Derek papillonnait des yeux sans arret, il peinait a réaliser ce qui venait de se produire. De telle puissance de l'orgasme qu'il venait de ressentir il y a de cela quelques secondes. Le tout avait été si fort, et dire qu'il en avait eut un quelques minutes plus tot. Comment dans une période aussi courte tout cela était possible ? Cela sortait de la compréhension humaine. Son regard allait de Thompson à son bas-ventre. Ce qu'il venait de tacher de son propre liquide séminal. Respirant a fond, il ressentait un certain stresse intérieur, sans parler de cette honte qui débutait au niveau des hanches encore emprisonner et qui remontait vers son visage. Une chance que son corps était aussi repu sinon il aurait chercher à se cacher ou même se sauver. Il se sentait à la fois si bien, mais autant qu'un malaise intérieur le gagnait. Maigre réconfort, Thomspon avait jouit dans un condom, il n'osait même pas imaginer ce que cela aurait d'etre ''marquer'' ainsi par un autre homme. Le regard apeuré, quand Thompson se pencha pour l'embrasser, mais il fut incapable de fuir, les muscles trop relâcher. Il couina chercha a dégager ses cuisses. Impossible pour le moment et il entendit la voix grave de son amant. « Tu es à moi. » Quatre petits mots qui se percutèrent dans sa petite cervelle a moitié présente. Il grogna, voulut se débattre, non, il n'accepterait jamais d'etre a personne. Encore une femme lui aurait dit cela, il l'aurait pas du tout accepter, que ce soit, de la part d'un homme, il ne voulait que se rebeller. Il se redressa sur les coudes avant de se sentir beaucoup trop faible. « Le deal incluait toute la nuit… Alors repose-toi mon tout beau, car c’est loin d’être fini. »

''- Mais... je ne suis pas...''

Gay ? Maintenant, il avait l'impression que dire ses mots sonneraient tellement faux, qu'il reglissa dans les draps, la tete alla se cacher sous quelques oreillers. Il avait honte, si même , le pire était de ressentir cette douleur dans le bas des reins, mais trop fier pour l'avouer ou même se chercher une position plus confortable. Comme un petit chiot apeuré, il se lova dans les draps. Le deal était le deal, Derek ne pouvait pas manqure à sa parole et au fond, il avait jamais eut autant de plaisir. Mais toute la nuit, c'était beaucoup surtout que cela ne lui laissait aucunement l'opportunité pour digérer ce qui lui arrivait.

15 minutes plus tard, Thompson reviendra vers lui, caressant sa chair, mais Derek était encore plus apeuré. Il sursautait a chaque caresse, il se cachait, bougeait de malaise mais aussi de bien etre. Son esprit bien réveiller, qui se répétait, je ne suis pas gay, je ne suis pas gay, mais plus Thompson l'embrassait, et plus les mots disparaissaient et nous venions aussi a toucher le corps de l'autre homme. « Toute la nuit rien que toi et moi. » Une nuit a s'amadouer, se trouver et comprendre leur désir mutuel. Derek se calmait d'heure en heure et au petite lueur de l'aube, le soleil pénétra les fenêtres et Derek était meurtri plus que jamais. Jamais encore il n'avait passé une nuit si magique, mais si demandante. Il grogna quand son téléphone sonna, le ramenant à la pénible réalité. Le devoir l'appelait, mais impossible de se lever, de bouger.

''- Merde... pffff... tu vas m'avoir couté une fortune cette nuit... ahhhh merde...''

On se passa un poing sur les yeux, avant de chercher son pantalon bien égaré, mais on avait si mal dans le bas du dos et aux cuisses. Il retomba dans le lit, lasse et tourna la tete vers Thompson.

''- Tu pourrais... peut-etre m'aider un peu au lieu d'avoir ce petit sourire... mignon sur les lèvres... ou venir m'embrasser au choix.''

Un petit sourire complice, la nuit leur avait bien servit, mais Thompson restait sa petite pute adoré et on l'appréciait de plus en plus. Mais pour l'homme d'affaire la fete était terminé.

