(#)Sujet: Re: CHALET NUMÉRO SIX– DEREK & THOMPSON. | Dim 10 Jan - 23:29
L'homme d'affaire s'aperçut un peu tard de l'erreur qu'il venait de commettre. Il avait voulut garder cette surprise pour un moment plus intime, ou même le lui annoncer en même temps qu'il lui aurait donner les clés. Sauf que les mots étaient sortit de sa bouche, sans réfléchir, et là il ne pouvait plus mentir ni autre. ''sa surprise'' était donc gâché, mais le bonheur qui semblait se dégager de l'annoncer n'en fut pas moindre. Thompson se glissa contre lui. Pleurait-il? Lui en avait bien l'impression. L'aurait-il déplu? Bien sûr que non, en fait il recu plutôt une sorte de gros câlin, un peu humide et avec des mots bien hésitant. Derek su qu'il ne devait pas blaguer avec cela. Thompson semblait avoir du mal à dire des mots qui pourtant était si simple. Ne le forçant aucunement, on viendra plutôt à le prendre tout contre lui.
« Ne sois pas désolé. Je ne pouvais rêver meilleur cadeau. Merci Derek. Merci infiniment. Si tu savais… » Un cadeau? Derek pencha la tête sur le côté, non c'était plutôt un échange de leur vie, une première alliance et un pas dans leur vie commune. Derek n'avait pas blaguer en disant qu'il l'aimait et souhaitait plus avec lui. Il comptait bien s'engager dans une relation très sérieuse et non pas comme un simple amant de passage. Plus maintenant, ce temps était bien révolu. Venant lui glisser une main sur la nuque, il lui remonta le visage. « Si tu savais comme je suis heureux en cet instant ! »
''- Je pensais depuis longtemps d'investir dans un nouveau futur, le domaine familial m'étouffe et je ne m'y sens plus à ma place, pas depuis mon retour à Miami, et je n'ai pas l'impression que ma famille me connaisse, ni ne savent ce que j'ai enduré, mais toi tu sais... tu sais tout de moi, alors je pense qu'il soit naturel, que nos pas prennent le même chemin. Alors acceptes-tu d'emménager avec moi? Mais ça va d'abord et avant tout rester ta demeure. Je veux te l'offrir.''
Bien sûr, il aurait sûrement des compromis à faire, des explications a donné, et surtout de lui expliquer que ce loft aurait aussi son personnel. Que voulez-vous, Derek n'était pas très bon en ménage, ni en cuisine. Sans parler de nettoyer les piscines et tout le reste. Non, il ne se voyait pas en homme de maison. Enfin, ils discuteraient des détails plus en profondeur lorsqu'il sera temps de s'y mettre. Car Derek craignait ce moment, alors il tenta de le repousser le plus longtemps possible.
''- Nous avons tant de chose qui nous attende. Tant de projet que nous pourrons faire... mais... toi aussi tu devras me dire ce que tu souhaites faire.''
Après tout, gigolo n'était pas un métier et il se demandait si Thompson n'avait pas des rêves, peut-être de retourner aux études ou bien vraiment d'être la ''maîtresse'' de maison, mais là Derek ne voulait pas trop s'aventurer sur cette pente.
Un bruit sourd régna dans la pièce, venant semble-t-il du ventre de notre président de compagnie.
Derek n’aurait jamais pu lui faire meilleure surprise et Thompson en était quasiment ivre de joie et d’émotion : en quelques mots, le milliardaire venait de lui avouer qu’il désirait vivre avec lui. Vivre, et non pas uniquement coucher. Comme un véritable couple et non plus comme deux gamins qui se cacheraient pour faire des bêtises. Autrefois, il n’aurait jamais demandé cela à son amant : il se moquait même comme d’une guigne de la reconnaissance, pour la simple et bonne raison qu’il avait tenté trois fois de suite le processus et que cela l’avait jeté à la rue quand ses épouses s’étaient lassées de lui. Mais depuis qu’il avait retrouvé Derek, depuis qu’il l’avait à nouveau dans ses bras, il s’était surpris à rêver d’autre chose… D’un foyer, un véritable foyer et pas seulement une chambre d’hôtel certes confortable, mais qui n’était pas la sienne. Il s’était remis à rêver comme autrefois avec ses épouses… Sans oser le demander, conscient qu’il dépendait entièrement de Derek et de son bon vouloir, et que s’il le froissait, le milliardaire se débarrasserait de lui sans un regard en arrière.
