Derek se sentait encore a demi dans les vapes, tentant de reprendre conscience de la réalité qui les entourait. Se rassoyant, il se frotta la nuque qu'il trouvera douloureuse. À ne pas s'en tromper, Thompson s'y était agrippé. Venant a frotter la zone douloureuse il regarda son homme qui ne semblait pas dans son assiette. Inspirant bruyammenent, Derek reposa sa tête contre la banquette de la limousine.

"- Juste un plug ? T'es sûr ? hmmm... attention au petit mensonge, nous étions filmé, et moi j'ai bien plus l'impression d'avoir bien passer à la machine à laver."

Derek déboutonna sa chemise, toute trempé et il se laissa de nouveau aller vers l'arrière. C'était bizarre comme depuis leur retour du Montana, il se sentait sur les rotules. Cela était sûrement dû à un débalancement physique et à un manque de sommeil. Son alimentation ayant été modifié pendant la semaine dernière et là, il dormait à peine. Autant dire, qu'il peinait à retrouver ces forces après l'acte.

"- Oufff... S'il te plait... oui aide-moi un peu. J'file plutôt fatigué... sûrement dû en plus que mon frère m'a semble-t-il filé un mauvais truc... parfois j'me demande pourquoi il m'en file encore quand ça a aussi mauvais effet sur moi."

Raphael avait vraiment mauvaise influence sur lui, et lui devait avoir un haut taux de toxine dans le corps.

"- hmmm et tu veux être un ange, et envoyer un message a Alexander pour qu'il m'ait un rendez-vous pour hydrothérapie ? Dès demain... j'me sens vraiment pas très bien..."

Le regard du chef d'entreprise s'assombrit à l'énumération de ce qui avait été utilisé pour leur petit jeu. Maintenant, Derek comprenait mieux son coup de blue. Thompson avait cru utiliser un simple lubrifiant, mais c'était loin d'être un produit aussi inofenssif que du gel pour aider a mieux glisser. Son homme était-il si peu conscient des risques et des dangers qui pouvaient guêter un homme de sa stature. Derek n'avait pas que des amis en ce monde, et voilà que son mec qui mettait des trucs dans le cul sans en connaître la provenance. Surtout que ça venait réellement d'une boîte concurrente. Une chance que Thompson avait une jolie gueule, on fut tenter de lui crier après. De lui donner une bonne claque derrière la tête, mais on s'en serait voulut d'abîmer un si joli visage.

"- Je t'aurais cru bien plus minutieux sur certain détail. Quand on ne connait pas la convenance de certaine chose, rappelle-toi de ne pas les utiliser. C'est mettre notre vie en danger. Tu n'es plus un petit vagabond des rues. Bien des gens seront tenter de nous détruire, et mieux encore en utilisant nos penchants."

Le ton était plein de reproche, mais c'était pour le bien de Thompson, et c'était toujours mieux ce ton, que de lui crier après et de lui montrer notre vrai colère.

"- J'espère que tu retiendras la leçon, et surtout ne fait confiance à personne. Une note sur un produit, c'est peut-être un poison, donc ne retente plus quand c'est noter de la sorte."

Et qui était poussin ? Derek ne comptait pas lui dire, question de punir Thompson d'avoir utiliser ce dit lubrifiant. Ne pas lui faire plaisir par ces propres moyens ? Très peu pour lui.

"- Bon, nous y sommes ! Désolé... Malgré ce que je viens de te lâcher, tente de sourire."

Si Thompson fut tenter de sortir de la limousine en premier, il sera arrêter par le bras de Derek qui préféra sortir le premier et ensuite de tendre sa main vers l'intérieur du véhicule. Comme si les rôles étaient que Thompson était la femme. Entre nous, cela n'était que de la poudre pour les paparazzi, car dans la chambre, on savait qui portait réellement le pantalon.