Toute la nuit. Une nuit entière de folie et d’une passion insoupçonnée entre les draps de ce lit où il prit tant de fois Derek Watts, le grand et unique Derek Watts, qu’il se sentait totalement repu et entièrement comblé au petit matin. C’était même au-delà des mots : son corps avait épuisé jusqu’à la dernière goutte de son énergie mais il ne s’était jamais senti aussi vivant de toute sa vie ! Il était bien… Incroyablement bien, et le plaisir qui coulait encore dans ses veines lui donnait envie de hurler de joie.

Pour l’instant il se contentait de sourire béatement, allongé sur ce lit aux côtés de Derek qui dormait du sommeil du juste. Il ne lui avait accordé qu’une petite heure de sommeil après leurs ébats frénétiques, mais lui-même n’avait pas réussi à fermer l’œil. Pas avoir découvert ce dont il était capable et avoir compris qu’il était devenu accroc. Se lover contre le corps musclé de Derek, lui voler baiser après baiser, souffle après souffle et s’être enfoncé en lui tant de fois qu’il n’arrivait plus à le compter, tout cela le rendait à la fois fier et attendri.
Il sentit Derek bouger à côté de lui et avec un sourire toujours aussi attendri, il se tourna et le regarda s’éveiller. La haine s’était apaisée au fur et à mesure du temps qu’il avait passé dans son corps… Elle s’était évaporée gentiment, ne laissant qu’une vague satisfaction de lui avoir rabattu le caquet, et ce plaisir infini de l’avoir découvert sous un autre angle.
Il réussit même à ignorer le rappel à son statut de prostitué dès que Derek ouvrit la bouche et se contenta de le regarder, attendant qu’il émerge totalement.

Il se redressa sur un coude, surplombant Derek, et se pencha pour déposer ses lèvres sur les siennes en un baiser très tendre, presque doux comparé à ce qu’il avait fait vivre à l’homme d’affaire durant la nuit. Sa main vint même relever une mèche de cheveux du brun et il murmura :

« Est-ce que tu es ruiné au point de ne plus jamais pouvoir me redemander ? Ou ai-je encore une petite chance de te revoir ? »

Il attendit une réponse : il aurait tout le temps de l’aider après à enfiler son pantalon…

Stupide téléphone, stupide matin, stupide réveil et stupide mal de dos et de crâne. On avait trop peu dormit, le réveil était donc des plus difficile, voir même impossible. Seul sa volonté lui permit d'ouvrir les yeux, bien qu'il se sentit encore dans les vapes. Il se sentit tellement vide de toute énergie, qu'il en retomba presque dans les draps sous le moindre effort. Le regard brun tomba sur Thompson, qui était là, le regardant tel une montagne de lumière, encore frais et disponible. À croire que rien n'affectait cet homme là. Derek lui demanda d'arrêter de le regarder de la sorte ou l'embrasser. On eut le droit au baiser, ce qui fit froncer les sourcils de l'homme. On aurait dit un petit amant aux petits anges avec son homme. On avait pas été vraiment sérieux, Derek était donc surprit d'une telle attention, à croire qu'on était en couple aux autres. Se frottant le bout du nez, on ne savait plus trop comment se comporter. « Est-ce que tu es ruiné au point de ne plus jamais pouvoir me redemander ? Ou ai-je encore une petite chance de te revoir ? » Les lèvres se pincèrent, la nuit avait été si magique, voir même qu'on n'en revenait pas encore complètement. Mais serait-il prêt à remettre tout cela?

''- Si je reviens ça ne sera pas pour une question d'argent, crois-moi, te payer n'abaisse aucunement mon compte en banque, je gagne plus à l'heure que je ne peux en dépenser. Je te signale que notre deal s'arrêtait pour une nuit, non davantage. Nous n'étions pas gay, ni toi, ni moi. Donc... même si j'ai apprécié... je...''