Mais voilà qu’il venait de lui offrir ses rêves les plus fous, en quelques secondes incroyables. Et quand il ajouta qu’il ne se sentait plus lui-même dans sa famille, Thompson acquiesça. Il savait ce qu’il avait traversé, son problème avec l’alcool, ses tourments d’autrefois et la découverte de sa bisexualité… Autant de choses qui avaient dû transformer l’homme qu’il était autrefois et que ses filles avaient cru retrouver quand il était revenu… Ce qui n’avait pas été le cas. Quelque part, ils se ressemblaient énormément les deux, et quand Derek lui proposa de lui céder la maison à son nom, Thompson lui sourit.
« Tu es un amour. » lui murmura-t-il, le coeur gonflé d’émotions.
Il déposa un autre baiser sur ses lèvres avant qu’un gargouillement intempestif ne le fasse éclater de rire.
« Allez viens, j’ai une casserole pleine de pâtes à la sauce tomate faite maison qui t’attend ! On va se régaler ! »
Il se releva et attendit que Derek soit debout avant d’attraper sa main et de l’entraîner vers la cuisine. Là, il le lâcha pour aller mettre le couvert sommairement, se contentant des assiettes et couverts, avant de ramener la casserole encore chaude au milieu de la table sur un dessous de plat.
« Tadam !! Made in Thompson, je suis sûr que tu vas adorer. »
Il lui servit une assiette assez volumineuse, ainsi qu’à lui-même, avant de s’asseoir en face de lui, son sourire refusant de le quitter.
« Tu as raison, nous aurons énormément de projets. Et je… j’aurai aimé en profiter pour te parler de quelque chose. »
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(#)Sujet: Re: CHALET NUMÉRO SIX– DEREK & THOMPSON. | Mar 12 Jan - 2:18
Rare était les fois où Derek ressentait ainsi la faim, son corps était habitué de sauter quelques repas à cause de travail. L'entendre se plaindre de la sorte le surprit même lui-même et il se sentit des plus embêtés. Leur position était plutôt agréable, et a cause de lui il allait devoir quitter leur petit nid douillet. Se débarrant de la couverture, le grand homme suivit Thompson jusqu'à la cuisine. Comme un roi, il s'assit pour se faire servir, quelques manies seraient sûrement difficile à changer mais il ne pensait pas que cela dérangeait qu'il soit là a attendre que son assiette soit remplit de nourriture. « Tadam !! Made in Thompson, je suis sûr que tu vas adorer. » Il ne comptait pas faire le difficile et s'en contenterait sans faire de commentaire, après tout, Thompson n'était pas un chef renommé, mais déjà lui pensa presque à lui faire suivre des cours de cuisine. Peut-être que cela pourrait aider et qu'ainsi, il n'aurait pas besoin d'engager une personne pour leur faire la cuisine. Enfin, encore des projets un peu fou et il ne voulait pas brusquer Thompson, ni lui faire ressentir que sa cuisine n'était pas aussi bonne que lui le voudrait.
''- Tant que tu n'as pas mis d'aphrodisiaque dans la nourriture je devrais apprécier.''
Petite grimace coquine avant d'enrouler les pâtes autour de sa fourchette pour y goûter, comme convenu cela n'était guère digne d'un restaurant cinq étoiles. Derek ne s'en formalisa aucunement, il n'allait pas en mourir et cela lui rappela un peu quand s'était sa femme qui cuisinait, ça avait un peu le même goût.
