Après une courte baignade en compagnie d'Evan, nous revenions auprès des filles. Je tiltai tout de suite sur le bikini qu'elle portait. C'était plus fort que moi, ça me rendait totalement dingue de la voir si peu vêtue. Et ce, quand bien même j'avais le privilège de l'avoir nue bien souvent. Derrière mes lunettes de soleil, je ne cessais pas de la mater avec insistance, même assis contre elle. Disons possessif ... j'aime que tu sois à moi. Et je veux que tout le monde le voit. Alors t'éloignes pas trop ! Insistai-je sérieusement et avec amusement tout à la fois. Surtout pour mieux faire passer la pilule. J'approchai doucement ma bouche de son oreille pour y murmurer. Je suis seulement fou de toi. Et c'était encore un euphémisme très franchement ! J'étais dingue d'elle, amoureux fou, et plus encore ! Et j'étais fier de m'afficher ainsi en sa compagnie. D'autant plus que tous les cinq, nous ressemblions vraiment à une famille venue tranquillement se prélasser à la plage. Quand nous retournâmes dans l'eau peu de temps après, c'était tous ensemble. Et nous y passâmes un très agréable moment. Evan prenait garde à toujours rester à porté de main pour le cas où il commencerait à paniquer. Et moi aussi je faisais très attention à ne jamais trop m'éloigner de lui. Je serais là pour réagir de façon immédiate s'il commençait à perdre pied ou à carrément paniquer. Je ne voulais pas qu'il retrouve ses angoisses.

Après tout ça, nous retournions tous ensemble à nos serviettes. Nous prîmes le temps, Alicia et moi, de sécher les enfants pour leur remettre de la crème solaire. Elle était tout aussi attentive et délicate que moi avec eux. Définitivement, elle agissait comme n'importe quelle mère. Je retournai seul près de l'eau, pour me rincer les mains. Quand je fus accosté par une jeune femme qui voulait me parler de mes tatouages. Elle mentionnait les siens, qui étaient savamment dissimulés. A son rire et à son regard suggestif, je compris tout de suite où elle voulait en venir. J'affichais un sourire poli et lui répondais aussi gentiment que possible. En dehors du bureau, je faisais des efforts quant à mon comportement. Mais je n'étais franchement pas intéressé par ce que pouvait bien avoir à me raconter cette jeune femme. Et j'avais juste hâte d'aller retrouver les miens. Je finis par retourner auprès d'eux, enfin. Et je retirai mes lunettes de soleil quand je fus réinstallé près d'Alicia. Je posai ma main dans son dos pour être bien calé contre elle. J'étais toujours mieux ainsi, aussi près que possible d'elle. Les enfants jouaient de nouveau tous les trois et ne firent donc pas attention à la jeune femme qui venait près de nous. Je n'eus pas le temps de comprendre ce qu'elle me voulait -encore-, qu'Alicia récupérait ce qu'elle tendait pour l'ouvrir elle même. Je tournais un regard surpris vers elle et réalisai enfin qu'elle était jalouse. C'est vrai que je n'y avais pas du tout pensé quand elle était venue me parler. Je trouvais ça hyper adorable. Comme le fait de vouloir remettre bien les choses en place vis à vis de cette nana, en me roulant un patin d'enfer. Et je le lui rendis avec la même passion folle, une main tout de suite logée sur sa joue. Je tournai quand même un bref regard vers la nana quand Alicia l'envoya finalement chier. Je souriais comme un gamin alors qu'elle remettait ses lunettes sur son nez, l'air de rien et j'enroulai mon bras autour de ses épaules. C'est adorable quand tu sors les griffes tu sais. En tout cas, ça ne me dérangeait pas du tout ! Evan choisit ce moment pour faire une remarque qui nous arracha un rire à tous les deux. Même les jumelles eurent l'air de trouver ça très drôle. C'est comme ça quand on est très très amoureux. Remarquai-je avec amusement. Finalement, nous terminions tous ensemble le château des filles avec quelques autres détails. Comme des coquillages que Sienna alla chercher un peu plus loin, alors que je la surveillais avec attention. Après ça nous nous installions pour partager notre pique nique. J'aimais vraiment les pique nique avec eux quatre. C'était toujours un moment très agréable. Comme tous ceux que nous partagions, il est vrai. Peu de temps après avoir manger, nous décidions de partir. Avant que le soleil ne tape vraiment trop fort. Lisha, est-ce que tu seras toujours avec nous ? Demanda Sienna alors que nous venions tout juste de reprendre la route. Difficile de dire si elle demandait toujours pour : toute la vie ou toujours pour : tous les jours à venir. Je ne savais moi même pas.