Il ne savait pas, allait-il remettre cela? Son esprit lui disait non, son cœur disait ''J'suis pas gay'', et son cul disait, j'ai tellement mal que je remettrai jamais ça. Et sa queue disait; laissé-moi tranquille j'en peux plus.

''- On verra... ''

Tremblant un peu de froid, son corps avait encore besoin de sommeil, mais il ne pouvait pas rester là a ne rien faire. C'est ainsi qu'à bout de force, il réussit malgré tout, à remettre quelques vêtements, une chemise et une cravate plus au moins noué. Tout de l'homme qui sortait de la débauche. De nouveau son téléphone sonna, il le fixa l'air de dire, mais ferme là, mais il remarqua le nom de son homme de main, et soupira.

''- Je dois filer... mais... merci... s'était agréable...''

C'est ainsi qu'il s'en alla sans l'intention de revenir.

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Plusieurs jours sont passés, sans que Derek Watts ne reviennent dans cette maison close, des jours a se demandé si réellement il allait accepté de revenir. Pourtant, il n'avait pas détesté, loin de là, et c'est même pour cela que le jeudi soir, complètement ivre, la voix de l'homme se faisait entendre prêt de l'accueil.

''- J'ai dit que voulait... Thompson... pas vos sales putes qui savent pas y faire...''

On tentait malgré tout d'expliquer qu'on ne pouvait pas permettre cela, Thompson ne faisait pas dans les relations homosexuelles, mais Derek haussa la voix, il ne voulait personne d'autres. Seulement lui, même quand on lui proposa les meilleures filles de la maison, Derek refusait, il voulait Thomp, et seulement lui. Après tout, Derek avait tenté d'autres filles, quatre soirs, bien maigre, où il n'avait pu retrouvé ce même plaisir obtenu, à vrai dire, il pensa même le premier soir souffrir d'un malaise car aucune des filles n'avaient réussit à lui donner le moindre plaisir. Les autres soirs se fut identiques. Il savait, maintenant il avait besoin de Thompson, de ses bras, de sa bouche et il voulait retrouver se plaisir intense.

Thompson l’écouta en souriant doucement : il n’en croyait pas un traître mot quand Derek disait que leur petite escapade s’arrêtait là. Il l’avait vu pleurer de plaisir, l’avait entendu gémir et hurler, et l’avait senti vibrer entre ses bras. Non, cela ne s’arrêterait pas là, et quelque part, il l’espérait parce que lui-même n’avait jamais ressenti autant de plaisir.

Il le laissa filer hors du lit, restant au chaud sous les draps tout en regardant l’homme d’affaire s’appliquer à remettre ses vêtements comme il pouvait sans pouvoir toutefois échapper au look débraillé habituel que tous les clients avaient quand ils ressortaient d’ici. Il avait perdu de sa superbe mais Thompson le trouvait encore plus sexy…
Sexy ? Oui, totalement et indubitablement : sexy !

Il le regarda et rit doucement quand il s’éclipsa enfin en disant que cela avait été agréable.

« A très vite mon tout beau. » murmura-t-il avant de se tourner entre les draps, épuisé.

Il avait largement mérité une grasse matinée au chaud.

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Il n’attendit pas aussi longtemps qu’il l’avait cru : il s’était dit que la fierté et l’ego démesuré de cet homme l’empêcherait de revenir avant au moins deux bonnes semaines, mais il ne fallut que quelques jours pour entendre la voix de l’homme d’affaire dans l’entrée du club, tonitruant qu’il voulait voir Thompson et uniquement lui.
Personne n’était venu le chercher mais en passant, il reconnut la voix et s’approcha, un petit sourire ironique sur les lèvres :

« Tiens donc, mais qui voilà ! »

Il avait cet air triomphant qui n’échappa pas à l’hôtesse d’accueil et lui fit comprendre que pour une fois, Thompson McMillan prendrait un homme comme client.
Son regard passa des pieds de Derek Watts jusqu’à sa tête, remontant le long d’un costume défraîchi et mal ajusté, et lorgnant sur une cravate mise de travers. Watts avait bu, incontestablement, et il grimaça légèrement en s’approchant :