''- Ça va, on dirait un petit soupçon de tomate et d'amour, rien ne pourrait être meilleur.''
Quelques bouchés de plus, et Derek mangea avec appétit, sans se plaindre ou faire de grimace, le plat semblait donc lui plaire. « Tu as raison, nous aurons énormément de projets. Et je… j’aurai aimé en profiter pour te parler de quelque chose. » Là, il grimaça quelque peu, il n'aimait pas trop entendre ce genre de parole et fixa son compagnon non sans une certaine crainte.
''- Je... oui... vas-y... même si je ne vais pas nier que tu m'inquiètes un peu... c'est que je ronfle trop? Tu aimerais que j'arrête?''
Ça ne devait pas être cela, même si en effet, Derek pouvait être un gros ronfleur par moment, comme quoi ses nuits de sommeil était toujours trop courte. Thomp en était le principale coupable. Cela et parce que Derek se levait toujours tôt pour faire sa gym quotidienne.
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(#)Sujet: Re: CHALET NUMÉRO SIX– DEREK & THOMPSON. | Mar 12 Jan - 11:21
Certes ce n’était pas de la haute gastronomie, mais c’était déjà mieux que rien et au moins l’estomac du milliardaire cesserait de gargouiller. Et puis, quelque part, Thompson aimait bien cuisiner pour lui : cela lui donnait l’impression d’être utile au moins pour quelque chose et il adorait ça. C’était d’ailleurs son problème principal : être utile… Il avait eu suffisamment de temps seul pour y réfléchir et cette question lui trottait dans la tête depuis un moment, alors voyant que Derek semblait être dans de bonnes dispositions, il en profita et osa enfin aborder le sujet qui lui tenait tant à cœur. Ce dernier sembla se crisper quand Thompson prit la parole et il tendit aussitôt sa main pour venir la déposer sur celle de son amant, essayant de le rassurer et de lui transmettre sa tendresse. « Héé tout va bien, ne t’inquiète pas. Et non, ce ne sont pas tes ronflements… »
Il laissa échapper un petit rire, amusé à l’idée que Derek s’inquiète pour cela. Cela dit, c’était un bon signe de leur relation actuelle : Thompson ne pouvait pas avoir de contrariété plus importante que des ronflements intempestifs aux yeux du milliardaire… Et il était temps de changer cela !
Prenant une grande inspiration, il reprit alors avec un petit sourire légèrement crispé, qui témoignait de son stress :
« Tu sais que j’ai été marié trois fois, je te l’ai dit. Et je dois verser des pensions alimentaires à mes ex, ce qui fait que quand j’ai été renvoyé de mon dernier travail, je n’en ai pas cherché d’autre, cela ne servait à rien : tout ce que je gagnais partait directement pour elles et… bref, j’ai atterri dans la rue, tu le sais mieux que quiconque. »
Il déglutit, détestant se remémorer ses propres erreurs du passé, avant de reprendre, bien décidé à aller jusqu’au bout de cette conversation quoi qu’il lui en coûte :
« Je sais que si je reprends un travail maintenant, je retomberai dans ce cercle vicieux : elles vont me retomber dessus, me harceler et je ne m’en sortirai pas alors… Je me demandais si par hasard, tu connaîtrais un bon avocat pour m’aider. Les Etats où j’ai divorcé ne m’étaient pas vraiment favorables, mais peut-être qu’ne faisant réviser les sommes que je leur dois, et… Enfin, j’aurai aimé retrouver un travail. Histoire de m’occuper, de ne plus être un poids aussi, de devenir indépendant, tu comprends ? »
Gardant sa main sur la sienne, il la serra tendrement pour lui montrer à quel point il tenait à lui : « J’adore être avec toi hein, ne me fais pas dire ce que je n’ai pas dit, et j’adore tous les moments que nous passons ensemble. Mais j’aimerai vraiment retravailler… Avoir mon univers à moi, et rien qu’à moi. Je suis sûr que tu dois me comprendre, toi qui es un véritable acharné de travail. »
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(#)Sujet: Re: CHALET NUMÉRO SIX– DEREK & THOMPSON. | Mar 12 Jan - 13:53
Derek se demandait bien ce qui pouvait causer tant de soucis intérieur à Thompson, surtout quand il faisait tout pour lui simplifier la vie. Bon certes, Thompson était un homme trop fier pour accepter de vivre à ses dépends. En cela, il ne pouvait pas lui en vouloir, mais il lui donnait tout, il avait même une carte de crédit qu'il pouvait utiliser comme il lui semblait. Pourquoi donc, toute cette contrariété? Derek se remit donc en question, peut-être en faisait-il trop? Ronflait-il? Peut-être puait-il des pieds? Les soucis de Derek était loin de la réalité. « Héé tout va bien, ne t’inquiète pas. Et non, ce ne sont pas tes ronflements… » Un poids de moins sur les épaules, mais qu'est-ce que cela pouvait être? Le pire, il se sentait encore plus oppressé quand une main se posa sur la sienne, comme si le sujet de conversation allait être des plus délicats.
