(#)Sujet: Re: Avril 2014 - Une nuit pour tout démarrer. - pv Derek | Mar 29 Mar - 12:47
Thompson avait énormément apprécié ces quelques instants joyeux avec Watts : pas de prise de tête, aucune pression et surtout, il n’avait pas eu l’impression de n’être qu’un objet qu’on avait acheté l’espace d’une nuit et cela lui avait fait un bien fou. Il avait tellement apprécié qu’il avait demandé à Watts de revenir : d’une part parce qu’il savait que grâce à l’argent du milliardaire sa dette serait remboursée plus vite, et d’autre part parce qu’il préférait nettement être avec lui qu’avec ses vieilles clientes enfarinées et maquillées comme des voitures volées. Mais sans doute dut-il un peu trop jouer la carte de l’apitoiement, en pensant que cela ferait fléchir le milliardaire, car sa demande jeta un froid entre eux qui ne disparut pas, même après le petit déjeuner. Thompson comprit qu’il ne devrait pas le brusquer et il n’insista pas, espérant tout de même que le milliardaire reviendrait…
Il lui fallut quinze jours pour revenir ! Quinze jours où il se dit qu’il avait laissé filer son plus gros poisson tout ça à cause d’une phrase malheureuse ! S’en voulant terriblement, ils e rongea les sangs, devint exécrable, ronchon, grognon, et même ses anciennes clientes ne le reconnurent pas. Mais bon sang, quel con il avait été, à jouer la carte des sentiments alors qu’avec Watts, tout n’était qu’une affaire de plaisir sexuel ! Evidemment il l’avait fait fuir ! Et il ne verrait plus jamais la couleur de son argent !
Quinze jours à se morfondre de la sorte jusqu’à ce que Watts ressurgisse et le redemande : Thompson lui sauta littéralement dessus, lui prit la main sans dire un mot et le conduisit jusqu’à une chambre qu’il ferma à double tour avant de le jeter sur le lit. Cette nuit-là, il ne lui laissa aucun répit, aucun moment pour souffler et l’inonda de plaisir, le prenant encore et encore jusqu’à ce que Watts en oublie son propre nom ! Thompson se défoula tant et si bien qu’au petit matin, ils étaient épuisés mais étrangement heureux de s’être retrouvés, leurs sens apaisés et leurs corps repus.
Watts ne recommença pas et revint cette fois-ci plus régulièrement, même si à chaque fois il était totalement saoul : on aurait dit qu’il n’assumait pas ses nouveaux penchants et se saoulait pour tout oublier. Il était dans de tels états que la moindre réflexion de la part de Thompson entraînait aussitôt de violentes disputes, qui en vinrent même aux mains. Si le prostitué ne dit rien, il n’en pensa pas moins et pour le punir, il refusa de le voir la nuit suivante, malgré tous les cris du milliardaire à l’entrée. Il désespérait de voir un homme tel que Watts se perdre dans la boisson mais ne pouvait pas faire grand-chose, et même s’il paya chèrement cette nuit refusée, ses patrons lui faisant ensuite comprendre qu’il n’avait pas le droit de refuser un client, il garda la tête haute face à Watts. Il ne cautionnerait pas le fait qu’il s’auto-détruise de cette façon, quoi que le milliardaire dise ou fasse pour le faire taire.
Et par la suite, ils apprirent à s’apprivoiser, à se connaître encore mieux : Watts lui fit la surprise un jour de venir le sortir du club pour l’emmener faire les magasins. Lui, le gigolo de rien du tout, se retrouva dans les plus grandes boutiques et chouchouté comme un roi, à tel point qu’il en garda des paillettes dans les yeux durant plusieurs jours, ravis et émerveillé au-delà des mots : évidemment Watts fut largement récompensé et ses exploits au lit lui donnèrent carrément envie de recommencer, si bien que Thompson le revit débarquer quelques fois en pleine journée, l’embarquant pour de folles aventures qui le laissait avec la tête étourdie et le cœur gonflé d’espoir. Il avait l’impression avec lui que le gigolo disparaissait pour laisser l’homme ressortir et cela lui faisait du bien.
Et le conte de fée ne semblait pas s’arrêter…. Jusqu’à ce soir où un des hommes du club vint le chercher pour l’emmener jusqu’à une chambre. Pensant d’abord y trouver Watts, Thompson se laissa faire, mais commença à avoir des soupçons quand la main de l’homme se posa sur son bras et le tint solidement. Croyait-il qu’il allait fuir ? Le patron était juste devant la chambre et il le toisa de haut : « Interdiction de refuser cette fois-ci. Rappelle-toi que tu n’as pas le choix. »
Eberlué, Thompson commençait à se demander ce qu’il se passait, quand on le fit entrer dans la chambre et qu’on la referma à double tour derrière lui. Relevant la tête, il aperçut Johnson debout dans la chambre, qui le toisait avec un sourire victorieux sur le visage :
« Voilà donc la fameuse pute de Derek Watts ! Je m’attendais à davantage de panache, mais Watts n’a jamais eu aucun goût… »
Thompson fronça les sourcils, furieux et ne comprenant que trop bien ce qui allait suivre : « Je ne fais pas les hommes Monsieur. »
En deux pas Johnson fut sur lui et attrapa fermement son menton : « Et pourtant tu ouvres les cuisses pour Watts ! Ce salopard qui m’a encore fait perdre un demi-million aujourd’hui ! Alors ce soir, je vais m’amuser avec toi, il me doit bien ça cette petite ordure… »
L’haleine de l’homme puait l’alcool et Thompson chassa sa main : Johnson riposta aussitôt en lui balançant son poing dans la figure, le jetant au sol, avant de l’attraper par les cheveux pour le ramener sur le lit.
