Eh oui, le dernier des chalets est juste pour vous trois! Il s'agit du dernier, le plus reçent à avoir été construit sur le site. Il est tout moderne et tout beau, rien que pour vous. Le chalet comporte une chambre à lit KING ainsi que deux chambres à lits doubles!
Zayne venait d'être déposer par Danny, l'agent de surveillance qui était responsable de lui depuis sa libération conditionnelle, après quelques arrangements, une remise a niveau de l'émetteur se trouvant à la cheville de l'ex-détenu, ce dernier fut laisser seul avec la promesse de téléphoner dans la soirée. Encore une contrainte bien dérangeante pour Zayne mais qui fut enfin laissée seule dans ce chalet. Pourtant, on lui avait précisé qu'il allait devoir le partager, car les frais étaient ainsi divisé. Zayne ne connaissait aucune des personnes qui allaient partager l'endroit, et franchement, il s'en fichait bien royalement. Seul comptait pour lui, l'évasion que cette montagne allait pouvoir lui apporter pour quelques jours. Cela faisait trop longtemps qu'il était coincé entre quatre murs et il était plus qu'heureux de pouvoir respirer l'air libre.
Libérer pour quelques jours de toutes ses contraintes de devoir partager un centre, Zayne décida de visiter un peu les lieux, laissant pour le moment ses maigres bagages à l'entrée, il fit le tour du propriétaire. Une petite cuisine, avec de quoi les nourrir pendant leur séjour, une cheminée fort attirante pour s'y chauffé les pieds le soir venu. Puis, il monta à l'étage pour visiter les différentes chambres. Son sens de la grandeur lui fit opter pour la chambre qui contenait le lit King. Après tout, il n'avait jamais essayé ce genre de matelas. Redescendant en bas, il attrapa son sac pour le monter dans la chambre. Là, il ferma la porte, question de se changer. Il mit quelques vêtements beaucoup plus chauds, et prit une deuxième paire de chaussettes pour mettre par dessus celle trouée qu'il possédait. On prit un pull à col roulé, c'est qu'il faisait beaucoup plus froid qu'il ne l'avait cru. Un peu plus, et il aurait même ajouté un deuxième sous-vêtement.
Mieux vêtu, il redescendit dans la grande salle, question de préparer quelques cafés bien chaud pour les deux greluches... euh gamins... non... bébé, avec qui il partagerait le chalet. Lançant la cafetière, il fouilla les diverses armoises et trouva là, de quoi préparer une crème chantilly pour aller sur les cafés. Adorant visiblement cuisiner, Zayne prépara des cafés bien chauds, crème sur le dessus et parsemée de petites noisettes de chocolat. Terminant sa tâche, il prit l'une des trois tasses pour aller se glisser devant l'une des larges baies vitrées, adorant regarder les grands étendus blancs. À vrai dire, c'était la première fois qu'il voyait de la neige et il l'adorait déjà. Cette blancheur, la froideur dont elle dégageait, tout était pour lui plaire. On avait même déjà hâte à ce soir, pour profiter de la pénombre et des étoiles. Rêvassant, il porta la tasse à ses lèvres. Ce silence était vraiment reposant et des plus advenant. Rares étaient les moments de silence dans sa vie, et chaque miette était un pur délice à savourer. Soupirant de bien-être, il leva les jambes pour les étendre sur l'appui-pied qui se trouvait devant lui. Le voilà à se prélasser, se sentant vraiment bien. Dommage au final, qu'il doive partager les lieux, enfin peu importe, il savait que c'était avec des gamins, qui risquaient bien de sortir le soir et la journée bien du ski, il devait pouvoir continuer de se retrouver seul sans être importuné.