« Tu sais que j’ai été marié trois fois, je te l’ai dit. Et je dois verser des pensions alimentaires à mes ex, ce qui fait que quand j’ai été renvoyé de mon dernier travail, je n’en ai pas cherché d’autre, cela ne servait à rien : tout ce que je gagnais partait directement pour elles et… bref, j’ai atterri dans la rue, tu le sais mieux que quiconque. Le milliardaire comprit, Thompson avait posé la main parce qu'il avait besoin de réconfort. On déposa une seconde main bien chaude pour englober cette de son amour, le laissant poursuivre, avec le regard remplit de compassion. « Je sais que si je reprends un travail maintenant, je retomberai dans ce cercle vicieux : elles vont me retomber dessus, me harceler et je ne m’en sortirai pas alors… Je me demandais si par hasard, tu connaîtrais un bon avocat pour m’aider. Les Etats où j’ai divorcé ne m’étaient pas vraiment favorables, mais peut-être qu’ne faisant réviser les sommes que je leur dois, et… Enfin, j’aurai aimé retrouver un travail. Histoire de m’occuper, de ne plus être un poids aussi, de devenir indépendant, tu comprends ? » Derek comprit surtout que mettre la maison au nom de Thompson risquait de compliquer bien des choses, que l'idée était peut-être amusante, mais ça ferait un bien à saisir pour l'État qui reviendrait chercher les dettes des sommes impayés des pensions alimentaires. Rien ne pouvait vraiment réduire les sommes impayés, et ni couper le paiement des pensions, outre en prouvant que peut-être la femme n'utilisait pas la somme pour les enfants. Ou alors pour les réduire, il faudrait qu'elle gagne suffisamment pour subvenir a leur besoin et les charges seraient moindres pour Thompson. « J’adore être avec toi hein, ne me fais pas dire ce que je n’ai pas dit, et j’adore tous les moments que nous passons ensemble. Mais j’aimerai vraiment retravailler… Avoir mon univers à moi, et rien qu’à moi. Je suis sûr que tu dois me comprendre, toi qui es un véritable acharné de travail. » Il hocha doucement de la tête, oui il le comprenait, car il savait qu'il serait incapable de se priver de travailler.
''- Pour les avocats, je connais plusieurs cabinets de renom mondial. Et possède même mon propre cabinet, mais on pourrait te monter une équipe spécialisé en droit du divorce. Je doute par contre que sa t'enlève tout paiements dû ou même de devoir les remettre. Questions de ne pas pénaliser les enfants. D'abord, il faudra voir les sommes impayés que tu leur dois.''
Et là, il était facile de prévoir la suite, Derek allait se proposer à les payer.
''- Et si tu le souhaite, je vais t'aider... enfin ne le prend pas mal, cela ne me dérange pas. Écoute, mon compte en banque s'élève à plus au moins 73 milliards de dollar, et j'en dépenserai jamais autant de toute ma vie. Ça me ferait même plaisir de t'en donner 1 milliard, tant que je reste troisième au classement mondial ça me va.''
