour pianoter sur sa saleté d’engin ?
Ce fut d’une voix glaciale qu’il énonça alors, dardant sur le milliardaire un regard noir :
« Tu veux plus de temps pour répondre à tes mails du boulot, chéri ? »
Il se baissa, posa ses mains sur les épaules de Derek et vint murmurer à son oreille : « Prend TOUTE ta soirée abruti !!! J’en ai marre, je te laisse en tête à tête avec ton véritable amant !! »
Et là-dessus, il partit vers le vestibule, attrapa sa veste au passage et sortit dehors, abandonnant Derek dans le salon, en boxer et donc incapable de le suivre pour l’instant. Trop, c’était trop, et le milliardaire dépassait les bornes ! Si encore il lui avait avoué, ou lui aurait promis de venir, mais non, il l’envoyait faire le boulot pour ne pas…
Pour ne pas l’avoir dans les pattes. Thompson s’engouffra dehors et déglutit, soudain face à une horrible réalité… Derek l’avait emmené pour des parties de jambe en l’air effrénées et pour faire la cuisine… Probablement s’attendait-il à ce qu’il fasse le ménage aussi. Et à vrai dire, c’était tout ce qu’il était censé pouvoir réclamer, vu sa position : sans argent, sans boulot, il vivait aux crochets du brun, littéralement. Comme un vulgaire prostitué…
Mais Thompson se montrait trop envahissant et voilà que Derek cherchait à lui échapper pour pouvoir travailler tranquillement… A lui échapper…
Il déglutit de nouveau, sentant une boule se former dans sa gorge, et s’engagea d’un pas résolu sur le chemin, ayant besoin de marcher pour faire passer l’étrange sensation qui était en train de faire trembler son cœur.
« Maudit Derek… » pesta-t-il, furieux et désabusé.
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(#)Sujet: Re: CHALET NUMÉRO SIX– DEREK & THOMPSON. | Sam 9 Jan - 19:25
L'idylle amoureuse n'avait pas duré encore bien longtemps. Dès que Derek se fit surprendre, il savait qu'il venait de très mal agir. Sur le coup, il s'était dit, ce n'est que pour reprendre la permission donnée plutôt. Thompson lui avait dit oui, donc, il pouvait se le permettre. Bien qu'au fond de lui, il savait que c'était mal agir. Comme si un ange sur l'épaule lui avait dit de ne pas faire cela. Par contre, l'appel des responsabilités fut plus forte que tout le reste et là, il avait succomber. Quelques réponses, rien de plus. Mais il ne fallut que peu de temps avant de se faire découvrir. « Tu veux plus de temps pour répondre à tes mails du boulot, chéri ? » Il baissa les yeux, non il n'en voulait pas davantage, surtout avec tout les remords qui le gagnaient. C'est souvent après la faute qu'on se rend compte de la gravité du geste. Il s'en voulait, surtout après avoir dit qu 'il ne touchait pas à son ordinateur. Un jeu de mots, car là il avait que son téléphone. Il ne tenta pas de s'expliquer surtout au vue de la colère noire qui allait éclaté sur lui.
Thompson venait de poser une main très ferme sur son épaule et se pencha vers lui.« Prend TOUTE ta soirée abruti !!! J’en ai marre, je te laisse en tête à tête avec ton véritable amant !! » Théoriquement, il ne couchait pas avec son travail, donc cela ne pouvait être son amant, mais il préféra ne pas répliquer cela. Ce n'était sûrement pas le moment à la plaisanterie. Il resta plutôt là ébahit, car Thompson préféra s'en aller. Il fallut quelques temps pour que le cerveau du brun se reconnecte. Ce dernier réalisa qu'il perdait l'amour de sa vie.
D'un geste brusque, il se releva, courut à la cuisine pour éteigne le réchaud, au moins le bouton était clair, un bouton arrêt. Là, il courut vers la sortie, mit les pieds dans ses bottes, sans même prendre la peine de les lacer et courut à la poursuite de son amour.
Très sexy dans le genre, pull et sous-vêtement rouge, espérons que les voisins des autres chalets ne regardaient pas. Derek n'eut aucun mal à retrouver Thompson qui avait laissé de belle trace dans la neige.