La neige inspirait la sérénité, le silence, la douceur pour certaines personnes, mais Andy la percevait plus comme une matière encombrante et franchement casse-bonbon. Sauf quand il s'agissait de prendre des vacances pour pouvoir glisser dessus, là il jugeait la poudre glacée et blanchâtre largement plus amusante, et c'était d'ailleurs la raison pour laquelle il s'était amené. Andy était accoutumé aux vacances d'hiver, et il ne manquerait cette occasion pour rien au monde. Cette année, on lui imposait un chalet à partager avec deux autres individus. Partager n'étant pas son fort, il ruminait intérieurement à l'avance, se préparant à gueuler si jamais l'un de ces deux là oseraient toucher à ses précieuses affaires. Son chauffeur se gara devant le chalet, qu'Andy détaillait à travers la vitre. Il semblait douillet, luxueux et spacieux de prime abord, ce qui ravissait le coeur diamanté du jeune homme. Un fin sourire se dessina sur ses lèvres avant que le chauffeur ne daigne lui ouvrir sa porte, et retirer du coffre ses.. Dizaines ? -si ce n'était plus- de valises . Andy ne faisait pas semblant de voyager, et l'accuser d'emporter toutes ses affaires pour des vacances serait faux puisque en réalité, toutes ses affaires ici présentes ne représentaient même pas un quart de l'ensemble de ses biens.
Andy guida son larbin de chauffeur jusqu'à la porte d'entrée qu'il déverrouilla avec les clefs qu'on lui avait confiés précédemment, mais visiblement quelqu'un avait débarqué avant. Il laissa la porte se pousser doucement avant de pénétrer d'une démarche lente et assurée au centre de la pièce du séjour. Son regard d'un bleu pur balaya les recoins de la salle, et cette décoration, certes neutre, ne déplaisait pas tant que cela au garçon. Il s'attendait à pire.
-Deux, trois trucs à ajouter et je pense me plaire ici...
Commenta-t-il d'une voix satisfaite, s'adressant plus ou moins à lui-même avant d'entendre cet imbécile de chauffeur se ramasser derrière lui à cause de la tonne de valises qu'il portait. Le petit brun exigent se retourna en vitesse, et d'un visage aussi hautain et désappointé que sa voix, il balança au chauffeur :
-Mais ce n'est pas possible autant d'incompétence en une seule personne ? Tu es définitivement bon à rien. Tu te rends compte des affaires que tu viens de faire tomber ? Elles valent plus chères que tout ce que tu n'auras jamais, plus que ta vie !
Sur ce sermon de prince capricieux et outré, le garçon ne chercha pas à aider le chauffeur ensevelit sous son paquet de valises, et continua à avancer. Ce fut alors que le garçon remarqua une forme qui semblait avachi devant l'une des gigantesques baies vitrées. Il se rendit aisément compte qu'il s'agissait d'un homme qui avait dû très certainement être témoin de toute cette scène de ménage. Cet homme invoquait probablement l'un de ses colocataires tant redoutés. Il savait que l'autre était du sexe féminin, et tant mieux car malgré l'homosexualité évidente du Bridgestone, ce dernier appréciait la présence féminine. Il soupira longuement et décida de s'approcher de l'homme à qui il devait des présentations puisqu'ils étaient en obligation de se supporter pendant quelques jours. Andy prit soin de virer son abruti de chauffeur, non sans violence, puis se cala derrière le brun mystérieux :
... Bonjour ?!L'accosta-t-il d'un air arrogant, tout en plaçant les mains sur ses hanches en l'attente d'une réponse.
Zayne était perdu dans sa magnifique contemplation quand un énorme bruit sourd proviendra de l'autre pièce. Il n'en sourcilla aucunement, mais seul un soupire long et agacé s'échappa de ses lèvres. Il semblerait que les vacances ne seraient pas de tout repos. À peine arrivé et déjà on faisait du bruit. Ça devait être la femme qui arrivait, après tout, les filles font toujours énormément de bruit. Bien que voilà, une voix masculine se fit entendre, et le pire c'est qu'elle fut des plus cinglantes. Encore un de ces bébés ados qui se prenaient pour le nombril du monde et pensait avoir le droit de crier après ceux qui était plus bas qu'eux. Zayne regretta presque d'avoir fait du café pour tous et ainsi partir du bon pieds. Visiblement, il allait avoir à faire à un bébé qui pensait que tout lui était dû. Mais ce n'est pas possible autant d'incompétence en une seule personne ? Tu es définitivement bon à rien. Tu te rends compte des affaires que tu viens de faire tomber ? Elles valent plus chères que tout ce que tu n'auras jamais, plus que ta vie ! Seul avantage, ce mec devait avoir de l'argent, et sûrement beaucoup trop, car faut avouer que Zayne lui n'avait aucune économie en venant ici. Comptait-il se faire entretenir ou faire la charité? Sûrement pas, mais il pourrait bien trouver une manière de faire payer à monsieur le prince les différentes dépenses via la nourriture ou autre.