Fichu fierté, oui, être le troisième homme le plus riche au monde montait parfois à la tête de Derek, lui qui n'était partie de rien, et possédait des centaines de compagnies et regroupement. Il fit un demi-sourire a Thompson.
''- Ne t'en fait pas, on va te trouver une équipe d'avocat, les meilleurs des États-Unis, et tu n'auras plus à t'en faire pour cela. Ok mon chaton??? Mais sinon tu veux travailler dans quel domaine ? ''
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(#)Sujet: Re: CHALET NUMÉRO SIX– DEREK & THOMPSON. | Mar 12 Jan - 23:07
C’était quelque chose qui lui tenait à cœur, réellement. Il refusait d’être plus longtemps un boulet que Derek traînerait derrière lui, mais plus que tout, il voulait vraiment retravailler. S’occuper, trouver un emploi, avoir l’impression d’être utile même si cela consistait à simplement ranger des caissettes dans un supermarché ! Il s’en moquait : il voulait faire quelque chose. Mais le problème de ses ex-femmes était colossal et il ne savait pas comment il allait s’en sortir… Alors plus il fréquentait Derek, plus l’idée des avocats lui était venue : il espérait réellement que quelqu’un puisse faire quelque chose pour sa situation, ne serait-ce que réévaluer ses pensions alimentaires. Travailler pour voir l’intégralité de son salaire être reversé à ses ex lui aurait vraiment fait mal au cœur. Et avec le temps, qui sait ? Peut-être que certaines d’entre elles s’étaient remariées… Et ses enfants avaient grandi : normalement l’aîné était majeur depuis longtemps et devait même avoir fini ses études alors… Avait-elle encore besoin d’une pension ? Il n’y connaissait rien mais quand Derek lui assura qu’il lui trouverait les meilleurs avocats, il se sentit aussitôt soulagé.
Il hocha la tête, se passant une main lasse dans les cheveux : « Non je sais que je dois les payer, je ne veux pas me débiner, je veux juste… Enfin je n’ai jamais trouvé cela juste que je finisse à la rue parce qu’aucun juge n’avait daigné regarder combien je touchais et combien je devais payer. »
Et quand Derek lui proposa de payer ses impayés, il écarquilla les yeux. Tout sauf ça ! Il aurait l’impression de faire l’aumône ou pire, d’être réellement un prostitué pour le coup, et il secoua vigoureusement la tête, refusant en bloc. « C’est non et c’est non-négociable Derek ! Pas d’argent entre nous, surtout pas ! Tu oublies cette idée immédiatement ! »
Parce qu’il savait que sinon, son amant allait insister jusqu’à ce qu’il cède et c’était réellement hors de question pour lui de laisser quelque chose de ce genre arriver.
Cela dit, son allusion à sa fortune et son orgueil déplacé dès qu’il s’agissait d’évaluer son argent arrachèrent malgré lui un sourire à Thompson qui serra la main de Derek avec tendresse, ne pouvant s’empêcher de lui lancer une petite pique à sa manière : « Mais oui, mais oui mon chéri, troisième au classement mondial et premier en ce qui concerne ta sexytude légendaire. »
Derek était tellement mignon avec ces challenges un peu snobs qu’il ne pouvait s’empêcher de se moquer gentiment. Revenant à un peu plus de sérieux, il soupira et haussa les épaules :
« Je ne sais pas dans quel domaine j’aimerai travailler. La vente je suppose… Tu sais, quand j’étais enfant, je rêvais d’être antiquaire. Avoir une grande boutique remplie de vieilles choses démodées, qui prendraient la poussière et qui attendraient que quelqu’un vienne les acheter. Les gens qui entrent dans ce genre de boutique ont toujours des étoiles dans les yeux, comme s’ils venaient y chercher la septième merveille du monde, et ils en ressortent ravis avec l’objet en main. Je crois que quelque part, je rêvais d’être… enfin, tu vois, j’ai été trimballé de foyers en foyers, sans famille, sans proches, alors parfois, j’aurai aimé être un de ces objets, juste pour que quelqu’un enfin ait envie de moi dans sa vie et m’accueille avec le sourire. De me sentir précieux, juste une fois… »
Il eut un petit sourire en repensant à cela, un brin nostalgique.