Alors qu'une parfaite inconnue me faisait un rentre dedans évident, je ne pensai pas tout de suite au fait qu'Alicia assistait à cette scène et pouvait en être jalouse. Pourtant, je ne pouvais que le comprendre vu que j'aurais assez mal réagis si la situation avait été inversée. En tout cas, quand la jeune femme vint carrément nous rejoindre pour me demander un service assez bête, ma petite amie laissa enfin exploser son agacement. Et le moins que je puisse en dire, c'est que ça me plaisait pas mal. Je trouvais ça carrément adorable, même si elle ne semblait pas du tout de cet avis. Bras toujours autour de ses épaules, je l'attirai à moi pour déposer un baiser sur sa joue. Ce ne sont pas des rivales. Aucune ne t'arrive à la cheville tu sais. Lui rappelai-je avec tendresse. Elle n'avait vraiment pas à s'en faire. Même si le fait qu'elle continue d'être un peu jalouse et tout ça, ne me dérangeait pas le moins du monde. De toute façon, ce serait culotté de ma part de m'en plaindre alors que j'étais exactement pareil. J'étais assez possessif et je n'aimerais pas voir des types lui tourner autour. Elle était mienne et j'aimais le montrer encore et encore. Nous passâmes encore quelques moments très agréables tous les cinq, à la plage. A manger, à parler et à bien rire tous ensemble. Cette sortie était hyper agréable. Certainement autant que celle au zoo une semaine plus tôt. En fait, tant que nous étions tous les cinq, c'était forcément agréable.

Une fois en voiture pour rentrer chez moi, Sienna posa une question assez profonde à Alicia. Je ne pensais vraiment pas qu'elle pourrait avoir ce genre d'interrogation en tête. Mais je ne doutais pas que la réponse de ma petite amie allait être tout à fait parfaite. Elle savait presque trop bien comment répondre à mes enfants pour les calmer, les apaiser, les rassurer. Elle était absolument parfaite. Plus que tout ce que j'aurais pu imaginer. Et effectivement, sa réponse fut très bien. Bon, peut-être un tout petit peu moins pour moi. Ca ne signifiait pas qu'elle comptait me quitter un jour ou quoi. Mais elle émettait quand même l'idée que notre relation finisse par prendre fin. Au moins, c'était assez bien pour rassurer ma fille qui semblait tout à fait satisfaite par cette réponse. Puisqu'elle n'en parla plus de tout le trajet. Et une fois chez nous, mes trois enfants filèrent jouer dans l'une de leurs chambres. Alicia entreprit aussitôt de me rassurer sur ses paroles et le fait qu'elle ne me quitterait jamais. Il n'y avait que deux choses qui pourraient nous séparer selon elle; Je lui souris et m'emparai de sa main pour l'entraîner dans le salon avec moi. Je m'installai sur le canapé et l'attirai à moi pour qu'elle s'installe à califourchon sur mes cuisses. Y'a aucune chance pour que je puisse te tromper un jour tu sais ... Je viens de passer trois années quasiment comme un moine. C'est vrai qu'il y a des femmes qui me tournent autour ... Mais ça ne m'intéresse pas. Je dirais même que plus on me tourne autour et moins je suis intéressé. Quant au fait que je pourrais éventuellement être violent un jour, je n'avais pas besoin de la rassurer là dessus puisqu'elle ne doutait pas du tout du fait que ça n'arriverait jamais. Et elle avait raison. J'étais beaucoup plus doux qu'on ne pourrait l'imaginer quand on me voyait au boulot. Elle le savait. Je déposai une main sur sa joue pour la caresser de mon pouce. Je n'ai envie que de toi et je doute que ça puisse changer un jour. Ce fut ensuite mes lèvres qui glissèrent sur sa joue, puis au creux de son cou. J'espère que t'es prête à me supporter pour les cinquante prochaines années. Parce que oui, j'étais tout à fait certain qu'elle était la femme de ma vie.