''- Reviens... voyons... tu ne vas pas me.. enfin... brouhhhh... je veux dire reviens au chalet. Je comprends ta colère mais sérieusement, je t'aime Thompson et je ne veux pas te perdre.''
Non mais il risque de perdre ses couilles si Thompson ne rentrait pas avec lui, car Derek était borné, et il tenait fermement le bras de son amour, il ne comptait pas le laisser s'en aller.
''-je... je ne veux plus te perdre... rentre avec moi...''
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(#)Sujet: Re: CHALET NUMÉRO SIX– DEREK & THOMPSON. | Sam 9 Jan - 19:43
Quel idiot il était bon sang !! Avoir cru que Derek se consacrerait à lui durant ces quinze jours… Mais il rêvait tout éveillé en pensant ça !! Avançant d’un pas rageur dans la neige, il ne comptait pas revenir de sitôt : pas avant qu’il ne se soit calmé et que la colère se soit tue dans son cœur. Il en voulait à Derek mais surtout, il s’en voulait à lui-même d’avoir cru à ses belles paroles, de ne pas s’être rendu compte qu’il passait ses journées à attendre le Milliardaire et n’était bon qu’à s’allonger sur le lit pour lui ouvrir les cuisses…
Il se sentait comme le dernier des hommes en cet instant et son amour-propre en avait pris un coup, si bien qu’il ne réalisa pas que le brun lui courrait après, et quand ce dernier l’attrapa par le bras, il s’arrêta et lui fit face. Sans qu’il s’en soit rendu compte, il avait laissé quelques larmes couler sur son visage et il se dépêcha de les essuyer, refusant que Derek le voit ainsi et arborant un visage fermé et colérique.
« Laisse-moi Derek… »
Son regard tomba soudain sur les jambes nues du brun et il écarquilla les yeux : il était sorti à demi-nu, lui qui détestait tellement le froid ? « Mais tu es pratiquement nu, espèce d’idiot ! Et qu’est-ce que tu racontes ? »
Il releva le visage et posa un regard ahuri sur Derek, ne comprenant pas ce qu’il lui prenait :
« Me perdre ? Tu ne vas pas me perdre enfin ! Je ne vais pas te quitter pour une dispute voyons, mais… Ecoute Derek : je passe ma vie à t’attendre à Miami ! A tourner en rond dans ma chambre d’hôtel, à aller me promener et passer le temps comme je peux en t’attendant, toi ! Alors quand enfin tu me proposes quinze jours de vacances, j’espérais ne pas recommencer ça et t’avoir un peu pour moi, loin de ton foutu boulot ! Je n’en peux plus de passer après ton portable, après ton ordi, après tes mails. »
Il reprit son souffle après cette diatribe, et secouant la tête, il s’approcha de Derek et l’entraîna vers le chemin du chalet : « Viens vite espèce d’idiot, tu vas attraper la mort dehors, habillé ainsi… Ce n’est pas sérieux. »
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(#)Sujet: Re: CHALET NUMÉRO SIX– DEREK & THOMPSON. | Sam 9 Jan - 19:57
Il faisait beaucoup plus froid qu'il ne l'aurait cru. L'air lui mordait les cuisses, mais seul comptait Thompson. Pour lui, il voulait se battre et ce n'est pas le froid de l'hiver qui allait le faire flancher. Courant dans la neige, les poumons qui se remplissaient de cet air froid, mais au moins, il pu retrouver son amour très rapidement. L'arrêtant pour le tourner vers lui, il lui avoua ne pas vouloir le perdre. Plus jamais. Certes, il vit les larmes coulés sur les joues, mais il n'avait pas dans l'esprit de s'en faire pour cela, car pour lui, seul importait que son homme reviennent à lui. « Me perdre ? Tu ne vas pas me perdre enfin ! Je ne vais pas te quitter pour une dispute voyons, mais… Ecoute Derek : je passe ma vie à t’attendre à Miami ! A tourner en rond dans ma chambre d’hôtel, à aller me promener et passer le temps comme je peux en t’attendant, toi ! Alors quand enfin tu me proposes quinze jours de vacances, j’espérais ne pas recommencer ça et t’avoir un peu pour moi, loin de ton foutu boulot ! Je n’en peux plus de passer après ton portable, après ton ordi, après tes mails. » Fut-il obligé de faire un aussi long roman? Surtout que le surplace ne fut pas des plus agréables. Il avait les genoux qui se collèrent, tentèrent de retrouver un semblant de chaleur.