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(#)Sujet: Re: CHALET NUMÉRO SIX– DEREK & THOMPSON. | Mer 13 Jan - 0:27
Derek semblait parfois beaucoup trop simpliste, pour lui, il suffisait de signer quelques chèques pour que les problèmes ne disparaissent. Il ne voyait pas qu'il avait parfois d'autres solutions, certes plus difficile mais qui donnait la sensation du bienfaits accomplit. Certes, Derek avait combattu pour en arrivé là où il était. Né pauvre et avec son seul don pour la finance et les math, il ne voyait pas les difficultés de certaines personnes, plus maintenant. Il avait l'argent et la renommée, donc toute solution se réglait pas des chèques. S'il se trouvait devant les femmes, il leur aurait même sûrement proposer des milliers de dollar à la condition qu'elles abandonnent toute les charges. Bien plus d'argent qu'elles n'auraient eut avec les pensions. Pouvaient-ils se permettre de le faire? Certes non, cela n'aurait pas été une solution envisageable, sauf en souhaitant se faire détester par Thompson.
« Non je sais que je dois les payer, je ne veux pas me débiner, je veux juste… Enfin je n’ai jamais trouvé cela juste que je finisse à la rue parce qu’aucun juge n’avait daigné regarder combien je touchais et combien je devais payer. » Le milliardaire hocha de la tête, mais il faut avouer qu'au nombre de mariage et de divorce, les pensions avaient dû s'additionner rapidement.
''- J'imagine que ça va par nombre d'enfants.''
Non pas qu'il voulait le critiquer le fait qu'il ait fait autant de petits loups, après tout, Derek aimait les enfants et comprenait pourquoi Thom avait pu vouloir en faire. Même si justement cela lui avait apporté autant de problème.« C’est non et c’est non-négociable Derek ! Pas d’argent entre nous, surtout pas ! Tu oublies cette idée immédiatement ! » Tout aurait été si simple, en plus, pourquoi avoir autant si cet argent ne pouvait pas profiter à ceux que nous aimions plus que tout. Baissant la tête, car cela le blessait légèrement. « Mais oui, mais oui mon chéri, troisième au classement mondial et premier en ce qui concerne ta sexytude légendaire. » Cela lui remonta le moral et il redressa la tête pour lui offrir un sourire chaleureux.
''- Je veux juste t'assister financièrement... c'est ce que je fais le mieux...''
Tout ce qu'il avait à offrir, c'était ce fric, si nombreux qu'il allait mourir sans que cela ne serve à quiconque ou rendent heureux ceux qui lui était le plus cher. Pourquoi Thompson refusait-il? Ce n'était pas comme si Derek lui demandait une pipe en compensation. Plus maintenant, il voulait seulement le lui donner pour que son chéri soit heureux et n'ai plus besoin de se tracasser avec cela.
Thompson lui parla ensuite de ces rêves d'être antiquaire. Ce qui sembla faire sourire Derek, oui l'idée était merveilleuse, et même sûrement des plus emballantes.
''- Tu sais, j'aurais sûrement de vieux meuble à te vendre, on refait la déco de mon manoir et bien des meubles devront partir. Tu as déjà un premier client, et ensuite, je pourrais te présenter à de nombreuses personnes pour t'aider et t’éclaircir pour comment monter une telle entreprise.''
Cette fois, il se dompta, il n'ira pas lui proposer de devenir son investisseur, ni de lui trouver l'emplacement de la boutique, il avait comprit. Jamais son don avec l'argent ne pourrait servir pour Thompson et là c'est lui qui avait l'impression de n'être rien de plus qu'on passe-temps pour le lit.