Que dire ? Thompson n était clairement pas bien en cet instant. Mais est ce que Nathan y faisait vraiment attention ? Non. Bien sûr que non. En quelques minutes seulement il lui avait balancé au visage son passé de SDF et de prostitué tranquille relaxe pour lui signifier qu'il devait maintenant changer ses habitudes. Changer son comportement. Changer peut être même ses désirs ? Qui sait. Il avait eu juste le malheur de vouloir répondre a son envie de vidéo visiblement : une sextape comme on disait. Mais a peine qu'il l'avait fait jouir, il n'était plus qu'un sale petit ancien prostitué qui s'y croyait encore et qui maintenant devait se mettre en tête que leur relation ce n'était plus que du sexe.

Oh la belle gifle qu'il venait de prendre en plein visage. Avec la furieuse envie de lui dire alors c'était quoi tout ce qu'ils avaient vécu avant ? Que de la baise alors ?! Mais non... Il avait rien dit. Et la... Il se faisait gentiment jeter au visage que s'il était pas bien, en gros, s'était sa faute d'avoir pris le premier truc louche dans SON VÉHICULE... C'était fort non. Et même s'il ne lui hurlera pas dessus, il verra bien sa mâchoire crispée... Et son expression faciale. S'il avait pu lui crier dessus, il l'aurait fait.

Thompson encaissera sans broncher. Avant de se prendre encore une réflexion de plus : il devait tenter de sourire. Il lui aurait bien balancer au visage qu'il était ancien acteur x et que sourire sans en avoir envie, il l'avait fait plus d'une fois, mais non... Il se taira une fois de plus.

Alors non, il ne tentera pas du tout de passer devant car il connaissait bien l'ampleur de l'orgueil et la vanité de Nathan... Donc non... Il ne passera pas en premier. Jamais. Il le laissera ouvrir, sortir, attendra sa main pour la prendre et sortir a son tour avec un fin sourire. Non, le sourire miss Amérique, c'était pas son truc.

Il laissera les commandes a son compagnon qui le fera prendre la pose plus d'une fois, a ses côtés, pour des photographes. Parfois il le laissera un peu a part pour se faire prendre seul. Lui restant retrait pour ne pas gêner ou prendre la lumière. L'antiquaire revenait ensuite a son bras une fois séance finie.

Une fois a l'intérieur, après un bon moment qui lui paraîtra une éternité, il demandera pour la loge du whisky en mignonnette en plus du champagne. Il avait clairement besoin d'un remontant après tout cela.

"- Avec le temps qu'ils prennent pour prendre des photos,j'ai bien cru que nous allions rater le début de la pièce. Heureusement que cela n'est pas arrivée. Cela aurait été dommageable."

Les quelques journalistes présents auront la chance de ne pas assister à une scène de ménage. Thompson semblait au contraire être le parfait des petit-ami. Prenant la main de son homme qui l'aida à sortir du véhicule sans le moindre mauvais commentaire de ce qui s'était dit plutôt dans la limousine. Une bonne serpilière que Thompson sera que d'accepter ainsi les reproches sans broncher venant même à offrir de beau sourire à la presse et aux autres personnes de la haute société. Derek ira serrer des mains, tapes affectueuses sur l'épaule et donner la bise à des dames. Thompson lui était non pas présenté comme un simple accompagnateur, non il était ici, comme petit ami de Derek Watts.
L'un des journalistes tenta même de prendre Thompson à défaut et de répondre à des questions du genre ; qu'est-ce que cela fait de revenir dans les bonnes grâces de Derek ? N'éprouve-t-il aucun remords de prendre la place de madame Cooper ?
Derek lui-même eut le droit à ce genre de question, mais d'un simple mouvement de la main, le journaliste envahissant s'était vu écarté par une sorte de gros gorille. Aviez-vous remarqué l'équipe des deux bodyguards qui avait sortit peu de temps après vous de la limousine ? Deux gros chien de garde qui agissaient quand le maître les interpellait. Discrétion assuré, et ils ne vous importunaient jamais plus que nécessaire.

Après quelques photos, Derek reviendra prendre le bras de son homme pour monter dans l'une des loges privés. Pas la plus luxueuse et la mieux placé, mais on aura fait de notre mieux avec le délai donné pour les billets.