« Tu vas voir, je vais te montrer ce qu’est un homme, un vrai ! Je parie que Watts n’a qu’un tout petit truc entre les jambes, incapable de te faire jouir ! »
Thompson se débattit mais Johnson était plutôt fort et il le frappa tant et si bien que Thompson se retrouva vite le visage en sang : lèvre fendue, arcade éclatée et l’impression que tout tournait autour de lui. « Espèce de… laissez-moi !! » criait-il en sentant déjà la main de Johnson lui retirer son pantalon.
Il était vraiment fort ce salopard mais Thompson réussit à le mordre jusqu’au sang quand il voulut lui tenir le menton pour l’embrasser de force : Johnson cria de douleur et lui colla une gifle magistrale qui envoya sa tête cogner contre le rebord en bois du lit. Sonné, les gestes de Thompson se firent moins précis, moins énergiques et il sentit qu’on faisait glisser son pantalon au sol. Il eut un haut le cœur quand Johnson posa sa main sur son entrejambe et gémit :
« Derek… » « C’est ça, appelle ton cher petit Watts, mais ce grand couillon ne viendra pas ! Il ne pense qu’à sa pomme ! » jubila Johnson.
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(#)Sujet: Re: Avril 2014 - Une nuit pour tout démarrer. - pv Derek | Mer 30 Mar - 3:58
Derek prenait goût à ses nouveaux penchants, jamais il n'aurait cru être autant attirer par Thompson, peu à peu la vie du milliardaire changea complètement. De simple petite relation d'affaire dans cette ville, il s'y implanta davantage. Le loft qu'il louait jusqu'ici, fut acheter dans son intégralité. Il commençait même à prendre davantage de jour de congé, de jour comme de soir. Le travail devenait secondaire, il se permit des folies, décida d'emmener Thompson faire les boutiques et s'adonna même à des extravagances hors normes avec lui. La vie était belle, elle était rouge, orange, jaune, vert, bleu, indigo et violet, une panoplie de couleur et une gamme d'émotion qu'il n'avait plus connu depuis des années. En fait, une seule personne l'avait rendu si heureux et s'était sa défunte femme. Pour une fois dans sa vie, Watts se laissait gagner par la fantaisie de l'amour. Rien d'autres ne comptait maintenant. En journée, quand il avait envie de baisé, il ne demandait plus à ses amantes, ni à des secrétaires, non il prenait les clés de sa voiture et allait directement au club. Où a croire que Thompson l'attendait. Derek avait envie de coucher avec lui, se laissait baisé sans plus de crainte, au contraire, il était devenu accro à ce genre de relation.
Bien qu'hélas, il revenait aussi quelques soirs, complètement ivre, du rêve arc-en-ciel, il devenait un homme exécrable et peu enviable. Il cherchait à rabaisser Thompson, même si la plupart du temps c'est lui qui prenait cher. Les pires nuits étaient celle, où Thompson l'attachait avant de lire un bon livre pendant que l'homme cuvait. Jamais Derek ne se plaignait que le gigolo ne remplissait pas le pourquoi il payait. Le matin, une fois l'alcool disparut, Derek demandait pardon. Il semblait s'en vouloir de boire. Car il préférait faire l'amour plutôt que de devoir être ivre. Ainsi, peu a peu, il buvait moins, mais il le faisait encore.
Peut-être un jour, allait-il arrêter, seul l'avenir le dirait, mais nous n'en étions pas là, pour cette nuit, Derek avait un peu bu, question de fêter la réussite de la journée. Pas peu fier de lui, il s'était considérablement enrichit, mais voilà, la nuit ne fut pas de tout repos. Le club l'appela, il dû s'y rendre car un homme avait semble-t-il osé demander la présence de Thompson. Ce que Derek refusait en bloc. Arrivant à temps, il défonça la porte d'un bon coup d'épaule avant de tomber sur Johnson qui semblait vouloir faire du mal à son chéri. « C’est ça, appelle ton cher petit Watts, mais ce grand couillon ne viendra pas ! Il ne pense qu’à sa pomme ! »
''- Tu sais ce qu'il te dit la pomme? D'aller voir si les femmes te trouverait pas séduisant, car visiblement tu te rabaisses à te farcir l'homme d'un autre, juste pour croire que tu peux m'égaler. Mon petit Jo, même mon petit doigt est plus doué dans les affaires que tout tes avoirs.''
Derek se pencha pour ramasser le pantalon et la chemise de Thompson, pour les lui rendre.
''- Habille-toi, nous partons d'ici.''
Johnson ne semblait guère de cette avis et fronça sur Derek, mais ce dernier était encore assez saint d'esprit pour esquiver le coup, il poussa ensuite Johnson qui se prit le plancher dans une chute magnifique.
Les gardes de l'établissement arrivèrent pour intervenir mais Derek demanda de voir le grand patron. Thompson semblait encore bien assommer et Derek ira prendre un drap pour l'envelopper à l'intérieur, le serrant dans ce dernier et bien contre lui. Cette fois, il ne comptait plus le laisser. Johnson eut beau crier, se débattre, mais Derek avait davantage de pouvoir financier et il eut le dernier mot. On l'amena devant le tenancier de l'endroit, toujours en gardant Thompson contre lui, l'aidant à se déplacer. Une fois dans le bureau velvet, Derek s'assit fièrement.
''- Combien pour lui?''
Propriétaire : Mais il n'est pas à vendre, il nous doit beaucoup trop.
''- J'ai demandé combien? Sortez vos livres de compte, dites-moi combien il vous doit, je triplerai le montant.''
Propriétaire : Nous ne tolérons pas ce genre de chose.