Entendant des pas venir dans la pièce où il se trouva, lui ne broncha aucunement, restant visiblement de marbre a siroté le contenu de la tasse. Bonjour ?! Le ton de voix était bien celui d'une personne qui se prenait pour un autre. Presque arrogant, ce qui fit grincer des dents à l'ex-détenu, qui tourna très légèrement de l'oeil pour voir la posture. C'était celle de quelqu'un qui voulait en montrer bien plus qu'il ne le devrait pas. Aucun sens du civisme, et ça prouvait sa première analyse, ce ''prince'' se prenait pour un autre.
D'un seul mouvement, Zayne se mit sur ses deux jambes, le corps bien droit a fixé le jeune garçon avec la plus grande des froideurs et des indifférences. On détailla l'autre dans le moindre des détails avant d'être adulte et de lui tendre la main.
''- Bonjour, je suis Zayne Miller, et il semblerait que nous allons partagé cet endroit. Et vous êtes? ''
En fait, son nom, il s'en fichait complètement, dès le moment qu'il l'a entendu crier et s’époumoner face a ce qu'on pouvait croire, un accident. Donc, ce mec était matérialiste, et devait accorder bien trop d'importance aux biens, Ce que Zayne lui détestait presque, après tout, on finit bien trop souvent par s'attacher a quelque chose et au final, ça vous était arracher de force. Le mieux était de ne pas trop en posséder.
''- J'ai fait du café, donc si tu en veux, sers-toi, bien que je me demande si tu en seras capable, car si je ne me trompe pas, tu fais porter tes bagages comme un handicapé.''
Là, un sourire arrogant et mesquin naquit sur les lèvres de Zayne qui tentait toujours la main vers l'avant.
L'homme perché devant la baie vitrée fit patienter le brun quelques longues secondes, à tel point qu'Andy en avait commencé à tapoter le sol discrètement avec son pied, en signe d'intolérance face à l'attente. On ne faisait pas attendre quelqu'un de prestigieux comme lui. Toutefois, lorsque l'inconnu se révéla complètement à Andy, ce dernier en demeura légèrement bouchée bée. Il ne laisserait pour rien au monde s'échapper ses émotions, alors bien que son visage s'était figé dans une impassibilité insolente, son âme elle dansait des maracas tant elle se ravissait de pouvoir contempler tant de beauté. Surtout avec ce décor enneigé sur lequel le bel homme se détachait somptueusement, de façon à le mettre davantage en valeur. Cependant, les paroles du garçon le rappela à l'ordre, et Andy s'ordonna de se ressaisir : " Bonjour, je suis Zayne Miller, et il semblerait que nous allons partagé cet endroit. Et vous êtes? " Il se sentait salement reluquer par l'homme, certainement plus âgé que lui, alors il se contenta de lui rendre la pareille en le dévisageant avec nonchalance. Cet homme incarnait son idéal masculin : incroyablement sexy, un regard foudroyant, un sourire rieur, un charme rebelle, une virilité prononcée, ainsi qu'une certaine maturité. Il représentait un véritable fantasme, un objet d'extase pour le "prince" dont il puiserait son énergie durant ses vacances. Peut-être que se réveiller avec l'idée de partager son logement avec une bombe atomique l'aiderait à supporter de vivre à plusieurs. Il se décida de rompre cet instant de silence en attrapant la main tendue et de prononcer d'un ton solennel :
-Andy Oliver Bridgestone !