« Tu empestes l’alcool. »

Il se mit à hauteur de l’homme d’affaire et le regarda calmement, constatant les ravages de l’alcool sur ce corps sublime qu’il avait adoré caresser et prendre. Levant la main, il la glissa en une caresse tendre sur la joue mal rasée de Derek :

« Je te préviens : ça va te coûter cher si tu me demandes toute la nuit. »

Il était avant tout un prostitué après tout, et si Watts avait du fric à cracher, il n’allait pas s’en plaindre !

Derek ne comprenait plus d'où provenait son trouble de l'érection, pourquoi une simple relation avec une femme était incapable de le satisfaire. Déjà qu'à l'époque, il avait bien du mal à bien profiter d'une demoiselle, la depuis qu'il avait rencontré Thompson tout allait au plus mal. À croire que même les formes garnit d'une belle rousse ne lui suffisait pas. Ni une femme avec une robe des plus magnifiques. Ne parlons même pas des nuits où il s'endormait ne rêvant que d'un homme. Il ne lui avait pas fallut beaucoup de temps pour comprendre où était le problème. Thompson lui avait ''volé'' quelque chose, ou plutôt fait connaître tellement mieux comme orgasme que le corps d'alcoolique ne voulait plus répondre à aucun autre stimulis. Derek avait besoin de se lâcher après une trop rude journée, mais voilà, une première journée. Sa concubine habituelle n'avait pas réussit à le faire lever, trop ennuyeuse au lit. Le lendemain, au petit matin, la femme avait retenté, mais Derek n'avait pu retrouver le plaisir convoité. Ni le soir venu, il s'était payé un vrai harem, mais d'un ennui mortel. Il ne rêvait que de Thompson. C'est ainsi que tellement saoul, son esprit lui savait exactement ce qu'on voulait. Cet homme là. On se présenta à la maison close habituelle, il le voulait tellement, qu'on le commanda, mais impossible pour lui de l'avoir. On gueula davantage, menaçant de ne pas revenir. Et là, tel un ange descendant des cieux, Thompson dans toute sa grâce lui apparut. Enfin, deux Thompson, c'était un peu troublant. « Tiens donc, mais qui voilà ! » Que voulait-il dire? Ce n'était pas surprenant qu'il soit ici, et il tapa nerveusement du pied. Surtout qu'il voyait bien qu'on le dévisageait avec dédain. « Tu empestes l’alcool. »

''- Dure journée... aller viens là.''

Une main lui toucha la joue, mais lui attira son petit prostitué par une main sans gêne sur son petit fessier qu'il convoitait ardemment. Saoul, Derek ne comptait pas s'offrir, non, là son petit comportement de dominant reprenait le dessus. « Je te préviens : ça va te coûter cher si tu me demandes toute la nuit. »

''- Rien à foutre, je.. suis a … euh... tu es a moi désormais.''

Plus très clair dans l'esprit du grand brun, qui enfuit sa tête dans le cou du prostitué.

''- Aller, montons, j'ai tellement envie de ton cul. Tu peux pas savoir.''

Derek retira son manteau, qu'il lançait à la belle hôtesse et poussait violemment Thompson en direction des chambres. On savait exactement ce qu'on voulait, et il ferait tout pour obtenir de cet homme ce qu'il convoitait. Même si pour cela, on utilisait la force pour que nécessaire. Par contre, le billionnaire semblait très chaud, plus qu'à l'habitude, à croire que l'acceptation de sa nouvelle orientation sexuelle lui passait difficilement dans la gorge.

''- J'te prend pour la nuit et la matinée, c'est jour de fête aujourd'hui et demain pour toi, tu n'iras nulle part tant que j'aurais pas eut mon dû.''

Le lendemain, Derek ne travaillait pas et comptait ainsi profiter de Thompson aussi longtemps que ses envies ne seraient pas assouvis.