Alicia n'avait vraiment aucune raison de s'en faire. Je ne risquais pas de la tromper. Ni maintenant ni jamais. Non seulement parce que j'étais fou d'elle, mais aussi parce qu'elle me faisait un effet dingue. Comme jamais aucune autre femme ne m'en avait fait, c'est dire ! Ainsi, alors que nous parlions de l'éventualité que je puisse un jour la tromper, je n'hésitai pas à lui faire remarquer comme c'était impossible. La question ne se posait même pas dans mon esprit en fait ! Il y a de jolies filles, je ne suis pas aveugle. Mais aucune ne me fait de l'effet. Ce que tu me fais ressentir ... C'est dingue. Je ne veux pas avoir l'air d’exagérer mais ... Vraiment, je n'ai jamais vu une femme qui avait tout pour elle, comme c'est ton cas. Tu es belle, tu es désirable, tu me fais rire, j'adore discuter avec toi et tu es parfaite avec mes enfants. Pourquoi je prendrais le risque d'aller voir ailleurs et de te perdre ? Et puis sexuellement ... J'ai franchement pas à me plaindre. Les mecs qui trompent, c'est parce qu'ils sont frustrés de ce côté là, non ? En fait je n'en savais rien puisque je n'avais jamais fait un truc pareil. Même quand ça commençait à capoter avec Chloé. Je plissai le nez quand elle sembla vouloir plus de détails sur mes années en tant que "presque moine". Ouais enfin ... En trois ans j'ai du avoir trois ou quatre aventures. Des trucs d'une nuit. Et seulement parce que ... Tu sais, tout le monde a besoin de ça quoi. Je grimaçai un peu. Ouais bon, c'était pas glorieux. Mais je n'avais jamais été un homme à femmes, c'était ce qu'il y avait à retenir de tout ça. Je soupirai doucement face aux doutes qu'elle était en train d'émettre.

Alicia, je ne veux pas d'une femme de mon âge, qui a déjà une carrière bien établie et qui est mère de famille. C'est toi que je veux. Parce que je suis amoureux de toi et c'est comme ça. Et je ne voulais rien faire contre ça. C'était d'elle que j'étais tombé amoureux. Il n'y avait rien d'autre à ajouter à ça. Si ce n'est le fait qu'elle me rendait heureux et qu'elle s'entendait à merveille avec mes enfants. Tout était parfait. Et je le lui assurais encore et encore, en caressant sa joue avec douceur, avant de glisser mes lèvres au creux de son cou. Je sentais tout son corps réagir automatiquement. C'était ça aussi qui me faisait penser que nous étions faits l'un pour l'autre. Nos corps réagissaient toujours de façon incroyable. J'émis un petit grognement de contentement quand elle logea sa bouche contre la mienne pour un baiser carrément enflammé. Mais nous fûmes bien vite calmés et ramenés sur terre par Mila qui se demandait ce qu'on était en train de faire. C'est comme ça que les adultes qui sont amoureux, s'embrassent. Lui expliquai-je avec un petit sourire amusé. Mais pas tous ! Toi, interdiction de faire ça avant très longtemps. La pauvre ne semblait pas vraiment comprendre. Moi, je savais d'avance que j'allais me faire des cheveux blancs quand mes filles seraient en âge d'avoir un petit ami. Je risquais d'avoir envie de tuer tous ceux qui leur briseraient le coeur. Sienna débarqua en courant pour dire qu'elle avait faim. Je levai les yeux au ciel mais promis un goûter d'enfer, avant de l'attraper pour la placer sur mes épaules et ainsi rejoindre la cuisine. Pendant la préparation du repas, Alicia ne manqua pas de m'informer qu'elle était partante pour les cinquante années à venir. Je ris et lui volai un petit bisou avant de poursuivre la préparation du goûter. Que nous prîmes ensuite tous ensemble dans la cuisine.

Mila termina avec tout le visage barbouillé de chocolat, pour ne pas changer. Le reste de l'après-midi se passa dans la joie et dans la bonne humeur également et je préparai un dîner léger en compagnie d'Alicia. De savoir qu'elle n'allait pas tarder à rentrer chez elle, me foutait sacrément les boules. J'aimerais pouvoir la garder tout le temps avec moi. Mais pour le moment, nous devions nous contenter des week-end comme celui là. Et en semaine, nous parvenions à nous trouver un peu de temps rien que pour tous les deux. Jusqu'à un midi où j'arrivai chez elle un peu nerveux à l'idée de lui demander un service. Je n'abordai d'ailleurs le sujet qu'une fois le repas entamé. Je peux te demander un service concernant mes enfants ? Si tu peux pas, je comprendrais. C'est assez contraignant et difficile aussi. Je grimaçai. C'était peu dire en fait ! Moi même je galérais en tant que père célibataire. Mais elle qui n'avait aucune expérience en la matière, ça risquait d'être super dur. J'aurais besoin de quelqu'un pour les garder pendant trois, voir quatre jours la semaine prochaine. Ma soeur et mes parents sont absents, c'est trop contraignant pour la nourrice et mon frère ne peut pas gérer autant d'enfants d'un seul coup, en pleine semaine. Si c'est trop compliqué par rapport à ton emploi du temps, la nourrice peut toujours les récupérer le soir ou les emmener le matin. C'est surtout pour s'occuper d'eux le soir que j'ai personne. Et les garder la nuit aussi, bien sûr. Je pensais que tu pourrais venir à la maison dès ce soir pour voir tout ce qu'il y a à faire et comment les lever le matin et tout ça. Enfin si tu peux te libérer la semaine prochaine et si tu veux bien. Je te rassure, même si tu refuses je t'en voudrai pas du tout. Je peux comprendre que ça fasse beaucoup trop d'un seul coup.