Répondit-il subitement, tellement subjugué qu'il ne sut ajouter quoi d'autres. Andy en avait déjà oublié l'identité du garçon. Un certain Zayne Mou...Mi...Ma.. Moller ? Il ne se souvenait plus, tout s'était comme volatilisé, l'esprit embrumé par tant d'émotions qui surgissaient au même instant. Néanmoins, alors que les prunelles bleutés d'Andy continuaient à jauger chaque parcelle de Zayne, celui-ci ne paraissait pas être aussi enchanté et apparemment, il avait bien l'intention de le montrer à Andy puisque s'ensuivit les mots : " J'ai fait du café, donc si tu en veux, sers-toi, bien que je me demande si tu en seras capable, car si je ne me trompe pas, tu fais porter tes bagages comme un handicapé" Rêvait-il ou à peine leurs présentations faites, cet individu osait provoquer la tempête Bridgestone, qui appréciait faire des ravages sur son passage ? Quand il se sentait attaquer, Andy avait le réflexe de riposter, quelque soit son adversaire, il n'épargnait jamais un offensant. Alors, après avoir arqué un sourcil, étonné par ce pic de départ, il émit un sourire narquois à l'égard de Zayne, à la limite de la tête à claques :
-Il vaut bien que ces gens servent à quelque chose. J'imagine qu'ils ont une famille entière à nourrir parce que aussi fou que cela puisse paraître, as-tu remarqué que la plupart des gens dans la misère s'amusaient à faire 36 gosses ? Bref, sache que c'est grâce à des "handicapés" comme moi que toute sa meute peut survivre. Il n'a que le sort qu'il mérite et c'est déjà bien assez pour lui...
Andy était persuadé qu'une société convenable était celle constituée de quelques forts privilégiés et d'une masse de faibles à ses pieds, sinon apparaîtrait un déséquilibre et le système s'effondrerait sur le champ. Cette mentalité n'était pas des plus honorables, mais pourquoi se priver de penser ainsi quand on se trouvait du bon côté de l'injustice sociale; soit chez les forts. Les enfoirés comme Andy jubilaient en dominant, en écrasant les autres par le pouvoir de l'argent, du prestige et du milieu social. Enfin, il prit de la hauteur vis-à-vis de Zayne, le dévisageant insolemment de la tête aux pieds comme pour affirmer sa supériorité, avant d'ajouter :
-Et non... Je ne prends pas de café. C'est mauvais pour la santé et ça jaunit les dents... Déclara-t-il d'un ton détaché, et d'un air condescendant parfaitement irritable.
Zayne continua de le dévisager à sa manière, soit d'analyser toute la personne que pouvait être son colocation pour le séjour. Pour le moment, il ne lui faisait aucunement bonne impression. Peut-être était-il trop rapide à juger les gens, mais il faut dire qu'il en avait tellement vu passer dans sa vie. Surtout des jeunes comme lui qui se croyait tout permis. Et c'est le genre de garçon qui était les premiers à prendre en prison. Il faut avouer, à une époque, il aurait été ainsi, mais il avait rapidement appris que se taire à certains moments étaient mieux. La prison n'avait pas été très tendre avec lui, et ne l'aurait sûrement pas été avec ce petit jeunot sans cervelle à la bouche bien entrouverte. Des lèvres presque parfaite pour s'y glisser, un menton à la forme ronde, mais donc le petit creux ajoutait un petit quelque chose d'attirant. Zayne redressa la tête, stoppant ses esprits un peu volace en les ramenant à l'ordre. Andy Oliver Bridgestone Tiens donc, un homme au gant de velours? Qui pourrait bien être gentil et tendre comme un parfait voyou, voir même soit donnant ou égocentrique. Zayne en eut un sourire des plus sadiques, avant de tomber là son analyse sur le prénom. S'intéressant plutôt à ce regard qui semblait le filer. Serai-je une petite mine intéressé qu'il cru déceler? Ne poussons pas trop les choses, passons plutôt à la chasse, et voyons la réparti du petit. On proposa donc le café, en le traitant handicapé, une petite bourbe, rien de très méchant. Il vaut bien que ces gens servent à quelque chose. J'imagine qu'ils ont une famille entière à nourrir parce que aussi fou que cela puisse paraître, as-tu remarqué que la plupart des gens dans la misère s'amusaient à faire 36 gosses ? Bref, sache que c'est grâce à des "handicapés" comme moi que toute sa meute peut survivre. Il n'a que le sort qu'il mérite et c'est déjà bien assez pour lui... Et voilà, égocentrique comme prévu, voir même égoïste et sans la moindre onze de compassion pour ceux qui n'était pas né sous la bonne étoile. Ce gamin avait bien besoin d'une remise à pieds. Sûrement encore un enfant unique, à qui on avait tout donné. De ceux qui était né avec de l'or dans la bouche. Et non... Je ne prends pas de café. C'est mauvais pour la santé et ça jaunit les dents... Et qui plus est, un gamin qui voulait faire attention à son physique, encore une seconde preuve d’égoïsme.