''- Tu...tutuuu.. .brouh... m'expliquera ça a l'intérieur...'' « Viens vite espèce d’idiot, tu vas attraper la mort dehors, habillé ainsi… Ce n’est pas sérieux. »
Les deux étaient vraiment d'accord là-dessus, mais l'amour rendait imbécile et sur le coup, Derek n'avait pas pensé au froid de l'extérieur. Ses sentiments l'avaient gagné et il avait suffit ses derniers plutôt que la raison.
''- Je... je... t'aime... tu sais...''
Il grelottait, et il ne fut pas long a refaire le trajet vers l'intérieur, allant aussi rapidement se coller prêt du feu. Avoir pu, il se serait même plongé dedans.
''Je... j'aime pas quand tu pars ainsi... peur que tu m'abandonnes.... hmmm hmmm...''
Derek avait envie d'une couverture ou d'un bain chaud, mais il savait qu'il ne devait pas le demander à Thompson, sinon ce dernier allait croire qu'il ne voulait que l'utiliser alors, Derek tente de se réchauffer prêt du feu, du mieux qu'il pouvait. Au moins, il n'avait pas passé trop de temps a l'extérieur pour avoir du mal, mais n'empêche qu'il tremblait comme un vieux glaçon.
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(#)Sujet: Re: CHALET NUMÉRO SIX– DEREK & THOMPSON. | Sam 9 Jan - 20:21
Thompson se dépêcha de ramener le brun à l’intérieur du chalet, légèrement inquiet quand il le vit trembler comme une feuille morte. Bon sang, pourquoi cet idiot n’avait-il pas fait plus attention à lui ? Pourquoi était-il sorti presque à demi-nu ? Il était totalement inconscient ou quoi ?
Il le conduisit jusque devant le feu où Derek s’effondra, tremblant et grelottant, et il courut jusqu’à l’étage attraper une grande couverture polaire avant de redescendre pour venir la lui poser sur les épaules et l’entourer de manière à ce qu’il se réchauffe rapidement. Puis il s’assit à côté de lui, le serrant dans ses bras pour lui apporter un peu de sa chaleur à lui, et l’obligea à mettre son visage dans son cou, sa main frottant énergiquement son épaule et son dos pour le réchauffer.
« Ca va aller…. Ne t’inquiète pas, tu vas vite te réchauffer… »
Il déposa un baiser sur le front de Derek et ils restèrent là de longues minutes, écoutant le feu crépiter et se repaissant de la chaleur de l’autre, plus unis que jamais. Et le regard plongé dans les flammes, Thompson reprit d’une voix adoucie et beaucoup plus calme, où toute colère s’était évaporée :
« Je devrais te rappeler que c’est toi qui m’a abandonné Derek… Il y a un an, c’est toi qui est parti pour retrouver ta famille, toi qui as déduit que notre relation ne menait à rien. »
Il déposa un nouveau baiser sur son front avant d’enchaîner, laissant son visage proche du sien sans pour autant le regarder dans les yeux :
« Je suis revenu, malgré tout. Parce que je n’arrivais pas à vivre sans toi. Et c’est toujours le cas Derek : je n’y arrive toujours pas, j’ai…. J’ai besoin de toi. Mais toi, tu ne penses qu’à ton boulot. Quand ce n’est pas à nouveau à ta famille. Tu dis que tu m’aimes mais tu ne m’as toujours pas présenté aux tiens, tu n’officialises rien, je… J’ai l’impression d’être la maîtresse honnie qu’on cache aux yeux du monde, juste là pour le plaisir, mais qui n’existe pas en-dehors de la chambre. Et je déteste ça. »
Il soupira, conscient d’avouer ce qu’il avait sur le cœur depuis plusieurs semaines à Derek. « Je déteste l’idée d’être resté à tes yeux ce prostitué que tu as acheté un soir où tu avais envie de faire une folie… Et de n’être que cela. »
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(#)Sujet: Re: CHALET NUMÉRO SIX– DEREK & THOMPSON. | Dim 10 Jan - 6:13