''- Oh, calculer, on dira sinon, au pire...''
Derek se gratta la barbe, peut-être tentait-il lui-même de donner un chiffre à la vie de Thompson, ou bien jusqu'où irait-il pour être certain de ne pas recevoir de non.
''- Pourquoi pas, 1 milliard?''
On dû le prendre pour un fou, un silence de mort venait de s'installer dans la pièce, jamais personne ne serait prêt à débourser autant pour une personne.
''- Vous effacez toute les dettes envers vous, et vous le laissez tranquille pour le reste de sa vie. Il ne vous devra plus rien.''
C'était cher payer pour un homme qu'il ne connaissait pas, mais Derek n'aura qu'à jouer de la bourse le lendemain pour regagner autant. Vendre de ces actions pour retrouver l'argent dans son propre compte en banque, non pas que même 1 milliard soit désolant, passer de 74 a 73, ce n'était que question d'un chiffre. Enfin suivi de plusieurs zéro mais il lui en resterait encore assez pour ne pas savoir quoi en faire.
''- Alors? ''
Pendant qu'on semblait paniquer, ne pas savoir quoi lui répondre, Derek joua les nounous avec Thompson, essuyant son visage taché de sang, lui embrassant même un peu la joue pour murmurer à son oreille.
''- C'est ta dernière nuit ici, je t'emmène avec moi.''
Il l'embrassa prêt de l'oreille, avant de regarder l'homme d'affaire en face de lui, toujours très surprit de l'offre. Derek pour ne pas laisser filer le poisson, viendra à glisser sa main dans son veston pour en sortir le chequier et un crayon. Il inscrivit le montant, avant de cligner des yeux.
''- Euh... juste vérifier le nombre de zéro, j'suis pas certain, qu'il en est assez, j'suis un peu bourré c'soir.''
Il tendit le chèque sur la table, avant de rigoler quelque peu, non il ne s'était pas trompé, mais il aimait bien à plaisanter. L'homme prit le papier avant d'écarquiller les yeux, jamais Thompson ne pourrait lui apporter aussi gros, même en le louant plusieurs nuits à Watts, mieux valait le lui laisser comme ça.
En partant, personne ne les arrêtant, bien qu'une fois dehors, Derek eut du mal a marché droit. Il trouva sa voiture, avant d'ouvrir la porte à Thompson, où plutôt il se laissa tomber dans celle-ci.
Que venait-il réellement de faire, lui-même n'en revenait pas de sa bétisse, avait-il vraiment offert 1 milliard pour Thompson?
''- T'es mieux d'être à la hauteur, petite pute... merde... un truc a 9 chiffres, jamais dépensé autant en une journée.''
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(#)Sujet: Re: Avril 2014 - Une nuit pour tout démarrer. - pv Derek | Mer 30 Mar - 19:06
Comme par magie, il entra dans la pièce et mit fin à l’agression. C’était trop parfait, trop calculé, trop beau… Et Thompson s’attendait à tout moment à ce que cela prenne fin, qu’il réalise que Johnson était toujours là et que Derek n’était jamais venu. Qu’il allait être violé sans que personne ne s’en soucie, parce que personne ne se serait soucié d’un prostitué comme lui. Dans les yeux de Johnson il avait lu qu’il n’était qu’une merde, un être insignifiant qu’il blesserait pour atteindre Watts, et dont il se contrefichait totalement. Et cela le hanta, même quand Johnson s’écarta, même quand il sentit les bras solides de Derek se glisser autour de lui : un sanglot lui échappa, infime et presque inaudible, mais bien présent. Il crevait de trouille : le patron, ses hommes de main, Johnson qui allait le lui faire payer, Derek qui finirait par partir… S’il s’habilla, ce fut de manière précipitée et désordonnée, ayant du mal à cerner réellement ce qu’il se passait. Son visage le brûlait et la honte le consumait, mais il suivit Derek quand ce dernier insista pour l’emmener. Où donc ? Où croyait-il qu’il pourrait échapper aux hommes du club ? Mais il le suivit et se retrouva dans le bureau du grand patron, celui qu’il ne fallait surtout pas contrarier…. Celui qui pouvait détruire Thompson d’un claquement de doigts. Ce dernier n’osa même pas le regarder et suivit la conversation d’un air absent, s’attendant au pire… Il ne réagit que lorsque Derek débita une somme énormissime qui lui fit écarquiller les yeux : un milliard ??? Sa main se tendit et se saisit du bras du milliardaire qu’il regarda comme s’il voyait un alien : « Tu es fou !!! Non Derek, c’est trop !!! » chuchota-t-il, atterré.
Comment allait-il pouvoir lui rembourser tout ça ? C’était impossible…. Totalement impossible… Les 50 000 dollars qu’il devait au club auraient pu finir par être remboursés un jour, mais un milliard ?? Il était désormais condamné à appartenir à Derek Watts jusqu’à la fin de sa vie, et il pâlit considérablement. Bouche bée, il vit le milliardaire sceller l’accord et attendre une réponse tout en lui nettoyant le visage : il était trop sonné pour réagir, pour réaliser même, et il frémit quand il vit le brun remplir le chèque et le donner.
Un milliard. Un milliard pour sa liberté.
Il ne pouvait guère s’y opposer et l’accord fut conclu avant qu’il ne soit obligé de suivre Derek Watts jusqu’à sa voiture où il s’y assit, toujours aussi sonné. Et les premiers mots de Watts, ces mots qui l’insultèrent une nouvelle fois et le rabaissèrent plus bas que terre, furent comme des poignards dans le cœur. On venait de le battre, de tenter de le violer et on l’avait acheté comme une vulgaire marchandise et Watts se permettait de le traiter de pute une nouvelle fois ? Pensait-il qu’il n’avait pas suffisamment dégusté ce soir ? Qu’il n’avait aucun amour-propre ni aucun orgueil, au point de l’insulter alors qu’il était déjà plus bas que terre ?