Zayne resta plutôt zen, rabaissant la main qu'on avait même pas eut l’amabilité de prendre et de serrer. Le geste en descente ira prendre la tasse de café, la levant avant qu'on y plonge le bout de son doigt pour en recueillir un peu de crème chantilly. Le tout fut porter à sa bouche, le suçotant légèrement.
''- Dommage, tu manques vraiment quelque chose de très bon.''
On se lécha les lèvres, du bout de la langue qui se promenait de droite à gauche.
''- Veille donc, à ce que ton sous-fifre ne fasse pas trop de bruit, je n'ai aucunement envie de me cotiser une bande de gamin qui veulent que faire la fête et qui ne respecte pas la quiétude des autres.''
Purée qu'il avait presque envie de lui verser sa tasse de café sur la tête, pour le punir d'avoir justement déranger son moment de solitude mais ne partons pas une guerre hostilité dès maintenant. On passa plutôt à côté du garçon, non sans un petit regard vers l'arrière, que pour reluquer une seconde fois sa posture. Lui marcha bien droit, les épaules et le menton bien redresser pendant qu'il allait rincer sa tasse.
Le gamin n'hésita pas à défier l'homme du regard, impoliment, sans aucune gêne. Il savait pertinemment au fond de lui que son regard de fillette tentant d'être meurtrier n'impressionnait personne, et certainement pas ce garçon plus imposant que lui. Andy n'était pas de ceux qui accordaient du respect à leur aîné. Enfant ou papy, il traitait chaque individu de la même manière, c'est-à-dire en tant qu'inférieur à sa glorieuse personne. Sauf lorsque son interlocuteur rassemblait autant de critères de beauté recherchés, il lui arrivait de fournir quelques efforts. C'était le cas de Zayne.. Si un moche s'était permis une réflexion semblable à la sienne, Andy lui aurait fait la misère comme jamais mais là, il s'était montré clément envers cet homme. Un bel homme duquel émanait une aura bestiale, pour laquelle Andy éprouvait une violente attraction qui suscitait son intérêt. D'autant plus lorsque le séduisant trentenaire effectua ce geste fatal. Pourquoi ?! Cette action était certainement anodine de base, mais la situation actuelle transformait cette scène en quelque chose d'incroyablement sensuel, digne d'un film érotique. Afin de briser ce désir irritant, Andy pencha brusquement la tête sur la gauche, quitte à entendre un petit craquement tant son geste fut brutal. Tout était à faire pour ne pas succomber à cette tentation. "Calme-toi Andy.. Qu'est-ce qu'il t'arrive ? Je ne te reconnais plus ! " pensa-t-il sauvagement à s'en faire péter les méninges.
-Je n'en doute pas !
Cette phrase s'échappa instinctivement de sa bouche. Mais quel imbécile, avait-il vraiment dit cela ? Maintenant, il passerait pour le gars le plus contradictoire de la contrée. Mais tout était de la faute de cette créature irréelle qui trônait devant lui aussi ! Longtemps qu'il ne fut pas aussi perturbé par une présence masculine. Zayne réussissait même à donner l'envie à Andy de redécouvrir cette chose ignoble qu'était le café. Il se remémorait dans un charnel ralenti le passage du doigt trempant dans la chantilly, jusqu'à atteindre la bouche de Zayne.. Une bouche à bouffer tout crue d'ailleurs ! "Stop de fantasmer maintenant, ça suffit ! "se reprit-il subitement. Il n'écouta que vaguement le contenu de son discours suivant, complètement désorienté. Cela dit, il en comprit le message principal, à savoir : ne pas le déranger et respecter sa tranquillité. Cela ne devrait pas être difficile ?
Mais la fin de tout se prononça lorsque Zayne s'avança en direction d'Andy, qui lui demeurait figé sur place, comme cloué au sol. Il le contourna afin de se diriger vers l'évier, et ainsi rincer sa tasse.Le parfum du garçon se logea dans les narines d'Andy, qui se concentrait afin de le savourer. Magistral. Ce gars-là, un véritable magicien. En seulement quelques secondes, il avait complètement envoûté cet agité du bocal de Bridgestone. Timidement, Andy choisit de jouer les effrontés à ses risques et périls en déviant son visage pour admirer le beau, plus ou moins subtilement. Au final, il tournoya radicalement sur lui-même et décida d'entamer une conversation dérisoire histoire d'entendre cette voix autoritaire à nouveau :
-T'es un habitué de la glisse ou tu ne viens skier que rarement ?