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(#)Sujet: Re: CHALET NUMÉRO SIX– DEREK & THOMPSON. | Jeu 14 Jan - 17:16
Il savait que Derek voudrait l’aider mais il ne voulait surtout pas en entendre parler : il avait trop de fierté pour accepter un tel cadeau, surtout de la part de son amant ! Ils avaient réussi à dépasser le stade de l’argent dans leurs relations et Thompson ne voulait pas y revenir : et tant pis si cela semblait stupide aux yeux de Derek ! Il resterait intransigeant là-dessus ! Derek possédait des milliards et lui…. Lui n’avait rien à part son propre corps et ses talents de comédien-manipulateur. Donc bien peu de choses en comparaison. Il était fou de refuser l’aide du brun mais c’était plus fort que lui : il ne voulait pas lui être redevable… Inconsciemment, il rêvait de se reconstruire, et non pas qu’on le reconstruise : la nuance était subtile mais elle était bien présente. Il désirait plus que tout refaire sa vie, la recommencer de zéro et sur le bon pied.
Ses doigts caressèrent ceux de Derek, le remerciant doucement du réconfort qu’il lui apportait. Dieu qu’il adorait cet homme ! Cela en devenait indécent et presque pathétique, mais il était accroc… Et dans le fond, c’était sans doute pour cela qu’il refusait son argent : il voulait rester avec lui par amour, et non pas parce qu’il avait une dette à son égard. C’était purement symbolique mais cela lui tenait à cœur.
Il l’écouta lui parler de sa déco de son manoir et esquissa un sourire ravi : Derek avait compris et ne lui proposait pas d’investir dans une affaire… Mince, il était vraiment parfait. Un peu trop d’ailleurs. Il souleva sa main et vint y déposer un baiser avant de lui sourire, légèrement ému :
« Tu es une perle… Chaque jour, je me demande ce qu’un homme aussi merveilleux que toi peut bien faire avec un type comme moi. »
Un autre baiser s’égara sur les phalanges de Derek avant qu’une lueur malicieuse ne s’allume dans ses yeux : « J’ai acheté du gâteau au chocolat pour le dessert… Tu veux le manger ici ou… tu as envie de faire quelques folies avec l’homme qui t’adore ? »
Il lui fit un petit clin d’œil amusé : l’avenir lui semblait soudain tellement plus beau qu’il en devenait euphorique.
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(#)Sujet: Re: CHALET NUMÉRO SIX– DEREK & THOMPSON. | Sam 16 Jan - 5:11
Le milliardaire savait qu'il ne devait pas insister pour l'argent. Bien sûr, il aurait adoré que Thompson accepte parce que dans ce monde l'argent régnait sur tout. Plusieurs des problèmes auraient été réglé en quelques minutes, mais non, on refusa toute aide. Bien qu'une fois encore, Derek se sentit pathétique. Toute sa vie ne lui avait rien donné. Avoir tant d'argent pour ne pas en faire profiter à ceux qui comptait réellement. Il baissa les yeux, cachant sa douleur et le fait qu'il était terriblement déçu. « Tu es une perle… Chaque jour, je me demande ce qu’un homme aussi merveilleux que toi peut bien faire avec un type comme moi. » On redressa la tête, pourquoi ce questionnement, voyons parce qu'il l'aimait d'un amour si puissant et sincère. Thompson ne le savait-il pas.
''- Je t'aime Thom... comme personne, et je ferai tout pour toi, ça tu le sais fort bien. Je n'ai pas à me forcer pour être gentil ou autre avec toi, tout ce que je souhaite c'est qu'enfin tu trouves ton bonheur.''
Lui ne demandait rien de plus, car il détestait voir Thompson préoccuper par tout ses problèmes. Il ne souhaitait que pouvoir lui décrocher la lune pour le rendre heureux. « J’ai acheté du gâteau au chocolat pour le dessert… Tu veux le manger ici ou… tu as envie de faire quelques folies avec l’homme qui t’adore ? » Et comment faire décrocher le brun? Lui proposer un petit jeu sensuel. Là, Derek fut comme déconnecté, arrêtant de s'inquiéter pour les soucis d'argent de monsieur et s'inquiéta plutôt de comment ce gâteau serait manger.