Il tourna la tête pour le regarder, les yeux brillants de larmes mais le regard sévère de ceux qui n’ont plus que la rage pour se battre :
« Tu peux encore revenir en arrière et me laisser ici. Tu as le choix, pas besoin de dépenser autant pour simplement coiffer Johnson au poteau. Après tout, tu le dis si bien toi-même, je ne suis qu’une pute, je ne vaux pas autant… »
Derek avait encore bu et comme d’habitude, il se montrait exécrable… Sauf que désormais, Thompson aurait peu de chances de pouvoir s’opposer à lui et après une grimace écœurée, il tourna la tête pour cacher ses larmes de frustration, regardant la rue. Ses mains se mirent à trembler alors qu’il réalisait qu’on avait failli le violer, et la peur se distilla en lui, insidieuse et terrible. « Un milliard pour une pute…. Un milliard pour une pute… Je ne pourrais jamais te rembourser, je... je ne pourrais jamais... » répéta-t-il, atterré.
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(#)Sujet: Re: Avril 2014 - Une nuit pour tout démarrer. - pv Derek | Jeu 31 Mar - 1:06
Le saoulons avait qu'une idée en tête, sortie Thompson de cet enfer. Il eut extrêmement de mal, à mettre les bons chiffres pour s'assurer que jamais on ne reviendrait contre cet homme, et mettre assez pour que toute cette histoire soit oublier pour tout le monde. Sans calculer et se laissant porter par l'émotion, on donna un chiffre hors normes. Était-ce pour montrer qu'il se la pétait? Ou était-il seulement blasé de ce surplus d'argent? Il faut avouer que balancer un chiffre ou l'autre ne représentait rien à ses yeux. Il voulait sauver Thompson et le ferait. Il donna un chèque au club avant de s'en aller. La fatigue le prenait, tout comme le fait que la boisson ne l'aidait guère. Ce surplus de colère qui était monté à lui, tel une flèche, venait de lui griller les neurones. À croire que la colère avait aussi fait augmenter son taux d'alcool, digérant sûrement mieux les calories quand il s'était dépêché de venir ici.
Une fois dehors, Derek laissa la tension redescendre et il réalisa à peine ce qu'il venait de faire. Il se laissa aller à plat-ventre dans sa voiture. « Tu peux encore revenir en arrière et me laisser ici. Tu as le choix, pas besoin de dépenser autant pour simplement coiffer Johnson au poteau. Après tout, tu le dis si bien toi-même, je ne suis qu’une pute, je ne vaux pas autant… » Faut avouer qu'il avait bien cloué le bec a ce Johnson, d'ailleurs, jamais lui ne pourrait se payer une telle pute à cette sommes. Derek rigola, mais ne voyait pas complètement les choses de la sorte. « Un milliard pour une pute…. Un milliard pour une pute… Je ne pourrais jamais te rembourser, je... je ne pourrais jamais... » On se redressa, une main contre le volant avant de le regarder.
''- Oh, arrête, t'es loin d'être vraiment pute à mes yeux. L'argent ne compte pas. Pour moi, là c'est comme si je venais t'acheter un sac de croustille. D'ailleurs, je te mangerai bien. Hmmmm... Thompson... tu sais... je ne te retiendrai pas non plus. Je n'ai pas fait ça pour t'emprisonner à mes côtés.''
À force de se retenir contre le volant, il réussit à s'y asseoir et soupira quelque peu. Que de tension qui venait de retomber. Il posa ensuite sa tête sur le côté, tout contre Thompson.
''- J't'aime tu sais, c'est pour ça que j'l'ai fait, j'voulais pas qu'il te touche, il avait pas le droit.... ahhh punaise, je raconte n'importe quoi à ma pute... hmmm... alors, tu fais quoi? Reste ou tu pars?''
Question de savoir s'il devait tout les deux, les reconduire jusqu'au condo qu'il s'était payé.
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(#)Sujet: Re: Avril 2014 - Une nuit pour tout démarrer. - pv Derek | Jeu 31 Mar - 17:17
Il se sentait totalement perdu, encore plus que Derek lui-même : Derek avait perdu de l’argent, lui venait de voir sa vie totalement renversée. Plus de dette, plus de clientes et patrons exigeants et à la place, un nouveau ‘maître’ qui était saoul la plupart du temps et s’acharnait encore à l’appeler « sa pute ». Il appréciait Watts, ce dernier avait de bons côtés, mais de là à se voir condamné à passer le reste de son temps avec lui seul, c’était beaucoup demandé… La soirée avait été trop chargée et il se raccrocha aux paroles du milliardaire quand ce dernier lui fit comprendre qu’il était libre. Vraiment ? Il pouvait partir et Watts ne viendrait jamais lui demander de comptes, lui demander de le rembourser ? C’était trop beau pour être vrai… Et rien n’était jamais gratuit dans ce monde, Thompson le savait mieux que quiconque.