Zayne avait bien fait de surveiller le moindre des mouvements de ce Andy, même quand il s'éloignait le garçonnet de le lâchait pas des yeux. Il eut un petit rictus le dos tourner, ça l'amusait bien de voir qu'il semblait en imposer. C'était toujours un sentiment des plus agréables à ressentir. À croire même que son petit sous-entendu avec le doigt n'était pas passé inaperçu. Ce jeune serait-il gay? En fait, l'ex-détenu ne se posait pas ce genre de question, car pour sa part, il avait connu bien des hommes qui ne l'étaient pas mais quand on passait des années et des années dans une prison, on finissait bien par accepter qu'un homme nous fasses quelques avances. Alors, pour sa part, la sexualité était surtout avec les hommes, comme s'il n'y avait que celle-ci qui existait. On passa prêt du jeunot tout en s'assurant de garder un œil sur lui. Puis, on rinça notre tasse, les yeux qui tournèrent dans leur orbite. À croire que les gens voulaient toujours en savoir plus sur les ''activités'' des autres. -T'es un habitué de la glisse ou tu ne viens skier que rarement ? La question était vraiment personnelle, et Zayne avait surtout apprit que trop en dire sur sa personne pouvait être utiliser contre soi. Il déposa la tasse rincé dans l'évier avant de le fixer.
''- Écoute, je n'ai aucunement envie, de faire copain-copain avec toi, alors tu peux oublier que je suis là, tu verras, je suis un parfait fantôme. Tu ne me déranges pas et j'en ferai de même.''
Voilà, est-ce que dit ainsi, cela serait plus claire? Zayne n'avait vraiment aucune envie de socialisé, ce n'était pas du tout dans son planning du week-end. En fait, le gamin de riche, l'avait plutôt déranger en se croyant supérieur, il se donnait des airs que Zayne pourrait ne pas apprécier. Bien qu'il finit par se frotter la nuque, prenant un air un peu penaud.
''- Disons, que je n'ai jamais eut la chance de venir en ski, ni en montagne.''
Espérons que ce petit retournement ne serait pas mal perçu, il faut dire que Zayne venait de se rappeler la règle primordiale, pour se faire accepter, il fallait rester conviviale, et là, sa première réplique avait été le genre de personne qui répondait au tact au tact. Qui ne semblait pas ouverte. Le genre de chose qui pourrait lui porter préjudice si on devait côtoyer ce petit pendant un moment.
''- Désolé pour ma première réplique, je suis un peu à cran.''
Demi-sourire désolé, avant de s'adosser le dos contre le plan de travail, le coude se posant sur le dessus de ce dernier et il croisa les jambes, bien qu'il prit garde de croiser vers l'arrière celle qui avait son détecteur à la cheville. Pour le moment, on ne voulait pas laisser transparaître cette bosse qui se trouvait sur le pantalon.
''- Mais toi, j'imagine que tu en as l'habitude, surtout au vue de tout ce que tu apportes. Avoir su, je n'aurais pas prit la plus grande des chambres, tu as semble-t-il bien plus besoin d'espace pour tout placer ce que tu as apportés.''
Lui avait visiblement arrêter de compter le nombre de voyage que l'homme de main avait dû faire pour transporter tout les valises de ma... euh de monsieur. En fait, Zayne dit qu'il aurait dû la laisser, mais au fond, il ne comptait pas du tout en changer. Premier arrivé, premier servit, telle était la loi de ce monde. On voulait que se montrer aimable, et qui sait, peut-être tenter de marchander si Andy souhaitait avoir la plus grande des chambres, après tout, Zayne lui n'avait aucun bien à sortir, outre le contenu d'un maigre sac avec des vêtements.