"- Oh, voyons, il calcule toujours ce genre de petit moment avant le commencement. Installons-nous et profitons de ce beau spectacle qui va durer 3h. C'est ça ?"

Autant dire de quoi faire roupiller l'ourson qu'il était. D'ailleurs, quand on dit de s'installer voilà que Derek venait de retirer son veston et ces chaussures qui furent laissé prêt de l'entrée. Lui se mettait vraiment à l'aise, sans garder la moindre étiquette. Il aura même défait la cravate a peine remise pour la laissé tomber sur le veston. Derek viendra s'asseoir et prendre la main de son chéri. Son beau Thompson pour qui il allait endurer ce stupide et bruyant opéra. Qu'est-ce qu'on ne ferait pas par amour.

Suite à la question, Thompson n'aura aucune réponse. Oui. c'était bien 3h de pure torture pour les oreilles. Derek ne comprendra jamais pourquoi les gens aimaient ce genre de représentation. Mais passons, si son homme aimait, c'était donc important de l'accompagner dans ce genre de petite sortie même si lui s'y emmerdait comme jamais. Non, il n'apprécia guère la scène qui leur furent présenté, et 20 minutes plus tard, le bilionnaire était là assis a ronflé. Presque 3h de sommeil ainsi récupérer. C'était même à se demander comment il avait fait pour dormir sans être réveiller par la voix aussi portante. À la fin de la présentation, c'est le petit baiser sur ces lèvres qui le réveilla.

"- hmmm... déja...."

Derek se frotta les yeux d'une main avant que celle-ci ne se portent a l'oreille de droite, puis de gauche saississant deux petits bouchons qui furent glisser dans sa poche. Au final, s'il n'avait pas répondu à la question c'était qu'il n'Avait pas dû l'entendre. Comme là, il avait eut aucun mal à dormir, car il n'avait rien entendu de l'Opéra.

"- Est-ce que cela t'a plus ?"

L'homme se releva pour tirer sa chemise vers le bas, et la rentrer dans son pantalon a plusieurs endroits. C'était à croire qu'il ne respectait vraiment rien, pour avoir oser vous invitez au théâtre et au final, y dormir. Le pire s'est qu'il n'en semblait même pas désolé, vu comment il remettait ces vêtements en ordre. Se préparant pour une deuxième fournée de la presse. On devait se refaire tout beau et élégant.

Derek se retourna pour admirer, euh, baisser les yeux devant cet homme qui le grondait. Non, en réalité, il lui souriait comme un petit diable de se faire ainsi gronder. Il adorait voir son homme 'porter' ces culottes et lui dire enfin ce qu'il avait sur le coeur. Pendant un moment, Derek avait broyé du noir de croire qu'il allait se fiancer avec une carpette bonne à s'essuyer les pieds dessus.

"- Rho... Monsieur Thompson, ce n'est pas bien de vous esclaffer de la sorte devant une porte. On risquerait de vous entendre faire une petite scène de ménage."

Le brun avait la main posé sur le dossier d'une banquette, ou son index dessinait de petit cercle. Clairement, lui n'avait qu'une envie. Lui faire l'amour par dessus la rambarde de bois.

"- Viens là... non ici... "

La pièce était trop petite pour le fuir, et Derek attrapa Thompson par les hanches pour le coller contre lui, et cette vilaine bosse dur qui dessinait son pantalon.

"- Si tu savais, je t'aime, et encore plus quand tu me parles enfin de la sorte. Tu me donnes tellement envie de te faire l'amour."

Les gestes suivront les paroles et Thompson fut forcé d'un baiser plein de passion et ces vêtements Gucci était renvoyé vers l'arrière. Le veston écarté et les boutons de sa chemise se verront ouvrir les uns après les autres.

"- Laisse-moi t'offrir, une petite pipe du pardon."

On attendra tout de même l'accord avant de la lui donner, qui sait, Thompson pourrait encore davantage mal prendre les agissements de son homme.