Il sursauta légèrement quand Watts vint poser sa tête sur son épaule, trop perdu dans ses pensées pour l’avoir remarqué tout de suite. Le discours qu’il lui tint était dicté par l’alcool, Thompson s’en doutait, et un soupir lui échappa. Comment pouvait-il même songer à parler sérieusement avec Watts quand il était dans cet état ? L’homme d’affaire était visiblement ivre et il serait sûrement peu recommandable de le laisser conduire, alors Thompson ravala ses larmes qu’il essuya rapidement, tâcha de se reprendre pour faire face à cette nouvelle situation et se pencha vers Derek :
« Je vais prendre le volant, tu n’es pas en état de conduire, et je vais te ramener chez toi. Et une fois que tu auras dessaoulé, on reparlera de cela. »
Pas sûr que Watts lui dise encore ‘je t’aime’ le lendemain quand il n’aurait plus d’alcool dans le sang et réaliserait la somme exorbitante qu’il venait de dépenser pour lui ! Au contraire, il risquait d’être dans une sacrée colère, et Thompson ne pourrait guère y échapper. Il l’obligea à se redresser, quitta son siège pour faire le tour de la voiture et obligea Derek à sortir pour l’emmener de l’autre côté : il dû le forcer à s’asseoir du côté passager mais y parvint après plusieurs éclats de voix, et finalement il prit les clés pour aller démarrer le contact. « Je te ramène chez toi et on avisera de tout ce cirque demain. »
Ce qu’il fit : une fois que Derek lui eut donné son adresse, il l’y emmena directement et se gara devant un immeuble building qui semblait extrêmement luxueux. Il le fut encore plus à l’intérieur quand Thompson réussit à sortir Derek de la voiture et l’y entraîna en le laissant s’appuyer sur son épaule. « Tu es impossible à te mettre dans des états pareils, non mais regarde-toi… » pesta-t-il tout en avançant.
Le gardien les regarda bizarrement mais reconnaissant Watts, il les laissa passer et Thompson s’engouffra dans l’ascenseur avec le brun.
« Quel étage ? »
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(#)Sujet: Re: Avril 2014 - Une nuit pour tout démarrer. - pv Derek | Ven 1 Avr - 4:35
Derek ne semblait même pas se préoccuper de ses réactions, ni de sa manière d'être. La boisson guidait chacune de ces actions. Même les mots qu'il lançait depuis un moment n'était que guider par les élans de l'alcool. Jamais en effet, il ne se serait laissé aller à un je t'aime, ni de se laisser aussi aisément à poser la tête contre Thompson. Encore une preuve de son petit manque affection. Il avait terriblement besoin d'être aimer, d'avoir une personne auprès de lui, pour partager sa vie de solitaire. Couinant de plus belle, il enfuit sa tête dans son cou, avant de le sentir s'éloigner de lui. À son plus grand dam. Derek ne souhaitait que pouvoir partager la chaleur de son corps, et il se retrouva la tête un peu pendante dans le vide. Le regard triste, il avait l'impression de se sentir abandonner et il grogna. Sale petite pute qui ne lui redonnait pas ce qu'il venait de lui offrir. Lui ne demandait qu'un peu de tendresse et il se prenait un vent. « Je vais prendre le volant, tu n’es pas en état de conduire, et je vais te ramener chez toi. Et une fois que tu auras dessaoulé, on reparlera de cela. » Il était bien arriver jusqu'ici, Derek serait sûrement capable de retourner chez lui, ou bien d'être arrêter par la police. Il poussa un doux râle, avant de poser la main sur le visage de Thompson, le fixant dans les yeux, sans rien dire, avant d'avoir la tête qui retomba vers l'avant.
''- ok... ok... me regarde pas aussi sévèrement, putain, j'ai l'impression que tu me prend pour un gamin.''
Derek pratiqua un genre de reculons, tendant de ressortir de la voiture, fesse en premier. Une chance pour lui, Thompson viendra l'aider, le guidant de l'autre côté du véhicule. La manœuvre ne fut pas aisé, encore une fois, Derek joua les enfants. Il tenta de passer la tête en premier, au lieu de mettre les pieds. Thompson pesta contre lui, mécontent que Derek ne fasse pas davantage d'effort. Il dû même lever le ton, pour que l'alcoolique comprenne enfin qu'on doit mettre les pieds et ensuite le reste de son corps. La tâche n'aura pas été facile mais voilà, Derek assis, ou plutôt à la recherche de quelque chose dans le coffre à gant. Il cherche un moment avant de tomber sur une bouteille d'alcool. L'eut-il bu? Aucunement, soit elle fut vide ou on venait de la chasser de ses mains, mais jamais il n'eut le goût du fort dans sa bouche. Il râla de plus belle, avant de poser sa tête contre la fenêtre, il avait chaud, mais à la fois se sentait bien perdu. « Je te ramène chez toi et on avisera de tout ce cirque demain. »
''- Pourtant, avoue, Johnson, avait vraiment une tête de clown. J'aurais dû faire ça bien avant, lui voler les filles dès qu'il les payait, juste pour prouver que moi j'aurais toujours ce que je veux, peu importe combien je devrais dépenser. Et ce mec... là... tu sais celui a qui tu devais de l'argent, j'pense qu'il ne doit pas encore se remettre du montant que j'ai écrit. Tu penses qu'il va osé le déposer? ''
Après tout, difficile pour un tel établissement de faire passer un tel moment au autorité, il allait devoir faire blanchir ce chèque, mais pour Derek cela n'était pas le moindre de ces soucis. Il donna plutôt l'adresse à Thompson qui les ramena tout deux. Thompson gara la voiture avant d'aider son homme à se diriger vers l'immeuble qui avait son propre portier, et pourtant nous n'étions pas dans un hôtel. « Quel étage ? »
Derek salua le mec a l'entrée avant d'entrée, quoi quel étage? Mais tout le bâtiment lui appartenait, il pourrait bien bouger ou pas. Même le hall était à lui. Il rigola avant d'hausser les épaules.
''- J'dors au dernier, mais je baisse la fille du deuxième. La fille du 4 est pas mal, mais c'est plus long à courtiser, alors... dépends si tu me laisses aller m'amuser ou non. J'l'a prendrai bien ce soir, la cochonne.''