Durant tout le temps du rinçage de tasse, andy en profitait lui pour se rincer l'oeil en contemplant le charmant fessier de l'homme au bord de l'évier. Cependant, une réplique glaciale vint soudainement le refroidir : Écoute, je n'ai aucunement envie, de faire copain-copain avec toi, alors tu peux oublier que je suis là, tu verras, je suis un parfait fantôme. Tu ne me déranges pas et j'en ferai de même. Zayne ne semblait pas avoir apprécié la curiosité intéressée d'Andy, et ce dernier écarquilla les yeux, abasourdi par ce violent changement d'attitude. Visiblement, il ne serait pas le seul à avoir quelques sautes d'humeur dans ce chalet. Décidément, cohabiter était vraiment la plus mauvaise idée de l'année, mais cette année il s'y était pris trop tard pour les chalets en solitaire, ce fut donc le prix à payer pour partir. Paralysé sur place face à la brutalité de cette phrase, il s'apprêtait à balancer des mots cinglants comme il en avait l'habitude. Beau gosse ou pas, il ne laisserait pas cet homme mal lui parler. Mais Zayne le devança en attrapant un air regrettable et adorable, et bien que le jeune Bridgestone était des plus rancuniers, il décida de passer outre pour cette fois. Finalement, il répondit à la question d'origine sur un ton serein comme pour se rattraper : Disons, que je n'ai jamais eut la chance de venir en ski, ni en montagne. Son colocataire n'avait donc jamais eu l'opportunité de rencontrer les pistes de glissades ? Quelle tristesse, mais l'esprit intéressé d'Andy y vit une occasion à saisir ; celle de lui apprendre à skier afin de se rapprocher. Oui, car skier ne s'acquiesçait pas par l'invocation du saint Esprit, il fallait fournir des efforts dans cet apprentissage. De nombreuses chutes attendaient le grand brun. En revanche, Andy était sans l'ombre d'un doute le roi de la glisse. Doté d'une habilité et d'un équilibre à tout épreuve, les pentes enneigées ne faisaient pas long feu face à la terreur Bridgestone qui les dévalait à toute volée.
Suite à la nouvelle position que Zayne choisit, adossé contre le plan de travail, Andy pouvait à nouveau le regarder pleinement, ce qui n'était pas pour le déplaire. Le visage d'Andy demeurait toujours impassible, malgré le nombre d'émotions qu'il avait ressenties depuis son arrivée ; que ce soit le désir, la frustration, ou la gêne. Il croisa les bras contre sa poitrine avant d'écouter à nouveau les dires du sex symbol posté devant lui. Et étrangement, ce qui s'échappa d'entre ses lèvres follement sexy n'inspiraient pas Andy qui sentit comme un petit affolement intérieur : Mais toi, j'imagine que tu en as l'habitude, surtout au vue de tout ce que tu apportes. Avoir su, je n'aurais pas prit la plus grande des chambres, tu as semble-t-il bien plus besoin d'espace pour tout placer ce que tu as apportés. En dépit de la bonne déduction de Zayne sur le fait qu'Andy était un habitué, ce dernier ne retenu que la seconde partie de sa remarque. Avait-il osé prendre la chambre principale ? Déjà qu'Andy devrait partager un chalet, ce n'était pas pour se coller une chambre moisie ! Sans riposter, ses yeux s'imbibèrent d'une profonde inquiétude et il s'empressa de marcher vers la plus grande chambre, celle qui évidemment lui plaisait. Il se plaça devant l'encadrement de la porte, observant avec des prunelles en panique l'ensemble de la belle chambre. Puis, il se dirigea vers l'une des deux autres qu'on lui proposait : beaucoup trop confinées, et trop petites, il ne supporterait pas et il fallait de quoi ranger ses affaires ! Cette situation ne l'arrangeait pas du tout.
Il fit demi-tour et revint devant Zayne d'une démarche lancinante, jusqu'à être plutôt proche de Zayne. Il ne craignait pas l'affronter au nom de son profit. Le choix des chambres ne convenait pas, et il comptait bien le lui faire savoir. Un sourire ironique, suivit d'un rire jaune manifestaient déjà le mécontentement de cette petite princesse exigeante. Il se gratta la nuque, en préservant ce sourire nerveux, et souleva les yeux vers le jeune homme :
-Mh... Je crois que nous avons un problème. Il me faut absolument ta chambre ou je risque d'éparpiller mes affaires partout dans la chalet, ce que tu n'as certainement pas envie. Mais comme je suis bien conscient que nous ne nous connaissons pas assez pour que tu daignes m'offrir ta chambre par pur élan de bonté, je...