Derek n'eut au final pas besoin de demander le drap chaud pour y avoir droit, Thompson était monté la plus chaude des couvertures qu'il pu trouvé et là lui posa sur les épaules avant de l'obligé à se blottir contre lui. Ce fut étrange pour Derek, car cette position, bien qu'il était plus au moins le soumis de la relation, il la prenait jamais. Ressentant un léger malaise, il chercha à fuir la tête de l'épaule, mais on lui tira la tête, signe qu'il ne devait pas bouger de là. C'était malaisant, car Derek avait une carrure plus large, tout beaucoup plus enveloppant de base que celle de Thomp. Couinant quelque peu, il finit par soupirer car sa chaleur était en train de revenir. D'un nouveau soupire, il se détendit, avant de tendre les mains et les cacher sous les fesses de son amour. C'était encore plus chaud par là. « Ca va aller…. Ne t’inquiète pas, tu vas vite te réchauffer… » Comment dire le contraire, peu à peu, il se sentait mieux, et plus détendu, ses inquiétudes disparaissaient aussi sous les bruits de ce feu qu'il appréciait. « Je devrais te rappeler que c’est toi qui m’a abandonné Derek… Il y a un an, c’est toi qui est parti pour retrouver ta famille, toi qui as déduit que notre relation ne menait à rien. » Il n'aurait pas dit les choses de cette manière, pas que cela ne menait à rien. Au contraire, Derek avait arrêté de boire, et quelque part, Thompson était le seul qui par petit moment l'empêchait de penser au travail. Certes, c'était durant les phases de baise, mais tout de même un petit début. Car, avec une amante, il n'arrivait jamais a s'abandonné, et même avec ''sa copine'' il n'avait pas du tout ce même laisser aller.
« Je suis revenu, malgré tout. Parce que je n’arrivais pas à vivre sans toi. Et c’est toujours le cas Derek : je n’y arrive toujours pas, j’ai…. J’ai besoin de toi. Mais toi, tu ne penses qu’à ton boulot. Quand ce n’est pas à nouveau à ta famille. Tu dis que tu m’aimes mais tu ne m’as toujours pas présenté aux tiens, tu n’officialises rien, je… J’ai l’impression d’être la maîtresse honnie qu’on cache aux yeux du monde, juste là pour le plaisir, mais qui n’existe pas en-dehors de la chambre. Et je déteste ça. » Derek savait que le présenté à sa famille ferait une crise. Déjà car il était en froid avec sa plus jeune. Il avait beau être revenu a Miami pour elle, rien n'avait changé. La petite semblait même plus le reconnaître, ou ne connaissait que ce père absent. Il faut avouer qu'il n'avait pas réussit à se rattraper. Car entre boulot et le temps passer avec Thom ou Lily-Anne, il avait peu de temps pour sa propre famille. Violette allait sûrement lui en vouloir pour cela. Sans parler de cette crise qu'il risquait d'avoir car il laissait tomber une femme qui l'aimait pour un amant. Il faut avouer, Derek n'était pas très doué pour régler ses propres problèmes. Dans un mini-soupire, il ferma les yeux.
« Je déteste l’idée d’être resté à tes yeux ce prostitué que tu as acheté un soir où tu avais envie de faire une folie… Et de n’être que cela. » Quoi? Mais non, enfin... il avait beau avoir payer, mais jamais dans l'intention de le prendre comme prostituer. Derek avait aimé Thompson dès le premier regard, et payer ses services avaient été une manière de lui venir en aide.
''- Thom... je ne te présente pas, parce que je n'ai pas envie que tu ais à vivre le rejet des miens. Parce que crois-moi ils vont le faire. Comme elles l'ont toujours faites avec mes conquêtes plus au moins sérieuse. Elles vont te blesser, te faire du mal, sans même comprendre ce que moi je ressens. Soit de l'affection profonde pour toi. Je... j'imagine que vivre à l'hôtel peu te paraître difficile, mais je nous prépare un endroit à nous. Tu auras ta propre demeure, avec voiture et tout... il faut que tu me laisses le temps. Je veux que ce loft soit parfait pour toi.''
Se redressant pour venir à le fixer plus sérieusement.