En fait, Thompson le mena à son étage, où l'Endroit avait tout de l'antre de l'alcoolique. Plusieurs bouteilles d'alcool ouverte, trônait ici et là. Certaine fermé, d'autre a moitié bu et d'autre complètement vide. L'endroit était loin de refléter tout ce luxe qui lui ira s'il n'avait pas tous ceci et ne parlons même pas des odeurs d'alcool. Derek entra avant de se frotter au mur pour rejoindre sa chambre à coucher.
''- Vraiment te voilà chez moi. Et désolé, j'ai eut personne pour ranger derrière moi. J'espère que cela ne dérange pas.''
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(#)Sujet: Re: Avril 2014 - Une nuit pour tout démarrer. - pv Derek | Ven 1 Avr - 20:49
Ses mains tremblaient encore du contrecoup, son cœur battait à cent à l’heure alors que l’émotion lui serrait la gorge, son visage le tiraillait là où il avait été blessé et il se retrouvait aux côtés d’un homme ivre qui avait du mal à aligner deux pensées cohérentes et tenir un discours intelligent. Derek délirait à ses côtés dans la voiture, se pavanant de la raclée qu’il avait collé à Johnson, ricanant à l’idée de la tête du patron du club qui devait encore loucher sur son chèque contenant 9 zéros et enfin, quand ils eurent atteint l’immeuble où il vivait, se vanta d’y loger ses nombreuses maîtresses ! Dans le palmarès des soirées les plus merdiques de sa vie, il atteignait un score encore jamais égalé ! Et ses ex-femmes se seraient beaucoup amusé à le voir dans cette galère, criant qu’il l’avait parfaitement mérité et ne devrait pas attendre plus de la vie. Thompson avait toujours été doué pour se foutre dans la merde, mais là, il ne voyait pas comment la situation pouvait être pire. Oh certes, il était désormais libre du club : plus personne ne pourrait l’obliger à s’allonger dans un lit avec une personne qu’il ne désirait pas, sous la menace. Mais le club lui apportait une contrepartie intéressante vu sa situation actuelle : il pouvait parfois passer la nuit là-bas et dormir dans un lit, au lieu du carton qu’il avait dans la rue, les pièces étaient chauffées et il avait droit à un repas par jour offert par la maison. Ce qui n’était pas le cas dans la rue où il vivait et où il allait devoir retourner… Derek avait voulu être généreux mais il ignorait encore dans quelle merde nouvelle il avait plongé Thompson… Le prostitué n’était pas idiot : il ne comptait certainement pas le garder à ses côtés dans cet appartement luxueux ! Le milliardaire avait visiblement un emploi du temps très chargé au vu de toutes ses nombreuses maîtresses, et devait vouloir garder son indépendance. Que ferait-il d’un prostitué à domicile, d’un autre ‘amant’ à ajouter à sa collection ?
Il l’aida à monter jusqu’à l’étage indiqué et déglutit en voyant l’état de l’appartement… Le digne repaire d’un ivrogne !! Partout où ses yeux se posaient, il n’y avait que des bouteilles, à demi ouvertes ou vides, et l’odeur était insoutenable ! Cela puait la vinasse et l’abandon, à tel point qu’il en eut un haut le cœur. Comment quelqu’un comme Derek Watts pouvait-il vivre là-dedans ??
« Bon sang mais… Attends ! »
Il l’aida à marcher jusqu’à ce qui semblait être sa chambre… Quand il aperçut l’état insalubre de la pièce, il grimaça et obligea Derek à se diriger vers une autre pièce plus loin : il hocha la tête quand il aperçut une chambre d’ami à peu près en bon état. Cela sentait la poussière mais au moins, il n’y avait ni bouteille ni odeur impossible. Il coucha Derek dans le grand lit, le borda soigneusement et se pencha pour déposer un baiser sur son front, comme pour le rassurer : « Repose-toi, d’accord ? Tu en as besoin… »
Il s’assit sur le côté du lit et attendit qu’il s’endorme : ce qui ne tarda pas vu le taux d’alcoolémie dans le sang du brun. Tout en le regardant s’endormir, Thompson ne put s’empêcher de se demander comment un homme comme lui avait pu sombrer aussi bas… Il avait tout pour être heureux et il se complaisait dans une débauche totale incluant filles de passage, prostitués dans son genre et alcool à ne plus savoir quoi en faire ! C’était totalement stupide de sa part de s’auto-détruire ainsi et… Il devait y avoir une bonne raison derrière tout cela, une raison qui excitait la curiosité de Thompson.
Il soupira et réalisa qu’il ne réussirait jamais à s’endormir ce soir : son agression le tourmentait encore et il ressentit le besoin impérieux de faire quelque chose de ses dix doigts, sous peine de devenir fou. Alors il fit la seule chose qui s’imposait : découvrant petit à petit l’appartement ravagé du milliardaire, il réussit à dégotter des sacs poubelles dans la cuisine et ouvrant grand les fenêtres pour aérer, nettoya. Purement et simplement. Il récolta toutes les bouteilles, jeta le liquide restant dans l’évier et les bouteilles dans les sacs : il en remplit cinq jusqu’à ras bord, grimaçant à chaque fois qu’il découvrait des tâches de vin sur la moquette ou sur les meubles… L’air frais de la nuit permit d’aérer un peu et de chasser l’odeur épouvantable de vinasse, mais ce fut son nettoyage qui chassa définitivement les relents nauséabonds de l’appartement. Il s’acharna ainsi pendant des heures, essayant de chasser son malaise en travaillant, et d’oublier les images de cette soirée catastrophique en s’occupant les mains. Et quand il eut fini, écœuré par tout ce qu’il avait vu, il fonça jusqu’à la salle de bain qu’il avait repéré -et nettoyé également – et jeta ses vêtements au sol pour se glisser sous le jet d’eau brûlante, s’offrant à sa chaleur pour tout oublier.