Il s'avança une fois de plus afin de n'être qu'à quelques centimètres de Zayne, tout en lui chuchotant près de lui :
-J'ai prévu un petit arrangement que j'espère tu accepteras...
Sur ses mots, il fit apparaître une certaine somme d'argent de sa veste, et la fourra dans la poche avant du pantalon de Zayne, tout en douceur.
Zayne n'était pas venu ici pour skier, la raison était de plus très simple. Il ne comptait pas se montrer dans l'ensemble de neige que le centre avait bien voulut lui prêter. C'était un vêtement plus que passer de mode, bien qu'il aurait sûrement l'avantage de le garder au chaud. L'homme avait encore assez de dignité pour ne pas se montrer dans ce vieux vêtement. Alors, pour lui, rester à l'intérieur, ou seulement au abord du chalet serait une évasion bien que suffisante. Lui, n'avait pas eut dans le projet de skier, surtout qu'il ne savait pas faire, et n'avait pas pour le moment de quoi se payer les frais de location de skis.
On se détendit, préférant s'adosser sur le plan de travail, une position des plus virils et qui lui donnait une certaine arrogance, surtout quand il narqua notre jeune ami en lui disant avoir prit la plus grande des chambres. Cela l'amusait très fortement, surtout quand il vit le visage d'Andy se décomposer. Sûrement à la pensée d'avoir un endroit trop petit pour les chevilles plus qu'enfler que possédait Andy. Le pire, Zayne pourrait bien profiter de la situation, ou faire un échange si cela ne lui nuisait pas. Certes, il n'avait pas besoin d'aussi grand, mais le lit king, ça s'était du matelas, et il rêvait déjà d'y poser les fesses pour la nuit.
Ainsi, Andy s'approcha question de se mesurer à lui, il riait bel et bien de mécontentement ce qui réchauffa le petit ventre de Zayne qui se nourrissait de cette petite colère.-Mh... Je crois que nous avons un problème. Il me faut absolument ta chambre ou je risque d'éparpiller mes affaires partout dans la chalet, ce que tu n'as certainement pas envie. Mais comme je suis bien conscient que nous ne nous connaissons pas assez pour que tu daignes m'offrir ta chambre par pur élan de bonté, je... Oui? Zayne leva un sourcil, et voilà que la suite des paroles viendront. Elle était plus que palpable, il lisait là, une sorte de petite envie. Sûrement, l'arrangement qu'on allait lui proposer. -J'ai prévu un petit arrangement que j'espère tu accepteras... et voilà, une chose qui se glissa à l'intérieur de sa poche, un doigt, qui relâcha là quelques billets de banque. Les yeux bleu glace descendront vers le bas pour vérifier le tout. Oh là, ce mec en avait les moyens, payé pour une chambre qu'on avait déjà payé dans la location du chalet. Il l'a voulait vraiment. Sauf qu'Andy allait devoir apprendre une dure réalité de la vie. D'un coup du poignet Zayne chassa la main avant de venir poser une main sur l'épaule de son concurrent.
''- Écoute, mon petit, avant de donner quoi que ce soit, la prochaine fois assure-toi d'avoir prit l'engagement avant. Là, tu viens de me donner une jolie somme, que je ne vais pas te redonner, parce que je ne t'avais rien demandé, et rien accepter.''
Serait-ce un peu voleur? Oui peut-être, mais Zayne comme il a dit n'avait pas accepté l'échange et ne voyait pas pourquoi il redonnerait les billets qu'on avait glissé dans ses habits. Murmurant à l'oreille de notre colocataire.
''- Au plaisir, de te voir ranger tes choses là où ton espace personnel t'es réservé Traîne les dans le reste du chalet, et il se pourrait que tes biens ne disparaissent d'eux-même.''
On augmenta considérablement l'appui sur l'épaule, les bouts de sa chair, là dans ce creux de l'épaule remplit de petit nerds. Le pouce y faisant une très forte pression.
''- Et merci pour ce cadeau.''
Zayne se tapota la cuisse avant de continuer son chemin, relâchant l'épaule et aussi pour aller profiter de ''SA'' oh grandiose chambre.