Je ne pouvais vraiment pas laisser Alicia s'imaginer que je serais un jour capable de la tromper. Parce que ce n'était pas du tout mon genre et parce que je l'aimais tout simplement beaucoup trop pour ne serait-ce que regarder une autre femme. Quoi qu'il en soit, ça ne me dérangeait pas du tout de faire tout ce qui était en mon pouvoir, pour la rassurer. Et ça fonctionna au delà de tous mes espoirs alors c'était parfait ! Oh c'est pas vraiment du courage, c'est juste que j'ai toujours rechigné à me séparer de mes enfants. La plupart du temps, c'était quand j'étais vraiment obligé par le travail. Mais quasiment jamais pour prendre du temps pour moi. Et de toute façon, je préférais largement passer mes soirées avec mes enfants chez nous, que courir après les femmes. Ca n'avait jamais été mon genre ça. Après que je l'eus rassuré à propos de tout ça, nous passâmes encore une agréable soirée avec mes enfants. Avant qu'elle ne doive partir, quand bien même j'aurais largement préféré la garder avec moi tout le temps, dès maintenant. La semaine suivant, on se vit tant bien que mal avec nos emplois du temps plutôt chargés. Jusqu'au mercredi où, enfin, on pu se voir pour le déjeuner. Je souris en voyant qu'elle avait préparé le plat que je préférais. Elle était vraiment aux petits soins avec moi. Ca me faisait très plaisir, vraiment. Mais ça ne me détendis pas tout à fait pour autant. J'étais inquiet à l'idée de lui demander un gros service. Mais je finis par me jeter à l'eau. J'étais gêné et terrifié à l'idée qu'elle refuse, parce que c'était trop de travail et trop soudain. Je comprendrais parfaitement et je le lui fis tout de suite savoir. Je ne voulais pas qu'elle se sente obligée ...

Quand je retrouvai le silence, elle ne me donna pas tout de suite une réponse. Je me figeai quand elle me fit part du fait qu'elle avait plusieurs trucs à me dire. C'était non. Bien sûr que c'était non. Elle allait me dire qu'elle adorait mes enfants et qu'elle m'adorait moi, mais que c'était impossible. C'était pas grave, j'allais trouver une solution. Il ne fallait pas qu'elle culpabilise pour ça. Finalement, elle me rassura assez vite. Plus que ça même. Elle se sentait honorée que je lui demande un tel service ? Je haussai un peu les sourcils de surprise sur le coup. Oh cool ... Ouais ça, c'était vraiment cool. Je me détendis un peu et poussai un bref soupir de soulagement. C'était vraiment chouette ouais. C'est vrai ? Vérifiai-je quand même après qu'elle ait retrouvé le silence. C'est pas utile que tu prennes des jours. De huit heures trente à seize heures trente minimum, ils sont à l'école de toute façon. Enfin peut-être qu'elle voulait être certaine d'avoir le temps de tout faire chez nous. Comme les repas par exemple. Et je ne sais quoi d'autre. J'espérais qu'elle n'allait pas se prendre la tête à faire le ménage et les lessives. Je pourrais m'en charger en rentrant. Ce n'était l'affaire que de quelques jours. Tu viens demain à la maison ? Comme ça tu vois le couché demain soir et la journée entière de vendredi. Et tu pourrais rester avec nous tout le week-end ensuite ? Je pars lundi matin et je devrais être rentré mercredi soir mais ça, ça peut changer pour jeudi soir, je sais pas encore. Mon Dieu, elle acceptait vraiment. Et elle en semblait réellement heureuse. J'eus finalement un grand sourire quand elle me serra dans ses bras. Je lui rendis son étreinte en la serrant très très fort contre moi. Et redressai le visage pour déposer un baiser claquant sur ses lèvres, avant d'enfouir mon visage dans son cou. Merci beaucoup mon amour ... Je suis certain que ça va très bien se passer. Bon d'accord, j'avais quand même une petite boule au ventre en y pensant. Parce que c'était la première fois qu'elle allait s'occuper d'eux toute seule. Mais j'avais confiance en elle ... Eux ? Pff ils sont super contents. Surtout les filles bien sûr. Evan a émit quelques conditions, mais je te les expliquerai demain quand tu viendras et vendredi. Ca te va ? Marché conclu ? Je lui volai encore un baiser avant de reprendre mon déjeuner. Maintenant, j'étais nettement plus détendu et plus souriant. Et encore une fois, tout ça, c'était grâce à elle ! Au moment de partir pour retourner bosser, je la pris longuement dans mes bras et nous échangeâmes un incessant baiser. J'avais vraiment hâte qu'elle vive avec nous, pour que les séparations de ce genre soient un peu moins frustrantes et tristes.