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(#)Sujet: Re: Avril 2014 - Une nuit pour tout démarrer. - pv Derek | Sam 2 Avr - 4:08
L'ignore réussit tant bien que mal a monté les escaliers et on grimpa dans l'ascenseur jusqu'au dernier étage de ce building digne des plus beaux condominiums d'habitation de la ville. Étrangement, ce qui devait être un penthouse luxueux et confortable n'était plus qu'une ombre où les odeurs d'alcool et de sexe se mélangeait. Ne parlons même pas des restes de nourriture qu'on pouvait aussi trouvé. Il faut avouer que le tout n'était pas digne du milliardaire qui habitait là, et être son propriétaire, on l'aurait certainement expulsé, sauf que Derek était possesseur de tout le bâtiment.
C'est tant bien que mal, qu'on réussit à trouver la chambre la moins utiliser et qui semblait être habitable. Derek fut glissé dans le lit avant d'être border avec la couverture. Tiens, il dormira habillé ce soir, ça ne devrait pas le changer complètement et il ne semblait même pas en faire de cas car il se blottit dans la couverture, avant de rigoler encore de sa folie de ce soir. N'en revenant toujours pas de la comédie de payer une pute a 1 milliard. C'était vraiment trop drôle et il tenta de rattraper la dites pute, il pourrait bien se la faire ce soir. Il pouvait bien en profiter, mais on le fit retomber dans le lit, où il ne bougea plus. Ses beaux yeux bruns se refermèrent et il sombra dans une nuit de néant. L'alcool l'était à ne pas faire de mauvais rêve, enfin pour les débuts de la nuit.
Pour Thompson, ce dernier pourra remarquer que le condo était plutôt impersonnel, aucune photo de famille, aucun cadre. Et même le bureau de Derek ne semblait rien contenir de ce qui pouvait être quelque chose qui lui était cher. À croire, qu'il n'avait aucune vie en dehors du travail et aucun point d'intérêt outre la boisson et les femmes.
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Le lendemain matin, durant l'aurore, Derek commença à rêver, faisant un cauchemar. Il rêvait de la mort de son fils. Du fait qu'il se suicidait devant ses yeux et que malgré tout ses efforts, il n'arrivait jamais à le sauver. Derek se débattit dans son lit, se battant avec les draps avant de s'asseoir en sueur dans ce lit. Le cœur battant rapidement, il se leva prestement, presque en panique à la recherche de ses alcools. Qu'il ne trouva nulle part. Seulement des sacs remplit de bouteille. Ne parlons même pas du froid qui régnait dans les différentes pièces.
''- Saleté, mais on se caille les noisettes ici.''
Les fenêtres étaient ouvertes, et il ira les fermés, avant de retourner à la cuisine, il avait vraiment besoin de boire pour oublier ce fichu rêve. Le réflexe d'un ivrogne mais il n'en trouvait toujours pas. Il grogna, pesta de plus belle, avant d'entendre du bruit, était-ce une femme de ménage? Elle aurait tout jeter? Non, personne n'avait le droit de venir ici, outre des putes, et il n'en avait pas eut la veille. Il avait été seul et ensuite... Thompson... il était resté chez lui? Est-ce lui qui avait tout débarrasser? Grognant, on ira à sa rencontre, la sale pute, comment avait-il osé jeter ces boissons? Arrivant dans la salle de bain, il ouvrit la porte avant de stopper et recula en refermant la porte. Voyons, ça ne se fait pas d'attaquer les gens pendant leur douche.
Derek grogna et décida plutôt d'aller en acheter, espérons juste que personne n'a remarqué qu'il était réveillé.
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(#)Sujet: Re: Avril 2014 - Une nuit pour tout démarrer. - pv Derek | Dim 3 Avr - 13:29
Il prenait une douche méritée, profitant d’une eau brûlante comme rarement il avait pu en avoir auparavant : c’était tellement bon après cette nuit éprouvante qu’il y resta au moins vingt bonnes minutes, gaspillant comme un enfant l’eau qui coulait. Mais qu’est-ce que cela faisait du bien !! Ses muscles crispés par le rangement et le nettoyage relâchèrent la pression, sa peau abîmée qui lui brûlait le visage s’apaisa lentement et il sentit une douce sensation de sérénité s’emparer de lui…. Voire même de sécurité, ce qui était assez extraordinaire quand on connaissait sa vie et son train-train quotidien : Thompson avait fini par en oublier ce que cela faisait de vivre sans avoir à se retourner sans cesse derrière lui ou de dormir sur une seule oreille pour pouvoir bondir et s’enfuir au moindre danger… Profitant pleinement de ce moment rien qu’à lui, l’esprit davantage torturé par ces nombreux cadavres de bouteilles qu’il avait ramassé, il n’entendit pas la porte s’ouvrir, pas plus que le grondement sourd de la Bête qui s’était réveillée et cherchait sa pitance de bon matin.