''- Et jamais je ne t'ai vu comme un gigolo ou autre. Oui, j'ai dépensé de l'argent pour toi... tes services, mais c'était juste pour te permettre de vivre. Tu sais bien que j'ai tant d'argent que je pourrais presque signer un chèque à un camelot qui fait du porte à porte pour vendre du chocolat. En fait, je le ferai si c'était moi qui répondait. L'argent n'a aucune valeur à mes yeux, Ce que j'ai fait c'est de donner et d'offrir de l'argent à celui que j'aimais pour qu'il vive mieux. Pas pour le sexe, pas avec toi.''
Sa main se posa sur la joue de son amour et il lui tourna la tête pour le fixer dans les yeux.
''- Que veux-tu? Paraître dans des magazines? Des journaux? Que toute la presse clame haut et fort notre relation? Je peux arranger ça si c'est vraiment ce que tu souhaites. ''
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(#)Sujet: Re: CHALET NUMÉRO SIX– DEREK & THOMPSON. | Dim 10 Jan - 20:08
Certes leur différence de stature faisait que leur position actuelle était peut-être ridicule aux yeux d’un spectateur extérieur à la scène, mais pour Thompson, il lui avait semblé naturel d’accueillir Derek entre ses bras pour le réchauffer… Pour prendre soin de lui. C’était même instinctif et il fut heureux que le brun ne se défile pas et cède à ce court moment de faiblesse : et cela lui permettait également de ne pas avoir à le regarder dans les yeux pendant qu’il lui avouait ce qu’il avait sur le cœur. C’était tellement dur de devoir avouer cela… De sortir de tels mots, de se replonger dans ce qui lui torturait le cœur depuis des semaines qu’il n’aurait jamais pu le faire si Derek avait relevé son visage avec sérieux. Thompson était bien trop pudique pour cela.
Et les réponses multiples de Derek réussirent à lui ôter une partie du poids qui pesait sur ses épaules… sans pour autant réellement rassurer Thompson. Derek parla d’affection profonde, de conquête ‘plus ou moins sérieuse’, d’une demeure qu’il lui préparait (et Thompson dû se retenir de lui dire qu’entre l’hôtel et cette demeure, il n’y aurait pas une grande différence)… Mais il ne trouva pas les mots qui auraient pu calmer les angoisses de Thompson et ce dernier esquissa un petit sourire un peu las à sa tentative d’humour avec cette histoire de journalistes. C’était mignon mais encore une fois, le milliardaire n’avait rien compris, signe que décidément, s’il savait gérer une entreprise mieux que personne, il était plus que maladroit dès qu’il s’agissait de sentiments.
C’était un défaut que Thompson trouvait touchant mais en cet instant, il aurait vraiment aimé que son amant le comprenne réellement…
« Mais non gros bêta, je ne veux surtout pas apparaître à la une des magazines. Et puis, imagine la réaction de tes filles ? Leur colère serait terrible, surtout si elles ne me connaissent même pas… Non mais… »
Il lui sourit doucement et se pencha pour venir déposer un baiser sur ses lèvres, enfermant à nouveau ses angoisses à double tour dans son cœur : s’il continuait il allait inquiéter Derek et ruiner leur séjour. Mieux valait se taire maintenant. « Oublie ça, j’en exige trop alors que tu es déjà formidable avec moi. »
Il resta ainsi quelques minutes merveilleuses, profitant juste de la présence de l’autre, de sa chaleur et de l’assurance d’être aimé. Il en ferma les yeux, son cœur s’apaisant tout doucement, et finit par demander :
« Ca va mieux ? Tu es réchauffé ? »
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(#)Sujet: Re: CHALET NUMÉRO SIX– DEREK & THOMPSON. | Dim 10 Jan - 21:54
Derek sentait bien que quelque chose dérangeait Thompson, il tenta plus au moins de comprendre ce qui pouvait ainsi le tracasser. Il lui dit donc de ne pas s'en faire, bientôt il allait pouvoir emménager dans un endroit plus merveilleux encore. Avec de l'espace, et tout ce dont il n'avait jamais rêver. Malgré que cela ne sembla pas suffire a Thom, et là Derek fit une petite moue. « Mais non gros bêta, je ne veux surtout pas apparaître à la une des magazines. Et puis, imagine la réaction de tes filles ? Leur colère serait terrible, surtout si elles ne me connaissent même pas… Non mais… » Au moins, le problème ne venait pas de sa famille, ni des magasines, mais où alors. Qu'est-ce que Thom attendait de lui? Se mordant la lèvre, surtout un peu inquiet, car il voyait bien que la situation n'était guère mieux. « Oublie ça, j’en exige trop alors que tu es déjà formidable avec moi. Il avait bien autre chose, mais pourquoi oublier? Il devrait le lui dire, peut-être que Derek pourrait faire des efforts.