''- Hmmm... La raison dit ici, mais j'aime bien les trucs un peu cochon... même si le chocolat c'est salissant. ''
Une femme lui aurait proposé cela, il aurait dit non, mais pour son homme, Derek ne pouvait qu'être intéresser par cette idée de folie. Le fixant, il mangea les dernières bouchés avant de se lever.
''- Et où devons-nous aller? ''
Laquelle des pièces serait le plus propice à la dégustation de ce gâteau? Étrangement, Derek commençait à avoir des palpitations dans son bas-ventre et semblait bien plus friand que de parler de tout leur problème. Les yeux brillants d'un malice plus que présent, il se demandait encore et encore ce que Thom avait en tête. Et diable que juste cette idée lui donnait une chair de poule.
''- Allée où où? Tu sais que je déteste patienter quand il est question... de... hmmm... folie chocolaté.''
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(#)Sujet: Re: CHALET NUMÉRO SIX– DEREK & THOMPSON. | Sam 16 Jan - 17:04
Après tout, Thompson avait aimé et avait été aimé par trois femmes qui ne lui avaient jamais donné autant que Derek… Pour lui, l’attitude et le comportement du milliardaire étaient extraordinaires : il avait toujours autant de mal à se dire que l’homme l’aimait réellement et qu’il s’intéressait à lui pour ce qu’il était. A croire décidément que tous les deux avaient bien des problèmes de communication : Thompson ne comprenait pas ce que Derek lui trouvait et en faisait des tonnes pour qu’il ne l’abandonne pas, et Derek ne supportait pas l’idée de ne pas pouvoir lui donner un peu de sa fortune pour le rendre heureux, et s’inquiétait de n’être qu’un jouet sexuel pour son amant… Une bonne discussion aurait sans doute été profitable, surtout en cet instant où un tel fossé semblait opposer les deux hommes, mais Thompson ne se sentait pas en mesure de continuer sur cette lancée, pas en cet instant. Il connaissait Derek par cœur et savait qu’à la simple perspective de quelques folies entre eux, il oublierait aussitôt ses idées pour ne se préoccupé plus que de ça, et cela marcha… Un peu trop bien d’ailleurs car le milliardaire se montra aussi pressé et enjoué qu’une puce, arrachant un rire de joie à Thompson.
« Et pourtant, chéri, tu vas devoir patienter… »
Oh qu’il adorait torturer son Derek ! Il alla chercher le gâteau qui attendait sagement au frigo et le paquet en main, il désigna le salon où crépitait le feu de cheminée, illuminant la pièce et la nimbant d’une lumière rougeoyante.
« Comme je ne veux pas que tu attrapes froid, on va se charger de te réchauffer un peu plus. »
Il s’approcha de Derek et vint alors lui dire juste devant lui, une lueur amusée dans le regard :
« Et si c’est si salissant que cela, on ira prendre une douche après, ne t’inquiète pas… (il glissa son doigt sur sa joue en riant doucement) Monsieur Propre. Allez viens. »
Il l’entraîna vers la cheminée et attrapa un plaid qui traînait sur un des canapés pour le jeter devant au sol, avant de dire, le paquet toujours à la main : « On m’a assuré que ce gâteau était divin alors je tiens à le déguster avec l’art et la manière. »
Il s’assit alors devant le feu et regardant Derek en souriant, l’invita à en faire de même en face de lui. Il déposa le paquet à côté, laissant la surprise intacte, et attrapa le visage de Derek entre ses mains pour l’embrasser avec passion, avant de laisser ses mains glisser lentement pour venir déboutonner la chemise qu’il avait passé sur son torse, ses doigts effleurant la peau du brun au passage dans de délicieuses caresses impudiques.