Et quand il sortit, enfin propre et relaxé, il se contenta d’enfiler son caleçon et son pantalon, laissant à terre sa chemise sale et tâchée de vin : le nettoyage avait inévitablement laissé quelques traces et il refusait de puer la vinasse à son tour. C’est donc torse nu, cheveux mouillés et ragaillardi qu’il sortit de la salle de bain pour revenir dans le grand séjour : il se rendit compte aussitôt que les fenêtres avaient été fermées et il fronça les sourcils. Watts serait-il réveillé ? Lui avait tellement l’habitude du froid mordant de l’extérieur qu’il n’en faisait plus de cas, mais il se doutait que le milliardaire devait être du genre douillet… Il se dirigea vers sa chambre pour voir si tout allait bien et fut surpris de trouver le lit vide et la chambre déserte. Où était donc Derek ? Il ne l’avait pas croisé dans la salle de bain, ni dans le salon… Il l’appela, de plus en plus inquiet, mais personne ne répondit et il comprit qu’il était sorti : avait-il oublié qu’il l’avait ramené ici la veille ? Etait-il possible que l’alcool ait totalement noyé son cerveau et fait disparaître ses souvenirs de la veille ?
Perplexe, il revint dans le salon, et y entra en même temps que le brun qui revenait, les mains chargées d’un sac contenant des bouteilles. Les yeux de Thompson se baissèrent aussitôt dessus et il fronça les sourcils : Derek était sorti pour s’acheter de l’alcool ? Non mais… Il hallucinait !!! Il releva un regard froid sur le milliardaire et lâcha : « C’est de la dépendance là, Derek. Tu es accroc, autant qu’un camé peut l’être. »
Et c’était grave : pour pousser le brun à quitter son lit et courir acheter de l’alcool en guise de premier réflexe, c’était même très grave ! Alors Thompson s’avança avec ce visage sévère qu’il avait lorsqu’il ne comptait pas écouter le moindre argument, tendit la main et s’empara du sac.
« Oublie ça, faut vraiment que tu te fasses soigner. Tu t’aurot-détruis, tu t’en rends compte au moins ? »
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(#)Sujet: Re: Avril 2014 - Une nuit pour tout démarrer. - pv Derek | Dim 3 Avr - 14:51
L'alcoolique avait besoin de sa boisson pour calmer les fantômes de son passé. Par contre, l'appartement avait complètement été nettoyer de ce qu'il possédait en frais de breuvage fort et même de vin. Dire que bien des bouteilles étaient dispendieuses. Thompson lui faisait perdre énormément d'argent, mais pour un milliardaire cela ne représentait rien, surtout quand il était prit à de violent tourment intérieur. Il passa à la salle de bain mais referma la porte par respect. La seule solution qui s'offrait présentement était d'aller acheter de quoi boire. Il était tôt, mais tout alcoolique connaissait toujours un endroit en ville où il pourrait acheter sa boisson. Derek quitta l'appartement, sans faire un bruit.
Il quitta le bâtiment avant de se diriger vers l'ère de stationnement, où il dû chercher sa voiture pendant quelques minutes. Étrangement, elle n'était pas garé à son endroit habituelle, d'ailleurs, en fouillant les poches de son pantalon il n'en trouva pas les clés. Il commença à se rappeler que ce n'était pas lui qui avait conduit la veille pour les ramener. Un petit râle lui échappa, mais rien ne pourrait l'empêcher d'atteindre son but. Un alcoolique tel que lui n'habitait pas pas très loin de son lieu de réapprovisionnement. Il dû seulement prendre une marche de quelques minutes pour aller au petit marché. Rendu là-bas, il attrapa quelques bouteilles de fort pour aller les payer. Une chance, Thomspon n'avait pas changé ses vêtements. On paya avant de revenir au condo.
Derek ouvrit la porte avant de faire quelques pas pour tomber nez à nez avec un homme qui semblait fâché. « C’est de la dépendance là, Derek. Tu es accroc, autant qu’un camé peut l’être. » Qu'est-ce que cela pouvait bien lui faire? Qu'il boive ou non? Chacun était libre de faire ce qu'il souhaitait dans ce pays. Et pourquoi Thompson s'en mêlait de la sorte? On lui arracha ses sacs, eut son premier réflexe fut de tenter de les rattraper sans sujet.
''- Que... quoi... à...''
C'était à lui, mais Thomspon ne lui laissa guère le temps de s'expliquer ou de tenter toute manœuvre pour récupérer les bouteilles. « Oublie ça, faut vraiment que tu te fasses soigner. Tu t’auto-détruis, tu t’en rends compte au moins ? » Ce n'était que d'innocence bouteille prise en otage, par contre les rêves qu'ils faisaient étaient ce qui le détruisait à petit feu.
''- Tu ne connais rien de moi, et j'en ai besoin c'est tout. Je te l'ai dit, tu peux t'en aller, je ne comptais pas te retenir ici. Laisse-moi vivre ma vie qui de toute manière, je doute qu'elle t'intéresse.''
Tout le monde finissait pas l'abandonner et là il tenta de rattraper le sac. Même si pour cela il devra aller se coller à un homme au torse dénudé, aux cheveux humides qui à son souvenir n'avait jamais sentit aussi bon. Et le corps de Thompson était semble-t-il encore brûlant de cette douche. Derek était plus grand, plus fort, il ne devrait pas avoir de mal à lui reprendre son dû. Il voulait ses bouteilles et ferait tout pour les obtenir. Derek était encore hanté par la vision de son fils au corps pendu au plafond. Non pas que cela soit ainsi arrivé, mais pour Derek, c'était le genre de rêve qu'il faisait.
''- Thompson, rends-moi ça tu n'as aucun droit sur moi.''
Ça serait même l'inverse. Mais Derek à jeun n'était pas le genre à dire de telle commentaire, ni les pensées, là, il était plus modéré et ne voulait que boire. Outre que son action présente était surtout des frottements contre le corps de ce gigolo.
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(#)Sujet: Re: Avril 2014 - Une nuit pour tout démarrer. - pv Derek |
Avril 2014 - Une nuit pour tout démarrer. - pv Derek