« Ca va mieux ? Tu es réchauffé ? »
''- Corporellement oui, je me sens plus chaud... mais mentalement, je sens que mon moral vient d'être détruit, je sais que quelque chose te tracasse encore... est-ce parce que tu m'en veux de ne pas l’incorporé dans la construction du loft? Mais je veux tellement te faire la surprise de notre niq douillet, notre maison.''
Notre maison? Derek serait-il en train d'évoquer le fait qu'il allait emménage dans ce loft? Ainsi, les deux hommes vivraient ensemble. Dormirait chaque nuit dans le même lit, aurait la même douche, les mêmes habitudes de vie... ou plus au moins, mais ils passeraient énormément plus de temps ensemble.
''- Déjà que m'emménager ma salle de gym prend du temps, et tout le reste... je suis désolé Thomp... je sais bien que tu as hâte qu'on vive ensemble.''
Et qui dit matin, dit aussi que là, Thompson pourrait mieux contrôler la vie sociale de Derek, et le détourner de son travail en s'occupant de lui, ou autre stratagème, comme cacher les clés des voitures, couper la connexion internet de monsieur. Attaché monsieur au lit pour lui interdire de partir. Tant de petite idée qui pourrait être plus au moins amusante pour Derek, mais il avait sûrement besoin d'un bon sevrage de travail. Mais Thom, avait bien réussit avec l'alcoolisme, alors un autre défi ne serait pas trop difficile à réussir.
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(#)Sujet: Re: CHALET NUMÉRO SIX– DEREK & THOMPSON. | Dim 10 Jan - 23:15
Derek reprit la parole… Et évoqua alors leur nid douillet. ‘Leur’ nid douillet. Le leur, non pas le sien, celui de Thompson uniquement, tout comme l’était cette chambre d’hôtel qu’il avait fini par haïr. Non, il avait parlé de leur maison, d’un endroit à eux deux. Et Thompson se figea en l’entendant, n’osant pas y croire. Cela aurait été trop beau pour être vrai, et sans doute le milliardaire parlait-il d’un endroit où ils se retrouverait tous les deux. Oui, il devait rêver, c’était la solution la plus plausible et…
Et il lui avoua qu’il emménageait sa salle de gym. Brisant toute rationalité en Thompson et ranimant ses espoirs les plus fous ! Il comptait réellement vivre avec lui ? Et arrêter d’être simplement de passage ?
Thompson sentit sa gorge se serrer et il détourna le regard, ayant du mal à affronter la vague de sentiments qui menaçait de l’engloutir. Il avait voulu plus et il venait de l’obtenir ! Et dit sur un ton innocent, absolument pas calculé… Comme d’habitude, Derek agissait comme un gamin, ne se rendant même pas compte des bombes qu’il lançait par-ci par-là. Mais il n’en était que plus adorable et Thompson sentit son cœur céder.
Se tournant soudain vers son amant, il attrapa son visage entre ses mains et posa ses lèvres sur les siennes, avant de couvrir son visage de baisers fiévreux, inondant littéralement Derek de sa tendresse. Ses propres yeux s’étaient remplis de larmes d’émotion, et entre deux baisers, quelques mots soufflés lui échappaient bien malgré lui…. Des mots qui ne voulaient pas dire grand-chose pour qui n’arriveraient pas à les décrypter… «.. me… ai…. T’aime…. T’aime…. »
C’était un demi-souffle, une voix presque éteinte et gorgée d’émotion, mais Thompson n’arrivait plus à raisonner logiquement et il continua ainsi de longues minutes, avant de poser son front contre celui de Derek, cherchant sa respiration.
Un rire lui échappa et il vint essuyer une larme qui avait coulé sur sa joue de son pouce, trop heureux pour même en tenir compte.
« Ne sois pas désolé. Je ne pouvais rêver meilleur cadeau. Merci Derek. Merci infiniment. Si tu savais… »
Nouveau rire, presque enfantin, comme s’il n’en revenait pas lui-même.
« Si tu savais comme je suis heureux en cet instant ! »