J'avais vraiment du mal à croire qu'Alicia soit à ce point d'accord avec le fait de garder mes enfants. Alors que j'étais sérieusement persuadé qu'elle n'allait pas pouvoir ou qu'elle allait prendre peur à cette perspective. Mais pour sûr, je n'allais pas m'en plaindre ! Parce qu'il était évident que dans le fond, ça me rendait hyper heureux, en plus de m'ôter une sacré épine du pied ! Elle n'avait vraiment pas idée à quel point elle me rendait heureux en acceptant sans même rechigner ... Elle semblait même hyper contente de pouvoir faire ça et de pouvoir être avec eux. Woaw ... Ne pus-je retenir alors qu'elle affirmait pouvoir manquer les cours et tout ça, pour être certaine de bien s'occuper d'eux. Non mais c'était carrément trop beau pour être vrai là ... Pourtant, ça l'était bel et bien. Elle voulait réellement les gérer pendant ces quelques jours. J'étais également heureux qu'elle vienne plus tôt, pour voir comment il fallait s'occuper d'eux du matin jusqu'au soir et même pendant la nuit ! Parce qu'en général elle ne venait que le week-end alors forcément, ce n'était pas la même chose. Soulagé, je ne pu que la remercier. Même si ,évidemment, elle ne voulut pas de mes remerciements. Pour elle, tout ça était tout à fait normal. Oui mais quand même ! Mais j'ai quand même envie de te remercier ... Entre autres, parce que t'es vraiment la meilleure. La meilleure personne au monde ! Je souris quand elle assura qu'elle avait déjà hâte d'y être. Ne te réjouis quand même pas trop vite. Je te signale que ça veut dire qu'on ne se verra pas du tout pendant ce laps de temps ... Lui rappelai-je au passage. En tout cas, personnellement, je ne me réjouissais pas trop à cette idée là. Comme le fait d'être séparé de mes enfants pendant tout ce temps là.

Au moment de se séparer jusqu'au lendemain, nous prîmes le temps de nous câliner, de nous embrasser et d'échanger quelques mots tendres. Et je du ensuite me forcer pour filer malgré tout. Ce soir là, quand elle discuta avec mes enfants, Sienna ne manqua pas de lui assurer qu'elle était "trop trop trop trop trop pressée" qu'elle vienne nous voir. Et ça arriva enfin, dès le lendemain, comme promis ! Comme à chaque fois que je la voyais, j'étais au moins autant excité que mes enfants. Et pour le lui prouver, je la serrai très fort contre moi. Mais nous fûmes évidemment interrompus par mes enfants qui débarquaient bruyamment et qui voulaient aussi leur dose de câlin de la part d'Alicia. Ce qu'elle leur offrit tout de suite, sans se faire prier. Je ne pu m'empêcher de les contempler longtemps en silence. J'aimais toujours autant ce genre de spectacle ... Tu arrives juste à temps pour le coucher ! Et je savais qu'ils adoraient quand elle était là pour ça. Nous fîmes donc ça tous ensemble avant que je ne récupère la main d'Alicia pour l'embarquer à l'étage, où elle n'avait encore jamais mit les pieds. Tu vas me prendre pour un maniaque bourré de toc, mais j'ai fait quelques listes pour t'expliquer comment faire, quand, comment et tout ça. Nous entrâmes dans un bureau spacieux qui me servait également de bibliothèque, avec ses nombreux meubles bourrés de bouquins en tous genres. Je pris place dans le profond fauteuil de cuir et l'attirai à moi pour qu'elle s'installe sur l'une de mes cuisses, un bras enroulé autour de sa taille. Et je lui sortis plusieurs feuilles de papier. Une pour l'emploi du temps, heure après heure, pour mes enfants. Pour lui dire quand elle devait les lever, quand ils devaient partir pour l'école, quand leur prendre leur douche etc. Une autre feuille pour les détails pour chaque enfant. Comme le fait que mon fils ne voulait pas qu'elle l'aide à prendre sa douche, qu'il ne fallait pas aider Mila à choisir ses vêtements, et ainsi de suite.